Los Angeles, 1957. Jimmy White joue parmi les seconds rôles de Zorro. Criblé de dettes, sa vie va rapidement basculer lorsqu'il soupçonne sa maîtresse d'entretenir une liaison avec un producteur. Les ennuis vont alors s'accumuler…
Une trame assez sympa, avec cette histoire se déroulant dans les milieux du cinéma des années 50, de belles planches sépia sur fond noir pour accentuer le côté rétro, quelques rebondissements bien sentis pour agrémenter l'intrigue : cet album possède, à mon sens, un certain nombre d'atouts. Pourtant, il n'a pas totalement emporté mon adhésion : j'ai trouvé l'histoire un peu trop bavarde déjà. le récit m'a en outre semblé hésiter, au niveau du ton, entre une certaine légèreté (toute relative, il faut bien le reconnaitre) et le noir le plus profond, et se finit par rester coincé dans cet entre-deux. Mais peut-être ce sentiment est-ce lié au genre, la série Z ? Enfin… s'agit-il d'un one shot ou pas ? La fin, particulièrement abrupte, me laisse en effet plutôt perplexe…
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Archetype du film des années 40/50, la BD met en scene Jimmy White qui est un acteur minable mais qui sait manier l'épée. Pour cela il est engagé sur le tournage de Zorro, nouvelle série lancé par Disney.
Très vite les morts vont pleuvoir autour de lui, Boyd le flic est persuadé qu'il en est responsable mais est ce bien cela???
Détails croquignolets sur les tournages à LA (Guy Williams était mauvais, le sergent Garcia courait après les filles, Hedda Hopper était une réelle vipère), ce microcosme est particulièrement bien rendu.
Les dessins sont anguleux, de couleurs sépias et les personnages sont bien campés.
Au final, je trouve cela trop bavard : beaucoup beaucoup de lecture dans cette BD, qui répond au style du cinéma de l'époque (voix off etc).
Objet de style donc.
C'est pas mal, mais sans plus.
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Acteur de cinéma à la carrière de cinéma qui ne décolle pas, Jimmy doit de l'argent à un mafieu (addiction aux jeux). Sa pépète, une actrice plantureuse, couche avec un producteur pour faire avancer sa carrière. C'est plus qu'il n'en peut supporter. Quand cette actrice est tuée, tout laisse penser que c'est lui le meurtrier. D'autant plus qu'il a déjà été soupçonné de meurtre : sa première femme ayant mystérieusement disparue, voilà t-y pas qu'on retrouve son cadavre...
J'aime beaucoup le dessin et les couleurs, sépia, qui apportent une ambiance spéciale à cette histoire de série B. Par contre, le côté didascalie m'insupporte. Au lieu de dialogues dans les bulles, on a droit à l'exacte description de la scène ("il sort de la salle de bain et ouvre le frigo), ce qui alourdit la lecture de l'histoire. Mais sans doute est-ce un parti pris des auteurs, pour renforcer le côté scénario de film de série B.
Dommage.
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Pascal Regnauld a son propre style et son propre code de couleurs. Après Trou de mémoire, il nous enchante à nouveau. Ses personnages ont de la gueule, la période est bien retranscrite, le rythme est là et il pose très bien l'ambiance en gardant le suspense jusqu'au bout. Un bon polar, ambiance année 50's, qui nous captive et donne envie de lire la suite. N'hésitez pas à suivre Jimmy White dans sa cavale, vous ne serez pas déçus.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Un réel effort pour brouiller les pistes avec différents enjeux et une mise en scène étudiée achèvent de remporter l'adhésion du lecteur.
Lire la critique sur le site : BDGest
Roger Seiter et Pascal Regnauld (l'actuel dessinateur de Canardo) nous emmènent dans les dessous un peu minables de l'âge d'or d'Hollywood à travers un polar ciselé et sans filtre, peuplé par une galerie de personnages tous droits issus d'un roman de James Ellroy.
Lire la critique sur le site : BDGest
Zorro, c'est un type qui porte un masque de cuir, une grande cape, un fouet et des bottes... Il serait pas un peu sado-maso?
- Pas de souci, patron. S'il n'a pas de pognon, je vous ramène ses dents en or !
Alix 42 Alix Senator 14