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Critiques de Terry Pratchett (2294)
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La longue Terre, tome 2 : La longue guerre

Les terres parallèles sont colonisées par les habitants de la prime terre.

Les trolls servent comme ils peuvent mais ils sont asservis et étudiés par des scientifiques. Certains sont meme assassinés sauvagement.



Comme toujours avec Pratchett il se cache un sujet fort derrière ses écrits.

La colonisation et l'utilisation des êtres soumis a cet esclavage. C'est également l'occassion pour les auteurs de montrer du doigt les ignominies faites au nom de la science et du statut des êtres exploités.

Les deux auteurs se complètent bien, le sérieux et le côté scientifique de Baxter avec la folie de Pratchett donne un bel équilibre a ces romans.



Néanmoins sur ce tome deux , je suis un peu déçue, car je l'ai trouvé moins fluide que le premier. Mais également des personnages qui avaient une place importante dans le tome 1 ne font qu'une légère apparition et diminue l'intérêt du lecteur.
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Les annales du Disque-Monde, tome 26 : La v..

« La vérité », 25ème tome des « annales du disque-monde » s’intéresse au sujet de la presse. Sur le papier, c’est déjà bien alléchant, et je dois dire que cet a priori positif était totalement justifié. Ce volet tient toutes ses promesses.



La révolution de l’imprimerie vue sous l’angle de Pratchett, ça vaut le coup d’œil. Un des aspects que j’ai trouvés particulièrement bluffant, c’est la façon dont cette révolution technique s’intègre de façon totalement cohérente dans l’univers du disque-monde, notamment en faisant référence à d’autres aspects techniques évoqués dans des tomes précédents, je pense notamment au système de communication des clic-clacs qui apparaissait dans « le 5ème éléphant ». Du coup, je pense que c’est plutôt pas mal de lire la série dans l’ordre d’écriture, ça permet de bien voir comment Pratchett a peu à peu construit un monde cohérent dans son absurdité, crédible dans sa dinguerie. L’univers du journalisme et de la presse est abordé de façon assez exhaustive, dans tous ses aspects. Pêle-mêle, on y trouvera les sujets de la liberté de la presse, du décalage entre l’ambition de vérité d’un journaliste intègre et ce que veulent lire les gens, la crédulité du public face à ce qui est écrit, l’attrait pour la célébrité, même passagère… Pour aborder tous ces sujets, Pratchett compose une intrigue bien foutue mais qui conserve ce côté foutraque que j’aime tant chez lui et qui m’avait un peu manqué dans le tome précédent. J’ai beaucoup pensé aux films ayant pour héros des journalistes, qu’ils soient sérieux ou drôles, « les hommes du président », « la dame du vendredi », « à cause d’un assassinat », « violences à Park Row »… On rencontre en effet toute une galerie de personnages archétypaux emblématiques de ce registre. Outre ces protagonistes caractéristiques d’un genre codifié, j’ai retrouvé avec plaisir des personnages bien connus du disque-monde (Vétérini, Gaspode, Planteur…) et j’en ai rencontré de nouveaux qui sont bien réussis. J’ai eu un coup de cœur humoristique pour Monsieur Tulipe, nervi brutal qui sniffe tout ce qu’il trouve, qui a un langage très grossier mais qui se révèle un amateur d’art éclairé («vous voyez comment la ligne de la main attire le …ain de regard dans le tableau ? »).



Encore une fois, mon escapade dans « le disque-monde » a été un vrai bonheur. C’est drôle, intelligent et pétri d’un humanisme qui ne sombre jamais dans la guimauve. Bref, c’était super, comme toujours.

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Les Annales du Disque-Monde, Tome 7 : Pyram..

Vu les notes qu'il a sur Babelio, ce "Pyramides" ne semble pas faire l'unanimité. Je peux comprendre ça, ce tome est assez différent des précédents. Mais je dois dire que moi ça m'a beaucoup plu. J'ai trouvé que ce 7ème tome des "annales du disque monde" est un très bon cru. J'ai beaucoup beaucoup ri.



