Thierry Robberecht

Ce polar a pour cadre encore une histoire de satanisme dans une Amérique décidément bien puritaine. Le premier tome assez réussi dans son concept, il plante le décor et multiplie les scènes choc aussi bien de crime que de sexe.



Malgré une histoire qui se suit sans déplaisir, on a le sentiment que la qualité n'est pas au rendez-vous surtout au regard du second et dernier tome. Les cadrages sont pourtant bien étudiés et les dessins sont corrects bien qu'imprécis dans le détail.



Hélas, le scénario multiplie des rebondissements tout à fait prévisibles. Nous assistons à une vulgaire série B dont le final est franchement pathétique. J'ai senti beaucoup de potentialité mais qui a été mal dirigée. C'est une série gore qui ne fera pas honneur au genre. Sauf erreur de ma part, celle-ci s'arrête au tome 3.

Deep Maurice est un robot sophistiqué très sympa qui n'aime pas son physique et qui a l'avantage d'avoir des sentiments humains. Il est associé à un agent secret à savoir Gologan, plantureuse jeune femme qui maîtrise les arts martiaux. Ils agissent dans le cadre d'une division secrète de l'ONU. Ils luttent contre un être malfaisant à savoir Raz qui est une sorte de grand super méchant qui rêve de dominer le monde.



Les intrigues des 3 volumes sont plutôt assez classiques. Le premier volume explore le Japon des Yakusas, le second aborde les sectes américaines, le dernier s'intéresse à la pollution de l'espace avec les satellites usagers du temps de la guerre froide. Il n'y aura sans doute pas de 4ème album...



Le public visé est manifestement celui des moins de 18 ans dans la plus pure tradition de la ligne claire chère aux Editions Casterman. La lecture est agréable mais c'est vite oubliable. L'achat n'est absolument pas indispensable. Un travail honnête mais sans plus...

Un album tout mignon aux illustrations très douces.

Le loup a déchiré son pelage en poursuivant une brebis. Rose comme un cochon, il est la risée des animaux. Heureusement il va être aidé par une couturière qui changera son mode de vie.

J'aime quand les auteurs jouent avec l'image d'Épinal du loup. On voit ici l'importance de l'apparence dans le respect dû au loup. Il faut dire que le héros est particulièrement élégant !

On peut en profiter pour discuter de la différence grâce aux moqueries des autres loups et des différents régimes alimentaires. Une jolie découverte.

Bethia est une Cyrusienne, une extra-terrestre née sur Terre après que ses parents aient fui des conditions de vie difficiles et la guerre civile. Mais le nouveau président de la Terre a décidé que tous les maux terriens étaient dûs aux Cyrusiens et qu’ils devaient être expulsés. Bethia est arrêtée et renvoyée sur sa planète. Après avoir réussi à s’enfuir, elle va retrouver une tante qui mène la résistance.

Ce roman fait forcément écho à la situation actuelle des migrants. Sous un aspect SF, le roman donne à réfléchir sur la différence, l’étranger et l’acceptation de l’autre.

Bethia,une jeune extraterrestre installée sur la Terre depuis de nombreuses années est brutalement renvoyée sur Cyrus, sa planète d'origine, où sévit la guerre menée par un dictateur qui surveille et brime tous les opposants au régime... On se croirait presque dans 1984 !

Dans le premier et le dernier chapitre, c'est une camarade de classe qui parle nous proposant son point de vue extérieur très intéressant. Mais au centre de l'histoire c'est Bethia qui nous raconte, le voyage vers sa planète, son placement chez sa tante, une activiste contre le gouvernement en place, la guerre, les bombardements, la fuite, l'arrivée sur terre et son lot de contrôles et de décisions arbitraires de renvoi, le traitement des extraterrestres migrants, la soif d'une vie meilleure...

Bref vous l'avez compris, l'analogie avec le parcours tragique des migrants est évident mais le faire vivre à des extraterrestres, permet aux enfants qui liront l'histoire de comprendre tous les rouages même politiques, tout en ayant un peu de recul.



Un très bon roman pour les plus jeunes pour aborder ce sujet.

Résumé : La vie d’Alexia et de ses parents bascule lorsque la police vient leur annoncer la mort de Louis, renversé par une voiture. Après la peine et la désolation, Alexia veut surtout comprendre, elle doute que la mort soit accidentelle, et mène sa propre enquête.



Mon avis : Un polar prenant, qui dès le début, montre que les apparences sont trompeuses.



Louis est victime de harcèlement depuis qu’il est en seconde. Il pense que son année de terminale sera identique, et se rend au lycée la boule au ventre. Mais cette année se passe plutôt mieux, jusqu’au jour de l’accident mortel.



Alexia se pose beaucoup de questions, et se demande où se rendait son frère lorsqu’il s’est fait renverser. Elle ne croit pas une seule seconde à la thèse de l’accident, et pense que c’était un acte délibéré. Pour le prouver, elle décide de fouiller dans le passé et dans les secrets de son frère. Et elle va découvrir de bien sombres secrets, qui pourraient à son tour la menacer.



