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EAN : 9782290055984
285 pages
J'ai lu (06/02/2013)
3.03/5   73 notes
Résumé :
1918. Récemment démobilisé pour blessure, Alex White s’installe à Gatford, un paisible village anglais, cadre idéal pour sa convalescence.

Les bois environnants sont réputés hantés par des esprits capricieux et maléfiques, mais ce ne sont sûrement que des racontars.Pourtant…

Une effrayante rencontre dans la forêt va conduire Alex chez Magda, une veuve au charme si envoûtant qu’on la dit sorcière.

Malgré ses avertisseme... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (24) Voir plus Ajouter une critique
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Avis mitigé sur ce dernier roman du grand Matheson, et le dessert n'est pas à la hauteur du repas. Je ne m'attendais pas à être aussi déçue, mais force est de constater que ce livre est son plus mauvais.
L'auteur lui-même s'excuse de digresser à plusieurs reprises, pour en revenir ensuite à son récit... plutôt bizarre. Sinon donc, c'est l'histoire d'Alex, qui nous relate un peu sa vie. le démarrage est très lent, sans compter le radotage, et il faudra attendre le milieu du bouquin pour entrer dans le vif du sujet et que le fantastique pointe le bout de son nez.
Alex a perdu un ami pendant la guerre et se rend dans sa ville natale. Là, il découvre toute une petite ville dont les habitants sont plongés et vivent dans un univers de fées, de sorcières. Il s'enfonce alors dans la mystérieuse forêt et se trouve lui-même envoûté par l'environnement.
Il va même y découvrir l'amour... il faut dire que le vieil Alex nous relate sa jeunesse, hein... mais on voyage dans le temps, dans les genres.. entre la guerre, l'amitié, l'amour, l'horreur et la magie.
On peut dire que la seconde partie du livre rattrape la première, mais il faut s'accrocher pour parvenir jusque là. C'est vraiment dommage.

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Oserai-je avouer que j'aurais aimé être le héros d'une semblable aventure ? Mais, me direz-vous, qu'y a-t-il de plaisant à se faire poursuivre par une sorcière hystérique brandissant poignard et bien déterminée à vous trucider ? Je répondrai que certes le protagoniste de cette histoire essuie quelques revers, mais il y a des compensations... Démobilisé pour blessure pendant la 1ère guerre mondiale, il se retire dans un endroit reculé d'Angleterre, patelin d'un de ses compagnons d'armes, où il sera confronté au folklore local de façon éminemment concrète. J'ai été enchanté par l'histoire, également par la narration. Elle nous est faite par le vieillard en fin de vie qui se remémore cette extraordinaire et marquante expérience de sa jeunesse, ainsi que sa subséquente carrière d'écrivain d'horreur (ce qui n'est pas sans rappeler la situation de Matheson lui-même au moment de l'écriture), sur un mode facétieux entrecoupé de nostalgie.
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Au soir de sa vie, Alexander White, connu sous le nom de plume d'Arthur Black, raconte l'étrange aventure qu'il a vécue après la guerre et qui a donné naissance à sa vocation d'écrivain. « En avant pour l'histoire de fou. J'écris ‘histoire de fou', mais tout est vrai, permettez-moi de le répéter. » (p. 61) Démobilisé après une blessure dans une tranchée française, Alex a voulu réaliser le souhait de son ami Harold Lightfoot en se rendant à Gatford. La charmante bourgade anglaise est cependant loin d'être un havre de paix pour le jeune soldat. Alex découvre l'existence des fées et des sorcières et expérimente douloureusement leurs pouvoirs. Qui en a après lui ? Est-ce la voluptueuse Magda ou l'évanescente Ruthana ? Faut-il croire les contes de bonnes femmes racontés par les habitants de Gatford ? Une chose est certaine : il n'y a rien à gagner à quitter le sentier dans la forêt.

De Richard Matheson, je n'ai lu que Je suis une légende, fable futuriste dont je garde un souvenir puissant : la réflexion sur la place de l'homme dans l'univers est brillante. J'attendais un texte de la même envergure et du même souffle. Me voilà un peu déçue. D'autres royaumes est un charmant récit fantastique avec ce qu'il faut de peur et de suspens pour susciter et maintenir l'intérêt. Mention spéciale pour les nombreuses prétéritions qui annoncent la catastrophe et empêchent de reposer le bouquin. Mais ce roman souffre de la comparaison avec le précédent récit vampirique. Si je ne savais pas que ce texte était de la main de Richard Matheson, j'aurais pu croire qu'il était l'oeuvre honnête, mais un peu facile, d'un auteur de littérature young adult. Lecture plaisante, mais un peu décevante. Je vais toutefois continuer à découvrir cet auteur.
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L'oeuvre de Matheson est incontournable mais commence à être ancienne. D'autres royaumes est présenté comme le premier roman inédit de Matheson depuis dix ans mais autant le dire tout de suite il n'aura pas l'aura des grands romans de Matheson.

D'autres royaumes est le récit d'un vieillard au crépuscule de sa vie. Il nous relate ce qu'il s'est passé dans les bois lorsqu'il avait vingt ans. Alors le récit peut être imprécis, il s'en excuse, sa mémoire n'est plus aussi vaillante. Comme il a été écrivain, il n'hésite pas à faire des critiques sur sa propre écriture, sur son propre style. Ça donne alors parfois une tonalité un peu cynique.