Les personnages ne sont pas les plus marquants que j'ai pu rencontrer jusqu'ici dans l’œuvre de Pratchett. Ils manquent un peu de relief en comparaison de personnages iconiques comme Rincevent, la Mort ou Mémé Ciredutemps... En revanche, dans ce tome, Pratchett imagine des scènes loufoques vraiment très réussies.

Le récit commence à Ankh-Morpork où Teppic, le héros du roman, passe un examen pour obtenir son diplôme d'assassin. Idée totalement réjouissante. Très vite, le récit prend une autre direction, qui a pu en décevoir certains, mais que j'ai trouvé encore meilleure. Teppic va monter sur le trône du royaume de Jolhimôme après le décès de son père. "Pyramides" va donc prendre comme décor l'antiquité. C'est très bien fait, les références aux grandes civilisations antiques sont savoureuses et le récit fourmille d'idées absolument hilarantes. Tout le passage dans le royaume d'Ephèbe est drôlatique. J'ai failli m'étouffer de rire lors de la séquence de l'énigme du sphinx. J'ai eu un coup de cœur pour le chameau féru de mathématiques. Impossible d'énumérer tous les passages que j'ai adoré, ce serait trop long...



Comme d'habitude dans le disque monde, derrière la déconnade absurde il y a un propos. Ici, Pratchett s'intéresse à la religion et à ceux qui en vivent, à l'exercice du pouvoir, au poids des traditions...



Si "Pyramides" n'atteint pas tout à fait le niveau du génialissime "Mortimer", il est excellent. J'ai souvent ri, certaines scènes sont tout simplement irrésistibles. Pour l'instant, l'un de mes tomes préférés ! Lire "Pyramides" m'a plus que jamais convaincue de poursuivre le cycle.

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Les Annales du Disque-Monde, tome 4 : Morti..

Cette aventure du cycle du disque monde est excellente. Pour l'instant, ce "Mortimer" est tout simplement mon préféré de la série (bon Ok, ce n'est que le 4ème, je ne peux pas savoir ce que la suite me réserve mais quand même...).



Au départ il y a une idée tout simplement géniale la Mort qui embauche un apprenti en la personne de Morty, un jeune homme naïf et au bon cœur. Ce concept est déjà sublime en soi mais en plus Pratchett le traite à merveille. L'intrigue est accrocheuse et menée tambour battant. Jamais l'auteur ne se contente de son idée de départ, il propose des péripéties et des développements tous plus réussis les uns que les autres. Les personnages sont tous très chouettes. Même ceux qu'on ne voit que très peu ont un petit quelque chose qui fait qu'on se souvient d'eux. On se marre beaucoup et souvent. Pratchett fait encore preuve d'un humour désopilant que ce soit dans les situations ou les jeux de mots (encore bravo au traducteur d'ailleurs). Le récit fourmille d'idées et de trouvailles, qu'elles soient comiques ou non. Et en plus, j'ai plaisir de retrouver Rincevent dans un court passage.



Ce 4ème volet est un très très bon tome, qui fait travailler les zygomatiques tout en n'omettant pas une petite dose de tendresse. Un régal !

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Les Annales du Disque-Monde, Tome 2 : Le Hu..

J'ai décidément du mal avec cette franchise. C'est pas faute de vouloir lui laisser une chance mais c'est définitivement trop "fouillis" et je m'y perd, j'ai déconnecté plus d'une fois tant il est difficile de suivre les tribulations du cerveau de Terry Pratchett.



Je le regrette car j'aime beaucoup les personnages et l'histoire est vraiment sympa. Le livre est parfois drôle et je reconnais volontiers qu'il y a un léger mieux dans l'écriture, par rapport au 1er tome mais il n'en reste pas moins que Terry Pratchett en fait vraiment trop et certains passages sont pour moi incompréhensibles. Il faut s'y reprendre à plusieurs reprises pour suivre ses incessantes tentatives d'ajouter du comique dans chacune de ses phrases (ce qu'il ne réussi pas, à mon avis).



