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Critiques de Terry Pratchett (2294)
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Les annales du Disque-Monde, tome 20 : Le P..

Ca fait des années que je me dis que, pour Noël, je lirai Père Porcher de Terry Pratchet. C'est le vingtième tome des annales du Disque-monde mais il peut se lire individuellement. le disque-monde est un monde plat bordé de chutes d'eau, porté par quatre éléphants eux-même juchés sur une tortue géante. Ca pose l'ambiance de ce monde satirique délirant, où la fantasy, autant moquée que les Hommes, est prétexte à réflexion humoristique sur des sujets de société.





Cette fois le Père Porcher a disparu juste avant la nuit du Porcher. Les enfants vont être très déçus et la croyance en ce Porcher qui amène les cadeaux sera un peu plus amenuisée au profit des parents. La Mort ne peut pas laisser faire ça, il en va de l'équilibre du Disque-monde. Il (oui la Mort est de sex… genre masculin^^) prend alors les rennes du traineau et remplace le vieux barbu. Armé de son plus beau HOHOHO en lieu et place de sa faux, et d'un coussin sous sa ceinture (ben oui, la Mort est squelettique, à la base), il tente de faire illusion MEME SI DÈS QU'IL PARLE LES GENS ONT COMME UN DOUTE sur son identité.





Pendant ce temps-là, sa petite fille Suzanne enquête sur la disparition du Père Porcher pour tenter de le retrouver au plus vite, car la Mort n'est pas psychologiquement prêt à affronter l'amour des gens et assumer le rôle du faiseur de miracles. Déjà, il déraille, et Albert le lutin fait tout ce qu'il peut pour maintenir un semblant de sens à tout cela. Mais ce n'est pas le pire, non, selon mes sources, le bruit court qu'on aurait voulu tuer le Père Porcher, et tout espoir ou illusion de ce monde ! Pourtant, étrangement en parallèle, toutes les créatures que l'esprit humain invente pour expliquer ce qu'il ne comprend pas prennent vie (le monstre mangeur de chaussettes, l'homme ciseaux coupeur de pouce,etc…), bref tous les monstres et fées imaginables de nos enfances !





Le monde est donc en grand danger. Tout ceci est fort déjanté. L'humour de Terry Pratchet vient à bout des plus sceptiques, malgré un récit assez délié passant des aventures d'un groupe de personnes à l'autre. Malgré tout, c'est une lecture qui questionne intelligemment l'existence de nos mythes et nos croyances. le Père Porcher est finalement ni plus ni moins que le dieu de l'hiver et comme tout dieu, pétri des contradictions de l'âme humaine qui le façonne : à la fois immortel mais dont l'existence est tout entière suspendue à un seul fil : celle de notre croyance en lui. Si l'on cesse d'y croire, il n'existe plus et meurt avec notre croyance… Sauf si l'on part du principe qu'il demeure toujours un petit quelque chose quelque part des croyances perdues. Car peut-on vraiment se passer à jamais de l'espoir pour vivre ? Et qu'est-ce qu'un dieu, ou un Père Porcher, sinon la personnification de l'espoir : l'idée que, lorsqu'on ne peut plus nous-même, il existe quelqu'un quelque part pour réaliser nos voeux et prières, nous donner ce que l'on veut… si l'on est assez gentil toute l'année pour les enfants, ou si l'on aime son prochain à plus long terme toute une vie pour les adultes. C'est parfois la seule chose qui donne le force de continuer.





Mais le rôle habituel de la Mort est de prendre des vies, pas de donner ce qu'ils veulent aux gens. Alors la joie de donner plus que de recevoir nous le tourneboule complètement, et il commence à se prendre pour le Robin des Bois des rôtis, et même à accorder des faveurs qu'il ne devrait pas accorder, sous peine de changer l'équilibre du monde - comme tente de le lui faire comprendre Albert le lutin :





« - Le monde serait dans une belle pagaille si les gens obtenaient ce qu'ils demandent, non ? (…) A quoi ça rime un dieu qui donne tout ce qu'on veut ?

- AUCUNE IDÉE.

- C'est l'espoir qui compte. Une part importante de la foi, ça, l'espoir. Donnez aujourd'hui de la confiture aux gens, et ils s'attablent pour la manger. Mais promettez-leur d'la confiture pour demain, et vous les faites cavaler jusqu'à la fin de leurs jours.

- ET TU VEUX DIRE QU'À CAUSE DE ÇA LES PAUVRES REÇOIVENT DES CADEAUX SANS VALEUR ET LES RICHES DES CADEAUX DE PRIX ?

- ‘xact, fit Albert. C'est le sens de la fête du Père Porcher. »





« - SE CONTENTER DE CE QU'ON A, C'EST ÇA L'IDÉE ?

- A peu près maître. Une bonne réplique divine, ça. Pas trop leur donner, et leur dire de s'en contenter. D'la confiture pour demain, voyez.

- (…) CE… N'EST PAS JUSTE.

- C'est la vie maître.

