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EAN : 9782354081621
615 pages
Editions Mnémos (03/11/2013)
4.29/5   14 notes
Résumé :
Dans cet univers, l'Afrique s'appelle Nyumbani et des horreurs sans nom se tapissent sous le couvert de ses jungles et dans l'océan herbeux de ses savanes. C'est une terre sauvage et dure pour les tribus humaines qui y vivent, en proie aux attaques d'êtres malfaisants et surnaturels, une terre sur laquelle il faut être un guerrier accompli pour survivre. Et le plus grand d'entre eux se nomme Imaro... Imaro de la tribu des Ilyassai, Imaro le banni, Imaro le légendair... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Attention je pèse bien mes mots : "Imaro" vaut bien "Le Seigneur des Anneaux". Niveau pure fantasy épique, on est proche du nec plus ultra sinon du nirvana. J'ai retrouvé les sensations howardo-moorcockiennes de mes premiers « A Universe of Magic ! ».
Pour résumer : un sosie de Mohammed Ali, entre Conan et Hercule, part en croisade contre l'Apartheid, devient le champion de l'humanité, le Libérateur du Naama puis roi de ses propres mains avant de repartir à l'aventure… Mais ceci est une autre histoire !
Il m'a fallu longtemps avant de comprendre qu'il ne s'agissait pas d'un roman, mais d'un recueil de nouvelles tant les différents récits s'enchaînent parfaitement sans hiatus, sans ellipse voire même sans temps morts ! Tout au plus peut-on regretter une absence initiale de dialogue qui nuit à la visualité du récit, et un taux de mortalité assez élevé parmi les personnages secondaires qui empêche de s'attacher aux uns et aux autres. Mais une fois une fois passée la rencontre entre Imaro et Pomphis, ses légers bémols disparaissent bien rapidement.


L'ouvrage est construit en 4 actes : une initiation, une cavale, une traque et une guerre impitoyable entre les forces du Bien et les celles du Mal

* le 1er acte, intitulé "Imaro" comme le héros éponyme, est centré sur la traditionnelle phase initiatique du héros.


* Dans le 2e acte, intitulé "La Route du Cush",


* Dans le 3e acte, intitulé "La Piste de Bohu",


* Dans le 4e acte, intitulé "La Guerre du Naama", l'apocalypse est en marche.


Saunders transpose très joliment et très efficacement tous les codes de la Sword & Sorcery dans une Afrique fantasy, mais plus j'avançais dans le récit et plus je me rendais compte de la richesse de l'héritage howardien, galvaudé par des générations de tâcherons dont on taira les noms. La Sword & Sorcery ne n'est pas seulement un héros musclé, une bimbo en détresse, un mago psycho et le monster of the week, c'est aussi des personnages ambivalents voire ambigus qui sont animés par des motivations profondes mais parfois insondables qu'il faut décoder à l'aune de leurs états d'âmes explicites ou implicites. Ici Imaro est un homme en conflit avec lui-même et l'auteur creuse cette thématique tout au long se sa saga.
De la même manière, la croisade d'Imaro contre les Naama et les Mashataan m'a rappelé initialement celle de Guts contre les Apôtres et les God Hand ("Berserk"). Quoi de plus normal dans la mesure où Kentaro Miura est un héritier de Kaoru Kurimoto qui question Fantasy ne jurait que par les maîtres de la Sword & Sorcery d'antan (Howard étant toujours cité en premier lieu, mais pas seulement…).
Dois-je préciser que la saga est un festival moorcokien ? La lutte entre les forces de la Loi et celle du Chaos par champions interposés réapparaît ici sous les traits de l'opposition entre les Arpenteurs des Nuages et les Dieux-Démons (les explications de Pomphis, c'est plus que cela, les Atlantes reprenant le rôle des Melnibonéens !). Et pour ne rien gâcher comme chez Moorcock, la Loi se montre parfois aussi inhumaine que le Chaos….
Imaro est un nouvel avatar torturé du champion éternel entouré de Pomphis = Tristelune d'Elwher, Tanisha = Zarozinia, Rabir = Smiorgan, Kandisa = Myshella, Bohu = mix entre Yyrkoon et Theleb K'aarna, Chiguelenga = Jagreen Lern…
Allons plus loin encore dans la comparaison ! Michael Moorcock dans son cycle du "Champion Éternel" opposait allégoriquement la justice, incarné par le Bâton Runique, et la peur, incarné par l'Epée Noire. Charles R. Saunders dans la saga d'Imaro oppose plus ouvertement la loyauté à l'ambition, et la crainte à la droiture. Car au final la bataille entre le Bien et le Mal se joue en Imaro, mais aussi en chacun de moins… (comme le montre la tentation du négus de l'Axum, ou la mutinerie de l'équipage de l'Epesi Nyuni…)
Mais si on lit entre les lignes, on s'aperçoit que le barbare musclé défenseur de la veuve et de l'orphelin se mue en quelque chose de plus grand. Imaro a beau être surpuissant, presque invincible, sa force ne lui sert pas à grand chose face aux manigances de ses ennemis. Il dépasse ainsi largement le cadre du Conan black (même si l'héritage howardien est évident), car à travers les tragédies qui le frappent et des doutes qui l'assaillent c'est aussi un Hercule ou un Beowulf africain, qui doit délivrer l'humanité de ses tourmenteurs humains et inhumains. D'ailleurs dans le récit les Atlans blancs le comparent à leur héros Herkal…


