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Critiques de Terry Pratchett (2294)
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Les annales du Disque-Monde, tome 30 : Timbré

Moite est un malfrat comme on n'en fait plus. Le seigneur Vetérini lui offre le choix (cornélien) : ou la pendaison ou bien il devient ministre des postes et doit redresser financièrement et physiquement celle ci.



Terry Pratchet toujours avec humour dresse une satire du monde financier. un monde qui est capable d'écraser tout sur son passage pour plus et encore plus de pognon sans un dépenser un seul en contre partie. Il fait également la part belle entre les entreprises privées et publiques... et également du modernisme

C'est aussi une belle image de la philatélie que l'auteur rend a travers son roman.

Il montre aussi avec brio qu'on peut être un arnaqueur de première mais que parfois le coeur parle et que n'est pas toujours arnaqueur qui veut.



Je me suis une fois de plus régalée lors de cette visite sur le disque monde , avec un nouveau personnage : Moite, qui a un sacré tempéremment et le coeur sur la main.

Je referme ce livre avec un peu de peine parce que je sais que bientôt mes aventures sur le disque monde vont se terminer et que égoistement je n'ai pas envie qu'elles s'arretent.... mais la vie est ainsi faite et que même si les grands auteurs sont éternels d'une certaine façon ils restent mortels
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Les Annales du Disque-Monde, Tome 8 : Au gu..

Il est trois heures bonnes gens, tout est calme, dormez en paix !



L'imagerie spinalienne historico-médiévale donne toujours cette allure à la garde de nuit : un grand échalas avec son casque bassinet et sa lanterne au bout de sa longue lance qui trouble le sommeil des braves citadins en leur signalant l'inintérêt de la situation nocturne.

L'imagerie pratchetienne accentue encore ce trait : Car à Ankh-Morpork, le Patricien, dirigeant éclairé un rien cynique a fait réglementer les activités des organisations criminelles de voleurs et d'assassins – date, horaire, étendue du préjudice fixé à l'avance... -. Histoire qu'elles puissent gagner un peu de respectabilité...

Le guet de nuit ne se compose ainsi que de trois pittoresques préposés : Le Capitaine Vimaire, notoirement plus intéressé par le contenu d'une bonne bouteille que par son sacerdoce maréchaussier, le Sergent Côlon,qu'aucune science ne peut envisager ailleurs que dans la catégorie des fonctionnaires de moyenne catégorie – le zèle n'étant évidemment pas livré en option... - et le Caporal Chicard... Parce-qu'il en fallait bien un troisième...



Et donc bonnes gens tout est calme, dormez en paix. Le Patricien y a veillé...



Enfin tout est calme, tout est calme...

Y'a juste une secte qui se réunit nuitamment pour lancer des incantations magiques et des gens qui finissent carbonisés dans les rues...

Moi j'dis ça, j'dis rien...

Y'a juste que la dernière recrue du guet, c'est un volontaire. Que c'est le fils d'un nain. Et qu'il mesure pas loin de deux mètres....

Y'a juste que la dernière aristo de la ville, elle élève des petits dragons comme animaux de compagnie...

Y'a juste que le bibliothécaire de l'Académie de magie parcourt la vile pour retrouver un grimoire plein d'incantation qu'on lui a volé... J'suis l'seul à m'être rendu compte qu'a force de trainasser au milieu des bouquins, il ressemble 'achtement plus à un orang-outan qu'à un homme ?...





Le Disque-Monde est l'univers fantastico-jubilatoire de Terry Pratchett. Les règles du médiéval-fantastique y croisent l'humour anglo-saxon contemporain. Les personnages y sont croustillants et les situations burlesques en diable – digne des Monthy-Pythons -



Afficionados sourcilleux du genre,lisez-le !

Novices enjoués, lisez-le !

Dépressifs de tous les pays, unissez-vous : Une dose le matin, une à midi et deux le soir !



J'vous dirais bien de me faire confiance et de le lire les yeux fermés... Mais bon, faut pas pousser tout d'même hein ?...

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Les Annales du Disque-Monde, tome 12 : Mécomp..

Fées et sorcières.



Illlon ne veut pas se rendre au bal du château pour épouser le prince. Mais a t-elle vraiment le choix ? La marraine fée Lilith y veille. C'est sans compter sur Mémé Ciredutemps et ses comparses qui vont venir ajouter leur grain de sel.



J'ai encore passé un excellent moment avec cet opus du Disque-monde ! Cette fois-ci Terry Pratchett s'attaque aux contes de fées. En effet, Mémé Ciredutemps, Nounou Ogg et Magrat vont devoir sauver une jeune fille en détresse prisonnière d'un conte de fée.



