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Critiques de Serge Brussolo (1688)
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Agence 13 : La stratégie de l'écureuil

Ce n'est pas le meilleur des Brussolo mais j'ai néanmoins apprécié de retrouver Mickie Katz, dont j'avais adoré les aventures dans d'autres romans. J'ai trouvé l'intrigue longue à démarrer et la lecture des mémoires de la mère de l'héroïne trop longue, ça a cassé le rythme en quelque sorte. Dommage car ça semblait bien parti.
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La Chambre indienne

La chambre indienne





La chambre indienne c’est un lieu d’enfermement volontaire pour se protéger des dangers extérieurs. Et une fois enfermé on ne sait quand ressortir ne sachant pas si le danger extérieur est parti.

Serge Brussolo réussit peu ou prou à nous enfermer dans son histoire par toute une théorie de personnages qui se mettent à l’abri des périls de la vie, des blessures de la psyché :

• enfermement dans la folie pour ne plus souffrir

• enfermement génétique avec Morissette

• enfermement dans l’Avoir pour paraître

• isolement social et solitude

• enfermements ….

On navigue sans cesse sur la crête céleste (Heaven ridge) où chacun peut basculer d’un côté ou d’un autre.

C’est à devenir fou, d’autant plus que ce choix de la chambre indienne est volontaire pour tous les personnages essentiels, ou presque, à cette histoire.

Cependant, quel mal j’ai eu à entrer dans ce livre, avec la forte impression de lire le brouillon d’une intrigue où l’écrivain ne maîtriserait pas encore la destinées de ses personnages.

Et puis, quand l’actrice principale aménage en zone rurale, j’ai eu le sentiment d’une chape de plomb s’abattant sur mes épaules comme dans le film « Canicule » d’Yves Boisset (1984). Les mêmes sensations m’ont accablé : un lieu de rustres où tout étranger est porteur des dangers de l’inconnu dus à ses différences, où l’observation malsaine permanente de l’Autre est de rigueur, qui installent une sorte d’omerta relationnelle pouvant aller jusqu’à la violence des mœurs. Bref, une atmosphère pesante, étouffante qui pousse à la flemasse, à la paresse … de lire?.



En effet, après une soixantaine de pages à me laisser involontairement entraîné dans cette ambiance glauque ; j’étais prêt à lâcher l’affaire.

Et puis une critique postée sur Babelio, comme un coup de fouet, m’a convaincu d’aller au bout.

Prouesse de l’écrivain que celle de nous faire adopter la psychologie (bien fragile) des personnages et des lieux où ils évoluent.

J’ai donc poursuivi et achevé ma lecture.

Pas de regret, même si les raisons qui poussent certains protagonistes de l’intrigue à l’action sont un peu capillotractées.
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Les emmurés

Intéressons-nous à l'œuvre fantastique de l'auteur prolifique Serge Brussolo. Dans "les emmurés", il envoie une journaliste au sein d'un immeuble étrange, effectuer un reportage sur une ancienne série de meurtres. De nombreux locataires pensent que le tueur, l'architecte de cette forteresse inouïe, y rôde encore, ayant échappé à la police grâce à des passages secrets. On imagine sans mal la hantise de Brussolo : ennuyer son lecteur. Chaque paragraphe, chaque personnage, chaque retournement de situation doit participer au divertissement fabuleux, de haute volée. L'humour, l'épouvante, l'absurde, l'érotisme, l'exotisme ; l'auteur use de tous les effets de la fiction au large. Ecrit rapidement, mais avec rigueur et dans un style efficace, Brussolo navigue à travers les genres, du fantastique au policier, en passant par le réalisme magique, poussant ses idées tordues jusqu'au bout, avec une énergie intacte. La marque d'un excellent artisan.
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Portrait du diable en chapeau melon

Avec bientôt vingt titres lus, je suis loin de me lasser de Serge Brussolo, si je voulais paraphraser, je dirais qu'il écrit toujours la même chose sans jamais se répéter. Une fois de plus l'auteur nous invente une histoire unique où son imagination va encore s'exprimer de belle façon, et une fois encore ne cherchez pas de repères auxquels vous raccrocher, bienvenue à la prison de Funnyway, dont les détenus sont des enfants d'un genre très particulier.

Vous y croiserez peut-être un diable en chapeau melon que l'on connait sous le nom de Caounas et qui est le cauchemar des enfants, une énième variation du croque-mitaine, j'ai bien aimé le clin d'œil sur l'origine de cette légende locale.