Par contre en ce qui concerne le petit peuple qu'Alex va rencontrer, découvrir et aimer, je n'ai pas trouvé cela très original. Oui il rencontre des êtres beaux, chaleureux (tous sauf un) dont il va tomber amoureux. Mais ça n'apporte pas grand chose. Même lorsqu'Alex nous raconte la petite année de vie en leur compagnie je me suis ennuyé. A la rigueur, les moments où Alex est en compagnie de Magda la sorcière sont plus intenses, plus malsains.

D'autres royaumes met en scène des personnages du folklore traditionnel (fées, sorcière et autres créatures surnaturelles) mais qui à mon sens n'apporte pas grand chose. Ce qui vaut peut-être la lecture c'est le procédé du vieillard qui revit les événements de manière rétrospective et qui peut avoir des petites remarques humoristiques.
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Alexander White, récemment rapatrié des tranchées pour blessure, s'installe dans le village natal de l'un de ses défunts camarades de guerre. Là-bas, d'étranges esprits hantent la forêt...

Le roman commence par un avant-propos qui nous explique que toute cette histoire est véridique et qu'Alexandre White (plus connu sous son nom d'auteur : Arthur Black), le narrateur, a vécu tout cette étrange épopée l'année de ses dix-huit ans. J'aime beaucoup ce genre d'incipit qui nous plonge directement dans l'intrigue, très répandu dans le roman fantastique.

Arthur Black est l'auteur d'une série de roman gothique (et/ou horrifique) dont la qualité n'a rien d'enviable aux pires séries Z du cinéma. Et cela, il s'en rend bien compte et porte alors un regard détaché et ironique sur sa carrière d'auteur. Il n'a de cesse, pendant le récit, de faire des petits apartés pour commenter ses tournures de phrases. Ça m'a vraiment fait sourire !

En lisant ce roman comme une farce, on s'éprend facilement du narrateur un peu sénile qui se répète et oublie où il voulait en venir. Il y a beaucoup d'humour dans ce roman, et, en cela, il me semble comprendre les nombreuses critiques négatives qui ne devait pas s'attendre à cela et/ou n'ont pas compris le second degré.

J'ai passé un excellent moment avec Alex White et même si je n'ai pas été horrifiée comme je m'attendais à l'être, j'ai été agréablement surprise des allures de farces qui se dégage de la narration.
La création des personnages est également intéressante car, hormis notre narrateur, il s'agit d'êtres merveilleux et qui ont une aura à la fois lumineux et mystérieux, si bien que l'on ne connaît jamais réellement leurs desseins.
L'auteur crée le doute et la surprise avec brio pour mieux nous emporter dans la sombre forêt de son roman.

Richard Matheson a un vrai talent pour créer des ambiances, aussi bien lourde et gênante (Je suis une Légende) que merveilleuse et drôle (D'autres royaumes). Et son style est toujours aiguisé et précis, toujours au service de cette ambiance.
Il joue aussi sur le réalisme grâce à sa narration parfois décousue et s'amuse des codes du roman fantastique pour créer cette subtile caricature.

Il me reste tant à découvrir de cet auteur que j'aime déjà beaucoup ! Mes prochaines lectures de son oeuvre sauront-elles me surprendre comme il a su si bien le faire jusque là ? Je l'espère !!!
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critiques presse (2)
Telerama
26 juin 2013
Matheson, au crépuscule de sa vie, s'interroge sur son statut d'icône de la littérature fantastique. C'est à la fois caustique et émouvant.
Lire la critique sur le site : Telerama
Elbakin.net
25 mars 2013
On se rend vite compte que le roman ne se veut de toute façon pas vraiment ambitieux. Léger, il déroule une histoire dont on sait très bien qu’on ne la relira jamais une fois le livre refermé. Sur le moment, elle n’a cela dit rien de désagréable.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
13

Permettez-moi de passer directement au chapitre quatorze. Treize constitue un problème numérique bien connu (j’aime cette formulation). Ce n’est pas difficile à comprendre. Un exemple ? Vous ne trouverez pas de treizième étage dans les bâtiments américains.
Laissez-moi faire de même pour mon gratte-ciel de papier. Pas trop mal, comme idée, non ? Un immeuble écrit. J’aime bien.
Bref, pas de chapitre treize, en tout cas.
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Je suis resté allongé pour me calmer. Et j’ai su, à cet instant, que je ne rentrerais jamais chez-moi. Chez-moi, ai-je pensé avec un plaisir meurtrier. Je n’avais plus de chez-moi. Je resterais à Gatford. Si jamais je remettais les pieds à Brooklyn, je risquais de tuer mon père. Non, mieux valait m’en tenir à Gatford.
Grave erreur.
Mais comment aurais-je pu le savoir ?
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Non, car je doute de revenir ici, ai-je immédiatement pensé. Trop de petites choses embarrassantes (pas mal, ça, tiens).
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─ Ne quittez pas le chemin, jeune homme.
Je n’ai pas tenu compte de son avertissement.
J’aurai dû.
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Il s’est tu un instant. Une vraie torture. Son silence était si… Euh… Silencieux.
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