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Critiques de Tamara McKinley (881)
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L'île aux mille couleurs

Un très beau roman, tel que je n'en avais pas lu depuis longtemps.

C'est le 1er roman de Tamara McKinley que je découvre et je ne suis pas déçue par cette lecture, même si de petites choses m'ont dérangée.

Alors oui, il y a quelques petits défauts. Le principal étant que je ne me suis pas sentie dans l'entre-deux guerres. J'ai eu l'impression d'évoluer dans un espace temporel beaucoup plus récent.

Le 2ème petit point négatif est la toute fin. Sans la dévoiler, j'ai trouvé qu'elle était un peu bâclée.

En dehors de cela, j'ai adoré voyagé avec Loulou en Tasmanie et découvrir cette vie australienne.

L'auteur a cette facilité d'écriture qui se ressent à la lecture. Il m'a juste manqué des détails qui auraient permis de vraiment être happée par l'histoire.

Les pages se tournent toutes seules. En tant que lectrice, j'ai eu l'impression de regarder un film et il me fallait connaître la fin, même si j'avais dès le départ une vague idée de la façon dont l'histoire se finirait. C'était un faux suspense... mais c'est avec un vrai plaisir que je me suis laissée porter par cette histoire.
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La Route de Savannah Winds

Un roman très agréable à découvrir. Sans prise de tête, sans sujet à réfléchir, ce livre se laisse lire pour le plaisir de lire et de découvrir une belle histoire en Australie, un conte de fée moderne.

Les personnages sont attachants. Le lecteur se laisse porter. Juste pour le bonheur de déconnecter...
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La dernière valse de Mathilda

C'est un très bon roman sentimental, bien écrit, bien rythmé.

Le début de l'histoire est intense, on y découvre Mathilda enfant. Cette partie est relativement dure, perturbante et scotche le lecteur.

Puis, l'histoire fait un bon en avant et on découvre une jeune veuve éplorée. A ce moment là, personnellement, j'avoue cependant ne pas y avoir trouvé beaucoup de plaisir. Dès le départ, on sait ce qui se passera au final. Une jeune femme, très jolie, veuve, se retrouve dans un milieu rude et pas forcément accueillant. Un homme, beau, un peu rustre se retrouve face à elle. Forcément, il y aura des tensions, mais aussi de l'attirance. Bref, à ce niveau là, c'est un roman cousu de fils blancs... Les romans sentimentaux, même si ils sont bien écrits, ont souvent le même plan de construction. Cependant, l'histoire de Mathilda que l'on découvre peu à peu est beaucoup plus intéressante et apporte son lot de surprises. Ca, c'est la bonne nouvelle.

L'auteur a réussi à me garder jusqu'au bout de cette histoire, même si la toute toute fin est vraiment gnangnan à mon goût.

Pour conclure, cette lecture a été mitigée. D'un côté, j'ai aimé découvrir l'histoire de Mathilda dans cette Australie rustique, et d'un autre, Jenny est un personnage que j'ai trouvé peu intéressante, réagissant de façon très superficielle. Cependant, la dernière valse de Mathilda reste un très bon roman sentimental car il existe quand même une histoire de fond intéressante.
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L'avenir nous appartient

"L'avenir nous appartient" est le sixième roman de la saga de la pension du bord de mer.

J'en ai lu trois mais le fait d'avoir passé des tomes ne gêne pas la compréhension de celui-ci.

On retrouve Peggy Reilly, la courageuse et bienveillante hôtesse de la pension. Son mari, Jim, est parti à la guerre. Elle élève son bébé après d'autres déjà grands et même adultes. Elle se retrouve à l'hôpital, heureusement aidée par son beau-père, Ron et le groupe des demoiselles qui logent à la pension : infirmières, chauffeuse de camion de pompier et Ruby qui arrive de Londres après avoir été maltraitée par un brigand de mari et par un mauvais séjour dans une autre pension.

Le roman se centre autour de Ruby. Va-t-elle pouvoir échapper à son mari à Londres ? L'avenir va-t-il s'éclaircir enfin pour elle.

Le roman se déroule animé par les petites histoires des uns et des autres, avec de bons et mauvais sentiments.