- MAIS JE NE SUIS PAS LA VIE, MOI.

- Je veux dire que c'est comme ça que c'est censé marcher.

- NON. TU VEUX DIRE QUE C'EST COMME ÇA QUE ÇA MARCHE. »





Bon, pour être honnête je n'ai pas toujours tout suivi à cet univers fantasy, ni n'ai été passionnée par l'intégralité du récit au point de rentrer vraiment dedans. Pour une fois, je me dis que peut-être j'aurais mieux navigué dans ce monde si je l'avais exploré via les 19 tomes précédents. Mais j'ai aimé la réflexion et l'humour : le joyeux bordel qu'est ce joli conte de Noël pour les adultes, aux dialogues souvent hilarants, m'a raisonnablement divertie. Une parodie de nous-mêmes et des contradictions de notre Humanité, de nos croyances et certitudes. de ce qui nous rend humain.
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Les annales du Disque-Monde, tome 25 : Le c..

Ce qu’il y a de formidable avec Pratchett c’est que même quand c’est moins bien c’est super. Il faut bien le dire, « le cinquième éléphant » ne se hisse pas dans le haut du panier de la série. Ce tome n’est pas hilarant, les éclats de rire sont moins fréquents et moins intenses que pour d’autres volumes du cycle. Mais pour autant, cela reste un très bon bouquin. D’abord parce que, si on n’explose pas de rire à toutes les pages, on sourit tout de même souvent. Ensuite parce que ce tome offre son lot de petits bonheurs : la joie de retrouver Gaspode, Côlon qui prend du galon et qui se révèle assez flippant, les Igor (ceux qui savent comprendront), une négociation commerciale menée de main de fer par Sybil etc… Ce qui m’a surprise dans ce tome, c’est sa construction narrative parfaitement maîtrisée, très propre. Le 5ème éléphant » n’a pas le côté fouillis et un brin bordélique de beaucoup de volets de la série. L’intrigue est vraiment solide et bien menée. Cela rend la lecture très prenante, il y a du suspense, des enjeux assez forts et des arcs narratifs bien foutus et le thème de la diplomatie est plutôt bien abordé. Mais malgré tout je ne peux m’empêcher de penser que le côté foutraque des « annales du disque monde » contribuent largement à leur charme.



Même si j’ai moins ri que dans d’autres tomes, ce « 5ème éléphant » procure tout de même un grand plaisir de lecture. C’est avec toujours autant d’enthousiasme que je vais poursuivre la série.

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La Longue Terre, tome 1 : La longue terre

La primeterre n'est plus la seule, grâce a un scientifique qui a crée le passeur ( quelques fils et des bidules mais surtout une patate comme batterie), les hommes peuvent passer de monde en monde. Les monde parallèles ne peuvent être atteint que par l'est ou par l'ouest.

Ces mondes ne sont pas encore conquis par l'homme , Tout reste a découvrir. Une IA et Joshué vont voyager afin de découvrir ce que leur réserve ces autres monde.



Je suis grande fan de Pratchett , mais je ne connais pas du tout le co-auteur Baxter ( mais je vais remédier à cela bientôt). Alors bien sûr il faut faire abstraction du disque monde quand on voyage sur la longue terre (quoique on y retrouve certaines idées vues sur le disque malgré tout).

Je n'ai pas apprécié autant que le disque monde mais j'ai trouvé beaucoup d'idées géniallisimes.

Les voyages dans des monde parallèles est un classique, mais les voir de façon darwinienne afin de voir ou de revoir l'évolution à la sauce SF de ces deux auteurs est quand même incroyable.



Je vais surtout m'attarder sur Pratchett, comme dans ses autres romans on y retrouve des thèmes forts tournés un peu en dérision. Et également c'est un roman dense qui fourmille de détails et d'hommages aux uns et aux autres (films , livres, comédie musicale, acteur, etc..)

Par contre j'ai trouvé l'humour très soft , voir même fade, alors je me pose la question de savoir si c'est le fait d'avoir écrit à quatre mains ou alors est ce la traduction ? (toujours avec mes références au disque monde.. Couton reste quand même un traducteur hors norme.. et j'avoue que l'humour de Pratchett ne doit pas être super facile à retranscrire.. mais il n'a pas traduit la longue terre)



Un roman qui reste néanmoins agréable, et qui donne envie de lire la suite pour voir quelles idées farfelues et logiques peuvent encore nous pondre ces deux auteurs.
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Les annales du Disque-Monde, tome 1 : La hu..

Est-il judicieux de découvrir un genre littéraire par une parodie? Sans doute que oui, car ce qui aurait pu être une lecture ardue et malaisée pour une béotienne de la fantasy s'est révélée plutôt agréable, grâce justement à l'humour qui escorte l'équipée de créatures du disque -monde. Comique de situation, ou dialogues décalés, postulats absurdes ou sophismes aggravés, tous ces procédés permettent de se familiariser sans douleur avec le décor et les personnages. Honnêtement, sans cette ambiance déjantée, les pages auraient été tournées avec moins de plaisir.