Au final, quand il en fait trop, il n'y a plus d'histoire, tout devient totalement loufoque, on ne sait plus comment les personnages sont arrivés là, qu'es-ce qu'il font, quel est leur but. Je me demande si l'auteur le sait lui même ? J'ai plutôt l'impression qu'il écrit jusqu'à ce que l'effet du buvard de LSD qu'il a avalé se dissipe, puis remet un peu de cohérence dans son histoire. Le souci c'est qu'à peine 4 pages plus loin, il reprend un buvard de LSD. C'est pratiquement un mouvement perpétuel.



C'était pourtant bien parti. Alors que nous quittions notre amis Rincevent à la fin du tome un, en plein clifhanger puisqu'il venait de sauter dans le vide depuis le bord du disque monde, nous le retrouvons au milieu d'une forêt, après que les sept sortilèges aient décidé de distordre le temps pour lui éviter la mort. C'est que les huit sortilèges doivent impérativement être prononcés ensemble et de là, va commencer une nouvelle aventure pour notre héros, accompagné de son encombrant touriste DeuxFleurs et sa mâle à deux-cent pattes. Tout commence bien, nos deux compères tentent de trouver un moyen de sortir de cette forêt alors que les grands magiciens tentent, eux, de mettre la main sur Rincevent. L'aventure est cohérente durant 50 pages puis.... c'est le buvard de LSD qui prend le dessus.





Certified "cause des dommages cérébraux" By Wiitoo Takatoulire

www.wiitoo.over-blog.com

Note 2/6
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Les annales du Disque-Monde, tome 1 : La hu..

L'année dernière, le challenge Solidaire m'a fait découvrir Lovecraft. Cette année c'est le tour de Terry Pratchett. Point commun de ces deux auteurs : mon mari est ultra fan.... et moi totalement fermée à ce type de littérature.

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Je prends mon courage à deux mains, je sais qu'on a toute la série à la maison. Allez hop ! je vais choisir un tome. Soit le 1er soit un titre qui m'aguiche.... On verra !

La preuve que je ne me suis jamais intéressée à ces bouquins : j'ai découvert avec consternation qu'on a avait toute la série, certes, mais en VO ! La vache ! Déjà le fantastique c'est ma tasse de thé alors en anglais..... Ouf le tome 1 on l'a aussi en français.

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Me voici donc dans la 8e couleur (un mauve tirant vers le vert ou l'inverse), source de magie. Soyons honnête, c'était sympa, j'ai ri à certains moments. Mais je pense qu'il me manque des références culturelles ne lisant quasi jamais de SF, fantasy, heroïc fantasy etc. J'ai dû rater pas mal de trucs. Néanmoins j'ai bien aimé accompagner notre sorcier viré sans diplôme et notre touriste aux 4 yeux et au coffre à pattes. J'ai bien aimé mais pas au point d'enchaîner sur les 40 et quelques autres tomes pourtant disponibles à la maison (en VO !).

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Les Annales du Disque-Monde, Tome 8 : Au gu..

"Au guet" se classe parmi les très bons volumes de la série. J'ai eu moins de francs éclats de rire qu'avec "Mortimer" ou "Pyramides" mais ce tome est tout de même très drôle et j'ai énormément souri et parfois ri.



Ce volet est particulièrement bien construit. Tout en conservant un esprit déjanté et un côté foisonnant, l'auteur parvient à proposer une intrigue solide et très bien menée. Les situations s'enchaînent savamment les unes aux autres pour former un tout cohérent.



Dans "Au guet", Pratchett ajoute à sa fantasy humoristique un réjouissant pastiche de polar. Tous les poncifs y sont détournés de façon très amusante, notamment en la personne de Vimaire dans le rôle du flic désabusé et porté sur la bouteille qui a quelque peu lâché l'affaire jusqu'à ce qu'il reprenne du poil de la bête. On a même droit à la fameuse scène où il doit rendre sa plaque...