Je reproche souvent à Brussolo de ne pas toujours exploiter à fond ses thèmes, ici il m'a plutôt surpris avec un souci du détail remarquable avec beaucoup de descriptions pour étoffer le contexte et des personnages bien détaillés et à la psychologie travaillée.

Un scénario cohérent, bien que délirant, qui va demander de la patience pour s'apprécier dans son ensemble et qui pour ma part ne m'a pas déçu, ici on peut dire que l'auteur va au bout de son idée.

Pour ce qui me concerne il s'agit d'un bon cru, j'ai passé un bon moment de lecture.
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Agence 13 : Michelle Annabella Katz, Premie..

Je suis très perplexe devant ce 4ème tome de la série Agence 13…



Il s’agit de la présentation du personnage principal Mickie Katz, son enfance, ses parents tous les deux bien particuliers et son parcours professionnel. En bref, ce qui l’a amenée à travailler pour l’agence susnommée.



Ma perplexité tient au nombre de page, une trentaine, alors que les précédents tomes font autour de 200 ou 300, et surtout ce qui est raconté ici, l’est déjà dans le 1er opus de la série… Je n’ai plus Dortoir interdit sous les yeux, du coup je ne peux pas comparer, ce n’est peut-être pas un copier/coller exact mais les faits racontés sont clairement les mêmes, à part éventuellement la poursuite avec les chiens de combats dont je n’ai pas souvenir dans l’introduction.



C’est sans doute, une tentative de relance de la série, qui ne semble pas avoir trouvé un public assez conséquent. Vu que les tomes suivants ont l’air d’être difficilement trouvables, ça n’a pas l’air d’avoir fonctionné 😊.



J’ai apprécié mais comme je l’ai déjà lu, je ne donnerais pas de note 😊 !

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Agence 13 : Le Chat aux yeux jaunes

Le chat aux yeux jaunes est le 3ème tome de la série Agence 13 et je dois dire qu’il m’a beaucoup plus emballée que le tome 2 !



De retour à L.A. Mickie Katz reste cette fois-ci dans la région pour sa nouvelle mission, redécorer les appartements d’une ancienne actrice de série TV.



On plonge avec cet opus dans l’univers du cinéma, des studios, des comédiens et de leurs agents, des faux-semblants également. La genèse de cette intrigue remonte aux années 60, Peggy McFloyd y a connu un grand succès grâce à une série s’inspirant du couple John Fitzgerald Kennedy - Marylin Monroe. Elle était la petite fiancée de l’Amérique et nostalgique de cette époque, elle ne veut plus en sortir. Aussi avant de poser le pied dans son domaine, prière de passer par le vestiaire où vous serez relooké à la mode de l’époque et où tous vos objets technologiques modernes vous seront confisqués. Si ça prête à sourire, Mickie et un groupe d’anciens acteurs grabataires avec couleurs acidulées et coiffures improbables, l’ambiance est inquiétante… On parle de série maudite, de disparition, d’agression.



Serge Brussolo nous embarque dans les USA de cette époque et de ce milieu bien précis. J’aime son écriture nerveuse et immersive. L’intrigue est bien menée, retorse. Notre héroïne s’approche peu à peu de la vérité comme on épluche un oignon, peau après peau, en faisant tomber les impostures les unes à la suite des autres.

Un très bon cru !

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Agence 13 : Ceux d'en-bas

Deuxième opus de la série Agence 13, j'ai retrouvé avec plaisir l'héroïne Mickie Katz.



Cette fois-ci, la mission de décoration (toujours spéciale) à laquelle elle s'attèle, la mène dans le Montana et ses grands espaces majestueux. Elle est chargée de concevoir les plans d'un futur parc dans un village reculé au coeur des montagnes. L'histoire de ce village est des plus chargée car il fut le cadre du génocide d'une tribu d'amérindiens par les 1ers colons.



Mickie découvre les autochtones et l'ambiance du village : mystérieuse, malsaine et même dangereuse. Même si assez rapidement les explications arrivent par certains habitants peu avares de confidences, le récit réserve bien des surprises.



J'ai retrouvé les qualités que j'avais appréciées dans le 1er tome, un roman bien ancré dans l'histoire des Etats-Unis et la plume efficace et fluide de Serge Brussolo. Cependant, de mon point de vue, il y a quand même un gros bémol dans la conclusion de l'intrigue qui n'est vraiment pas réaliste.

