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Citations de Éric Giacometti (793)


- Comment pouvez-vous plaisanter en plein chaos ? Vous n'avez pas peur ?
Weistort lui posa la main sur l'épaule, sentant l'os de la clavicule sous sa paume.
- Plus les ténèbres sont profondes, plus la lumière sera intense.
- La lumière, ironisa Adolf, çà m'étonnerait que je la revoie un jour.
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Le contraste etait etonnant entre la prostituee quasi nue dans sa vitrine et cette mere enveloppee de tissus pour se proteger de la vue des hommes,mais n'etaient-elles pas toutes les deux,a leur maniere,prisonnieres de regles faites pour le bon plaisir de l'homme?Le sexe pour l'une,Dieu pour l'autre.Les europeens se choquaient plus d'un voile que d'un string tandis que les fondamentalistes musulmans de plus en plus nombreux professaient une aversion inverse
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L'organisation de la SS a été pensée par Himmler selon les principe de l'Ordre des Jésuites. Les règles et exercices spirituels définis par Ignace de Loyola constituaient un modèle que Himmler s'est efforcé de reproduire. (page 0)
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J'attrape un petit livre dans mon sac à dos et contemple la couverture. C'est une dame qui me l'a offert. Elle habite au-dessus de la supérette et je la vois presque chaque jour quand elle vient faire ses courses. Elle ne me file jamais d'argent, peut-être qu'elle n'en a pas beaucoup. Mais ce matin, elle m'a donné ce bouquin en me disant que la nourriture de l'esprit était importante, aussi.

[ je devrais citer l'auteur de cette nouvelle, mais j'ai aimé avoir la surprise, alors je vous la laisse, aussi... ]
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Aux États-Unis, on a ça dans le sang, je vous l’ai dit. Les Skull and Bones, l’élite WASP1 de Yale, imposent aux nouveaux postulants de se prosterner nus devant une tête de mort, la tête couverte de sang. Bush père et fils et tous les directeurs de la CIA s’y sont pliés. Je vous l’ai dit pendant notre dîner, c’est vous les francs-maçons, les responsables.
— Vous délirez !
Le milliardaire appuya ses poings sur le dossier du canapé.
— Vraiment… Réfléchissez à vos rites maçonniques, à vos symboles, à vos serments. Tête de mort, delta lumineux, étoile flamboyante, temples interdits aux profanes. Quand vous passez maître maçon, le rituel n’impose-t-il pas de s’allonger dans un cercueil pour mourir ? Vous imaginez ce que penseraient les profanes s’ils assistaient à vos pitreries macabres ? Et vous vous étonnez après qu’on vous accuse de tous les maux !
— Vous vous êtes bien renseigné sur Internet, grimaça Antoine, mais vous oubliez le sens symbolique.
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Un Embraer Legacy 600 filait vers le crépuscule, les ténèbres engloutissant le ciel dans son sillage. Sa carlingue blanche n’affichait aucun sigle de compagnie aérienne, s’ornant uniquement d’une clef violette à double pan aux empattements élégants. La clef. Le mythique logo de la firme italienne Varnese qui régnait au firmament de la mode. Nul ne savait pourquoi son fondateur l’avait choisi. Certains pensaient que c’était par superstition, d’autres y voyaient les clefs de saint Pierre, le fondateur et unique actionnaire, Gianfranco Varnese, ne faisant pas mystère de son catholicisme, son frère était même cardinal, mais pour beaucoup elle symbolisait la clef de la réussite.
L’empire Varnese allait bientôt fêter son soixantième anniversaire et Gianfranco somnolait à l’arrière de son jet privé, confortablement assis dans un fauteuil de cuir fauve, cousu main par ses artisans de Florence. Il était vêtu d’un complet sombre, assorti d’une chemise blanche et d’une cravate anthracite. Rien d’ostentatoire, il laissait ce genre de fantaisie à ses héritiers. Seuls ses boutons de manchettes en forme de gros dés trahissaient une pointe d’originalité. Ses sourcils noirs contrastaient avec ses cheveux blancs ondulés. Une crinière encore opulente pour un homme de son âge, dont il tirait une certaine fierté. Son nez était aussi robuste que sa mâchoire, ornée d’une bouche aux lèvres épaisses et aux dents larges, faites pour déchirer la chair ou les hommes. La bouche d’un prédateur.
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- La chaleur de l'amitié se moque de la froideur de la nuit. Maxime majorquine.
- Mieux vaut un ennemi qui dit la vérité qu'un ami qui te saoule avec ses proverbes. Maxime marcassienne.
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Bonsoir,je suis le DR Guillotin
Des que je prononce mon nom,tout le monde reagit de la meme maniere:l'horreur et le degout.
As-tu deja vu une execution a la hache?
Parfois le bourreau s'y reprenait jusqu'à six fois pour separer la tete du cou.Une honte et un calvaire.J'ai simplement voulu humaniser la mort,eviter une souffrance inutile
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Comme l'écorce des arbres, les hommes ne connaissent que la surface du monde. Ils voient les feuilles surgir, les banches s'élever, la vie se multiplier et se diversifier, mais ils ignorent tout de la sève sacrée qui agit dans l'ombre. Ils ont des yeux et ils ne savent pas voir.
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,____Et que dit l'Eglise, quand une populace déchaînée, excitée par des moines, massacre ses semblables?
___Elle dit que c'est la volonté de Dieu.
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Jusqu'ici Raoul de Presles n'avait jamais organisé de bûcher. Il se souvenait, enfant, avoir vu brûler une ensorceleuse. Du haut du donjon familial où il s'était caché pour assister au supplice, il avait observé les aides du bourreau disposer du bois en pile avant d'y attacher la femme. Le spectacle s'annonçait prometteur et le peuple, autour du bûcher, hurlait de plaisir. Raoul, lui-même, trépignait d'excitation quand le bourreau jeta une torche dans les fagots. Malheureusement le bois était trop sec et le bûcher s'enflamma d'un coup. Raoul eut juste le temps de voir une silhouette s'écrouler dans le brasier. Une déception.
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Il flottait dans l air ce parfum familier de laisser-aller, de douceur réconfortante qui contrastait avec le rythme effréné de la journée. c’est le 2me livre de Giacometti.
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- De Londres à Tokyo, de Moscou à Dubaï, les gens ont commencé à se ruer dans les Real Parks. C'est devenu n'importe quoi, et aujourd'hui, c'est toujours le cas : n'importe quoi ! A l'heure où je vous parle, quand ils vont sur l'un de nos sites, les gens font plus que se distraire dans l'outrance ou chercher des sensations fortes... Ils font plus qu'acheter tous les produits du merchandising Real Park... Ils font même plus que manger ou boire Real Park : ils VIVENT Real Park, ils respirent Real Park ! Ils s'aiment sur Real Park ! C'est leur présent, leur passé, leur avenir, l'air qu'ils absorbent ! Et le plus beau, c'est que ce sont eux qui font notre pub : à longueur de journée, ils filment Real Park et, mieux encore, ils se filment en train de filmer des films à Real Park... Et toute cette promo gratuite est relayée sur les réseaux sociaux, en live, partout, pour tout ! On a beau augmenter les prix, ils paient quand même... Ils en redemandent, ils aiment ça ! Parce qu'ils se sentent mieux que riches : privilégiés. C'est le nouvel hédonisme.