Parmi les lieux imaginés par Pratchett au cours de son cycle, Ankh-Morpork est l'un des plus saisissants. C'est un bonheur que d'être plongé du début à la fin du roman dans cette ville si bien caractérisée. C'est à dessein que je personnifie Ankh-Morpork en parlant de caractérisation, la peinture de la cité est si bien faite, son identité si palpable qu'elle en devient un personnage à part entière.



Une intrigue prenante, des personnages drôles et attachants, des situations amusantes... Bref, ce 8ème volet est une jolie réussite. J'ai déjà hâte de m'attaquer à "Eric".

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La Longue Terre, tome 1 : La longue terre

Tout commence avec une histoire de patate, une patate devenue virale sur internet!



Mais pas n’importe quelle patate, une pomme de terre au cœur d’un mécanisme qui permet de voyager à travers les mondes. Oui, des mondes parallèles qui coexistent, mais qui ont connu une évolution différente.



Ce n’est plus possible de parler d’univers, il n’a plus rien d’unique, ce sera maintenant le « multivers » et c’est un long voyage au fils de ces milliers, ces millions d’Amérique peut-être encore vierges de toute civilisation, mais peut-être aussi peuplées de trolls, de kobolds et même d'une « Première Personne du singulier ».



Si le mécanisme de la patate est un peu loufoque, l’ensemble est plutôt sérieux. Même si des situations amènent parfois des sourires, d’autres apportent d’intéressantes réflexions sur les « progrès » de l’humanité.



J’ai bien aimé, mais peut-être que je suis dans les patates avec ma critique…



*au Québec, « être dans les patates », c’est être dans l’erreur, se tromper.

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Les Annales du Disque-Monde, Tome 34 : Coup..

Samuel Vimaire doit partir en vacances c'est comme ça. C'est Dame Sybil qui l'a décidé et lui il n'est pas très chaud parce que la campagne ce n'est pas son truc .. et puis ses pavés vont lui manquer.

Mais tout le monde sait que quand on est flic , qu'on soit en vacances ou pas les meurtres collent inexorablement aux semelles.. et Vimaire ne fait pas exception.



Un excellent Pratchett, même si il n'est pas le meilleur.. (mais nous en sommes quand même au tome 34), qui comme a son habitude nous fait une belle critique de la société. Une mise en avant de l'esclavage et de la considération des esclaves par les "nantis". C'est également l'occassion pour l'auteur de mettre en avant l'opposition des campagnards et des nobles. Mais le tout toujours avec cet humour louffoque, plein de références, de jeux de mots et d'éclats de rire de la part du lecteur.



Attention SPOIL !

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Mais si Sir Pratchett excelle, il faut une fois encore que je tire mon chapeau avec moultes courbettes à Patrick Couton, le traducteur, car pour traduire les jeux de mots et mettre en avant les jeux de phonétiques utilisés cela n'est pas piqué des hannetons.



Je termine souvent mes visites du disque avec un brin de nostalgie.. parce que je sais que bientôt ce sera la fin.. mais ainsi va la vie.

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Les Annales du Disque-Monde, Tome 28 : Rond..

« Ronde de nuit » est un peu un cadeau que Pratchett fait à ses lecteurs les plus assidus, une récompense pour leur fidélité. En effet, ce tome ne peut être apprécié que si on connait bien la série et notamment tout ce qui a trait à Ankh-Morpork. « Ronde de nuit » c’est un peu « Retour vers le futur » à la sauce disque monde avec Vimaire dans le rôle de Marty.



« Ronde de nuit » n’est pas le plus drôle de la série mais sans doute un des plus émouvants. Arpenter les rues du Ankh d’il y a 30 ans est souvent amusant. On y croise des têtes connues qui ne sont pas encore ce qu’elles seront (c’est une lapalissade mais c’est vrai). J’ai adoré découvrir Vétérini avant qu’il ne soit Patricien, Vimaire en jeune recrue naïve, Planteur pas encore vendeur de saucisses aguerri, Raymond Soulier pas encore zombie… C’est un tome très auto-référentiel. Pratchett joue à fond la carte de la complicité avec le lecteur et ça fonctionne à ravir. J’ai vraiment ressenti une connexion particulière avec l’auteur lors de ma lecture. Mon coup de cœur absolu dans ce tome est pour les passages où apparait Chicard, encore gamin des rues. Ces apparitions du personnage le plus improbable du guet sont à la fois très drôles et très tendres. Il m’a mis la larme à l’œil le petit Chicard.