Avec Imaro l'auteur Charles R. Saunders offre à la Sword & Sorcery son cycle sans doute le plus abouti, mais il offre également à la Fantasy un nouveau courant : la Sword & Soul (contraction de Sword & Sorcery et Soul Music), ou la Fantasy afro-américaine.
Car il veut éliminer de son genre de prédilection les préjugés racistes qui ont accompagné son développement.
L'incontournable Sir Henry Rider Haggard (Les Mines du roi Salomon) est pris à revers : chez ce dernier le héros blanc affrontait systématiquement les périls d'une cité noire oubliée (mais gouvernée par des Blancs ou des métis, parce que les Noirs ne sont pas assez intelligents pour se gouverner eux-mêmes c'est bien connu (ironie inside : je conchie ce racisme puant aujourd'hui insupportable)), alors que dans Imaro le héros noir affronte les périls d'une cité blanche oubliée.
De la même manière l'Hyperborée de Howard, pot-pourri européanocentré, est remplacée par le Nyumbani, pot pourri afro-centré. Dans son Afrique alternative débarrassée des influences occidentales, le Soudan devient le Cush avec ses capitales Méroé et Napata, l'Ethiopie devient l'Axum, la Somalie le Punt, le Kenya le Zanj, la Tanzanie l'Azanie, le Zimbawei le Mapungubwe, et l'Afrique du Sud de l'Apartheid la sombre dictature des Naama.
L'univers et son background est très crédible car il piochant joliment dans l'ensemble des cultures africaines des références culturelles multiformes… Dépaysement garanti ! Les fins connaisseurs vont se régaler avec le vocabulaire swahili, la légende de l'Oiseau Foudre, le décalque de la campagne de Chaka Zulu derrière le mecfane de Shingane (synthèse de Chaka et de son demi-frère Dingane), le décalque des tragiques événements de 1856 derrière les sinistres prophéties de l'oracle tsubi Nongkwase…
Derrière l'âge sombre des Mizungus qui saignèrent à blanc le Nyumbani 100 pluies durant, il y a l'Occident colonialiste qui saigna à blanc le « continent noir » en martyrisant les na-gah = nègres durant 1 siècle… Et l'allégorie anticolonialiste est filée jusqu'au bout du roman car tout le récit est construit autour de la croisade d'Imaro contre les successeurs des Minzungus qui ont construit un régime raciste, ségrégationniste et esclavagiste qui oeuvre à la déstabilisation de tout le Nyumbani pour mieux asseoir sa domination. L'Afrique du Sud de l'Apartheid est visée presque nommément !
Et derrière le mal-être d'Imaro qui traîne comme un boulet le fait d'être « le fils d'aucun père », on sent le malaise latent de la communauté afro-américaine : les générations d'enfants esclaves sans père car issus d'élevage de cheptel humain et les générations d'enfants métisses sans père car issu d'unions interdites par une législation foncièrement raciste ont crée un traumatisme dans l'inconscient collectif. Ce thème revient à plusieurs reprises, sous différentes formes, pour différents personnages.
Et derrière la grande prêtresse Kandisa et la déesse de la guerre et de la sagesse Aspelta, on devine le concept d'une Athéna black qui fit la polémique à la fin des années 80 mais qui rencontra un grand écho dans la communauté afro-américaine (Martin Bernal, "Black Athena : Afroasiatic Roots of Classical Civilization").
Ce n'est pas toujours facile d'entrer pleinement dans ces thématiques engagées appartenant à une autre culture.
Autrefois un pionnier, Charles R. Saunders est aujourd'hui un mentor pour Milton Davis, Balogun Ojetade, Carole McDonnell et tant d'autres… Je vous laisse le soin de découvrir par vous-mêmes de nouveaux territoires de l'imaginaire : la Sword & Soul, le Rococoa, le Steamfunk et le Dieselfunk…