Ce polar est prenant, abordant à la fois la thématique du harcèlement dont est victime Louis, tout en mettant en avant la spirale infernale dans laquelle se retrouve entraîné ce dernier. C’est en voulant arrêter qu’il va signer son arrêt de mort. Alexia, qui mène l’enquête, est une jeune fille courageuse qui décide d’en savoir plus, quitte à se mettre en danger. Sa ténacité va l’emmener vers des recoins obscurs, tout en lui permettant d’apprendre à mieux connaître son frère.



A lire.
Lien : http://docbird.over-blog.com..

Quelque part dans le futur, Jonas est élève au lycée de Palo Alto, en Californie. Il vit avec son père adoptif et mène une vie tranquille. Un jour, un ancien élève disparaît dans des circonstances dramatiques alors qu'il était conseiller du président des Etats-Unis. Peu de temps après, il fait un étrange rêve, suivi d'un message lui demandant de trouver le mémo 657. Jonas se lance dans cette recherche qui petit à petit va le faire douter de sa nature profonde...

Un roman facile à lire, efficace pour les jeunes lecteurs de fin de primaire - début de collège.

L'histoire se passe premièrement sur la planète Terre en 2064. Un des personnage nommé Chuong, d'origine Vietnamien, va partir sur la « Nouvelle Planète », Reborn. Dans cette histoire, la Terre ne devient pu habitable à cause des ravages climatiques et écologique… Les seuls à pouvoir migré sur « Reborn »,sont les plus riche car le voyage est assez coûteux. Les parents de Chuong ont dût trouver différents moyens pour obtenir l'argent nécessaire pour pouvoir payer le voyage a leurs fils. Ils ont dût trouver un passeur pour pouvoir rejoindre Reborn. Chuong est un invasif, sur la nouvelle planète il devra se cacher des intercepteurs tout au long de sa vie sur la nouvelle planète. Par la suite, leurs tentatives d'évasion n'aura eu qu'un succès partiel puisque les parents seront rattrapés et renvoyés sur Terre.



Chuong est un personnage courageux, débrouillard. Chuong se fait « abandonner » par sa famille. Les parents de Chuong vont lui payer le Voyage sur « Reborn ».



Ce livre est un livre de science Fiction. Il veut sûrement passé comme message, que dans le futur si le monde continue comme ça avec les constructions et toute la pollution et les enjeux climatique, nous serons obligés de quitter la Planète Terre pour aller habiter ailleurs.



Je trouve qu'il y a du suspense et ce genre de livre, de science-fiction, c'est ce que j'aime. Facile à lire et à comprendre.

L'histoire se passe en 2064, à une époque où la terre n'est plus habitable. La population habite sur une nouvelle planète appelé REBORN. Chuong, est un garçon orphelin qui a perdu ses parents le jour où lui et ses parents se sont échappés du camp où on enferme les invasifs, des personnes qui ne sont pas admises sur REBORN, avant de les renvoyer sur la terre. Un jour, Chuong se fait capturer par la police de REBORN après les avoir appelés pour sauver sa seule amie, Angèle Nguyen. Au commissariat, après avoir été arrêté Chuong dû raconter son histoireChuong est orphelin, il n'a qu'une seul amie Angèle Nguyen, il vit dans la rue ( dans une usine désaffectée. Ce livre nous permet de nous poser la question :Saurions-nous, si cela devait arriver, revivre sur une nouvelle planète ?

Malgré les différences, l'entraide est toujours possible. J'ai aimé ce livre car l' histoire est claire, facile à comprendre et intéressante.

La vie de famille d'Odilon n'est pas toujours simple , mais qu'elle bonheur de lire cette bande dessinée .

Reborn – ROBBERECHT, Thierry

Mijade – Mars 2013 – 182 pages (Zone J)

ISBN : 978-2-87423-071-4 - Prix : 7,00 €



Résumé : La planète Reborn accueille au départ les riches terriens qui ont fui notre planète bientôt inhabitable. Nous sommes en 2064 et depuis peu la nouvelle administration refuse d’accepter les nouveaux arrivés. Chuong et ses parents n’ont pu obtenir la puce d’identité que se font greffer les citoyens. En tant qu’ « invasifs », ils peuvent se faire à tout moment expulser. Dans son errance, Chuong, se lie d’amitié avec une vieille dame, originaire comme lui du Viet Nam, qui accepte de l’aider. Il la retrouve un jour agonisant dans son appartement-alvéole après avoir été attaquée. Chuong décide d’appeler les secours au risque d’être arrêté…

Mots clés: ENVIRONNEMENT- IMMIGRATION-ACCUEIL DES ETRANGERS-PARTAGE DES RICHESSES

Commentaires : : Le récit est enlevé et agréable à lire et les thèses écologiques et politiques habilement présentées. On fait malgré tout rapidement le parallèle entre Chuong, invasif sur Reborn et le travailleur immigré en situation irrégulière qui se fait exploiter par un entrepreneur « altruiste ». Chuong va se heurter ensuite au méchant homme politique qui veut empêcher l’installation de nouveaux terriens sur Reborn. Heureusement, la victoire de sa concurrente aux élections, grâce à Chuong, prouvera que les « reborniens » n’ont pas oublié leur humanité. Et les frontières s’ouvriront à tous les terriens désireux de s’installer sur cette nouvelle planète. CQFD

Pistes de discussion :

• Notre comportement sur terre peut-il mettre notre planète en danger ?