Des histoires de tous les jours mais aussi des histoires d'amour. Heureusement les bons sentiments sont les plus nombreux. Un récit animé aussi malheureusement par les bombardements sur la côte est de l'Angleterre où est situé Cliffehaven, l'endroit où se situe le roman.

Petite lassitude de ma part car je connais un peu l'ambiance des histoires de la pension du bord de mer et les multiples récits sur les bombardements de la seconde guerre mondiale.
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Quand on ne peut oublier

Suite de la saga du bord de mer où on retrouve la famille Reilly, la générosité, la joie de vivre de Peggy ; le personnage sympathique et bienveillant de son beau-père Ron.

Dans la pension des Reilly habite depuis longtemps une dame âgée, sans famille proche,Cordélia Finch. Celle-ci apprend qu'elle a un neveu Fock qui exploite une plantation de caoutchouc en Malaisie.

Hélas, nous sommes en 1941. Singapour est bombardé par les Japonais et la ville de Cliffehaven où vivent les Reilly est constamment bombardée par les Allemands.

La petite-nièce de Cordélia et sa soeur sont en route et viendront se réfugier auprès de leur tante si elles arrivent après avoir vaincu tous les dangers qui les menacent.

Je dois bien avouer que j'ai lu ce tome dans un tout autre esprit que les précédents. Leur situation en temps de guerre me paraissait d'un autre temps heureusement révolu. Mais depuis la guerre en Ukraine, je me rends compte que toutes mes certitudes à ce sujet se sont envolées.

Ils doivent se passer de produits nécessaires car ils viennent de pays en guerre. Très proche de nous tout ça sans vouloir passer pour une pessimiste.

En même temps, j'ai admiré comme dans les autres tomes de la série, l'humour qui règne dans la pension parmi les pensionnaires et les propriétaires. La vie avant tout...quand elle est là...c'est une très bonne leçon.

Et Peggy, cette dame de 44 ans , quel personnage au-delà de toute futilité.

La plume est très agréable et la traduction de grande qualité.

J'ai adoré le roman qui prenait une toute autre dimension en ce mois d'avril 2022.





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Lune de Tasmanie

Au moment où débute le récit, nous sommes en 1904. Christy, veuve de fraiche date, profite d’une réunion de famille pour annoncer à ses enfants et à sa petite-fille Kathryn, qu’elle veut retourner en Ecosse, sur l’île de Skye qui l’a vu naître, comme un pèlerinage, en quelque sorte. Il s’en suit un tollé général, sa fille Anne la traitant de folle et d’irresponsable, entre autres, seule Kathryn semble comprendre sa démarche et décide immédiatement de l’accompagner, au grand dam de sa mère, qui impose sa présence au périple. Les deux fils de Christy, Hamish et James sont plus tolérants vis-à-vis de la décision de leur mère.



On va donc suivre le périple des trois femmes, et Christy se décide à raconter son histoire, son enfance difficile, dans la pauvreté sur l’île de Skye, où les « Gaëls » sont persécutés par les Anglais, qui les chassent des terres (alors qu’elles leur sont louées par ces mêmes Anglais !). Ils arrivent avinés, en horde, massacrant tout sur leur passage, incendiant les maisonnettes. Il faut donc fuir de plus en plus loin, sans cesse recommencer, en perdant des êtres chers au passage.



Tamara McKinley a choisi d’alterner les événements du passé et l’époque actuelle où la famille est devenue riche mais où un procès se profile à l’horizon, et c’est Harold, le mari d’Anne qui se démène pour découvrir « le secret » qui hante la famille.



J’aime bien les sagas familiales et les secrets de famille, mais dans ce roman, l’auteure a choisi de nous laisser dans l’ignorance pour entretenir le suspense et cela m’a beaucoup dérangée dans la lecture.



De surcroît, il faut supporter tout au long de la lecture, Anne, « hystéro-pimpim », d’un égoïsme forcené, qui est odieuse avec tout le monde, alors que Kathryn, sa fille, est beaucoup plus mature qu’elle. Cette femme aurait fait les délices de Sigmund Freud, c’est un manuel de psychiatrie à elle toute seule ! Autre source de perturbation dans la lecture, donc.