Un autre intérêt de ce tome, le premier de la série, est que l'un des personnages est un touriste qui découvre lui aussi ce monde qu'il visite, et bien que peu prompt à s'étonner, a

tout de même beaucoup de questions à poser à son guide improvisé, le mage Rincevent, recalé à la fin de ses études, et conscient de ses limites. le troisième personnage principal est très réussi : c'est un coffre à pattes, indestructible et prêt à défendre son contenu quelque soit l'adversaire qui en vienne à le convoiter.



Ce qui est plus compliqué et qui aurait été rédhibitoire sans l'humour, c'est l'aspect très visuel des descriptions, tant des personnages que des décors, ce qui demande un effort important de construction d'images sans référence dans le réel. Les scènes d'action deviennent incompréhensibles (au moins le cinéma permet via les effets spéciaux de mettre en place ces paysages et ces scènes, même si quelquefois les scènes d'action restent aussi confuses par leur rapidité).



Expérience plutôt réussie donc et merci à Weatherwax pour sa liste de l'humour dans la SF et la fantasy qui a motivé ce choix de lecture.


Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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De bons présages

Je remercie Neneve pour cette pioche d'Octobre et Shan_Ze pour cet échange. Cela m'aura permis de découvrir le style particulier de ces 2 auteurs. Par contre, le livre a failli être abandonné à maintes reprises, 10 jours pour lire 440p, c'est trop long pour moi... J'ai maintenu ma lecture seulement pour avoir le fin mot de cette histoire.



Celle-ci est très longue à se mettre en place d'où mes envies d'abandon... De nouveaux personnages apparaissent sans qu'on connaisse leur lien avec les précédents malgré la fiche des personnages en début de roman. Pour le côté loufoque, ça m'a fait penser à « Butcher Bird » (de Richard Kadrey) mais en plus tiré par les cheveux et puis, je n'ai que pouffer de rire en de rares occasions. Au final, cette histoire m'a laissée plutôt indifférente peut-être du fait qu'elle est complètement farfelue et des trop rapides changements de point de vue. En personnages « principaux », on a Adam (jeune garçon de 11 ans), Rampa (un démon) et Aziraphale (un ange), et après, on a une multitude d'autres car le narrateur est omniscient. Les personnages sont sympas mais beaucoup trop de changements, cela a rompu mon suivi de l'histoire et donc mon intérêt pour celui-ci. On suit principalement Rampa et l'ange dans leur essai désespéré de sauver le monde sur lequel ils vivent depuis 6000 ans au risque d'encourir les foudres de leur clan respectif. Ça se laisse lire, j'ai été surprise quelque fois tout en me disant que c'était dans la logique du bouquin mais j'aurais préféré que la mise en place soit plus rapide et qu'il y ait plus de rebondissements... Ayant peu de chapitres puisque ça s'étale sur 3 jours, l'éditeur a placé des petits symboles entre les récits de chaque intervenant, j'ai mis un moment à m'apercevoir que c'était généralement lié au récit précédent, ça ajoute à la loufoquerie de l'ensemble.



Comme vous l'aurez compris, l'excellente découverte attendue n'a pas été au rendez-vous comme le prédestiné le titre. Le style est particulier et le côté loufoque vient surtout du fait que rien dans l'histoire ne se passe comme prévu. Mais sinon j'ai seulement pouffé à certaines réparties et situations. Le reste du temps, j'ai essayé de retrouver le fil de ma lecture dans les trop nombreux personnages (dont certains avaient des pseudos...). Si vous êtes amateurs d'histoires sans queue ni tête, je vous conseille de découvrir ce roman. Pour ma part, il me semble avoir dans ma PAL d'autres livres de ces 2 auteurs, cela me permettra de les découvrir séparément.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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La Longue Terre, tome 3 : La longue Mars

L'éruption du yellowstone a rendu la primeterre invivable. les hommes se sont donc tournés vers les mondes parallèles , mais ceux ci ont aussi été touchés ( du moins les plus proches de la prime terre). par manque de place les hommes envisagent de coloniser d'autres planètes.



Ce troisième opus est plus riche que le second, mieux construit et plus speedant dans la lecture.



Le sujet fort de ce tome 3 reste l'avenir de l'homme face aux catastrophes natures , voir humaine.s Un légère pensée écologique sur l'avenir de notre planète ets mise en avant. C'est aussi l'occassion pour les auteurs de parler de la géoformation naturelle ou non d'une planète similaire à la terre , afin d'y implanter l'homme pour sa survie ou non. Mais aussi de tous les soucis qui en découle : économique, gouvernementaux , etc..

Sans oublier la théorie de l'évolution (darwinienne ou non, c'est selon) de l'homme qui doit s'adapter face aux changements, mais également au niveau social face à sa propre espèce ou non.