• Que pensez-vous du genre de vie sur la planète Reborn ?

• Les citoyens reborniens ont un processeur d’identité dans le nombril qui permet de les localiser à tout instant, qu’en est-il sur terre avec nos téléphones portables par ex. ?

• Doit-on ouvrir nos frontières à tous les immigrés ?

Ce petit album nous parle des conséquences dû aux moqueries à l 'école.

Pas de démonstration de violence mais avec subtilité l 'auteur dépeint une situation d 'anxiété éprouvée par une petite fille qui va affronter avec courage les fauteurs de trouble.

Un album tendre mais

des images fortes qui mettent en avant les situations pénibles.

J'ai beaucoup aimé ce livre car j'ai trouvé qu'il était attirant et très agréable à lire. Il y avait de l'aventure, de la découverte, de l'action, de la science-fiction, de la robotique,...etc.

Je tiens à remercier Babelio et les éditions Balivernes pour ce livre. Et aussi à m'excuser pour le retard que j'ai pris dans l'écriture de cette critique (bien qu'il me reste 2 jours au compteur, j'appelle tout de même ça être en retard).

Une belle histoire de loup, toute mignonne, et qui ne fait pas peur du tout !

Un joyeux cocktail, pour un moment de lecture agréable.

Les dessins sont très bien faits, les couleurs ne sont pas agressives.

En résumé, une belle histoire qui ravira petits et grands enfants ..

J'ai hâte de le faire découvrir à mes petits cousins.

Ha c’est jeunes, les parents sont vraiment dépasser par leurs façon de vivre .Ils ne pensent qu’à s’amuser et dormir.

Certains évoqueront peut-être une "BD à la papa", mais ce classicisme revendiqué n'est en aucun cas synonyme d'absence de surprise, comme le confirme ce Cuba Libre. Nous préfèrerons parler, de notre côté, de renouveau dans la continuité.
Lien : http://www.auracan.com/album..

Cuba libre a une seule cible : celle des lecteurs historiques de Lefranc. Nul doute qu’ils seront charmés s’ils n’ont pas encore quitté le navire.
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..

Dans la bibliothèque de Zoé, un livre tombe à terre. Et sous le choc, le loup qui en était le personnage principal en est éjecté. Un tout petit loup ne fait pas le poids face au chat de Zoé. Alors il cherche à rentrer dans un livre pour échapper au félin.



Dans un livre, il n'y a pas de loup, il doit se déguiser. Dans un autre, il n'y a que des dinosaures. Dans un troisième, il ne tombe pas au bon moment... Vient un dernier livre où le loup tombe sur une petite fille en rouge qui attend ... un loup qui n'arrive pas. Alors le loup propose de remplacer l'absent.



Et le récit s'arrête là... pile au moment qui nous semblait le plus approprié pour que le récit démarre. Franchement, nous avons été déçus. Il y avait matière à développer comment le loup allait remplacer son alter ego face au chaperon rouge. Au lieu de cela on se perd dans divers ouvrages sans vraiment de cohérence. Restent les dessins sympas.

Quelle belle histoire emplie de tendresse... On suit ici une petite fille qui fête ses 5 ans et voudrait retourner dans le ventre de sa maman. Il faut dire qu'elle ne manque pas d'arguments !

La fin est très mignonne avec une maman dont le bidou est déjà occupé et une petit fille rassurée.

C'est un bon livre pour préparer les enfants à l'arrivée d'un petit frère ou d'une petite sœur, tout en délicatesse. Mais aussi tout simplement pour accompagner l'enfant qui grandit et qui a parfois besoin de se sentir rassuré.

L'onnuzel vit avec sa soeur et sa mère. Il est gauche, empoté, un peu à côté de ses pompes, c'est pour cela qu'on l'appelle onnuzel, idiot en Bruxellois. Son monde est inquiétant, entre la mère qui le surprotège et l'image un peu mythique du père parti un beau jour pour on ne sait où, laissant la famille face à des dettes insupportables. Il voudrait que le père revienne, il voudrait aussi être un peu plus courageux, moins gourd. Mais il fait tout de travers.



Dans ce court récit, Thierry Robberecht parle avec beaucoup de justesse de la solitude de l'enfance et de la difficulté à se construire quand la précarité semble définir l'identité. Par petites touches, il décrit le désarroi du jeune garçon, dont on ne connaîtra pas le nom, tant il n'est que l'onnuzel. J'ai aimé l'ambiance, le parler bruxellois et la description d'un Molenbeek à jamais disparu. Et puis ce petit gars qu'on aimerait prendre sous son aile, emmener au foot ou au musée de la Porte de Hal. J'ai un peu regretté la brièveté du texte.