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Anatomik

Je suis fan de Brussolo, ses livres m' accompagnent depuis mon adolescence. J' apprécie son inventivité. Sa planète " venteuse" m a bien plus secouée que celle d un certain D.... J aime avant tout sa capacité à faire durer les histoires . Lire un poche de Brussolo c est comme lire 10 poches d un autre auteur tellement c est riche. Mais alors la , je n ai pas compris Anatomik , histoire linéaire, un début, une fin, une ou deux inventions fantasques qui ne prennent pas, des rebondissements qu on voit arriver et puis et puis ....Rien. Lisez Brussolo c est une expérience, c est un auteur génial, mais passez sur ce livre .
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Cauchemars parallèles

A partir de 1981, Serge Brussolo publia d'abord chez "Présence du Futur" de Denoël, puis chez d'autres éditeurs, Fleuve Noir, et Gérard de Villiers notamment un nombre conséquent de romans de genre.



Romans de science-fiction surtout, Science-Fiction ou fantastique ou thriller fantastico-Sciencefictionnel, il est parfois difficile de faire entrer les romans de Brussolo dans une case, surtout ceux de ses débuts.



Et c'est sans doute ce qui fait une part de son succès ;"Serge Brussolo est un genre littéraire à lui tout seul" selon Philippe Hupp.



L'imagination débordante de l'auteur de "Ce qui mordait le ciel" le place hors école, hors courant.

Les six romans réunis dans ces "Cauchemars parallèles" datent du début de la carrière de Brussolo dans les années 1980, c'est une période de sa carrière où il fait preuve d'une imagination débridée et où certains thèmes récurrents dans son oeuvre apparaissent déjà, on peut noter aussi les titres à rallonge, assez courant à l'époque.



Je présente ce receuil avant d'en avoir fait la lecture complète, mais ayant lu de nombreux titres de cet auteur (dont un présent dans ce volume) je sais à quoi m'attendre et cela ne gâche pas mon attente, tout au contraire !

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3, place de Byzance

Un curieux livre d'un auteur que j'adore: presque "trop sage", on est assez éloigné de certains délires d'inventivité que Brussolo peut mettre en œuvre pour nombre de ses romans. Néanmoins, un bon livre, où tout est dans l'atmosphère d'un immeuble angoissant et d'une famille un peu particulière, où chaque personnage a une aura bien à part. L'histoire est très ancrée dans la grande Histoire, entre les deux guerres mondiales, et ceci est très bien rendu par l'auteur, que ce soit le souvenir de 14-18, les années folles, les journées de révoltes violentes un peu oubliées aujourd'hui, la montée du nazisme qui a attiré quelques compatriotes comme ici. Pour les amateurs de l'auteur, à ne pas manquer. Et pour ne rien gâcher, à mon goût c'est toujours particulièrement écrit avec soin, dans un superbe français.
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Les Chroniques d'Epouvante - Recueil

Ce recueil, publié par les éditions Fleuve Noir, rassemble trois romans et quatre nouvelles de Serge Brussolo. On y découvre le versant fantastique, voire horrifique, de l'œuvre de l'auteur, via "Docteur Squelette", "La nuit du Venin" et "Catacombes"



Outre le fait que ces trois romans ont été écrits entre 1986 et 1987 et qu'ils sont tous parus chez Fleuve Noir, force est de reconnaitre que les similitudes ne s'arrêtent pas là.



- les trois œuvres relèvent du genre fantastique et mettent toutes en avant une jeune femme fragile, dont la curiosité va l'entrainer trop loin dans l'horreur pour en ressortir indemne. Dans "la Nuit du Venin", le passé de l'héroïne est un peu plus mis en avant et permet de mieux justifier son attitude face aux évènements auxquels elle doit faire face (notamment sa relation avec sa collègue Frane)



- dans les trois romans, Brussolo, laisse planer le doute quant à l'origine surnaturelle de la menace (mais de façon moins subtile dans "Docteur Squelette"), l'héroïne se raccrochant le plus possible à des explications rationnelles. Et finalement, bien plus que des blessures physiques, les séquelles qu'elles récoltent sont d'ordre psychologiques, lorsque la raison ne peut plus soutenir l'invraisemblable.