Si on aime Howard, c'est vraiment très bon. Si on aime Moorcock, c'est vraiment très bon. Bref, j'ai adoré de la première à la dernière page Une fois plongé dedans difficile de quitter les terres du Nyumbani.
Je reste pourtant frustré car les personnages secondaires avaient largement la carrure et le charisme pour être les héros de leurs propres romans : Nefkhari la voix du devoir, Chang Li l'alter ego de Bruce Lee, Mkwayo, Roi des Combattants et Monomotapa, Katisa, Reine des Voleuses et dakamatapa, Pomphis le cousin black de Tyrion Lannister, Solosha le prince qui ignore qu'il est une légende en devenir, Tshingi le chef insurgé des Naglopa, Majnun le souverain déchu, Bohu le trickster maudit… Merde, moi je veux la suite de leurs aventures !
Comment Katisa va-t-elle faire de Peyitai le nouvel empereur du Magavurunde ? Comment la nouvelle Kandisa va-t-elle se préparer à la nouvelle guerre sainte ? Comment le nkosi Solosha va-t-il unifier tous les kraals des Hautes Terres ? Comment Majnun va-t-il reconstruire son royaume détruit par les Erriten ? Comment Rabir va-t-il regagner l'Epesi Nyuni ? Comment va évoluer le nouveau royaume du Naama après la révolte des Abamba et des Naglopa ? Que vont devenir les parents et les amis d'Imaro, Pomphis en tête ? Et surtout que va devenir Imaro ?
A quand la traduction de :
"The Skeleton Coast", "Scorpion Sand", "Mai-Kulala", "The Wrath of Idin Amni", "The Moon Pool", "Kibanda ya Kufa", "Death in Jukun", "Death's Friend", "Drum Magic"…

Le plus grand de tous, le plus grand de tous, Imaro, Imaro !
Le plus puissant de tous, le plus puissant de tous, Imaro, Imaro !
Le conquérant invincible, le conquérant invincible, Imaro, Imaro !
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A ma première lecture il m'a fallu plus d'un mois pour terminer cette intégrale que je me suis offert aux Imaginales.
Donc j'ai décidé de la relire avec plus de sérieux
L'auteur est afro-américain mais a lire ce roman on s'aperçoit qu'il a du faire une énorme travail de recherche sur les légendes africaines.
Elles ont pris vies dans cette quête digne de David Gemmell, un guerrier qui subit toutes une séries d'événements qui vont le conduire la ou les Dieux ont besoin de lui pour rétablir l'équilibre entre le bien et le mal. Pour cela, il va voyager dans tous le continent Africain, rencontrer plein de tribus différentes et à chaque fois apprendre d'elles des leçons de vie et leur technique de combat.
Imaro, puisque c'est son nom, affrontera beaucoup de Sorcier adepte de la magie noire et il apprendra au fil de son périple qui il est vraiment.
Malgré quelques longueurs ce roman de fantasy, écrit par un auteur noir, est une pépite dont je ne regrette pas l'acquisition.
Ce qui m'a paru le plus difficile c'est de retenir tous les noms des personnages, car ils sont imprononçables par un Provençal.
Dommage que Charles Saunders n'ai pas écrit d'autre roman ou du moins qui aurait été publié en France je me serai fais un plaisir de les lire.
Merci a Patrice Louinet pour la traduction
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Une oeuvre dont la qualité est à la mesure de sa taille, si je puis dire (plus de 600 pages écrites en très petits caractères !).

C'est un univers assez étrange au premier abord que celui dans lequel notre protagoniste évolue. de la fantasy en Afrique, ce n'est pas commun, et le résultat est prodigieux !
Imaro est un personnage plutôt spécial, il ne correspond pas forcément au type classique de héros auquel on peut s'attendre, et c'est justement pour ça que je le trouve intéressant. Conditionné depuis sa naissance pour un rôle qu'il lui faudra un certain temps à découvrir, il ne vit pas ses émotions comme les autres. Au fil du récit, le lecteur suit l'évolution de sa personnalité, lente décadence de son humanité puisqu'il est contraint d'étouffer ses sentiments pour mener sa quête à bien ! Car il a beau être redoutable, dans le fond il sert une cause fondamentalement bonne, et c'est un homme malheureux, alors on s'attache à lui tout au long du récit.
Charles Saunders a vraiment effectué un travail remarquable, sur le fond comme sur la forme du livre. Toutefois, un lexique à la fin regroupant tous les termes africains aurait vraiment été parfait, car le manque se ressent.

