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EAN : 9782330066291
436 pages
Actes Sud (07/09/2016)
3.77/5   35 notes
Résumé :
Février 1777, Hilarion quitte sa Provence pour retrouver la neige et le froid du palais de Versailles. Officiellement appelé à se reposer auprès du roi après une mission éprouvante, Hilarion ne tardera pas à retrouver son rôle de brillant investigateur. Les énigmes, à la cour, ne prennent pas de repos. Un faux suicidé tout près des appartements du roi jette le doute et la peur au sein des nobles dignitaires du pays. Hilarion est vite emporté dans la tourmente des li... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Versailles, hiver 1777, le chevalier Hilarion et son fidèle valet Pierre, un ancien galérien, enquêtent sur des libelles mettant en cause la jeune reine Marie-Antoinette. Mais ils sont rapidement desarconnés quand Jean-Baptiste de Rancy, maître d'Hôtel ordinaire du roi et principal suspect, est retrouvé pendu dans l'opéra de Versailles. Un meurtre ou un suicide, une première question à élucider, à laquelle vont s'ajouter les pièges, les nombreuses fausses pistes et surtout la difficulté d'investiguer dans le milieu des courtisans, des princes de sang et dans un château de Versailles où fourmillent passages secrets et sous-sols propres à toutes les attaques, duels et combats à l'épée...

Ouf...je finis péniblement la lecture de ce pavé qui avait tout pour plaire, un enquêteur intelligent et bon breteur, assisté d'un ancien galérien et un contexte historique intéressant puisqu'il s'agit du début de règne de Louis XVI. Malheureusement cette lecture s'est vite gâtée avec un nombre pléthorique de personnages (un ou deux nouveaux apparaissant tous les deux ou trois chapitres qui sont au nombre de cent cinq), les mêmes chapitres trop courts pour développer les différentes pistes, le tout se deroulant dans tous les salons, antichambres, galeries de Versailles, sans compter les canaux, les fontaines et les bassins...
Hilarion l'araignée d'Apollon s'est révélé être un roman fourre-tout, une intrigue bien maigre, complexifiée artificiellement, sur laquelle se greffe la visite de Benjamin Franklin, bref beaucoup trop d'éléments qui apportent plus de confusions que de plaisir.
Un roman qui ne tient pas ses promesses, qui pourra convenir aux spécialistes de Versailles, à fuir si l'on espère lire une enquête policière historique.
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Les livres oublié de Ge
Enfin la suite de "L'énigme des fontaines mortes"
Il était tant que je le sorte de ma PAL ou plûtot que je le retrouve dans ma bibliothèque.
Mais alors que nous raconte ce deuxième opus d'"Hilarion : L'araignée d'Apollon"
Février 1777. le chevalier Hilarion quitte la Provence pour s'installer au château de Versailles. Il est chargé par le roi Louis XVI de retrouver la correspondance dérobée à la reine et dont les lettres permettent d'alimenter des libelles injurieux. Mais le principal suspect est retrouvé mort suicidé tout près des appartements du roi, jetant le doute et la peur au sein des dignitaires.
Cette fois l'auteur nous entraîne dans les coulisses de Versailles, où le roi observe les jeux de pouvoir...
Politique, pouvoir et alliances secrètes font la trame de ce roman historique. Un subtil et réussi mélange de roman policier et de la grande histoire.
Une belle redécouverte... des intrigues imbriquées. avec mensonges, enchevêtrement d'intérêts et, pistes multiples, il y a ici tout ce que l'on attend d'un parfait polar historique.
Maintenant il faudrait que je me procure la suite des aventure d'Hilarion, j'ai cru voir que Christophe Estrada avait fait paraitre cette année un 3e tome, "La couleur de l'Apocalypse"
Lien : https://collectifpolar.wordp..
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Quel plaisir de découvrir enfin la suite des aventures du Chevalier Hilarion de S. ! de retrouver ce jeune homme mystérieux, au corps couturé de cicatrices, à la figure pâle, et de son compagnon et dévoué serviteur, Pierre, ancien galérien.

Surtout que dans les couloirs de Versailles, les libelles circulent et les cadavres s'amoncellent.

Dans la profusion des courtisans (on pourrait s'y perdre, du Marquis Machin à la Princesse Bidule), dans cet hiver exceptionnellement froid de 1777, l'auteur tisse son intrigue, et donne à son héros du fil à retordre : si les meurtres sont liés, leur dessein presque connu (il s'agit de retrouver des lettres compromettantes pour la royauté), les vraies raisons sont plus obscures...

On croise Benjamin Franklin et des espions anglais, les fontainiers du parc et le Comte de Provence, au détour des antichambres ou dans les allées gelées du parc. Et, dans ce monde à part, une Araignée tisse sa toile...