- il y a bien quelques descriptions sanguinolentes, tous au long de ces trois récits, mais c'est finalement plus par le style même, le choix des métaphores notamment, que l'auteur distille une ambiance pesante, lourde de menaces (et ce, d'autant plus que les trois intrigues prennent place dans des lieux clos, dont il est difficile de s'échapper). Le début de "la Nuit du Venin" en est le meilleur exemple, je trouve, et c'est dommage que cette écriture faiblisse un peu au fil de l'histoire (une question de format, peut-être).



Mais finalement, pour moi, c'est bien "Catacombes" qui sort du lot. L'écriture de Brussolo y fait des merveilles ; le rythme est nerveux, les métaphores et descriptions, parfois hallucinées, font mouches. Peu de personnages peuplent l'étrange maison van Karkersh et tous font flipper, à leur manière. L'auteur distille petit à petit une ambiance qui pousse assez vite son héroïne hypersensible dans ses retranchements et ce n'est que dans les derniers chapitres que la clef de la malédiction nous est dévoilée.



Les quatre nouvelles présentées ici sont elles plus à ranger dans le registre de la SF. Si "l'Evadé" et "le Piège à Chance" n'ont pour moi guère d'intérêt, "les Enfants de Protée" et "l'Autoroute" nous laissent entrevoir des univers (l'un cyberpunk, l'autre post-apocalyptique) qui, sans être inédits ni complétement originaux, auraient pu donner matière à de bons romans de SF.





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Sommeil de sang

"Sommeil de Sang" fait partie des premiers romans écrits par l'auteur. On sait que Brussolo est capable du meilleur comme du moyen, voire du pire. Selon moi ce roman est à ranger dans la catégorie du meilleur.



Sur Almoha, planète récurrente et toujours différente de l'œuvre de Brussolo, la société est divisée en trois castes : les végétariens, les carnivores et les autonomes. Les premiers vivent en nomade dans un désert acide, grâce aux peaux des gigantesques animaux montagnes, qui leur servent de sol. Les Maitres Bouchers occupent de grandes cités, se nourrissant uniquement de viandes, et lui vouant un culte. Ils tirent leurs ressources du dépeçage des mêmes animaux montagnes. Quant aux autonomes, il se nourrissent exclusivement de leurs poils et ne supportent aucune autre nourriture. Ils ne sont plus qu'une poignée, ayant subie nombre de persécutions. En échange de leur "protection", les Maitres Bouchers les utilisent comme esclave...Le roman suit le parcours de An, une jeune autonome qui va endurer beaucoup d'épreuves dans un monde dont les jours sont comptés.



J'ai beaucoup aimé ce "Sommeil de Sang" car Brussolo y bâtit un univers cohérent et ne se contente pas d'empilés les visions hallucinées, comme il peut avoir tendance à le faire. On pourrait dire que son imagination débridée est ici au service du récit, un peu comme dans "Procédure d'évacuation immédiate des musés fantômes" mais en plus abouti. Bien qu'écrit au début des années 1980, ce roman est en résonnance totale avec l'urgence écologique actuelle. Comment, en effet, ne pas voir la dimension politique de cette histoire ? Les personnages y sont plus travaillés qu'à l'accoutumé (et, spoileralert, aucun ne s'appelle David ^_^). Le désespoir de ce monde est palpable et, même si moins spectaculaire, il m'évoque la noirceur d'un Thierry Di Rollo.



Brussolo n'est jamais tendre avec le genre humain...mais ici il devait en éprouver de la tristesse et non de l'amertume. Car, au final, il n'y a d'autre option que la lente extinction de l'humanité, faute de capacité à...imaginer un monde radicalement autre et à le désirer.
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Les emmurés

Je ne connaissais vraiment de Serge Brussolo que les livres Peggy Sue que je lisais quand j'étais plus jeune et que j'adorais, donc j'étais pressée de découvrir un roman plus adulte de l'auteur pour voir si la magie était aussi présente, et je suis plutôt mitigée à vrai dire.



Tout d'abord j'ai détesté Jeanne, "l'héroïne", donc ça n'a pas aidé ma lecture étant donné que j'ai eu beaucoup de mal à vraiment m'impliquer dans ce qui lui arrivait. Je l'ai trouvé très ancrée dans l'autopunition, toujours à chercher la protection masculine comme si elle n'était bonne à rien d'elle-même, allant jusqu'à remarquer les mains potentiellement calleuses d'un pré-adolescent qui pourrait être capable de la protéger en grandissant. Tout au long du roman elle subit plus qu'elle n'agit vraiment, jusqu'à la fin du roman (que je ne vais évidemment pas vous dévoiler) qui a confirmé que je ne l'aimais vraiment pas.