Une méchante fée veut la contraindre à épouser un prince pour que le conte s'accomplisse. Nos pas si méchantes et presque gentilles sorcières vont tout faire pour le briser. De contes en mésaventures nos héroïnes vont découvrir les mœurs étrangères et la vie de conte de fée.



Terry Pratchett nous régale une fois de plus. Les réécritures de contes (Le petit chaperon rouge, la belle au bois dormant...) sont hilarantes. Quant à la scène du bal c'est un véritable bijou. C'est devenu l'un de mes moments préférés du cycle.



Comme dans chaque tome du Disque-Monde des thématiques plus sérieuses se cachent sous l'humour. Pratchett dresse un portrait sans concession du pouvoir. Il montre également que le bonheur de quelques uns se fait au détriment de la majorité.



Bref, comme toujours un tome qui alterne humour et réflexions plus profondes. Il devient l'un de mes préférés du cycle.
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Les annales du Disque-Monde, tome 30 : Timbré

Encore un de ces tomes des annales du disque-monde un peu moins foutraque, plus linéaire, construit de façon plus classique, si on admet que ce terme puisse s’appliquer à l’univers de Pratchett. Certes, j’ai une tendresse particulière pour les volets qui ont un ton bien fouillis, un brin bordélique et il faut bien avouer que ceux-ci ont ma préférence mais il faut bien reconnaitre que même ces tomes plus structurés sont très réussis. Ce « Timbré » est donc habilement construit et propose une intrigue assez linéaire savamment menée. Il n’y a donc pas ce charme lié au bordel qui règne dans certains tomes du disque-monde. Mais ce « timbré » est tout de même très réjouissant.



Tout d’abord, les personnages sont formidables. En premier lieu, Moite Von Lipwig, qu’on découvre ici et qui est terriblement attachant. Quel formidable personnage. A la fois bigger than life tout en étant totalement crédible, Moite instaure une connivence immédiate avec le lecteur. Ensuite, comme à son habitude, Pratchett propose une galerie de seconds rôles absolument irrésistible, que ce soient les nouveaux ou les personnages quasi-récurrents (on retrouve avec plaisir les golems, un Igor et l’indéboulonnable Vétérini). Par ailleurs, le thème développé l’est de façon brillante et Pratchett dévoile un talent inouï pour créer du suspense. Il y a une véritable tension dans le roman. Il faut dire qu’on espère tellement que Moite va réussir qu’on suit cette aventure avec une nervosité certaine.



Encore une fois, il faut saluer le talent de traduction de Patrick Couton qui fournit un travail de haute volée. J’ai tout particulièrement été enthousiasmée par les noms propres imaginés par le traducteur de génie.



Pour le moment, cette série ne m’a jamais déçue, Pratchett s’est imposé comme un de mes auteurs favoris et son cycle comme une valeur sûre qui me permet de me remonter le moral à coup sûr. J’ai déjà hâte de lire le prochain.

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Les Annales du Disque-Monde, Tome 10 : Les ..

Cela faisait longtemps, presque dix ans, que je ne m'étais pas replongé dans le monde fou de Terry Pratchett.

Pour retrouver le disque-monde, j'ai choisi ce titre qui m'avait laissé un très bon souvenir.



Les zinzins d'Olive-Oued, ce titre est une référence au film de et avec Jerry Lewis "Le zinzin d'Hollywood" ("The errand boy" 1961), la référence avait d'ailleurs échappé à beaucoup des jeunes lecteurs de Pratchett...



C'est que la traduction d'une oeuvre, en général et celle de Pratchett en particulier est une gageure !

Patrick Couton, le traducteur de l'ensemble des annales du Disque-monde, a eté à juste titre récompensé pour son travail qui tient autant de l'adaptation pour le lectorat francophone que de la simple traduction.



Pratchett avait ce sens du gag non-sensique si "british" que l'on retrouve par exemple chez les Monty-Python.

Ici, c'est un mage qui découvre les images animées aussitôt, l'industrie du cinéma se développe.



Les zinzins d'Olive-Oued est une critique farfelue du monde du septième art, sauce hollywoodienne bien sûr.

Lea (re)lecture de cet opus est un régal, un choix parfait pour de la détente de qualité, car Pratchett ne manquait certes pas d'humour, mais pas non plus de finesse !
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Les Annales du Disque-Monde, tome 4 : Morti..