Autre bémol, l’utilisation à répétition du mot sexagénaire, pour parler de Christy, cela revient une ou deux fois par page, on se demande parfois si l’auteure est atteinte de « gérontophobie » !



Ce qui m’a plu dans ce roman : l’Australie et ses paysages, les colons, le sort des aborigènes, la fièvre de l’or, la vie au début du XXe siècle en Australien, les chevaux…



Une image très drôle : Anne est tellement désagréable, qu’un des chevaux qui traîne la carriole lui mord le postérieur !!!



C’est le deuxième livre de Tamara McKinley que je lis, et je l’ai mieux apprécié quand même que « La route de Savannah Wings » que j’avais trouvé trop bisounours.



J’ai passé un bon moment quand même car j’ai beaucoup apprécié Christy, son parcours et sa force de caractère, ainsi que les personnages secondaires, comme Gregor, qui emmène les trois femmes dans sa carriole, Harold, le mari d’Anne qui se démène pour éclaircir le mystère et d’autres. Avec le confinement ce type lecture apporte un peu de réconfort, sans prendre trop la tête.



J’ai beaucoup appréciée la très jolie couverture du roman, comme toujours dans ces éditions!



Un grand merci à NetGalley et aux éditions l’Archipel qui m’ont permis de lire ce roman.



#LunedeTasmanie #NetGalleyFrance
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La Route de Savannah Winds

L’auteure nous raconte les « malheurs » de Fleur, dont la mère est décédée quand elle avait deux ans, élevée par ses demi-sœurs, avec un père richissime, obsédé par son fric, ses hôtels, qui n’aime personne à part lui-même au point d’avoir été fâchée avec sa sœur Annie pendant des décennies. Lorsque Fleur hérite de la fameuse tante, tout part en vrille.



Cerise sur le gâteau, une dispute grave intervient entre Fleur et son flamboyant chirurgien, Greg, lorsque celui-ci refuse d’avoir des enfants, du fait du calvaire qu’il a enduré enfant, avec un père hyperviolent. Elle décide alors d’aller sur les terres d’Annie et de découvrir son secret.



Ce roman avait tout pour me plaire : une histoire familiale compliquée, des secrets de famille, des souffrances qui transcendent…



C’est une belle histoire qui se lit très facilement, ne prenant absolument pas la tête du lecteur, sur fond de grande chevauchée dans l’immense propriété de Savannah Winds, où la vie est difficile entre les tempêtes, ouragans, saisons des pluies où l’on peut tout perdre en quelques heures. Il y a de bonnes idées : Tamara McKinley parle très bien du statut des aborigènes d’Australie, esclaves longtemps des Blancs, du comportement exemplaire des femmes pendant la deuxième guerre mondiale où elles ont pris les manettes des ranchs, du bétail en mains de maîtres, des enfants enlevés, tel Sam par les services sociaux en Angleterre et envoyés au fin fond de l’Australie…



On a droit à des portraits caricaturaux, par exemple le couple formé par Bettany la demi-sœur de Fleur qui souffre du syndrome du nid vide car ses aînés sont partis alors que la petite dernière fait des siennes, alors que son époux Clive ne pense qu’à son travail et ses parcours de golf : le parfait macho, tandis qu’elle se noie dans ses kilos superflus et ses vapeurs de ménopause ! on se croirait dans Dallas et son univers impitoyable.



Il y a un trop grand écart entre la situation à cette époque et la période actuelle, la vie et les malheurs d’Annie m’ont beaucoup intéressée alors que ceux de la « pauvre petite fille riche » Fleur beaucoup moins, car son milieu, son mode de vie (qui ressemble beaucoup à celui des certaines héroïnes de la littérature américaine) sont aux antipodes du mien et n’ont pas réussi à me toucher.



Par contre, ce livre est plaisant par l’immensité et la beauté des paysages et du pays, ce qui permet un beau voyage.