Bref encore un tome très riche dans son fondement ..
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Les Recettes de Nounou Ogg

Prenez un bon chaudron, de préférence ensorcelé. Réunissez tous vos ingrédients : bave de crapaud, queue de serpent pilée... NON, STOP !!! Ça, c'est le manuel des sorcières ! Rien de tout ceci dans les recettes de Nounou Ogg ! Elles sont tout à fait comestibles, à l'exception peut-être (à vous de voir !) des recettes des nains... La pizza aux rats, très peu pour moi ! Mais vous verrez que notre charmante cuisinière vous propose des variantes avec des aliments qui vous raviront les papilles. Ajoutez à tout ceci une bonne rasade d'humour et nous voici en présence d'un cocktail détonant.



Mais notre maîtresse de maison ne s'arrête pas là. Elle donne des conseils de bienséance, du savoir-vivre à table... Je ne suis pas certaine que cela plairait à Nadine de Rothschild mais après tout, cette dernière ne vit pas à Ankh-Morpork. Bon, évitez tout de même de jeter, comme il est préconisé, les feuilles d’artichauts dans l'abat-jour, je ne suis pas sûre que cela soit apprécié, surtout si vous n'êtes pas chez vous !



Nounou Ogg aborde tous les sujets de la vie quotidienne avec verve et truculence : naissances, fiançailles, noces, mort, langage des fleurs (là, c'est corsé !) Bref, on se détend, on rit, on passe un très très bon moment.



Allez, tous avec moi pour fêter ça et reprendre en chœur ce petit refrain pour rendre hommage à ce livre :



♪♪♪ Les recettes de Nounou Ogg,

C'est pour ceux qu'en ont dans l'froc !

Les recettes de Nounou Ogg,

C'est pour ceux.... ♪♪♪





Un grand merci à Babelio et aux Éditions Pocket pour ces quelques heures d'hilarité !
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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Les Annales du Disque-Monde, Tome 19 : Pied..

Je pourrais vous faire une critique qui ressemblerait beaucoup aux autres et vous expliquerait pourquoi j'aime Les Annales du Disque Monde: une lecture détente après des lectures plus "lourdes", une détente néanmoins intelligente parce que sous l'humour absurde et parfois potache se cache le plus souvent des réflexions très profondes ; une plongée dans un univers de fantasy totalement cohérent malgré le but humoristique, une parodie d'univers qui montre tout l'amour de l'auteur pour ce genre littéraire qu'il connait très bien (car évidemment pour parodier à ce niveau, il faut être un spécialiste) ; des histoires et des personnages élaborés parce qu'on ne s'amuse vraiment que si on s'attache, si on est vraiment impliqué dans le récit.





Mais voilà, avec ma foutue volonté de ne pas divulgâcher, toutes mes critiques finissent par se ressembler beaucoup, en tout cas je le crains. Alors je vais tenter d'analyser ici pourquoi, parmi tout le Disque Monde, il est maintenant clair que ce sont les romans mettant en scène le Guet qui soulèvent le plus mon enthousiasme. Il faut d'abord vous donner quelques éléments de compréhension. le Guet c'est grosso modo la police d'Ankh Morpok (capitale du Disque-Monde) qui a pour caractéristique également d'être à la solde de Vétérini, le patricien de la ville, chef politique qui cherche à faire vivre ensemble les différentes guildes de la ville (toutes les professions sont représentées, Bouchers, Artisans... mais aussi Voleurs, Assassins... et Couturières... mais vous apprendrez pourquoi je range les Couturières à cet endroit). Le Guet est donc au coeur de toutes les intrigues ... et Pratchett aborde donc dans leurs romans toutes les thématiques plutôt politiques ou sociologiques... et oh, chance, ce sont ces sujets qui me passionnent le plus. Évidemment, comme on parle de police, le roman prend le plus souvent la forme d'un roman policier, qui est un style me rappelant mon côté quasi exclusif de ce domaine dans mon adolescence. Enfin, l'auteur est particulièrement doué dans la galerie des personnages, mais il se surpasse ici, chaque nouvel opus amenant des recrues au Guet, et la politique anti-discrimination menée à Ankh-Morpok amène du coup beaucoup de diversité dans le casting (Nain, troll, loup-garou, gargouille, et dans cet opus golem et en quelque sorte naine transsexuelle et même un témoin de Jéhovah, opportunément appelé Visite-l'infidèle-avec-des-brochures-explicatives, oui je spoile une blague, tant pis); des personnages qui ont en plus la caractéristique d'être avant tout définis par leurs défauts et leurs manques, même s'ils sont pour la plupart fondamentalement bons, recette qui me les rend immédiatement très attachants.



Vous reconnaitrez que ça fait beaucoup d'éléments pour me séduire... et du coup vous voilà avec la compréhension des cinq étoiles de ce tome, sans aucune idée, ou si peu de l'intrigue qui vous attend. Mais reconnaissez que si le divulgâchage est pénible, il l'est encore plus dans les intrigues policières.... alors foncez, notamment si vous vous reconnaissez dans le portrait inversé de lecteur que vous découvrez finalement entre les lignes.
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Fond d'écran : Nouvelles et textes courts

C'est pour moi toujours un réel plaisir de lire la plumes de Pratchett (traduit par le très talentueux patrick Couton), même si ce sont des nouvelles.