Ce roman est un régal. Il commence un peu comme ces contes de fée où le héros, ici Mortimer, est perçu par son entourage comme un peu nigaud, bon à pas grand-chose si ce n’est à rien. Mais voilà qu’à la foire à l'embauche, Morty est choisi comme apprenti par la Mort en personne qui envisage de prendre des vacances. A partir de là les situations improbables s’enchaînent, les répliques décalées de la Mort sont hilarantes, quant aux dialogues entre Mortimer et la Mort, ils sont dignes d’une anthologie de l’absurde, très proche de l’humour des Monty Python. Et l’air de rien, de ci de là, l’auteur sème des réflexions sur la justice, sur la mort, et autres questions existentielles… Tout cela dans une lecture plutôt légère, grâce à cet univers imaginaire particulièrement poétique et onirique. Mortimer m’a irrésistiblement fait penser au Philémon de Fred. C’est jubilatoire. L’intrigue est menée tambour battant, les péripéties s’enchaînent, chacune est une trouvaille, et, bien sûr, tout part en vrille. Comment Mortimer va-t-il retomber sur ses pattes et s’en sortir ? Il y a aussi un petit quelque chose de l’esprit du Guide du Voyageur Galactique, sauf que c’est bien plus court (sauf à considérer l’ensemble des tomes !). Autre chose que j’ai beaucoup aimé : la bibliothèque de la Mort. Géniale ! Les cultures rétroannuelles, c’est pas mal aussi. En fait, ça fourmille de trouvailles et de pépites. Impossible de toutes les énumérer. Je n’ai pas lu les tomes précédents et cela ne m’a pas gêné une seconde (tout au plus ai-je peut-être raté quelques bricoles sur des personnages secondaires déjà censés être connus du lecteur). C’était mon premier Terry Pratchett, et ce ne sera certainement pas le dernier, après une lecture un peu sombre ou quand on a besoin de se remonter le moral, aller faire un petit tout dans le Disque-monde me paraît une idée judicieuse.

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Les Annales du Disque-Monde, tome 18 : Masq..

Encore un très bon moment de lecture, avec les sorcières de Pratchett ! Une petite LC avec ma collègue du forum des Trolls de Babel, Shan_Ze.



Magrat étant partie vers d'autres aventures royales, voilà Nounou Ogg et Mémé qui se retrouvent en tête à tête, et ça risque de tourner vinaigre, sans intermédiaire pour amortir la relation explosive entre ces deux-là.



"Les sorcières, ça doit être trois".



Les voilà donc parties rapatrier la remplaçante sur laquelle elles ont jeté leur dévolu, et comme chacun sait, ce que Mémé veut...

Mais cette remplaçante, qui a un vraie caractère de sorcière pratchettienne, ne l'entend pas de cette oreille, d'autant moins qu'elle veut devenir chanteuse d'opéra, ce à quoi elle s'emploie de tout son souffle.



Las, il se passe des trucs pas nets dans le dit opéra...

Et là, plongeon dans un remake délirant du fameux "fantôme de l'opéra" (et uniquement lui, ce qui, pour une fois, restreint nettement les inspirations de l'auteur et favorise un roman qui part un peu moins dans tous les sens que la plupart des précédents).



C'est, une fois de plus, réjouissant ! J'ai bien apprécié, mais j'ai moins ri que dans les précédents. Après réflexion, je sais pourquoi : L'intrigue est suivie "pas à pas", si j'ose dire, et c'est vrai que quand on connait le roman d'origine, c'est mieux, je pense. Cependant, j'avoue que ce "pas à pas" m'a un peu refroidie, car c'est quand même un peu glauque.

Beaucoup de morts, dans ce tome. Et j'avoue qu'en ce moment, avec le deuil de ma tante, mon père très malade, je suis assez sensible de ce côté là, même si, chez Pratchett, le Mort est plutôt sympathique.



Bref, j'ai un peu moins apprécié que les tomes précédents, mais c'est surtout affaire de circonstances extérieures...

Toute l'épopée de Mémé en "dame de la haute" est quand même hilarante, ça, oui !

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Les Annales du Disque-Monde, Tome 10 : Les ..

Les zinzins d'Olive-oued... il m'aura fallu quelques temps et quelques chapitres avant de capter le jeu de mots du titre et de cette ville spectaculaire, née de rien et regroupant toute l'industrie du clic... olive-oued, olive-ou'd, oliw'-oud... aaah !

Un tome qui sera donc centré sur le cinéma et son industrie, bourré de références (je n'ai pas tout reconnu, et il aura fallu qu'on s'y mette à plusieurs avec les copains-trolls pour éclaircir certains points ^^), de King Kong à Cthulhu (pour les plus évidentes).



Le tout est extrêmement drôle, notamment grâce à deux petits toutous, à des trolls pas si bêtes, à un planteur JMTLG complètement métamorphosé par l'industrie, et à des mages que j'attends impatiemment de retrouver.



Reste que parfois Pratchett en fait un peu trop et ne parvient pas à utiliser totalement toutes les idées géniales qu'il met en place.

Cela reste un très bon tome et une lecture agréablement déjantée !
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Les Annales du Disque-Monde, Tome 14 : Nobl..