Une lecture facile, trop Bisounours pour moi… à réserver pour les vacances, sur la plage ! c’est la première fois que j’aborde un roman de Tamara McKinley et je reste sur ma faim. J’ai le même ressenti qu’en lisant « Le secret du mari » de Liane Moriarty. Je tenterai peut-être un autre de ses romans pour lui laisser une autre chance de me convaincre.



Un grand merci à NetGalley et aux éditions L’archipel qui m’ont permis de découvrir cette auteure.



#LaRouteDeSavannahWinds #NetGalleyFrance




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L'île aux mille couleurs

L'île aux mille couleurs est un roman ou plutôt une saga qui se déroule entre l'Angleterre et la Tasmanie.



Nous y voyageons entre la fin du 19ème siècle, dans les souvenirs de Clarice et le début du 20ème pour la suite de l'histoire familiale, entre autre avec Lorelei dite Loulou.



A notre époque, les transports ultra-rapides, l'internet, le téléphone, nous permettent de communiquer en instantanée, de voyager en quelques heures, d'aimer un être qui se trouve à l'autre bout du monde...



Ce roman nous relate les difficultés de s'aimer à distance, il y a un siècle de cela. Pour voyager de l'Angleterre à la Tasmanie Loulou, mettra 6 semaines, ce qui nous paraît totalement fou aujourd'hui. Il nous parle aussi de la famille "que l'on ne choisit pas", selon le dicton. Le sujet de la grande Guerre est également abordé ainsi que les blessures et les souffrances qui en ont découlé.



Un beau voyage dans le temps, la découverte d'une contrée qui était méconnue, me concernant. Pour couronner le tout, des chevaux, le monde de l'élevage, des courses hippiques, tout cela dans des paysages magnifiques.



Une belle histoire, comme on aime s'en faire raconter.



Une première lecture de cette auteure, Tamara Mc Kinley, une jolie plume qui a su me transporter à l'autre bout du monde. Tamara nous parle d'un lieu qu'elle connaît, la Tasmanie, puisqu'elle y est née.



Des personnages forts, qui nous plongent dès les premières pages dans un univers que j'ai pris énormément de plaisir à découvrir, ainsi que dans une période que j'affectionne particulièrement.
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La dernière valse de Mathilda

Alors la, chapeau!!!

Ce roman est une petite merveille.



Déjà, rien que l'action qui se déroule en Australie et les descriptions des lieux font rêver. Cette terre rouge, cette chaleur, les kangourous, les montagnes, les moutons.... Ce continent si loin du notre est fascinant car tellement différent du notre.



Jenny, la narratrice est attachante et Mathilda, cette jeune femme courageuse que l'on découvre a travers son journal intime est incroyable.

C'est le deuxième livre de Tamara McKinley que je lis, et je découvre un point commun entre les deux : ses personnages féminins sont toujours des femmes fortes, pleine de courage souvent peu épargnées par la vie.



L'intrigue du livre est très bien menée et jusqu’à la dernière page, on va de rebondissements en rebondissements sans aucun moment de répit ou de temps mort.
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Oceana, tome 1 : La terre du bout du monde

Une saga familiale qui débute par ce roman et qui se laisse lire. L'histoire nous emporte des Cornouailles en Australie à la fin du 18ème siècle. Ici, on découvre l'arrivée des colons sur ce nouveau continent. On suit cette invasion, car il s'agit vraiment d'une invasion, du point de vue principalement d'une famille anglaise, mais ausi du point de vue des détenus et des indigènes. Ces évènements sont violents pour tous, et avant d'arriver à l'Australie du 21ème siècle, il y a un pas énorme à franchir.

J'avoue ne pas m'être attachée plus que cela aux personnages. L'amour entre Susan et Jonathan, qui est pourtant la base de l'histoire familiale, ne m'a pas touché.

En revanche, au niveau historique, j'ai trouvé cette histoire très intéressante car on découvre ici le début de l'histoire des colons australiens. Même si je ne cautionne pas forcément cette arrivée sur une nouvelle terre, il y a du courage, de l'abnégation et énormément de travail. Quant aux indigènes, c'est pour eux le début de la fin de leur vie telle qu'ils l'ont vécu jusqu'à présent. "L'homme est un loup pour l'homme!", et cette partie de l'histoire australienne pourrait être un roman à part entière.