J’ai adoré ce cadeau de Pratchett à ses fans les plus fidèles. Si ce « ronde de nuit » n’est pas le plus hilarant des épisodes de la série, il est tout de même très drôle et il tisse avec son lecteur un lien très intime qui le rend particulièrement émouvant. Le disque-monde et ses lecteurs forment une sorte de famille. Cette affirmation peut sembler bête mais c’est vraiment ce que j’ai ressenti en lisant ce tome.

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Les Annales du Disque-Monde, Tome 3 : La Hu..

J'avais décidé de relire les Annales dans l'ordre mais j'ai omis le second ! Comme celui-ci n'est pas une suite c'est sans importance.



Voici le tome où nous faisons connaissance avec Mémé Ciredutemps, sorcière près de Trou-d'Ucques dans les montagnes du Bélier. J'adore Mémé Ciredutemps qui se veut plus méchante et indifférente qu'elle ne l'est réellement.



Selon la tradition un Mage qui va mourir doit remettre son Bourdon au huitième fils d'un huitième fils. L'état de Mage est uniquement masculin, tout comme l'état de Sorcière est uniquement féminin ! le Mage Tambour Billette a donc remis son bourdon au huitième bébé du forgeron qui s'avère être une fille, Eskarina ! Quelques années plus tard Mémé décide de l'initier à la magie des Sorcières mais s'aperçoit qu'une magie puissante se dégage du Bourdon et décide d'emmener Esk à l'Université de l'Invisible, l'école des Mages, sans savoir la situer d'ailleurs, l'étranger étant pour elle à peine plus loin que la lisière de la forêt proche.



Mémé nous donne un aperçu de son savoir encyclopédique sur les plantes et leurs usages mais aussi de l'effet placébo de ses marmonnements de sorcière qui accompagnent les potions de soin. Avec moins d'emphase, ça fonctionne toujours très bien à notre époque même si la vertu des plantes est passablement oubliée !



Dans ce tome on aborde principalement le poids des traditions et plus particulièrement les domaines réservés aux hommes et l'inégalité qui en découle ! Ceci dit, Mémé n'envisage pas un seul instant qu'une sorcière soit un homme !



Le tout traité à la farce ! Un tome moins rocambolesque et loufoque que les précédents mais qui entame la série des sorcières que j'aime vraiment beaucoup ! Pratchett n'est pas encore au sommet de son art à propos des dites sorcières, c'est une mise en bouche en quelque sorte ! La graine est plantée.



Challenge MULTI-DEFIS 2021

Challenge MAUVAIS GENRE 2021

Challenge ATOUTPRIX 2021

Dans le Monde Fabuleux de Pratchett
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Les Annales du Disque-Monde, tome 12 : Mécomp..

Les contes c’est pas des histoires. En tout cas Lilith aimerait bien que les contes deviennent réalité et fait tout pour leur donner vie. Autant dire qu’à Genua, où elle a pris le contrôle, pour les fillettes en manteau rouge et les petits cochons, ça craint. Et que dire de la pauvre Illon qu’on veut contraindre à se rendre à un bal, chaussée de souliers bizarres, pour qu’elle y rencontre un prince. Heureusement le trio de sorcières les plus badass du disque-monde veille au grain et fera tout pour changer la destinée de la jeune fille.



Les tomes où les sorcières sont les héroïnes ne sont pas ceux que j’ai préféré jusqu’ici. Je les ai trouvés sympathiques et amusants mais sans atteindre le niveau de drôlerie des volets mettant en scène les mages ou La Mort. Je m’attendais donc, en entamant ce « mécompte de fées », à passer un bon moment mais sans plus. Finalement, ce fut une très heureuse surprise. Ce tome est excellent et fait partie des tous meilleurs.