Si vous avez le moral tout mou, attrapez donc un Pratchett !

Un coup de barre, Pratchett, et ça repart !



Dans cette énorme parodie du "songe d'une nuit d'été" de Shakespeare, l'auteur s'en donne à coeur joie, le traducteur aussi, et que c'est bon, mais que c'est bon pour les lecteurs !



Comme dans l'original, ça part dans tous les sens, il y a des tas et des tas de personnages, ça se croise, s'entrecroise, se duellisent, se poursuivent, se draguent, c'est vraiment un joyeux bordel !

Les 2 vieilles soeurcières, Mémé et Nounou, flairent une embrouille pas nette au cercle de pierre, car voilà-t-y pas que la jeune génération se mêle de ce qui ne la regarde pas au moment même où les univers parallèles se "conjonctionnent", pendant que Magrat prépare (ou plutôt subit la préparation de) son futur mariage avec Vérence, beaucoup moins marrant maintenant qu'il est roi que quand il était bouffon...



Tout le monde est invité, y compris les mages, et l'archichancelier RIdculle a des bouffées de nostalgie en pensant à sa jeunesse envolée. Il décide donc de se rendre au Royaume de Lancre pour ce fameux mariage, avec quelques compères, dont l'inénarrable bibliothécaire anthropoïde !



Mariage qui demande moult préparatifs, dont une pièce de théâtre, jouée par la compagnie des danseurs Morris de Lancre, comprenant entre autres Jason Ogg (Fils de Nounou) (on croise beaucoup de Ogg(s) dans cette histoire, mais eux on les reconnait de suite, ils disent "maman a dit que..." sans arrêt !), Boulanger le tisserand, ou Tisserand le chaumier et d'autres du même acabit (autant dire qu'on s'y perd ! mdr !).



A côté de tout ça, on a une jolie critique de notre société du superficiel et de la beauté, jeunesse éternelle, du moins moi j'y ai vu ça, surtout à la fin quand Mémé discute avec la Reine des fées, (ça m'a fait penser à toutes ces stars qui se font ravaler la façade en permanence pour paraître 30 ans à 60, 40 à 70 ans, et 50 ans à 80 (du moins le croient-elles)). Il y a aussi ce que provoque nos croyances ou non-croyances, la tradition vs la modernité, la sagesse des anciens vs l'ignorance des jeunes, mais aussi l'acceptation du changement inévitable, de la mort inévitable. Bref comme toujours avec cet auteur, beaucoup de profondeur sous la légèreté apparente...



Non je ne vous spoile rien, de toute façon ce livre est totalement indescriptible, il faut le lire pour savoir (et c'est la suite de Mécomptes de fées, donc lisez l'autre avant !). J'ai beaucoup ri et ça m'a bien remonté le moral, c'est absolument génial.



Pratchett, c'est bon, lisez-en !
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Les Annales du Disque-Monde, Tome 15 : Le G..

Un tome 15 excellent que nous sert Pratchett. 2e tome sur le Guet, autant j'ai aimé le 1er, autant j'ai adoré celui-ci! J'ai eu beaucoup de mal à me détacher de l'histoire. Aucune longueur, beaucoup d'humour, ce tome m'a véritablement emballé! J'ignore combien de tomes il y a sur le Guet mais je vais devoir me retenir d'aller les acheter et de suivre l'ordre classique des Annales. Car il est vrai que sans cet ordre, on passerait à côté de beaucoup d'allusions qui nous font sourire tout au long du série, Le Guet des Orfèvres en est la preuve. Pratchett aime bien faire revenir ses personnages et dans ce tome-ci, ils sont légion :

C'est aussi l'occasion de rencontrer de nouveaux personnages! Car il faut du sang neuf au Guet! Intégrer les minorités ethniques pour éviter qu'Ankh-Morpork ne s'embrase. Troll, nain, morts-vivants ... et femmes sont au rendez-vous pour dépoussiérez l'équipe du Guet de Nuit, pour notre plus grand plaisir. Le duo Détritus-Bourrico est quand même impayable!

Le Guet c'est aussi l'occasion de fusionner polar et light fantasy... Et, ça ça n'a pas de prix! En route pour une enquête sur un objet bien destructeur qui semble semer la mort!

Enfin, Pratchett nous fait des petits clin d'oeil par-ci par-là à l'histoire...



LC et Challenge Pratchett

Challenge Le Tour du Scrabble en 80 jours

Challenge Multi-défis 2019

Challenge Les Détectives littéraires

Challenge Mauvais Genres
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Les Annales du Disque-Monde, Tome 8 : Au gu..

Dans les ruelles sombres et fangeuses d'Ankh Morpork, de curieux personnages s'activent.