Je lirai probablement la suite de cette saga, mais pas tout de suite.
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Si loin des siens

Un roman qui nous plonge dans une petite ville anglaise au coeur de la 2nde guerre mondiale. Les familles sont séparées à cause des combats. Les journées sont rythmées par les alertes à la bombe. Malgré cela, la vie suit son cours avec ses malheurs et ses petits bonheurs.

Un roman qui se laisse lire mais qui, selon moi, manque de profondeur dans les personnages et dans les évènements.

Donc, un petit bémol malgré une lecture sympathique.
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Une pluie d'étincelles

Voici un récit intense—-assez long à se mettre en place —-qui m'a fait penser à un ouvrage qui contait les grands incendies de la forêt canadienne en 1916, lu il y a quelques années....



Il nous plonge au coeur des grands espaces de l'outback , au sein de la communauté du Queensland en Australie....



1946 : Nous faisons connaissance avec la famille Jackson qui dirige depuis deux générations le petit hôpital de Morgan' Reach, une bourgade fondée par le grand - père d'une des héroïnes : l'infirmière Rebecca, mère protectrice , revenue vivre dans son village natal avec son fils Danny âgé de dix ans révolté et amer, qui souffre de l'absence de son père : déclaré mort au combat, durant la deuxième guerre mondiale ...



Au sein de cette communauté tout le monde se connaît :

Hugh , médecin de campagne, père de Rebecca , tout dévoué à ses malades.

Sa femme Jane infirmière , Térence, leur fils , lui aussi médecin ( parti à Sydney) revenu accompagné de sa femme Sandra ,infirmière , en espérant sauver son couple après le décès de leur petit garçon .

La grand- mère Gwyneth, tenace, inflexible ...stoïque ,exigeante , épouse du fondateur Rhys, disparu,, des pisteurs aborigènes et bien d'autres personnages , enfin un homme étrange qui rôde ....



Je me suis laissée emportée par la force de ce récit , la description minutieuse des paysages —-grandioses —-qui relate l'âpreté du climat ,la violence de la tempête de sable qui efface toutes les traces, la fureur des incendies meurtriers au coeur du Bush, le combat contre les flammes des hommes pendant plus de dix- huit heures ——

Les poumons en feu , la recrudescence de la fatigue, les visages devenus méconnaissables, noircis par la cendre et la fumée, les yeux pleins de larmes, la force impitoyable du vent qui fait rage et hâte le brasier ..





Ces gens qui étaient le sel de la terre , hommes et femmes accoutumés à l'âpreté de leurs conditions d'existence, familiers des tragédies inhérentes à l' isolement dans lequel ils se tenaient,

luttaient , réunis et solidaires pour affronter l'adversité ....



Cette saga familiale sans prétention , bien écrite, nous emporte auprès de cette communauté avec ses douleurs et ses secrets, ses failles et son courage face à l'adversité, son dévouement et ,sa détermination , les portraits forts et chaleureux de personnalités courageuses ,volontaires , parfois odieuses ....ses blessures ses racines et ses liens indestructibles., ses imbroglios , ses rancoeurs et ses jalousies ...



A lire entre deux ouvrages compliqués .



Mais ce n'est que mon avis, bien sûr ..



J'avais lu en 2007, « La dernière valse de Mathilda »de Tamara Mc Kinley .

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La dernière valse de Mathilda

Fin de la 1ère Guerre mondiale : Mathilda vient de perdre sa mère. Restée seule avec son père, elle va devoir apprendre à survivre dans un monde d'hommes et gérer Churinga, le domaine australien appartenant à sa famille. 50 ans plus tard, Jenny, veuve de fraîche date, découvre qu'elle est propriétaire de l'exploitation et décide de s'y installer. Des carnets écrits par Mathilda vont lui en apprendre davantage sur cette terre, son histoire, et les tragédies qui y ont eu lieu.



Ce livre est une saga, plébiscitée par les lectrices de Suède dixit le bandeau de première de couverture. Déjà ça partait mal pour que j'apprécie vraiment ce roman (je me demande toujours en quoi le fait que des lecteurs d'un autre pays aient apprécié un roman peut nous intéresser mais passons).



