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Citations les plus appréciées
Rien n’est plus trompeur qu’une photo : on croit fixer un moment heureux pour l’éternité alors qu’on ne crée que de la nostalgie
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Un long chemin vers la liberté





« J’ai toujours su qu’au plus profond du cœur de l’homme résidaient la miséricorde et la générosité. Personne ne

naît haïssant une autre personne à cause de la couleur de sa peau, ou de son passé, ou de sa religion.

Les gens doivent apprendre à haïr, et s’ils peuvent apprendre à haïr, on peut leur enseigner aussi à aimer, car

l’amour naît plus naturellement dans le cœur de l’homme que son contraire.

Même aux pires moments de la prison, quand mes camarades et moi étions à bout, j’ai toujours aperçu une lueur

d’humanité chez un des gardiens, pendant une seconde peut-être, mais cela suffisait à me rassurer et à me

permettre de continuer.

La bonté de l’homme est une flamme qu’on peut cacher, mais qu’on ne peut jamais éteindre. Un homme qui prive

un autre homme de sa liberté est prisonnier de la haine, il est enfermé derrière les barreaux des préjugés et de

l’étroitesse d’esprit. Je ne suis pas vraiment libre si je prive quelqu’un d’autre de sa liberté, tout comme je ne suis

pas libre si l’on me prive de ma liberté.

L’opprimé et l’oppresseur sont tous deux dépossédés de leur humanité. Quand j’ai franchi les portes de la prison,

telle était ma mission : libérer à la fois l’opprimé et l’oppresseur. Certains disent que ce but est atteint. Mais je sais

que ce n’est pas le cas. La vérité, c’est que nous ne sommes pas encore libres ; nous avons seulement atteint la

liberté d’être libres, le droit de ne pas être opprimés.

Nous n’avons pas encore fait le dernier pas de notre voyage, nous n’avons fait que le premier sur une route plus

longue et difficile. Car être libre ce n’est pas seulement se débarrasser de ses chaînes ; c’est vivre d’une façon qui

respecte et renforce la liberté des autres. La véritable épreuve pour notre attachement à la liberté vient de

commencer ».



(Nelson Mandela)

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Deux êtres humains progressant en ligne droite en ne laissant derrière eux qu'une légère éraflure dans la neige vierge, dérisoire et précaire paraphe. Deux créatures en équilibre sur le fil tranchant de froid, pouvant à tout moment basculer dans le silence absolu, sans retour possible.
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Moi, Grande Royale, je n'aime pas l'école étrangère. Je la déteste. Mon avis est qu'il faut y envoyer nos enfants cependant. L'école où je pousse nos enfants tuera en eux ce qu'aujourd'hui nous aimons et conservons avec soin... Ce que je propose c'est que nous acceptions de mourir en nos enfants et que les étrangers qui nous ont défaits prennent en eux toute la place que nous aurons laissée libre.
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Damien Saez
Si notre planète se réchauffe c'est qu'on se rapproche de l'enfer, la planète bleu vire au rouge, on l'a poignardé en plein cœur.
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Toute réussite nous attire un ennemi. C'est la médiocrité qui entraîne la popularité.
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"A une époque de supercherie universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire."
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Victor Hugo
Je ne suis rien, je le sais, mais je compose mon rien avec un petit morceau de tout.
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Je préfère te voir souffrir beaucoup aujourd’hui plutôt qu’un peu toute ta vie.
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Certaines personnes sont nées pour affronter la vie seules, ce n'est ni bien ni mal, c'est la vie.
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Vu au microscope, les spermatozoïdes de Paul étaient des têtards petits, blancs et agités. Pour lui faire peur j'affirmais: "T'auras bientôt des grenouilles dans les couilles et on t'appellera Couilles à grenouilles!" Il croyait tout ce que je disais, alors je finissais par le croire aussi et je surveillais mes couilles au cas où. Un soir il a dit à table : "Mes couilles ont coassé", et tous m'ont regardé.
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Je crois bien que c'est ça le vrai amour : avoir l'impression d'être dans sa vie, pas à côté. Au bon endroit. Ne pas avoir besoin de se forcer, de se tortiller pour plaire à l'autre, rester comme on est.
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Amadou Hampâté Bâ
Mon commandant, on ne peut m'annoncer une nouvelle plus grave que celle que le destin m'a assignée au jour de ma naissance en me disant : "tu es entré dans une existence dont tu ne sortiras pas vivant, quoi que tu fasses", et nulle force humaine ne pourra jamais me loger plus étroitement sur cette terre que je ne le serai dans ma propre tombe. C'est pourquoi aucune mauvaise nouvelle ne peut réellement m'assombrir. j'ai appris à voir venir la mort avec le même calme que je vois tomber la nuit quand le jour décline. A chaque réveil, je me considère comme un condamné en sursis. Mais je ne suis pas pessimiste pour autant, mon commandant, et je ne serais nullement surpris si, un jour, je redevenais le grand chef que j'ai été. La vie est un drame qu'il faut vivre avec sérénité.
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Albert Einstein
" Le monde est dangereux à vivre non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire. "
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mets tes peurs entre paranthèses et prends le risque d'être heureux.
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L'été, le ciel brûlait d'ennui. L'hiver, il s'occupait avec quelques nuages.



Les grands draps blancs séchaient dehors en quelques minutes. Les jours de tramontane, ils transformaient le jardin en port.
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les femmes raffolent des imposteurs parce qu'ils savent embellir la réalité.
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Les hommes sont tous des connards. Tous, sans explication. Mais pour être honnête, les femmes sont toutes des connasses aussi, alors le seul moyen pour que ça marche, c'est de te trouver un connard avec qui ça passe. Un qui te rende un peu moins connasse toi-même.
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"Mais je n'ai nulle envie d'aller chez les fous", fit remarquer Alice.

"Oh ! vous ne sauriez faire autrement, dit le Chat : Ici, tout le monde est fou. Je suis fou. Vous êtes folle."

"Comment savez-vous que je suis folle ?" demanda Alice.

"Il faut croire que vous l'êtes, répondit le Chat ; sinon, vous ne seriez pas venue ici."
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Sur une île verdoyante, une vache vivait dans la solitude. Elle y paissait jusqu’à la tombée de la nuit et engraissait ainsi chaque jour. La nuit, ne voyant plus l’herbe, elle s’inquiétait de ce qu’elle allait manger le lendemain et cette inquiétude la rendait aussi maigre qu’une plume. A l’aube, la prairie reverdissait et elle se remettait à paître avec son appétit bovin jusqu’au coucher du soleil. Elle était de nouveau grasse et pleine de force. Mais, la nuit suivante, elle recommençait à se lamenter et à maigrir.



Le temps avait beau s’écouler, jamais il ne lui venait à l’esprit que, la prairie ne diminuant pas, il n’y avait guère lieu de s’inquiéter de la sorte.



Ton ego est cette vache et l’île, c’est l'univers. La crainte du lendemain rend la vache maigre. Ne t’occupe pas du futur. Mieux vaut regarder le présent. Tu manges depuis des années et les dons de Dieu n’ont jamais pour autant diminué. (pp. 153-154)
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