Les uns portent cuirasse et plumet (quoique, pas tous en vérité. Aucun même, puisqu'il faudrait leur accorder une prime conséquente), les autres capuchon et longues robes.

Les premiers s'évertuent à ne pas faire trop de vague et se serrent la ceinture pour s'offrir une bouilloire, les seconds se réunissent en secret autour d'une pizza et tentent d'en remontrer aux puissants de la cité.

Mais tout ça c'était sans compter sur un héros, un homme qui... non, un nain qui... non, bon, bref. Sur Carotte. Agent Carotte, du guet d'Ankh Morpork.

Et les livres, ai-je parlé des livres ? Ils sont là, bien rangés, classés selon la décimale de Dewey. D'ailleurs, que fait ce vide au rayon magie d'invocation (cote 130 et quelques chiffres après le point) ? Voilà qui risque d'énerver le bibliothécaire !

- EN EFFET...



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Un tome qui aura su me faire rire du bout en bout, complètement génial et décalé (comme d'habitude) doté (comme d'habitude) d'une ribambelle de personnages tous plus mémorables les uns que les autres. Même les second rôles sont inoubliables et parfaitement dépeints et incrustés dans l'univers (oui, avec ce niveau de crasse on parle bien d'incrustation).

Si l'histoire n'avance pas très vite et semble courue d'avance, Pratchett parvient brillamment à faire mentir son lecteur en montrant les grosses ficelles de la fantasy avant de les couper d'un coup de griffe draconique.

Les dialogues sont toujours aussi salés et valent leur pesant de cacahuètes... hé ! Quoi ! Lâchez-moi ! Vous n'oseriez pas lever la patte sur un confrère, tout de même... quoi ? La main ? Hein ? Ah, oui, je voulais dire la main ! Voilà, merci, gentil, le singe....

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Les Annales du Disque-Monde, Tome 5 : Sourc..

Je ne peux dire qu'une seule chose : quand on a une semaine éprouvante au boulot, lire ne serait-ce que 30 pages de Pratchett le soir avant de dormir est une thérapie par le rire d'une efficacité étonnante !

Et dieu sait que j'en ai eu besoin la semaine passée !



J'ai donc bien apprécié ce tome-ci, plus peut-être que mes collègues de lecture commune du forum des Trolls, du moins jusqu'à hier. Parce que se cumulent deux choses : je suis en congés depuis vendredi, ENFIN !, et j'ai trouvé que la fin partait en eau de boudin totale, je me suis presque ennuyée, après le feu d'artifice d'humour et de rigolade du début. En fait, à partir du moment où Rincevent part tout seul. C'est donc péniblement que j'ai fini cette lecture qui avait pourtant si bien commencé !



Parce que jusque là, c'était juste que du bonheur. J'avais envie de citer presque tout tant on se marre, si Foxfire ne se remet pas du shampooing/décapitation (et il est vrai que toutes les scènes entre Conina et Rincevent sont extras), pour ma part, c'est tout le passage avec Sconnar (que j'ai lu à haute voix à mon homme, fou-rire assuré) qui restera gravé dans ma mémoire. Sans parler des aventures inénarrables (quoi que...) du Bagage !



Donc c'est vrai qu'on reste sur une assez mauvaise impression à la fin du tome, mais pour la capacité à me changer les idées tous les soirs de cette semaine, j'ajoute une demi-étoile !
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Les Annales du Disque-Monde, Tome 6 : Trois..

Après un départ manqué, et une reprise du début, j'ai bien aimé les (més)aventures des trois soeurcières !



En s'attaquant au théâtre de Shakespeare (La Tempête (évident), le roi Lear (je peux pas dire pourquoi sous peine de spoil, mais c'est absolument sûr), Macbeth (évident), Hamlet (évident), Le songe d'une nuit d'été (évident), avec des jeux de mots/rappels sur des noms de personnages (Cabelan/Caliban par exemple) essentiellement, mais pas que ça (on voit des références à Charlie Chaplin, Laurel et Hardy, les frères Marx)), Pratchett nous fait une démonstration éblouissante de son énorme culture, avec brio, beaucoup d'humour, et un fond très intéressant sur les questionnements métaphysiques ou philosophiques, qu'est-ce que la mort, la vie, quelle est l'importance des mots (et par extension du langage).



Comme on a regardé "Premier contact" hier et j'ai adoré, que j'ai fait un mooc sur le langage, vous comprendrez que j'ai bien accroché sur le "fondamental" de l'affaire.



Un peu moins sur la forme, parce que le début part vraiment dans tous les sens, c'est pour ça que, fatiguée, j'ai eu du mal à entrer dedans, voire même à comprendre ce que Pratchett nous racontait là, ainsi qu'à rabouter les références ! Bref, en reprenant moins fatiguée, tout ça s'est beaucoup mieux emboîté, et c'est en rigolant que je l'ai fini.