J'ai particulièrement apprécié les petits mots de l'auteur avant chaque récit, qui repositionnaient l'histoire : le pourquoi du comment, ou le quand il avait écrit ses petits textes.

Certaines sont hors du disque monde et on y reconnait facilement l'humour Pratchien.

Mais j'avoue malgré tout que mon amour pour le disque m'a fait préférer les nouvelles y faisant référence.. comment ne pas craquer quand on y retrouve ses personnages préférés : Mémé Ciredutemps, La mort (qui est de sexe masculin), les mages, Vétérini, Carotte... et qui sont toujours égaux a eux même. Pratchett ne les trahit pas un instant... et nous livre encore quelques instants de bonheur avec ces personnages haut en couleur
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Les Annales du Disque-Monde, Tome 16 : Accr..

Disons-le franchement « Accros du roc » ne fait pas partie des meilleurs volets des annales du disque-monde. Mais Pratchett a ceci de formidable que même quand c’est moins bien c’est très bon quand même.



Pourquoi donc ce 16ème tome m’a moins emballée que d’autres ? Il y a plusieurs raisons. Tout d’abord, le coup de la Mort qui traverse une crise existentielle et se fait « remplacer » dans ses fonctions, Pratchett nous l’a déjà fait, en mieux. Mortimer avait une vraie force comique là où j’ai trouvé Suzanne finalement assez peu intéressante, et surtout pas drôle. En fait, j’ai trouvé que cet aspect de l’histoire prenait trop de place au détriment d’autres éléments qui auraient mérité d’être plus importants. Il y a certains personnages que j’aurais aimé voir davantage comme la Mort qui se contente de faire de la figuration, le corbeau, pourtant un formidable personnage secondaire qui bénéficie de supers dialogues les rares fois où il apparait, ou encore les mages qui sont hilarants à chacune de leurs trop brèves apparitions. Par ailleurs, j’ai trouvé qu’on ne voyait pas assez la folie du public. Le festival, ersatz de Woodstock, m’a d’ailleurs laissée sur ma faim. Ca aurait dû être un morceau de bravoure énorme et finalement il est assez vite expédié.



Mais Pratchett reste Pratchett et même dans un roman inabouti comme celui-ci il fait preuve d’une imagination débridée et d’un humour ravageur. Il a un talent dingue pour créer des personnages qui sont à la fois drôles et attachants. Les dialogues entre les membres du groupe, et tout particulièrement Nore le nain et Magma le troll, sont irrésistibles. Tout comme les passages où apparaissent la Guilde des mendiants, la légion étrangère klatchienne ou encore l’autre groupe qui change tout le temps de nom. Et puis, il y a le plaisir de retrouver Planteur JMTLG, un des meilleurs personnages secondaires du disque-monde, et quelques apparitions des membres du Guet.



Si je ne classe pas « Accros du roc » parmi mes romans préférés de la série, j’ai tout de même passé un très bon moment de lecture. Les éclats de rire ont été moins fréquents et moins francs que pour d’autres tomes mais le plaisir était là tout de même et le sourire constant.



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Les Annales du Disque-Monde, Tome 11 : Le F..

En arrivant au 11ème tome d’une série on pourrait craindre que la lassitude ne pointe le bout de son nez. Ce n’est pas le cas. Pratchett devrait être canonisé car c’est un miracle qu’il accomplit à chaque tome. En effet, il parvient à chaque fois à enrichir et renouveler son univers tout en respectant sa cohérence loufoque (si ces deux termes peuvent sembler un peu antinomiques, ils s’appliquent parfaitement au monde créé par Pratchett).



Dans « le faucheur » on a l’immense plaisir de retrouver La Mort, personnage cultissime qu’on adore tous, cette fois-ci dans un contexte assez inattendu qui amène plein de situations loufoques et de bons mots. Et puis, je dois avouer qu’il est assez charmant ce type… La fin de l’histoire est même assez émouvante.

La Mort n’est pas le seul personnage principal. Suivre les aventures de Vindelle Pounze, mage mort mais vivant, est tout aussi réjouissant. De toute façon, globalement les mages sont très drôles. Le passage où ils est tout simplement énorme. J’en ai failli m’étouffer…

Les seconds rôles sont très chouettes et permettent d’assister à des scènes très réussies, notamment au niveau des dialogues. J’ai particulièrement apprécié Mme Cake et Crapahut.



Et puis l’air de rien, derrière la déconne il y a un propos. Certes la dénonciation de la société de consommation est très légère mais elle est bien là. Ce grand magasin qui prend vie a même un côté effrayant.



Ce « faucheur » a, malgré ses qualités, des défauts de rythme et j’avoue que je l’ai trouvé un peu long. S’il ne fait pas partie de mes préférés, cela reste une très bonne lecture qui donne toujours plus envie d’arpenter encore le disque-monde.