Ceci étant posé, j'ai commencé ma lecture avec un plutôt bon feeling durant les 10 premières pages. La nature sauvage de l'Australie, un personnage principal –Mathilda- fort, un pays que je connais peu… Bref, que du bon. Ça se gâte quand on découvre Jenny, la seconde héroïne des années 70. Une vraie tête à claques, l'héroïne typique de saga, dans le genre "soit belle, nunuche mais rebelle". Dans le genre inconsistant, on est servis ! Je n'ai pas cru une seconde à la douleur de son veuvage et à la perte de son enfant. C'est hyper stéréotypé. Elle part pour son domaine et rencontre le directeur du dit domaine, bien sûr il est… tadaa !! Super beau, viril, avec du charme et du caractère. Héros typique de ce type de ro… Hein quoi je me répète ? Ouais bon. Forcément, le monsieur et la madame se détestent au premier coup d'œil (perso je ne sais pas trop pourquoi… L'auteur s'évertue à nous expliquer qu'ils se cherchent des poux mais les raisons qu'ils ont de le faire sont ridicules et improbables). Sur leur histoire, le reste du roman va faire un copier/coller des romans de Barbara Cartland : je ne m'avoue pas que je l'aime, mais je l'aime, mais il me rend folle, mais il est gentil, et je croyais que je lui plaisais pourquoi il est encore avec cette fille… Bref, vous voyez le genre.



Concernant Mathilda les choses sont meilleures. Tout d'abord, c'est un personnage plus vivant que Jenny. Son histoire est plus intéressante, elle est plus attachante. Bref, si j'ai pas mal élagué au niveau des passages concernant Jenny, j'ai lu avec plaisir ceux consacrés à Mathilda. Au début… Passé la première moitié du roman, là aussi ça commence à être pesant et plus trop intéressant. Le pompon ça a quand même été la fin : les rebondissements s'enchaînent mais sont tellement invraisemblables que la révélation finale qui aurait dû me faire pleurer m'a fait exploser de rire ! Nerveux certes, mais ce n'était certainement pas l'effet voulu par l'auteur !!



Pour ce qui est du style, zéro. C'est plat de chez plat : l'encéphalogramme d'une limace neurasthénique morte est moins plat que le style de l'auteur. Ça ne rattrape donc pas le reste. En plus, j'ai vraiment regretté que les passages concernant Mathilda n'aient pas été écrits à la première personne : Jenny lit ses carnets, mais c'est écrit à la troisième personne dans le même style que le reste du roman.



Bref, un roman à fuir de mon point de vue.Je mets une étoile parce que je suis arrivée au bout, mais c'est tout. Dommage, car l'histoire de Mathilda aurait pu donner matière à une roman plutôt sympathique.
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Et le ciel sera bleu

"Et le ciel sera bleu" est les premier des six romans de Tamara McKinley consacrés à la Saga de la Pension de bord de mer de Cliffehaven, dans le sud-est de l'Angleterre.

J'ai lu le troisième envoyé par Mylène des éditions Archipoche : la lecture m'avait enchantée.

Ici, j'ai décidé de lire le premier en e-book car je ne l'ai pas trouvé en livre.

L'action commence en 1939 dans le Bow, un quartier très pauvre de Londres. Sally Turner, 16 ans doit se réfugier à Cliffehaven avec son petit frère Ernie, 6 ans, atteint de la polio. J'ai été très étonnée et je me suis renseignée, que cette maladie soit déjà présente en 1939. Mais elle l'était déjà au début du 20ème siècle. Ce n'est qu'aux environs de 1960 que la vaccin est apparu.

Sally et Ernie arrivent dans la Pension du Bord de Mer tenue par la famille Reilly : une famille que j'adore, revigorante, généreuse, humaine et tout et tout avec Peggy, la mère de famille généreuse et dynamique.

Sally se fait embaucher comme couturière dans l'usine de la ville. Elle fait la connaissance de John.

Ce petit monde subit les bombardements mais pas au point de la capitale.