• 'Big Real Park, que la fête commence' - François d'Epenoux
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Dans le vacarme des basses qui rebondissait sur la façade, Alex lança un cri que personne n'entendit. Un de ces cris qu'il n'avait pas poussés depuis l'enfance. Vraiment, ça faisait du bien de hurler comme un sauvage, d'avoir tombé veste et chemise pour danser tel un damné au bord d'une piscine qui sentait plus le champagne que l'eau chlorée. Et, quarante ans ou pas, question danse et alcool, Alex pouvait en remontrer à tous ces jeunots, frais sortis de leur Ecole de Commerce, qui se trémoussaient autour de lui.

• Nuit d'ivresse - Eric Giacometti & Jacques Ravenne
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- Le Graal est la guérison du roi à la blessure incurable, le puits sans fond pour l'assoiffé, répondit Merlin en posant la coupe devant le chevalier. Il est le pain pour l'affamé, la moisson du paysan après des années de famine, le sein pour l'enfant naissant, le butin fabuleux du conquérant, l'amour de l'âme esseulée, la couronne d'or et de diamants du dernier empereur, la chaumière pour l'errant, la révélation pour le sage, la paix retrouvée pour le vindicatif, la joie pour le malheureux... Il est corne d'abondance et toison d'or. Il est le but ultime de chacun, riche ou pauvre, en ce monde.
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Marcas sourit. Les Américains n'avaient pas inventé Hollywood pour rien. Même dans l'industrie des nouvelles technologies il fallait vendre du rêve. Palo Alto, Santa Clara... rien qu'à entendre la sonorité des villes, on avait l'impression que tout le monde bossait au bord d'une piscine, une tablette sur la chaise longue, ambiance cool et barbecue. Et bien sûr, des centaines de milliers d'habitants riches et heureux sous le soleil.
L'increvable vieux rêve américain, cette fois en version 3.0.
Marcas sourit. Travailler à Sunnyvale, même six jours sur sept, douze heures par jour, ça semblait plus excitant que faire ses trente-cinq heures hebdomadaires à Gonesse ou à Tourcoing.
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Quand un jeune Français, de bonne famille, se métamorphose en bombe volante et transforme plus de deux cents personnes en spectacle son et lumière... même si ce sont des Anglais, on s'interroge.
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- Je croyais que la France était votre alliée à l'époque.
- Une bien curieuse alliée. Elle nous a ouvert ses frontières pour échapper à Franco, mais pas question de laisser en liberté une armée en déroute avec son cortège de familles apeurées. Elle nous a internés dans des parcs à bestiaux où notre sort dépendait de l'humanité de ses commandants. A Collioure, manque de chance, c'était le capitaine Raulet qui officiait. Un légionnaire, admirateur du caudillo.
P 417
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Quant à lui, Ian Fleming, il reviendrait en Angleterre tout auréolé de gloire : l'officier qui avait tué Hitler et Mussolini ! L'agent au service secret de sa majesté qui avait fait gagner la guerre au monde libre !
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- Tous nos agents reçoivent une formation poussée en matière d'armement. Y compris les femmes.
- Quelle étrange époque, murmura le résistant, bientôt elles réclameront le droit de vote.
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