Par contre j'ai vraiment apprécié la plume, c'était vraiment agréable à lire et je ne voyais pas défiler les pages. L'ambiance est assez étrange, surréaliste, presque absurde par moments, et à l'image de Jeanne je n'étais pas emballée au début par toute cette histoire et j'ai fini par me laisser complètement embarquer, du moins jusqu'au retournement de situation. Après ce moment j'ai trouvé le tout très long, je voulais que ça passe à autre chose et même si c'était toujours aussi bien écrit j'ai perdu un peu mon intérêt pour ce que je lisais.



Tout ça me pousse à dire que mon sentiment assez équivoque n'est vraiment pas dû à l'auteur en particulier mais seulement à cette histoire qui n'était pas faite pour moi, c'est pourquoi je lirai volontiers d'autres de ses romans qui patientent dans ma PaL et je ne resterai pas sur un "échec" (si tant est qu'on puisse vraiment parler d'échec car ce n'était pas mauvais non plus).
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Agence 13 : La stratégie de l'écureuil

Un manoir perdu aux confins du désert. Une célèbre romancière mystérieusement disparue, aux écrits insoutenables. Une illustratrice qui semble mettre en dessin des scènes de crimes réelles. Un père psycho-rigide qui élève son enfant selon des préceptes militaires de survie en milieu hostile. Une décoratrice d'intérieur, spécialisée dans la réhabilitation des scènes de crime...



Grand fan de Serge Bussolo, j'attendais monts et merveilles de la lecture de « La stratégie de l'écureuil ». Visiblement, j'en attendais trop.

Il faut dire que la barre était haute ! « La main froide », « Le chat aux yeux jaunes » et « Ceux qui dorment en ces murs », mes précédentes lectures de cet auteur prolifique de génie, s'étaient traduites par autant de coups de cœur pour de véritables chef d’œuvres du genre…



En ce qui concerne « La stratégie de l'écureuil », les ingrédients habituels de Brussolo sont bien là : scénario merveilleusement tordu, scènes terrifiantes, suspens crescendo, paranoïa, univers cauchemardesque, personnages torturés… Que des bonnes choses ! Pourtant, j'ai trouvé que la mayonnaise avait du mal à prendre. Loin de moi la prétention d'expliquer ce qui n'a pas fonctionné chez un auteur de ce calibre, toujours est-il que je suis resté sur ma faim. le recours fréquent au flash-back (par la lecture d'un carnet, ou la narration de divers personnages), notamment, ne m'a pas convaincu. Mais c'est un ressenti qui n'engage que moi...



« Sécurité absolue », « Les enfants du crépuscule », « La porte d'ivoire », « La forêt des silences »… Voici les prochains Brussolo de ma pile à lire, pour espérer retrouver la magie de « La main froide » !
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La nuit du venin

Coucou les Lieblings 🖤



👓 25/2023

📖 La nuit du venin

🖋 Serge Brussolo 🏠 Editions Vauvenargues



💋 Le premier roman de cet auteur pour moi. La plume est subtile dans l'évocation des nuances, il m'a fallu quelques pages d'adaptation au style. Je suis très vite entrée dans l'histoire sans toutefois m'y intégrer. J'ai éprouvé une sensation dérangeante.

L'ambiance est pesante voir nauséabonde, tout semble gangrèné. Le mystère qui entoure l'île est plus épais que du goudron. Tout est insolite, les lieux comme les résidents. L'étrange est omniprésent.

Les personnages ont tous des secrets à cacher. Malheureusement, Cécile, une jeune femme chargée de retrouver une œuvre de la cantatrice qui s'était retirée dans ce sinistre endroit, va tenter, en dépit du bon sens, de découvrir la vérité.

L'accroche est judicieuse et le déroulement des événements entraînant. L 'intrigue m'a beaucoup plu, l'explication est incroyable mais si plausible dans ce contexte. Le final est logique, prévisible et tout simplement parfait pour ce genre d'histoire.



⭐️⭐️⭐️⭐️/5
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Marion, l'ymagiere : La Captive de l'hiver

De suite, je me suis attachée à Marion, celle qui sera ramenée d'un Rapt en Normandie par une horde de Viking.