A certains moments, le roman part un peu dans la bleuette mais quand même, la vie et le courage qu'il faut pour la traverser avec bonne humeur sont bien présents comme pour nous maintenant avec le coronavirus qui bouleverse nos vies.

J'oublie d'ajouter que l'écriture est très belle et par conséquent, la traduction est de qualité.
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Une pluie d'étincelles

Pour le décor, nous sommes en Australie dans les plaines de l'outback dans l'état du Queensland.

Morgan Rhys, médecin aventurier a découvert et fondé un village : Morgan's Reach sorte d'oasis dans ces plaines arides.

En 1946, le conditions de vie y sont devenues difficiles en raison de la sécheresse, des déluges, de la chaleur intense.

L'hôpital fondé par Morgan et son épouse Gwyneth subsiste toujours. Morgan est décédé à l'âge de 90 ans. Gwyneth à plus de 70 ans, participe encore aux soins et s'occupe de bébés animaux.

Hugh, leur fils médecin continue à s'occuper de l'hôpital avec son épouse Jane, infirmière mais il est bien fatigué et souffre d'angine de poitrine.

Leur fille Rebecca, veuve de guerre , infirmière est venue les rejoindre avec son fils Danny.

Terence, le fils de Hugh et Jane revient vivre avec sa femme Sandra pour seconder son père à l'hôpital.

Ils ont vécu un drame affreux.

Les patients sont très éloignés des grandes villes.

La vie est mouvementée à Morgan's Reach.

Le roman débute avec un soldat qui erre bien malade très loin de son village et des siens. On devinera son identité vers la fin.

Beaucoup de personnages intenses gravitent dans le roman et l'auteure finit par nous dévoiler les liens qui les relient.

Le seul petit bémol est la multiplicité des personnages, on zappe sans arrêt d'une à l'autre mais je m'y suis habituée et j'ai finalement beaucoup apprécié pour la découverte d'un autre pays, d'une autre faune, des personnages intenses, pour la beauté de l'écriture.

Un beau roman découvert grâce à Annette.

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La Route de Savannah Winds

Fleur, jeune architecte qui vient de perdre son emploi, vit avec Greg, un chirurgien pédiatre qui refuse absolument d'avoir des enfants. On découvre que sous sa belle assurance, se cache un drame d'enfant. Fleur a deux sœurs plus âgées et un père propriétaire de chaînes hôtelières, un homme détestable.

La jeune dame hérite de sa tante qu'elle n'a jamais vue : un héritage colossal qui se compose d'un ranch et d'une propriété paradisiaque au bord de l'océan.

Sa tante n'a pas oublié de nantir les personnes qui se sont occupées de ses terres, des descendants des esclaves des colonisateurs.

Le récit se partage entre la vie mouvementée et courageuse de sa tante Annie et la vie de Fleur et de son entourage.

Le roman révèle une écriture très simple.

J'ai préféré la partie de la vie de la tante à partir des années 30 à celle de la vie de Fleur qui fait davantage penser à une ambiance de série américaine.

Je remercie les éditions Archipel qui m'ont permis de lire ce livre.

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Où le coeur se pose

Londres 1941 , les bombes de l'armée allemande éclatent de toutes parts en ravageant des quartiers entiers, en blessant et tuant des milliers de personnes.

Julie Harris, jeune infirmière, vit dans une famille modeste, aimante.

Elle travaille comme infirmière et sage-femme à l'hôpital et parcourt les quartiers afin de venir en aide aux victimes, avec son casque et son masque à gaz.

Julie se retrouve seule responsable de son petit bébé de neveu. Elle se réfugie sur la côte est dans une pension de famille et travaille dans un cabinet médical.

La vie avec tous ses sentiments défile dans ce livre passionnant très difficile à lâcher : amour, penchants, attirances, courage, amitié, mystère, intrigues.

Un petit clin d'œil : qu'est-ce que Julie peut boire du thé sucré pour se réconforter, pour passer un moment avec une personne appréciée. Je savais que les Anglais aimaient cette boisson mais au point de me donner envie de le boire avec elles.

Le roman est très bien construit, les gens souffrent mais vivent aussi. La traduction est excellente, ce qui rend la lecture vraiment agréable.