Je n'ai pas mis 5 étoiles parce que j'avoue avoir été un peu lassé par certaines longueurs dans l'histoire (lire une intégrale demande un peu de courage, que je n'avais peut être pas), mais j'ai vraiment passé un agréable moment de lecture avec Imaro. Un bijou pour les fans de fantasy.
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Taciturne, pénétré d'un profond sens du devoir et doté du courage d'un lion, tel est Imaro, "barbare" Ilyassai qui, tel un Conan africain, va se confronter à la magie la plus noire, issue du fond des âges. Pour sa tribu. Pour sa famille. Pour tout un continent...
Une saga originale qui fleure bon les parfums de l'Afrique et la moiteur des nuits tropicales. Un must de l'heroic fantasy.
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J'ai découvert Carl R Saunders au milieu des années 80 & au même titre que R A Salvatore, P. Anthony ou T. Brooks il fait clairement partie des auteurs sous-estimés alors qu'ils ont vraiment apporté un sang neuf à l'héroic-fantasy : C R Saunders a osé retravailler la géopolitique des siècles passés pour y créer un monde hostile, magique & original qui s'appui sur les croyances les traditions orales & la féodalité qui a prévalu jusqu'à l'époque coloniale. Il en résulte à mon sens un chef-d'oeuvre mais qui hélas ne peut séduire que des niches de rôlistes cherchant du neuf ou des descendants de l'Afrique de l'ouest ( même si celle-ci est considérée comme un des berceaux de l'humanité). a découvrir, à lire & relire sans modération !!!
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critiques presse (1)
Elbakin.net
27 février 2014
Au bout du compte, Imaro ne s’adresse pas uniquement au public de collectionneurs auquel on aurait pu le croire réservé ou aux historiens de la fantasy.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (48) Voir plus Ajouter une citation
Les Dieux-Démons, par leur sorcellerie, érigèrent une barrière qui empêchait les Arpenteurs de Nuages de venir à l’aide des habitants de ce que les Mizungu appelaient la Contrée Enténébrée. Le courage était la seul arme qui restait aux hommes du Nyumbani et, la plupart du temps, cela n’était pas suffisant. Pendant près d’une centaine de pluies, les Mizungu avaient ravagé l’ouest et le centre du Nyumbani. Puis le peuple de Cush, un pays très ancien, situé dans l’extrême nord du continent, avait découvert le moyen de briser la barrière magique et de rappeler les Arpenteurs des Nuages dans la contrée dans laquelle ils avaient été autrefois chassés les Mashataan. Et les Arpenteurs des Nuages, qui étaient peut-être des dieux eux-mêmes, étaient venus. Des les cieux et d’autres dimensions hors de cette sphère d’existence, ils avaient combattu les Mashataan. Le pouvoir magique que ceux-ci avaient accordé à leurs acolytes mizungu devenait nécessaire à leur propre conflit.
Privés de leur magie, les Mizungu étaient devenus vulnérables à la fureur vengeresse des peuples du Nyumbani. Les royaumes conquis de l’Ouest et du Sahan s’étaient soulevés : avec l’aide du Cush et des autres contrées, du Nord et de l’Est, les Mizungu avaient péri par milliers et avaient été rejetés à la mer, tandis que sur le plan cosmique les Mashataan subissaient une nouvelle défaite. Leur tâche accomplie, les Arpenteurs des Nuages étaient repartis. Les armées du Nyumbani, victorieuses, avaient débarrassé leur pays de tout présence mizungu.
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Les commandants, et de nombreux officiers subalternes, s’étaient gaussés des récits au sujet du mystérieux barbare, dont ne savait de quel royaume ou de quel tribu il était issu, qui avait soudé les haramia pour en faire une force de combat disciplinée, et qui se battait comme s’il était possédé par un djinn, ou était lui-même un djinn à forme humaine. A présent, ils savaient à quoi s’en tenir. Et certains de fait à penser que l’étranger était véritablement un djinn…
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Sans même le vêtement cousu de perles qui aurait identifié son rang, Mwazwenyi aurait été immédiatement reconnaissable comme un ndau. Le port impérieux ; la raideur du cou ; les yeux marrons et perçants capables de faire taire et d’effrayer un domestique d’un simple regard ; le rictus involontaire de mépris quand elle s’adressait à ceux qu’elle considérait comme ses subalternes, c’est-à-dire la plupart des gens… Mwazwenyi incarnait l’arrogance et l’intolérance qui avaient régné sur le Maguvurunde jusqu’à ce l’Oiseau de Foudre choisisse Mkwayo pour unifier la région ravagée par la guerre.
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Lorsque retentit l’ancien nom de Pomphis (« petite crotte »), le campement tout entier explosa de rire – peut-être plus que l’exigeait l’occasion, selon le point de vue du pygmée. Mais les loyalistes portaient depuis trop longtemps le fardeau du désespoir. Le nom, ajouté à la petite taille de Pomphis, permit au Kitawaniens d’oublier un peu la peur qui les serrait dans son étau oppresseur…
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Imaro pouvait sentir le pouvoir qui émanait de son père : le pouvoir de mener, d’inspirer, de faire en sorte que des hommes soient prêts à sacrifier leur vie pour lui. Il commençait à comprendre comment Mkwayo avait uni les Hautes Terres du Maguvurunde. Leur admiration envers Mkwayo transcendait leurs querelles intestines.
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