J’ai trouvé que l’alchimie entre les trois sorcières était parfaite. Pratchett est parvenu ici à un équilibre idéal entre les personnages et le trio fonctionne très bien. Magrat est un peu plus effacée que ses collègues mais, du coup, fait un bon contrepoids et permet des changements de rythme.

L’intrigue est excellente et réserve son lot de passages culte que l’on prend plaisir à se remémorer : le passage chez les nains, le petit chaperon rouge revisité, les cartes postales de Nounou… On pourrait citer tout le bouquin tant les moments de poilade s’enchaînent les uns aux autres.

Les références aux contes et légendes sont nombreuses et toutes réjouissantes et bien utilisées. Jamais ça ne semble tomber comme un cheveu sur la soupe. Même le folklore vaudou s’intègre parfaitement à tout ça.



Ce « mécompte de fées » est un véritable bijou, un chef d’œuvre, un de plus dans cette formidable série que j’ai grand plaisir à lire.

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Les Annales du Disque-Monde, Tome 15 : Le G..

Habituellement, j’aime écrire mes critiques à chaud, quand tout est encore frais dans ma tête. Ca n’est pas le cas pour « le guet des orfèvres ». Je l’ai fini il y a plus d’une semaine mais entre les grèves, les vacances et les virus je n’ai pas encore eu le temps d’écrire mon avis.

De toute façon, que dire mis à part que ce 15ème tome du disque-monde est encore un régal. Les passages hilarants sont nombreux. Je retiendrai tout particulièrement le café klatchien, la visite à la Guilde des clowns, les relations entre trolls et nains, Chicard qui pourrait postuler pour la présidence de la NRA vu son attrait pour les armes… Et quel plaisir de retrouver tous ces personnages qu’on adore, Carotte, Vimaire et même ce bon vieux Gaspode !

En plus, le roman se paye le luxe d’être un vrai roman policier avec une enquête qui tient la route et une certaine dose de suspense, on a envie de découvrir la vérité. Tout au long du récit, l’auteur s’amuse avec les clichés du genre policier. On a même droit au flic qui doit rendre sa plaque…



J’ai encore passé un délicieux moment avec Pratchett et ça fait un bien fou en cette période un peu compliquée.



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De bons présages

J'ai adoré le ton et l'humour de ce roman, tout le monde en prend pour son grade, la religion, l'Angleterre, la société en général, le caractère humain... Parfois, les notes de bas de pages sont encore plus drôles que le texte. Au niveau de l'histoire, je ne suis pas autant enthousiaste. Les histoires de diable, d'ésotérisme, d'apocalypse, ce n'est pas franchement ma tasse de thé, au point d'avoir parfois éprouvé un peu de lassitude à lire ce bouquin. Les personnages sont un peu trop caricaturaux, certains passages, uniquement là pour étoffer l'intrigue m'ont alors parut superflus. Qu'est ce qu'il aurait manqué pour que ce soit une lecture parfaite : simplement quelques pages en moins. C'est un peu comme du Michel Audiard, imaginez qu'il ait écrit les dialogues d'“Autant en emporte le vent”, on risquait l'overdose. J'ai eu quelques moment d'ennui dans cette foison d'humour, mais j'ai eu de bon moments de rigolade aussi, et c'est ceux-là que j'ai envie de retenir.
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Les Annales du Disque-Monde, tome 24 : Carp..



« Carpe Jugulum », 23ème tome des annales du disque monde, est un bon cru. Ceci dit, plus j’avance dans la série, plus je me dis qu’il n’y a que des bons crus chez Pratchett, jamais de piquettes. « Carpe Jugulum » n’a rien du gros rouge qui tâche, c’est un millésime aux arômes subtils. Comme toujours Pratchett joue sur différents registres de l’humour, absurde, jeux de mots, comique de situation… et comme d’habitude le résultat est gouleyant, tour à tour fruité, corsé, piquant voire mordant. J’ai particulièrement aimé la façon dont il joue avec les clichés sur les vampires.