C'est tout le sel de ce polar historique dont la narration parfaite laisse entrevoir une possible suite.
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Il m' est bien difficile de faire une critique de ce livre sans paraphraser la quatrième de couverture où tout est dit, ou presque.
Je trouve ce roman plus un roman d'espionnage qu'un pur polar, même s'il y a pléthore de morts.
L'intrigue, comme le château de Versailles, est labyrinthique, et les personnages si nombreux ( c'est normal, à la cour, il y a beaucoup de courtisans ) que je me suis perdue parfois.
J'ai été frappée par le fait que le froid soit très fortement présent, tout au long du roman et que le chevalier soit si sensible aux odeurs. Je ne me souvenais pas de ce détail.
Pour ceux qui aiment les romans historiques, je le recommande : vous y rencontrerez plein de personnages très connus !
Pour finir, j'ajouterai simplement que c'est avec plaisir que j'ai retrouvé le bel Hilarion dans de nouvelles aventures.
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Un homme est retrouvé pendu à l'intérieur du château de Versailles.

Hilarion arrive sur les lieux et se rend vite compte qu'il s'agit, en réalité, d'un meurtre déguisé en suicide. le voilà parti à la recherche du ou des meurtriers.

Cela a-t-il à voir avec les pamphlets qui circulent et que le mort, d'après certains, aurait écrits ?

Hilarion et Pierre, son valet - provinciaux qui ne connaissent pas tous les rouages de la Cour - doivent dénouer l'écheveau de cette intrigue policière mais aussi politique.

De plus, il apprend que son père, le Comte Henri, est vivant et qu'il est à Versailles.

J'ai beaucoup aimé ce livre qui restitue la vie de l'époque et cette fourmilière et labyrinthe qu'était Versailles.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Les cinq hommes sortirent par la porte nord. Leurs pieds s’enfoncèrent dans une couche de neige tombée la veille au soir. Des flocons voletaient encore sans se fixer. Ils remontèrent dans l’air glacé la rue de la Chancellerie qui séparait le Grand Commun de l’aile sud des ministres. Hilarion ignorait la destination de cette escapade nocturne et il se garda de poser la question. Ils avaient rapidement et silencieusement traversé la rue de la Surintendance et pénétrèrent dans l’aile sud du château, “l’aile des princes”. Le petit groupe passa devant la loge du garde Suisse. L’inspecteur referma à clef la porte derrière lui, puis on franchit une cour. Soudain une exhalaison violente envenima l’atmosphère. Pierre murmura quelque chose, Hilarion tira son mouchoir et le respira à plein nez.
— Des fosses d’aisances, se crut obligé de préciser l’inspecteur. Nous longeons la cour de l’Apothicairerie et celle de la Bouche.
Trouard, d’un geste, indiqua sur leur droite une galerie qu’ils suivirent jusqu’au bout. L’inspecteur tâchait avec un soin méticuleux de ne pas faire craquer les planchers. Il s’agissait de ne pas réveiller monseigneur le duc d’Orléans. 
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Le maréchal duc (de Richelieu) arborait cette mine noble et ennuyée, fine et fatiguée, qui n’appartient qu’à ceux qui n’ont connu que la cour, quelques champs de bataille, plusieurs mois à la Bastille et le secret de beaucoup d’alcôves.
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La température avait encore baissé, Hilarion dut remonter le col de son manteau. Il commençait à trouver cette promenade nocturne un peu longue. Devant lui, l’inspecteur poussa une porte non verrouillée, alluma la mèche d’une lanterne posée à terre, puis s’avança au milieu de ce qui semblait être de vastes combles. L’exempt posa la sienne sur le plancher, éclairant d’un coup la pièce pour ne laisser que d’étroites zones périphériques à l’ombre.
Hilarion s’était arrêté sur le seuil. Pierre, à sa gauche, le dépassait d’une tête. Le chevalier ne sut ce qui attira d’abord son attention : les grandes roues dentées, hautes de neuf à dix pieds, sous la monumentale charpente, ou bien, devant lui, un homme pendu, haut et court, la tête curieusement tirée en arrière et retenue par une corde à l’une des dents supérieures de la première roue. Ou tout simplement l’incongruité de la situation.
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Il devait mettre un terme à une situation qui risquait de lui coûter cher. Se servir d’une arme à Versailles était un abus qui pouvait du jour au lendemain l’envoyer à la Bastille.
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Le titre, Charlot et Toinette, mettait en scène un couple singulier : la reine et le comte d’Artois, frère du roi. Point n’était besoin d’aller plus avant dans la lecture. Le libertinage obscène du contenu ne faisait aucun doute.
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