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Nouvelle du Disque-Monde : Drame de troll

Mais comment ai-je pu éviter aussi longtemps ces fameuses Annales du Disque-Monde de Terry Pratchett ? Alors, bien sûr, cette nouvelle titrée Drame de Troll est bien trop courte pour pouvoir apprécier cet énorme univers si particulier, mais l’humour omniprésent et la volonté continue de contrer les stéréotypes de la fantasy classique donnent un crédit incroyable à cette courte narration au demeurant relativement simple. Cette rencontre entre un barbare légendaire et une famille troll en détresse financière. Chaque personnage a son mot à dire, de la femme troll qui veut que la maisonnée tourne bien rond jusqu’au cheval du vieux barbare bien trop bavard par rapport à sa condition.

Je fais sûrement là trop de publicité gratuite pour L’Atalante, mais il faut bien avouer que cette Décade de l’Imaginaire est bien appréciable pour découvrir toutes sortes d’auteurs de fantasy, francophones ou non. Ce Terry Pratchett nous mène comme il faut à travers ces quelques pages, même si l’intrigue est loin d’être énorme ; cette nouvelle permet au moins de se lancer raisonnablement dans l’univers du Disque-Monde qui m’appelle depuis longtemps.



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De bons présages

La fin des temps est proche ! L'Antéchrist vient de naître. En attendant de pouvoir enfin se mettre sur la gueule une bonne fois pour toute, les camps du Bien et du Mal surveillent attentivement celui qui va déclencher les hostilités. Cependant, suite à un cafouillage à la maternité, deux bébés ont été changés. Et pendant que le démon Rampa et l'ange Aziraphale tentent d'inculquer leurs valeurs à un enfant tout de qu'il y a de plus normal, l'Antéchrist mène une enfance paisible auprès de ses parents et de ses amis.



Pendant que les deux compères partent à la recherche du garçon qu'ils étaient sensés surveiller pour éviter de se faire taper sur les doigts, les évènements se précipitent. Des sorcières sont guidées par d'anciennes prophéties. Ce qui reste de l'inquisition se met sur le pied de guerre. Les quatre Cavaliers de l'apocalypse se regroupent : la Guerre, qui s'occupait de trafic d'arme en Afrique ; la Famine, dont les brillantes idées de fast-food et de régimes amincissants (jamais les riches n'auront eu aussi faim de toute l'histoire de l'humanité) déferlent sur le monde ; la Pollution, présente aux quatre coins du globe ; et la Mort, TOUJOURS FIDÈLE À ELLE-MÊME.



Les univers de Pratchett et de Gaiman se marient bien, surtout sur le thème de l'Apocalypse. Étant fan des deux auteurs, c'est agréable de distinguer le coup de patte de chacun. J'en attendais sans doute un peu trop de ce livre, comme si les deux talents allaient s'additionner et se concentrer en un seul volume, mais c'est sans doute plus que n'en peuvent supporter de pauvres pages. Au lieu du chef-d'œuvre auquel je m'attendais, je n'ai eu seulement qu'un excellent moment de lecture et des éclats de rire toutes les cinq pages. Tout fout le camp.
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Les annales du Disque-Monde, Tome 29 : Le r..

Certains tomes des annales du disque-monde semblent parfois un peu en marge du cycle. C'était le cas par exemple des « zinzins d'olive oued » ou de « pyramides ». Mais ce qui démarquait ces volets du reste de la saga, c'était le fait qu'ils prenaient place dans d'autres contrées que les décors habituels et qu'ils mettaient en scène des personnages encore inconnus du lecteur. Si « le régiment monstrueux » se détache aussi du cycle et semble à part, c'est pour ces raisons mais aussi pour sa tonalité assez singulière que je n'avais pas encore rencontrée dans la saga.





« le régiment monstrueux » fait partie de ces tomes du cycle qui ont une construction plus linéaire, moins foutraque que la plupart. Ce 29ème volume bénéficie d'une construction remarquable, ce qui en fait un tome très facile à lire, qui demande moins de concentration que les volets fouillis (que j'adore, ça fait partie du charme). Il ne m'a fallu que 3 jour pour venir à bout des plus de 500 pages de ce tome.

La tonalité du roman le met vraiment à part des autres, comme s'il était en marge, un peu « en dehors » du cycle. Il y a dans ce volet un réalisme que je n'avais pas encore rencontré chez Pratchett. En plus, ce réalisme se retrouve dans l'évocation de choses très dures J'ai trouvé aussi que Pratchett osait laisser totalement libre cours à sa facette ultra-sensible. Cela donne lieu à des passages très touchants, rendus encore plus émouvants par la profonde empathie ressentie pour les personnages. Je crois que c'est la galerie de personnages la plus touchante jamais imaginée par Pratchett.

