AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Oswald Caine tome 1 sur 3
EAN : 9782253113966
252 pages
Le Livre de Poche (06/09/2006)
3.3/5   66 notes
Résumé :
Une angoissante course au trésor dans une maison hantée par des fantômes à croix gammée. Une ancienne cité balnéaire où la jungle crève les trottoirs, où les singes envahissent les cabines téléphoniques.
Un vieillard mythomane, concierge d’un bunker abandonné, sentinelle d’apocalypse veillant sur les ruines d’un laboratoire digne des « médecins » maudits du IIIe Reich ! Au bout du compte, un cocktail au goût de sang.
Quand la folie tire les ficelles du... >Voir plus
Que lire après BunkerVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
3,3

sur 66 notes
5
1 avis
4
4 avis
3
5 avis
2
2 avis
1
0 avis

Mais qui est donc cette Miss O dont la spécificité, hormis d'être une tueuse en série, est d'avoir trois grains de beauté sur la poitrine, signature qu'elle prend plaisir à refaire sur ses victimes en leur trouant la peau ? Cette délicieuse beauté passe son temps à anéantir tous ceux qu'elle considère comme des « grosses huiles » qui ne sont en vie que pour spolier les pauvres gens. Avec son complice, Nuco, qui est loin d'avoir connecté tous ses neurones, elle recherche un mystérieux trésor afin de financer leur révolution. C'est-y pas mignon tout ça, hein ?
Ce Che Guevara en jupon – ou plutôt en combinaison de cuir – va s'en prendre à l'entourage de Gabriele Adolfo Parduras, directeur de la mine de Pitsacoa et, accessoirement, chef d'une milice régnant sur l'île. Comment un écrivain, Oswald Caine, va-t-il se retrouver mêlé à toute cette histoire ? Eh bien, figurez-vous qu'il recherche un de ses anciens professeurs, Cazinsky, qui écrivait la biographie d'un ancien nazi. Ah voilà, on comprend mieux à présent le titre puisque qui dit « nazi » dit « bunker », c'est évident, non ?! Et celui-ci s'en était fait construire un.

Vous êtes perdus ? Moi aussi ! Je trouve le roman confus. Autant, habituellement, les intriques de Brussolo sont plaisantes à lire autant là, ce fut laborieux. Était-ce le moment qui était mal choisi ? Peut-être… Mais je n'ai pas retrouvé ce suspense haletant qui me scotche généralement jusqu'à la dernière page, le dernier mot, le point final (oui, c'est bon, j'arrête !). Je me suis vite essoufflée et j'ai dû revenir bon nombre de fois en arrière pour me souvenir des personnages.

Voilà qui ne m'empêchera pas de lire ses autres romans car je pars du principe que tout auteur peut avoir ses faiblesses. Disons pour finir que cet ouvrage est un peu en-dessous des autres et que pour découvrir Brussolo et toute sa patte, je ne conseille pas de commencer par celui-ci.
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
Commenter  J’apprécie          320
Le cerveau de Brussolo est-il un bunker qui garde jalousement les visions hallucinées dont il peuple ses romans ? Heureusement pour nous, l'écriture semble être la clef qui l'entrouvre, le temps de coucher sur le papier ces histoires si singulières, qui font leur lit de tous les genres, affirmant bien haut que Brussolo fait d'abord du Brussolo.

"Bunker" est avant tout un thriller moite, suffocant, à l'ambiance latino-américaine si bien rendue. Une histoire de chasse au trésor, dont le décor est la ville imaginaire de San Carmino, station balnéaire en pleine décrépitude, minée par le Grand Capital qui exploite les Indios, ceux-ci ne manquant pas de crever à petit feu en creusant une mine d'or. Les lois de la physique étant immuables, la violence économique finit par engendrer le terrorisme, en la personne de Miss O, mystérieuse guérillera tout de cuir vêtue, casquée tel un Daft Punk, mais loin, très loin d'être en retraite.

Rajouté à cela le personnage de Oswald Caine (romancier américain un brin désabusé, aventurier sur les bords, intéressé mais pas insensible, courageux mais pas téméraire), et la Casamuerta (la Maison Morte), véritable bunker perché sur son piton rocheux en pleine mer, laissé mijoter dans une sauce agrémentée de légende nazies et vous obtiendrez ce thriller tendu et nerveux, dont la fin délicieusement ironique ne laisse pas indifférent.