Ses mains sont au centre de leurs préoccupations. Svénia, une servante française, a leur service depuis son enlèvement à quatorze ans, l'aidera à manger, a traduire le noroît. Marion, L'Ymagière devra se faire à leurs croyances, coutumes... Elles va essayer de comprendre...Elle va en voir des souffrances... S'habituer à ce pays si froid.

Une lecture remplie de rebondissements.

j'ai découvert Serge Brussolo avec ce roman et ce n'est qu'un début, ça s'est sûr...

J'ai été emportée par l'écriture.

Et cette fin.... Marion....

Si vous voulez une lecture avec des Vikings forts, courageux, dévoués corps et âmes à leurs dieux, foncez!!!!
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L'Enfer vertical en approche rapide

Le choix de Marjorie pour Collectif Polar

Ce que l'on aime chez chez Serge Brussolo, c'est son côté touche a tout. Il mélange à merveille différents genres, polar, SFFF,  historique...

Ici avec Enfer vertical, il nous offre un roman dur, saisissant et bouleversant.

Il nous fait vivre l'univers carcéral comme jamais.

Il faut dire que... Seul le diable lui-même pouvait avoir conçu la prison de Shaka-Kandarec. C'était un édifice cylindrique de vingt étages entièrement automatisé, qui ne comptait que deux portes. Une prison verticale où seuls les prisonniers les plus solides moralement et physiquement pouvaient peut-être s'en sortir un jour avec la patience de l'espoir...

La découverte du monde de BRUSSOLO avec ce titre a été terrible, c'est  le premier livre qui m'a fait pleurer, il m'a pris aux tripes, littéralement !


Lien : https://collectifpolar.blog/..
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Bunker



Caine Oswald, romancier, par à San-Carmino en Amérique du Sud et plus précisément sur l’ile de la Casamuerte sur les traces de son ancien prof de fac qui vient de mourir, qui s’y était retiré pour y réaliser des recherches. Il va tomber sur Hoogleborn, un gardien complétement ravagé afficionado du IIIe Reich qui ne verra pas d’un bon œil ses recherches et sur Sùna qui va l’enrouler dans sa chasse au trésor démente…



Un bon petit polar original, je ne connaissais pas l’auteur, un peu court à mon goût mais finalement plutôt efficace, j’adhère.
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Les aventures de Shagan & Junia, tome 4 : L..

Un groupe hétéroclite part dans le désert et affronte les sables mouvants et les tempêtes de sable pour retrouver une pyramide. Les prêtres veulent récupérer la momie qu’elle cache et les cambrioleurs s’intéressent uniquement à l’or. On n’est pas du tout sur un épisode d’Indiana Jones, c’est beaucoup plus noir, dangereux et angoissant. Une bonne lecture.
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La fille de l'archer

🖤 Coup de coeur 🖤



Une incroyable histoire que j’ai dévoré en 2 jours. Grande admiratrice de l’univers de Serge Brussolo j’ai été complètement séduite par ce récit. Étant passionnée par la période du Moyen-Age ce livre ne pouvait que me plaire. Cela a été au-delà de mes attentes.

L’imagination débordante de l’auteur combinée à une période de l’Histoire captivante m’ont permis de passer un excellent moment de lecture.

Comme d’habitude les récits de Brussolo sont peuplés de rebondissements et de personnages pittoresques.

Ici nous suivons Wallah jeune fille d’archer, qui vit au sein d’une troupe de forain « parade de monstres  », par de nombreuses péripéties, elle va se retrouver avec quelques-uns de ses compagnons à chasser aux sommets des montagnes enneigées, une créature mystérieuse qui instaure la peur et de nombreuses légendes chez les habitants.

Et en effet en seulement 300 pages l’auteur nous fait voyager entre châteaux et forêts, légendes et créatures démoniaques, croyances et mythes.

On y retrouve également les mentalités de l’époque, très superstitieuse et peureuse de l’inconnu.

J’ai adoré l’ambiance médiévale et obscure qui plongent le lecteur dans un univers mystérieux. De nombreuses théories sont racontées par les personnages face à cette créature qui vit dans les montagnes. Laquelle est la bonne. Que va t-on découvrir aux sommets de ces monts enneigés ? Wallah et Bézélios le chef de la troupe, vont embarquer le lecteur dans une aventure totalement insolite.

Ce livre fait parti des meilleurs Brussolo que j’ai pu lire.
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