Cette tonalité sentimentale et réaliste n'empêche pas le récit d'être très drôle. L'argument de départ est très bon et il y a des passages vraiment hilarants. Comme toujours chez Pratchett, la rigolade est là aussi pour aborder des thèmes sérieux. Et le propos du « régiment monstueux » est riche. Pratchett aborde ici le thème de la guerre, pourquoi on la fait et comment. Il est également beaucoup question de sexisme, du double-standard subi par les femmes, des stéréotypes liés au genre.





J'avoue que je préfère les tomes plus « classiques » du disque-monde, pour peu qu'on puisse parler de classicisme concernant Pratchett. Disons, que je préfère les volets prenant place dans des décors plus familiers (Ank ou Lancre par exemple) et mettant en scène des personnages qu'on connait bien. Mais, ça ne m'empêche pas d'apprécier les tomes qui sortent des sentiers battus et celui-ci est une grande réussite.

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Les Annales du Disque-Monde, Tome 14 : Nobl..

Arrivé au 14ème tome, il est difficile de trouver quelque chose de nouveau à dire. Comme à chaque fois, c’est du bonheur en pages. Se plonger dans un Pratchett, c’est l’assurance de passer un bon moment.



Dans « nobliaux et sorcières » on retrouve avec grand plaisir nos sorcières préférées. Il y a aussi les mages. Et il y a aussi Casanabo… et plein d’autres choses.

Ce que j’ai trouvé particulièrement remarquable dans ce volet c’est la façon dont Pratchett nous fait découvrir certains de ses personnages sous un nouveau jour tout en ne les trahissant pas. Mémé Ciredutemps, vieille fille grincheuse un brin acariâtre, apparait sous un jour inattendu, plus sentimentale, presque fleur bleue. Et oui, mémé a été une jeune fille pleine d’entrain qui courait le guilledou. Quant à Magrat, elle qui est habituellement plutôt naïve et fragile, elle va se montrer beaucoup moins timorée, limite badass. Il n’y a guère que Nounou qui soit entièrement égale à ce qu’on connait d’elle. Elle est d’ailleurs un peu plus en retrait dans ce tome qui joue moins sur la dynamique du trio que dans « mécompte de fées ». Pour autant Nounou n’est pas laissée de côté. Elle a droit à des passages parmi les plus hilarants. Je pense notamment à la scène du dîner au chandelle qui m’a fait pleurer de rire (pour de vrai, ce n’est pas une façon de parler, il y avait vraiment des larmes qui coulaient de mes yeux).

L’autre petit miracle de ce « nobliaux et sorcières » c’est l’émotion. Il y a des moments de pure poésie qui, tout en étant drôles, touchent le cœur.



Après 14 tomes du disque-monde, je ne ressens pas l’ombre d’un début de lassitude. Au contraire, plus j’en lis, plus j’aime. Il est fort ce Pratchett !



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Les Annales du Disque-Monde, Tome 13 : Les ..

Décidément, de tome en tome Pratchett m’épate. A chaque fois, au moment d’entamer un nouveau volet je me dis « cette fois il n’arrivera pas à faire aussi bien ». Et pourtant à chaque fois c’est un petit miracle qui s’accomplit.



Miracle est d’ailleurs un mot qui colle parfaitement à ce tome puisque dans « les petits dieux » il est principalement question de religion et de foi. Pratchett passe à la moulinette les dérives de la religion. Et comme c’est un auteur d’une intelligence rare il parvient à se montrer très subtil. Le propos est vraiment fin.

Et en plus qu’est-ce que c’est drôle ! Le duo de personnages principaux, formé de Frangin, novice un peu bêta, et de Om, dieu qui s’est retrouvé dans la peau d’une tortue, est digne des meilleurs buddy-movies. Les personnages secondaires ne sont pas en reste, de Vorbis, odieux méchant qu’on adore détester, à Frère Nonroid, qui aurait bien besoin d’une douche froide, en passant par les philosophes d’Ephèbe qui inventent des trucs dans leurs baignoires… Les passages d’anthologie sont nombreux.



J’ai passé un moment de lecture absolument délicieux. « Les petits dieux » est un bijou d’intelligence et de drôlerie. Pratchett est décidément un auteur indispensable.

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Les Annales du Disque-Monde, Tome 10 : Les ..

Une hystoire plus grande que la vye dans un monde pris de follye ! De la magye, une passionne torryde, de l’actyon débrydée, des trolls et 1000 éléphants ! Voyez cette ymmense hépopée hépique qui défye l’entendement !



C’est un peu ce qu’aurait pu imaginer Planteur comme tagline à ces « zinzins d’Olive Oued ». Et ce serait à peine mensonger. Ce 10ème tome des annales du disque monde est un très bon cru, parmi les meilleurs.



La galerie de personnages de ce volet est une réussite totale. Planteur, Victor, Ginger, Gaspode, Roc, Detritus… des 1ers rôles aux seconds couteaux, ils sont tous excellents et bénéficient de dialogues aux petits oignons.

