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Stéphanie Lux (Traducteur)
EAN : 9782742792177
109 pages
Actes Sud (28/08/2010)
2.7/5   40 notes
Résumé :

Un homme espionne la femme qui habite en face de chez lui, s'introduit dans son appartement et l'enlève pour l'enfermer dans un bunker... où son père enfermait déjà sa mère quand il était petit. Après "La Ferme du crime" et "Un tueur à Munich", Andrea Maria Schenkel s'affirme avec ce troisième roman intense et profond comme l'une des voix les plus subtiles de la littérature noire d'outre-Rhin.
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Alors qu'elle s'apprête à terminer sa journée de travail, Monica est agressée par un mystérieux individu.
Sous ses coups, elle perd connaissance et se réveille dans une chambre, séquestrée dans un vieux moulin à l'abandon au fond d'une forêt.
La thèse du cambriolage à laquelle elle croyait ne tient plus, surtout lorsqu'elle découvre au fond d'un tiroir une photo de son jeune frère mort.
Ce petit frère qu'elle-même a tué dans l'adolescence en le rouant de coups...
Mais alors que veut son ravisseur? Qui est-il ? Et pourquoi la retient-il prisonnière?...

C'est un tout petit thriller, à peine 110 pages, que l'écrivaine allemande A.M. Schenkel, déjà remarquée avec « La ferme du crime » et « le tueur de Munich », propose ici avec « Bunker ». Un tout petit roman noir dans lequel elle réussit néanmoins à emporter facilement le lecteur, grâce à l'élaboration d'un suspense retors, assez habile, ainsi que d'une atmosphère lourde et oppressante que ne vient nullement éclaircir le climat sombre des lieux : des bois marécageux et étouffants où le vieux moulin à l'abandon dans lequel est séquestrée l'héroïne, se révèle encore plus menaçant, se dressant ainsi seul et isolé au milieu d'une forêt profonde et inhospitalière. Brrr…
De plus, l'impression persistante que le temps semble s'être arrêté, par un événement dont on ne connaît pas la teneur mais dont on a le sentiment qu'il a à jamais figé les choses et les décors dans un passé lointain et révolu, accentue davantage l'ambiance rance et viciée que l'on sent peser sur ce paysage inquiétant.

Puis, rapidement, un face-à-face pesant, au déroulement ambigu, se met en place, qui ne laisse pas de surprendre le lecteur et de l'interroger.
Au fil d'une construction originale où alternent les points de vue des protagonistes, dans un huis-clos troublant et menaçant, on assiste alors à un jeu du chat et de la souris de plus en plus équivoque en même temps que devient mince la notion de victime et de bourreau.
L'ingéniosité de l'auteur est de nous faire partager les pensées de ses deux personnages, la « séquestrée » d'une part et son « gardien » de l'autre, si bien que peu à peu, au fil des révélations, des comportements et des avis de chacun, le lecteur se pert en conjectures et en questionnements et en vient à douter de la victime autant que de son bourreau.
Un syndrome de Stockholm qui s'inverse et se renverse, qui se transpose, permute et se modifie en même temps que la lecture avance.
Mais c'est dommage, on arrive déjà à la fin de l'ouvrage ! Et on ne peut s'empêcher d'éprouver un goût de trop peu et le sentiment d'une conclusion façonnée de manière un peu trop expéditive.
C'est le bémol que l'on mettra à ce roman noir, au demeurant bien entretenu et soutenu par un rythme intensif.
Toutefois, l'univers nébuleux de la romancière allemande donne envie d'aller plus loin dans la découverte de ses oeuvres, souvent primées dans son pays d'origine.
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Un homme espionne sa voisine, s'introduit dans son appartement, lui vole une photo de son enfance et l'enlève à son travail pour l'enfermer dans un bunker...où son père enfermait déjà sa propre mère quand il était enfant.

Le ravisseur et sa victime racontent en parallèle leur vision des événements, leur histoire vécue, leurs tragédies personnelles.

Cclaustrophobes, passez votre chemin avec ce huis clos oppressant de la romancière allemande A.M. Schenkel, déjà remarquée avec « La ferme du crime »

Ce huis clos oppressant au déroulement ambigu, jeu de chat et de souris entre la « séquestrée » d'une part et son « gardien » prend la figure bien connue du syndrome de Stockholm pour l'inverser au fil des différentes révélations.

Au fur et à mesure de l'avancement des pages, le lecteur perd se repères et se met à se demander lequel est vraiment le bourreau et l'autre la victime.

.L'ensemble donne un fort suspens qui donne envie au lecteur de vite tourner la page.

Le roman est captivant peut être un peu trop court pour ne pas frustrer à la fin mais garde toute son efficacité et tout son intérêt ..
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Énervante cette quatrième de couverture qui veut nous allécher mais qui finit par nous raconter en quelques lignes l'intrigue du roman !
Décevante cette défloration, qui nous prive du plaisir de la découverte, surtout que ce roman très court, trop court, a plutôt la forme d'une nouvelle, alors regret !
Déstabilisante cette lecture, certes la police de caractères nous aide à identifier les personnages, il nous reste une chronologie à rétablir, à comprendre l'histoire en essayant d'oublier les projecteurs qui nous aveuglent avec la quatrième de couverture.
On se prend au jeu, on tourne les pages, et on arrive à la fin du livre ... euh ... j'ai lu trop vite, je reprends ah ok d'accord surprise !
Si je devais résumer l'histoire en un mot efficacité peut être !
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Deux personnages dont une femme Monika, un enlèvement, la contrainte et les coups.

Lui et ses souvenirs de violences familiales, du père battant sa mère. Elle, sa culpabilité envers son jeune frère ou les haines villageoises. Deux versions.

Un cadre, un tracé à peine esquissé, dans l'ombre d'une forêt et sous la trappe d'un moulin.

La force d'une atmosphère, d'une écriture des solitudes, de violence, de mort, ponctuée de l'intervention des secours, mais pour qui ?

A lire d'un trait en oubliant une quatrième de couverture bavarde et inutile.
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Je suis vraiment déçue. Cette histoire est d'une banalité effrayante, et vraiment sans grand intérêt. Pourtant il y aurait eu matière au vue du sujet traité ici Je n'ai pas trouvé le schéma Bourreau/Victime qui donne lieu à ce qu'on appelle le syndrome de Stockholm.
Bref une lecture décevante et je pense qui sera vite oubliée.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
C'est alors que j'entends un craquement derrière moi. A moitié penchée sur le volant, je n'ose pas faire la moindre mouvement. Je sens la sueur sur ma nuque, qui coule le long de ma colonne vertébrale
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Interview mit Andrea Maria Schenkelam 24.09.2007 in München
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