Bref, c'était un bon moment, comme souvent avec Pratchett, excellent pour le moral, et dont je découvre une facette beaucoup plus profonde et très intéressante.
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Les Annales du Disque-Monde, Tome 2 : Le Hu..

Le Huitième sortilège est passé par dessus-bord ! La fin approche ! Et cette étoile rouge, au loin ? Que fait-elle là ? Prenez vos baguettes magiques, chaussez vos pantoufles à fourrure, et allons retrouver Rincevent !



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J'ai été un peu décontenancé au début de ma lecture, avec la désagréable impression que Pratchett n'écrivait que pour faire des jeux de mots et faire venir le rire de la dérision et du pinaillage.

Le style est digne (voire même calqué sur) de celui de Fritz Leiber, avec ses descriptions tortueuses et ses phrases alambiquées, mais si pour celui-ci l'effet garantit une immersion totale, celui-là en devient lourd et brise au contraire l'atmosphère.

Je sais que les nouvelles technologies sont un thème récurrent des Annales du disque monde, mais en ce qui me concerne, cela a juste l'effet de couper mon immersion ; de même, si les ressorts vocatifs de Pratchett peuvent être drôles de temps en temps, leur présence quasi permanente dans la première moitié de ce tome brisent encore une fois toute immersion possible. Je reconnais que c'est parfois très drôle d'avoir un récit de fantasy coupé par des références à notre monde (balle de ping pong ; confédérés et j'en passe) mais à la longue c'est tout simplement fatigant.



Mais rassurez-vous, cette mise en bouche un peu vide passe (avec si son thème de la "description fidèle" récurrent et ses anachronismes et références à notre monde) et l'on retrouve, à partir de la moitié à peu près, tout l'intérêt des aventures de nos héros et de leurs nouveaux acolytes, qu'il s'agisse de Cohen le barbare édenté, de gentils trolls, du bagage toujours plus attachant, ou de druides informaticiens.



La seconde partie du récit, au moment où les aventures commencent réellement et que cessent les descriptions soporifiques, est tout simplement excellente de dynamisme, d'humour et d'héroïsme fortuit ou gériatrique.



J'ai adoré ce Cohen, son élocution, sa vision du monde, sa nonchalance ; j'ai beaucoup aimé les trolls, quelle que soit leur taille, et les petits oignons qui les accompagnent ; j'ai été surpris et conquis par la boutique "spéciale" ; j'ai attendu et cru pendant un moment avoir deviné le dénouement de tout le background universel dans lequel est plongé le disque et son guide au cerveau de la taille d'un océan, et je suis ravi de la petite surprise réservée au lecteur.



Pour conclure, je ne dirai pas que ce tome est excellent, puisque je m'y suis sévèrement ennuyé au début, mais qu'il aurait pu l'être, et qu'il l'est dans sa seconde partie. Vivement la suite, en espérant qu'elle ne retombe pas dans ses travers insupportables.
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Les Annales du Disque-Monde, Tome 3 : La Hu..

J'adore.



J'ai passé un très très bon moment avec Esk et Mémé Ciredutemps, deux personnages aussi sympas que Deuxfleurs et Rincevent, côté filles !



Un petit ton de combat féministe dans ce livre n'est pas pour me déplaire, avec un humour ravageur, parfois subtil, parfois pas du tout, c'est vraiment excellent.



Effectivement mieux construit que les deux tomes précédents, il est quand même bien délirant aussi, j'ai adoré suivre le "balai-trip" de nos deux compères(e) à la recherche de l'école des Mages.



C'est frais, c'est léger, ça se lit avec une facilité pas croyable, c'est tendre, aussi, ça détend le ciboulot, c'est juste extra ! Je crois que je suis tombée en amour avec Pratchett (sur le tard, bon, ok, mais je peux pas tout connaître non plus, hein !).



Bref, je crois que j'ai pas le suivant, il me le faut absolument, savoir que je l'ai dans ma PAL pour les moments difficiles... Et le suivant après (ah mais Sourcellerie je l'ai, trouvé d'occase !)...
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Les Annales du Disque-Monde, Tome 2 : Le Hu..

J'aime beaucoup (et si ce sont les moins bons, je me demande ce que c'est après !).



Pour changer les idées, se divertir, trouver de la légèreté et lire "rigolo", c'est vraiment le top.



Rincevent est un "couillon", c'est vrai, mais il est attachant. Deuxfleurs qu'on avait rencontré dans le premier continue son périple touristique avec lui, et je l'aime beaucoup, (avec son bagage), dommage qu'il s'en aille...



Les jeux de mots et les situations cocasses se succèdent, alors que la situation est dramatique (c'est la fin du (disque) moooooonde !). Cohen est génial, ZE perso découverte du livre, un vrai bonheur !