Je remercie Mylène des éditions Archipel pour m'avoir envoyé un roman aussi attachant.
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Oceana, tome 1 : La terre du bout du monde

J'ai posé cette fois mes valises en Australie en compagnie d'une auteure que j'apprécie beaucoup : Tamara McKinley. Beaucoup connaissent La dernière valse de Mathilda mais je dois dire que je suis encore plus séduite par La terre du bout du monde. Ce roman est le premier d'une trilogie qui ma l'air très prometteuse !



L'auteure reprend les thèmes que l'on retrouve dans la plupart de ces romans : l'Australie bien sur, mais aussi l'amour, une poignée de fortes femmes toujours prêtent a combattre l'adversité. Et elle ajoute ici un contexte historique puisque l'on suit les premiers colons en Australie. On y suit les difficultés qu'ils rencontrent dans cette terre si différente : la chaleur bien sur, le manque de nourriture, la promiscuité avec les détenus que l'on envoyé la-bas en exil, la prostitutions... et surtout la cohabitation avec les aborigènes. On se met aussi au fur et a mesure des chapitres a leur place et on se rend compte que les colons ont décimés ces peuples volontairement en les tuant, violant, en leur imposant nos coutumes, nos croyances mais aussi involontairement en important des maladies.



Bien sur pour rendre le roman un peu plus léger, il y a une jolie histoire d'amour impossible entre Susan notre héroïne et Jonathan, du suspense et des péripéties. Si je devais exprimer un bémol, je parlerai de la fin qui est trop soudaine et surtout peu crédible. Pour ceux qui ont déjà lu le livre, j'ai trouvé que Susan pardonné un peu trop facilement a Jonathan.



En tout cas c'est un excellent roman et j'ai hâte de découvrir la suite.
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Les orages de l'été

1947. Depuis que sa mère est décédée et qu’elle a trouvé des papiers étranges dans la succession, Olivia, jeune infirmière de trente-deux ans, doute de son passé et de ses liens familiaux. Aussi décide-elle de retourner en Australie, sa terre natale, pour mieux comprendre qui elle est et d’où elle vient. C’est accompagné de Gilles, son ami d’enfance qu’elle entreprend son voyage et ses recherches.



Voilà une saga très british, pleine de bon goût et de bons sentiments qui a trouvé ou trouvera son lectorat avide de bluettes et de secrets familiaux. Quant à moi, ce que j’y ai apprécié, ce sont les descriptions formidables d’une Australie, terre de contrastes saisissants (l’out-back, l’océan) où le soleil et la poussière règnent en maître. Une lecture sympathique mais non passionnante, mais en tout cas un beau voyage aux antipodes de chez moi.

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La dernière valse de Mathilda

Deux histoires parallèles :

- Mathilda vit dans une ferme du bush australien avec ses parents : sa mère qui décède quand elle a treize ans et son père, un alcoolique brutal blessé dans on âme et son corps à la première guerre mondiale. Il n'est plus bon à rien si ce n'est violer sa fille avec les conséquences que cela entraîne.

- Jenny vit dans les années 1970 à Sidney. Elle perd son mari et son petit enfant dans un accident et hérite de la ferme de Churinga où Mathilda vivait. Elle va s'y rendre et va découvrir les journaux intimes de Mathilda écrits entre 1924 et 1948. Ils constitueront une leçon de vie pour elle.

La ferme dont elle est propriétaire est dirigée par Brett, un très bel homme mais les rapports entre eux sont conflictuels au début.

Bref, ce roman est bourré de clichés. J'ai fini par le lire très vite tellement il m'énervait.

Cela sonne faux : l'état d'esprit de Jenny après la perte de son mari et de son enfant, la prise de conscience de Mathilda et de sa grossesse.... Très, très superficiel...

Je comprends pourquoi les chroniqueurs de notre émission littéraire belge "livrés à domicile" avaient éludé les conseils de lecture de la dame qui les recevait. J'adore cette émission pour la liberté d'expression des animateurs et j'avais été attirée par la présentation du livre. Raté pour moi!!



Challenge pavés 2016-2017
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