Quant au pastiche du microcosme hollywoodien, il est absolument savoureux. Non seulement on rencontre avec bonheur tous les archétypes du monde du cinéma mais en plus on s’amuse à identifier les références filmiques qui sont nombreuses dans le livre, de « Lassie » à « Chantons sous la pluie », « Blanche Neige » et bien d’autres, jusqu’à culminer dans un climax tout simplement énorme qui mélange « L’attaque de la femme de 50 pieds », « 7 ans de réflexion » et « King-Kong ».



Comme d’habitude, derrière la grosse déconnade, il y a tout de même du fond. Ici Pratchett se moque du star-system où des gens deviennent célèbres et importants simplement parce qu’ils sont et non par ce qu’ils ont fait. Il pointe du doigt le pouvoir un peu abêtissant des écrans sur les gens.



Bref, un excellent tome qui fait mal aux zygomatiques.

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Les Annales du Disque-Monde, Tome 3 : La Hu..

"La huitième fille", 3ème tome des annales du disque-monde, est très différent des 2 premiers. En revanche, le plaisir de lecture est toujours là.



Ce 3ème volet m'a semblé moins fou-fou que les précédents. Bien sûr, il y a toujours de la loufoquerie et de l'extravagance mais ce tome est moins barré, moins délirant. "La huitième fille" m'a semblé plus maîtrisé dans sa narration. Il faut dire que dans ce tome, Pratchett raconte vraiment une histoire avec un véritable arc narratif, ce qui n'était pas forcément le cas des 2 premiers volets qui ressemblaient parfois à une succession de saynètes liées entre elles par un fil très ténu.



J'étais triste de ne plus retrouver Rincevent et Deux-Fleurs mais Esk et Mémé Ciredutemps s'avèrent de très bons personnages, bien écrits. Les personnages secondaires sont également réussis, tout particulièrement Biseauté, l'Archancelier de l'université des mages.



"La huitième fille" se lit tout seul, tout est d'une grande fluidité. Si je n'ai pas eu, comme pour les 2 premiers tomes, de francs éclats de rires, j'ai tout de même eu le sourire aux lèvres tout au long de ma lecture.



C'est un tel plaisir de lecture, rafraîchissant, apaisant, que j'ai déjà hâte de poursuivre le cycle.

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Les Annales du Disque-Monde, Tome 2 : Le Hu..

J'avais beaucoup aimé "la 8ème couleur", c'est donc avec impatience et enthousiasme que je me suis lancée dans le 2ème volet des annales du disque-monde.



Je ne vais pas dire que ce tome commence mal, ce serait exagéré et injuste. La 1ère partie du "8ème sortilège" n'est pas ratée, c'est une lecture amusante et plaisante mais cela manque de rythme en comparaison du 1er tome qui était trépidant et fou-fou. Heureusement, Pratchett retrouve le bon tempo vers le milieu du roman et le récit s'emballe en proposant des séquences très drôles. Pas juste amusantes, vraiment drôles. Le duo Rincevent / Deux-fleurs, qui semblait ronronner au début du roman, retrouve le décalage vivifiant et punchy qui fait le charme des bons buddy-movies. L'auteur imagine des situations loufoques à souhait et le récit regorge de morceaux de bravoure humoristique. Le genre de passages que se racontent ensuite les lecteurs en ricanant de façon complices, genre : "j'adore quand le sorcier il ...hi hi hi", "hi hi hi... et puis quand le druide... hi hi hi", genre de conversation qui laissent les non-lecteurs totalement perplexes.

Les trouvailles s'enchaînent : les druides programmateurs de rochers, les trolls, la secte anti-magie, Cohen... Aaaah Cohen ! Rien que pour lui, le livre mérite d'être lu. Ce personnage est vraiment tordant.



J'ai passé un très bon moment et j'ai vraiment hâte de lire le 3ème tome. Ch'était chuper !!
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Les annales du Disque-Monde, Tome 35 : Déraillé

L'évolution technologique est en route sur le disque.

Le domptage de la vapeur devient essentiel a l'évolution de la nouvelle trouvaille après le clic clac : le chemin de fer.

Vétérini mandate Moite pour gérer l'exploitation de cette nouveauté.



Pratchett toujours avec son humour a de nouveau trouvé le moyen de critiquer la société. Ici il encense les réfractaire au progrès et en fait des terroristes (une belle critique de ceux-ci et de la façon de leur mode de recrutement). Mais également il reste dans la lignée des précédents tomes en critiquant ouvertement le racisme, la mysoginie et bien d'autres.



Je sais que c'était ma dernière visite sur le disque monde... enfin pas tout à fait parce que j'aime tellement cet univers que j'y retournerais certainement en relisant des tomes écrit par ce grand auteur qu'était Sir Pratchett. Je referme bien évidemment ce tome 35 avec regret, nostalgie, mais je garde le sourire malgré tout, l'humour grinçant et décalé de Pratchett est fait pour ça.



Je note toutefois que la mort ne fait pas son apparition dans ce dernier volet.. et c'est dommage pour les puristes du disque c'est un sacré manque. Et puis ce dernier opus ne peut absolument pas se lire sans avoir lu certains des tomes précédents.
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