C'est juste du pur jus de plaisir à lire, pour moi. Je me demande encore comment j'ai pu passer à côté toutes ces années !
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Les Annales du Disque-Monde, Tome 8 : Au gu..

Je ne me lasse pas de relire les Annales du Disque-Monde dans l'ordre ou le désordre selon les humeurs !



Cette fois-ci je vais relire les tomes concernant le Guet des Orfèvres dont j'adore tous les personnages, leurs déconvenues et leurs réussites. Au guet est le premier tome de ce cycle où ne sont présents dans la Garde de Nuit que des humains même si l'un d'eux considère être un nain, je parle de la race des nains et non pas de sa taille... 1,98 m !



Nous faisons la connaissance de Vimaire qui est encore copain comme cochon avec la bouteille et le caniveau et nous assistons à sa transformation suite à sa rencontre avec Dame Ramkin et ses dragons des marais !



De méchants et maladroits, bien évidemment, conspirateurs encagoulés invoquent un dragon, un géant qui va se charger, entre autres choses imprévues, de désinfecter Ankh-Morphok à sa façon ! de quoi mettre à mal les vendeurs d'hache-sueur-rance et les voleurs peu véloces !



Un roi, le peuple d'Ankh-Morpok veut un roi !!! Grand bien leur fasse, en attendant je rigole !



Challenge 50 Objets 2022/2023

Challenge Mauvais Genre 2022

Challenge Solidaire 2022

Challenge 20ème Siècle 2022
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Les Annales du Disque-Monde, tome 18 : Masq..

« Bonjour les Babélionautes ! Fraîchement sortie du Fantôme de l’Opéra, j’ai décidé que le moment était idéal pour attaquer sa parodie, Masquarade, de Terry Pratchett !



Or donc Nounou Ogg se fait du souci pour Mémé Ciredutemps : cette dernière déprime. Il lui faut une troisième sorcière et/ou une occupation. Tout s’arrange : elles partent toutes les deux à Ankh-Morpork, pour régler les comptes de Nounou avec un éditeur malhonnête et récupérer Agnès Créttine, la meilleure candidate au poste de troisième sorcière. Et elles accompliront le tout sans se mêler des affaires de qui que ce soit ni imposer quoi que ce soit à qui ce soit évidemment, m’enfin, pour qui les prenez-vous ?



C’est en lisant ce tome que j’ai enfin mis le doigt – mais avec des mots – sur ce qui me plaisait autant chez Pratchett.



-Bah c’est évident depuis le début, bécasse. L’humour.



-Oui, certes ! mais allez savoir pourquoi, humeur ou alignement des planètes, j’ai trouvé ce tome particulièrement révélateur de ses procédés d’écriture. Par exemple, les comparaisons ! Pratchett les utilise pour illustrer ses scènes ou souligner l’improbable. Et ses images fonctionnent, il possède un sens de la formule irrésistible pour mes zygomatiques.



Il se livre aussi à la personnification et cela rend ses textes magiques et inquiétants !



-« Personnification » ? m’enfin, tu te crois où, Déidamie ? Les gens sont pas là pour prendre des cours de littérature !



-Je donne pas de cours, j’explique pourquoi j’ai adoré le bouquin.



-Ah ouais ? Et c’est quoi, ça ?



-Méchante Déidamie, rends-moi cette feuille !



-Oh ! Mais que vois-je ? un développement en trois points, rédigé sur une feuille rose ! Rhôh la ringarde !



-D’accord, d’accord, j’avoue ! J’ai développé trois points pour dire que j’ai kiffé ce texte. (soupire) En fait, il y a eu récemment une polémique sur un certain classique de la littérature française. J’ai lu des choses vraiment déplaisantes, en ai reçu d’autres et… je pense que je me suis jetée dans cette lecture comme on se rue sous la douche : avec le désir de me sentir à nouveau propre et fraîche.



(Méchante Déidamie regarde la feuille dans tous les sens)



Euuuh… tu m’écoutes ?



-Pourquoi tu dessines des blaireaux partout dans les marges ? C’est ton nouveau totem ?



-Ce ne sont pas des blaireaux, ce sont des chats !



-Ah oui ? ben pense aux cours de dessin quand la crise sera finie, hein…



-Grmbl. DONC ! je disais, la personnification ! Pratchett transforme l’abstrait en concret en lui attribuant des verbes d’action. L’avenir s’abat sur vous, l’accident « attend » de se produire, comme si ces abstractions formaient des personnages. En les transformant en entités vivantes et pourvues de volonté, l’auteur habille son histoire de créatures supplémentaires, bien qu’invisibles, avec lesquelles il faut composer. Ou contre lesquelles il faut lutter.



