Alice dans l'ombre

Belle trouvaille, heureuse lecture!
Cette auteure , Barbara Garlaschelli, m'était encore récemment complétement inconnue.
Le bouquin, à l'étal d' un Emmaüs, m' a fait de l' oeil... de cette collection Rivage Noir, dirigée par François Guériff, le livre ne me devait pas décevoir et ne me déçut point donc.
Ce livre est haletant, chapitré court. Il tient sa force plus de l' ambiance d'angoisse et de la psychologie d'Alice que d'une intrique sans surprise ni retournement (mais non sans indispensable intérêt)
Cette villa aux pièces multiples rappelle certain hôtel du Shining de Stephen King...
Le lecteur reprend son souffle, entre ce passé qui se rapproche et ce présent d'angoisse, de sang et de désespoir.
Alice dans l'ombre est un roman (thriller) d'amour (s). Mais, " les histoires d'amour finissent mal, en général". Il se lit vite, mais donne l'envie d' y revenir. Il se déguste rapidement, mais vous hantera longtemps.

Dans ce court polar, le texte alterne un présent angoissant – où une jeune femme, Alice, se trouve plongée dans le noir d'une pièce, d'une immense villa italienne, dans laquelle elle a vécu avec « lui ». Une hache à la main, elle déambule dans le labyrinthe des couloirs sans fin, « le » guettant derrière chaque porte… – et un passé où Alice est encore une enfant de neuf ans, abandonnée par un père qu'elle adorait et dont la mère ne cesse de le critiquer. Elle découvre pour la première fois cette villa dont les persiennes ne laissent filtrer qu'un soupçon de soleil, quelque soit le moment de l'année, et fait la connaissance de Sofia, la curieuse amie de sa mère, et de son fils Maxi.

Un thriller terrifiant qui se dévore d'une traite… L'angoisse et la tension montent crescendo, à travers de courts chapitres, qui tiennent parfois en quelques mots, quelques phrases ciselées. Page après page, nous cheminons à toute allure dans ce chassé-croisé entre passé et présent, dans cette chasse en huis clos, jusqu'à la révélation finale, saisissante.
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