Un Brussolo franchement sympathique qui, comme bien souvent avec l'auteur, se lit tout seul.
Commenter  J’apprécie          202
Premier des trois romans mettant en scène le personnage d'Oswald Caine, quadragénaire baroudeur et auteur de littérature populaire, « Bunker » n'est assurément pas du niveau des deux suivants (oui j'ai lu la trilogie dans le désordre mais, comme souvent chez l'ami Serge, cela n'est pas du tout gênant).
Et pourtant, tous les ingrédients d'un bon « Brussolo » étaient réunis : une société en déliquescence, des milices toutes puissantes qui font régner la peur et la violence, une maison inquiétante peuplée des « fantômes » de ses derniers habitants, un trésor mystérieux, il y avait a priori de quoi faire.
Malheureusement, l'auteur ne s'est guère foulé question intrigue. Il s'est contenté de développer deux fils narratifs assez simplistes et qui, au premier abord, ne semblent pas avoir grand-chose en commun. D'une part, une chasse au trésor de guerre nazi dissimulé dans un petit coin d'Amérique latine. de l'autre, une passionaria révolutionnaire qui souhaite se venger d'un dictateur local.
Suite de la chronique sur mon blog :

Lien : http://sfemoi.canalblog.com/..
Commenter  J’apprécie          40
Caine , écrivain , est assez surpris de recevoir une invitation de son ancien professeur , un homme arrogant qui l'invite sur une île où il a élu domicile depuis plusieurs mois . Il a l'impression qu'il a découvert quelque chose d'extraordinaire en rapport avec un ancien SS qui a vécu ici . Caine découvre un pays à feu et à sang dirigé par un homme qui possède un mine et qui emploie des indiens comme des esclaves . Cette île est habitée par une espèce de malade mental qui se considère comme le gardien et dont il va tout de suite se méfier . Une certaine Miss O est une justicière qui assassine tous ceux qui côtoient le patron de la mine et sème la terreur .
Lecture honnête mais sans coup de coeur
Commenter  J’apprécie          00
Comme à son habitude, Brussolo nous emporte dans un univers unique, cette fois un petit coin d'Amérique du Sud, pas du tout sympathique, avec des gens pas sympathiques, une zone étouffante d'humidité et de chaleur, où le danger est partout. Ça parle beaucoup d'alcool, de "lourds lolos", on cherche un trésor dans une bâtisse énorme et mystérieuse, qui suinte le mal. Les 200 pages de mon édition se sont vites lues, et avec plaisir.
Commenter  J’apprécie          10

Citations et extraits (2) Ajouter une citation
« À l’origine l’île s’appelait Coscoja, mais en raison de sa sinistre réputation on l’a vite surnommée Casa de la Muerte, la maison de la Mort. Au fil du temps, cette appellation s’est condensée en Casa-muerta, la maison morte. Je dois avouer que c’est un nom qui lui va parfaitement… »
Caine avançait en s’appuyant au roc de la main gauche, les paupières à demi baissées, ignorant volontairement le gouffre que son pied droit côtoyait à chaque pas. Il songea que l’escalier devait être impraticable les soirs de tempête, et que l’imprudent qui s’y serait risqué n’aurait pas tardé à être emporté par les bourrasques. Nulle chaîne, nul garde-fou n’offrait la moindre chance de se raccrocher en cas de glissade. Aucun parapet ne défendait l’accès du vide, et l’on progressait de palier en palier au-dessus d’un abîme sans cesse grandissant. « Mise en scène », pensa Caine, et il avait raison. On s’était complu à cet état de choses, cultivant l’insécurité du passage avec une coquetterie morbide. « Le nid de l’aigle ! »
Commenter  J’apprécie          330
Miss O lui avait appris à se dégager du fatras magique dont se moquaient les Blancs. Elle lui avait donné une conscience politique. Oui, c'est ainsi qu'elle disait : "une conscience politique", il ne savait pas exactement ce que cela signifiait, mais il était fier d'avoir accédé à ce stade d'initiation. C'était sans doute quelque chose comme la cérémonie du Grand Lézard, chez les Hayacamaras, quelque chose qui faisait de vous un homme à part entière...
Commenter  J’apprécie          50

Videos de Serge Brussolo (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Serge Brussolo
ATG#94 : le Retour de Brussolo
Serge Brussolo fut l’un des premiers invités de l’ATG ! Pratiquement 7 ans plus tard, Serge écrit toujours d’excellents romans mais c’est pour une plongée dans un passé plus lointain qu’il est de retour : la Rome antique !
Misteur D, encadré par L.U.D.M.I. et Lord Ton Père, ont écouté religieusement le professeur Serge Brussolo qui nous a emporter vers les rives du Tibre.
J’espère que vous serez aussi passionnés que nous le fûmes et merci encore à Serge pour ce moment de pur bonheur !
autres livres classés : thrillerVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (176) Voir plus



Quiz Voir plus

Peggy Sue et les fantômes

Quel est le nom de famille de Peggy Sue ?

Fairway
Trueway
Fairpath
Farewell

10 questions
26 lecteurs ont répondu
Thème : Peggy Sue et les Fantômes, tome 1 : Le Jour du chien bleu de Serge BrussoloCréer un quiz sur ce livre

{* *}