Et, dernier point, Masquarade contient quelques réflexions bien senties sur les rapports humains, la culture et sa vanité, la têtologie, les difficultés économiques. Les employés de l’opéra vivent dans la précarité, les sorcières en sont bien conscientes. J’ai adoré le perso d’Agnès, consciente du traitement qu’on lui inflige tout en restant incapable de sortir des cases dans lesquelles elle était mise.



-Moi, je me demande si Gredin, le chat de Nounou Ogg, n’est pas inspiré par le chat voyou de Cats… criminel et sexy, ça ressemble à Macavity, « a monster of depravity, the Napolean of crime ».



-Mmh, je dirais à la lecture du roman que Gredin a inspiré Macavity… mais l’inverse est vrai aussi. »
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Roman du Disque-Monde : Les ch'tits hommes ..

Je commence les Tiphaine Patraque et j'avoue aimer beaucoup. Un peu plus jeunesse, la protagoniste principale est une petite fille futée. Or, qui lit les Annales sait qu'être futé est extraordinaire dans cet univers peuplé de bêtise. Son ambition? Devenir sorcière dans un pays où les sorcières sont brûlées et où les sorcières, selon les sorcières elles-mêmes, ne peuvent naître (trop de calcaire, pas assez de roches dures).



Dans cet opus, Tiphaine Patraque révèle tous ses "talents" de sorcellerie ( là encore, lorsqu'on lit Pratchett, on sait à quoi s'attendre en terme de sorcellerie) et doit affronter une reine onirique qui aurait enlevé son insupportable petit frère. Pour cela elle est aidé de souvenirs sur Mémé Patraque, d'un crapaud avec des conseils très terre-à-terre, d'une poêle à frire (Rayponce?) et, surtout, des Nac Mac Feegle, un curieux mélange, en français, de Pictes, d'Ecossais,de Schtroumph, de Viking et de Ch'tis. Un cocktail hilarant que j'espère revoir bientôt.



La narration est toujours complètement loufoque avec une inspiration très particulière. Des classiques de la littérature tels que Mobi Dick, Peter Pan, Alice au pays des merveilles, Narnia ( du moins c'est l'impression que j'ai eu) sont ici passé à la moulinette Pratchettienne. Toujours un plaisir savoureux à découvrir. Les calembours et les situations anarchiquement ahurissantes et désopilantes nous font sourire. Quelques fois, Pratchett va une nouvelle fois trop loin dans son imagination (pas toujours aisé de le suivre jusqu'au bout je trouve, je dois manquer de première vue et de second degré à la Tiphaine Patraque). Les personnages sont toujours caricaturaux. Hormis les Nac Mac Feegle, on retiendra le Crapaud mais aussi Miss Pique et quelques anciens de retour qui annonce une suite de Tiphaine Patraque assez intéressante.



En résumé, l'histoire m'a plu et je suis contente de faire une immersion tous les mois dans cet univers.



LC et Challenge Pratchett

Challenge Féminin

Challenge Multi-défis 2021

Challenge Mauvais genres 2021

Challenge Séries 2021
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Les Annales du Disque-Monde, Tome 17 : Les ..

Un vrai régal en ces temps de confinement...



Comme toujours, l'immense culture et l'humour très british et pince-sans-rire de Pratchett font mouche. Les références sont légions, et je vous laisse le plaisir de les découvrir.



J'ai retrouvé Rincevent (et un autre mais je dirai pas qui, pour la surprise) (non c'est pas Cohen, lui on le sait qu'il est là, et c'est vraiment hilarant !), avec un très grand plaisir ! Alors qu'avant il me tapait un peu sur les nerfs, cette fois-ci il m'a fait beaucoup rire !



C'est vraiment formidablement tissé, cela recoupe les tomes précédents avec brio, et la justesse et la profondeur des remarques de Pratchett sur l'humain, et son Histoire, sont confondantes...



Les Aurientaux ont quelque chose de pire que le fouet pour que leur société fonctionne si "bien" (arf, tout est relatif, comme toujours)... Mais quoi ?

Tout le mystère est là. J'espère que personne n'a spoilé cela dans les autres avis, (et n'allez surtout pas les lire avant d'avoir lu ce livre, car si je l'espère, au fond je sais bien qu'il y aura toujours quelqu'un pour l'avoir fait, mdr), car la trame du livre est bâtie autour, et il faut être idiot pour dévoiler ce qu'est cette chose qu'ils ont...

Ce qui est confondant, pour moi, également, c'est de lire ce livre maintenant, parce que ce bouquin rejoint l'actualité d'une façon tout à fait extraordinaire.

Encore un coup de Jung et ses synchronicités, je suppose...

Bref, comme je le dis à chaque fois, Pratchett, c'est très très bon, lisez-en !!! :)
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