Pratchett aime les histoires foisonnantes et denses. Ce tome ne déroge pas à la règle et comme à chaque fois c’est très bien ficelé. L’intrigue est solidement charpentée, bien charnue, ronde et moelleuse à souhait.

Mais là où Pratchett est toujours très fort, c’est que derrière la rigolade il y a toujours quelque chose d’autre, un supplément d’âme. « Carpe Jugulum » déploie un bouquet d’émotions. Chaud, délicat, généreux, le roman est drôle mais tendre aussi, profondément humain.



Décidément, je ne me lasse pas de cette série. Les tomes les moins réussis sont seulement très bons et les meilleurs sont de vrais nectars.



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Les Annales du Disque-Monde, Tome 21 : Va-t..

Encore un très bon cru des annales du disque monde. Déjà le 21ème tome et aucune lassitude ne vient poindre. Au contraire, plus j’avance dans la série, plus je m’attache à cet univers, plus je suis accro.



« Va-t-en-guerre » est un tome assez léger. Si les thèmes du racisme et de la xénophobie sont abordés dans le roman, il s’agit juste d’évocation et Pratchett ne pousse pas trop loin ces thématiques. Il va davantage s’intéresser à la diplomatie et à la guerre dans un récit qui mise avant tout sur l’humour. Ce tome qui met en scène les agents du Guet est vraiment hilarant. On a droit à un festival du duo Chicard-Côlon. Certains passages les mettant en scène sont parmi les choses le plus drôles que j’ai lu de toute ma vie. Il faut dire que leur duo est parfois complété par un Vétérini plus retors que jamais et la dynamique entre le patricien et les deux pieds nickelés est d’une efficacité comique totale. Les personnages secondaires sont également très bien utilisés et offrent des scènes tordantes magnifiées par des dialogues aux petites oignons et une traduction au top du fabuleux Couton. Raymond, le zombi du guet, et Leonard de Quirm m’ont particulièrement fait marrer.

J’ajoute que le récit est parfaitement construit et mené. Certains romans des annales du disque-monde ont parfois un côté foutraque, qui ne me dérange nullement, mais ici ce n’est pas le cas. L’intrigue est vraiment solide et Pratchett la mène à la façon d’un Vétérini, avec 3 coups d’avance.



Je ne cesse de le répéter à chaque tome que je lis mais franchement on ne peut pas dire autre chose, Pratchett c’est un régal, un délice, du bonheur. Ces bouquins font un bien fou.



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Les Annales du Disque-Monde, tome 4 : Morti..

Que va devenir Morty ? Que va-t-on pouvoir faire de lui ? Qui serait prêt à prendre ce jeune homme gauche et un peu niais en apprentissage ?

- MOI !

Oh, oui, bien sûr, tout ce que vous voudrez...



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Ah, un très bon tome des Annales ! Dès le début, on sent que ce petit Morty, ou Mortimer, ou Mort, même (Nomen est omen) va être attachant.

On se doute qu'il n'est pas simplet mais naïf, pas bête mais maladroit, pas idiot mais iconoclaste. Il nous charme avec ses réflexions et ses questionnements enfantins ("Que fait le soleil la nuit alors que c'est à ce moment qu'on aurait le plus besoin de lui ?" etc.).

Alors, quand la Mort le choisit, on se dit qu'ils vont en baver tous les deux.



Sauf que ...



Et oui, tout ne va pas se passer comme prévu, car, au fond de lui, Morty est un vrai chevalier servant, prompt à sauver la veuve et l'orphelin et à faire triompher la justice... Mais la Mort n'est pas juste, c'est bien connu, elle ne choisit pas, elle ne juge pas, elle met un point final à tout, au moment venu... Sauf quand elle fait sa sentimentale. Là c'est autre chose. Et c'est génial !



L'inversion des rôles et la course contre la montre, le valet énigmatique et la princesse énervée, la fille adoptive et le cheval volant, le magicien débutant et l'autre magicien débutant, oui, lui, oui, oui, la Mort et les Dieux, Ankh-Morpork et le Disque, les montagnes du Bélier et le Mur de l'empire Agatéen, les chats et les tavernes, les Rois et les poivrots... Tout ne fait qu'un.

