Véronique VasseurHélène Fresnel/5
10 notes
Résumé :
Pour un salaire de mille euros, t'as plus rien. Même pas un toit. Ils s'appellent Marine, Patrice, Yolaine, Hassan, Paul, Bemba. Ils sont vigiles, serveurs, cantiniers, jardiniers, fonctionnaires. Certains gagnent 1 200 euros par mois. Comme 50 % de nos concitoyens. Quand on leur parle de la France des petits propriétaires, ils sortent leur revolver. Car ils dorment sur le trottoir, dans des foyers, des caravanes, des squats, des cartons, des tentes. Ce ne sont pas ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2)
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Ce livre est une plongée dans l'univers de la misère. Misère qui touche plus les femmes que les hommes. C'est une traversée angoissante que de le lire, savoir que même en ayant un travail on peut ne plus, ou pas, se loger et vivre "dignement", plus d'accès aux soins, la recherche incessante d'un abri où passer la nuit, voire si on a de la chance, quelques jours. Et se dire, en fermant le livre, "ça pourrait m'arriver".
Ce livre, dont le thème principal est très intéressant, ne tient pas toutes ses promesses. Mal organisé et mal explicité la lecture est rendu difficile et ne nous apporte que peu de connaissances alors qu'il y a tellement à dire sur le sujet... Cependant j'ai apprécié la trame de fond des témoignages qui met en lumière la misère de notre société!
Citations et extraits (2)
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Il faudrait pouvoir choper les gens juste à l'instant où ils tombent.
Parce que le,moment le plus dur, ce n'est pas la chute, c'est l'atterrissage.
Que penser des employeurs de Catherine, de ces parents bien sous tous rapports qui confient leur progéniture à une mère sans se soucier le moins du monde de ses conditions d'existence, sans essayer de voir sa détresse qui, en quelques heures, nous a crevé les yeux?
Parce que le,moment le plus dur, ce n'est pas la chute, c'est l'atterrissage.
Que penser des employeurs de Catherine, de ces parents bien sous tous rapports qui confient leur progéniture à une mère sans se soucier le moins du monde de ses conditions d'existence, sans essayer de voir sa détresse qui, en quelques heures, nous a crevé les yeux?
L'Association Les Enfants de Don Quichotte installe un campement de deux cents tentes,quai de Jemmapes et de Valmy.Plusieurs centaines de sans-abri et des people (Jean Rochefort-rt,Christine Boutin...) apparaissent et viennent y dormir pour exprimer leur soutien.Des bobos "solidaires",des bourgeois "charitables" passent une nuit ou deux histoire de voir "comment ça fait".Entendu sur le canal,un commentaire de cloche:" s'ils viennent coucher chez nous,on n'a qu'à aller dormir chez eux.Bien au chaud"
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