Un "un" très bon au demeurant.
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La Longue Terre, tome 4 : La longue utopie

Terry Pratchett et Stephen Baxter nous embarquent une fois de plus dans le monde de la longue terre. Ces mondes parallèles ou la vie est à la fois la même et à la fois complètement différente de la terre originaire.



C'est aussi à leur façon une manière de montrer comment nous occupons notre espace et exploitons notre terre.. un côté écologie et surtout une critique du monde industrialisé qui nous pousse a exploiter à outrance nos ressources. C'est également la critique de la terraformation ou l'on veut a tout prix implanter des choses dans un endroit qui n'est pas fait pour ça, les manipulations génétiques et bien sur les conséquences qui en découlent. Et tout cela sans oublié la façon dont les êtres humains ou non sont obligés de s'adapter (volontairement ou non) aux espaces qu'ils colonisent.



Dans cet avant dernier opus, on y retrouve les personnages vus dans les tomes précédents et on en apprend beaucoup sur les origines de Josué Valienté. Ce qui donne un côté un peu plus humain à ce tome d'ailleurs.

J'avoue avoir denouveau renoué pleinement grace à ce tome avec la grande terre. C'est avec le premier tome sans doute mon préféré, même si ce dernier à un côté un peu plus scientifique malgré tout.. j'attends avec impatience le dernier volet pour savoir ou va nous mener l'imagination de ces deux auteurs talentueux.
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Les Annales du Disque-Monde, tome 33 : Alle..

L'université de l'invisible est obligée afin de pouvoir obtenir un leg conséquent et vital pour le plateau de fromage quotidien de fin de repas, de participer a un match de Fouteballe. A l'origine ce jeu populaire se jouait sans règle au milieu des rues de Ankh Morpork, mais le seigneur Vétérini , pas trop fan du jeu en a décidé autrement.. maintenant le Fouteballe se jouera avec des règles.



On pourrait penser que pour une foisTerry Pratchett a décidé de jouer la légéreté avec ce tome 33.. puisqu'il nous fait une véritable satire des supporters de foot et de la violence occasionnée par ceux ci. Et bien non ! une fois de plus le disque monde recelle de thèmes lourds : toujours avec le racisme et le rejet des autres pour des raisons historiques.

C'est aussi une façon de montrer que le destin des uns et des autres n'est jamais figé et que si on ne saisit pas sa chance elle peut tourner.

Sans oublier une partie très drôle de se roman : la psychologie et voir même la psychanalyse.



Une fois de plus ma visite sur le disque a été un vrai plaisir par sa drôlerie et la rencontre de nouveau autochtones hypers sympathiques,. Mais également par le fais de retrouver certaines vieilles connaissances.

Même si cet épisode n'est pas mon préféré il reste très plaisant à lire et je suis toujours dépaysée par mes visites sur le disque monde.
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Les annales du Disque-Monde, Tome 29 : Le r..

Margot jeune femme bien sous tout rapport décide de s'enrôler pour la guerre dans l'espoir de retrouver son frère. Pour cela , elle doit se faire passer pour un homme. La chance ou la malchance fait qu'une partie (ou pas) des autres recrues sont aussi des femmes déguisées.



Pratchett comme toujours nous parle de sujets brulants : la guerre et le nationalisme et bien évidemment les conséquences que peut avoir la guerre sur le psychisme des hommes.Mais également la place des femmes dans la société. La religion n'est pas en reste non plus.. une petite critique satirique des écrits qui stipulent ou non les contraintes pour les femmes. Sans oublier également la propagande qui arrive à manipuler les masses. Le contrôle des médias pour ne pas faire peur aux populations.



C'est un tome des annales du disque monde un peu différent. L'humour y est plus subtil , sans doute parce que le sujet est très noir. Mais il n'en reste pas moins bon. Une visite du disque qui fait réfléchir mais qui n'en reste toujours très agréable pour moi.
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