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C. Lemaire (Traducteur)
EAN : 9782277236078
157 pages
J'ai Lu (01/01/1994)
3.5/5   54 notes
Résumé :
Dans les années 1880, trois Anglais s’aventurent dans des contrées inconnues de l’Afrique du Sud, à la recherche de Neville Curtis, parti en quête des fameuses mines de diamants du roi Salomon. Conduit par Allan Quatermain, le groupe d’aventuriers doit affronter de multiples dangers avant de trouver une contrée perdue, celle des Kukuanas, dirigée par le tyran Twala et la sorcière Gagool. Mais qui est le mystérieux Umbopa qui suit l’expédition depuis le départ ? Et c... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Bon, je ne le cache pas, j'aime les romans d'aventure, et comme en plus en ce moment l'Afrique est mon terrain de jeu, et bien j'ai relu ce court roman de Rider Haggard, la plus connue des aventures de Quatermain adaptée plusieurs fois au cinéma (même si aujourd'hui j'en vois toutes les limites, la version avec Richard Chamberlain était le second Indiana Jones de ma jeunesse).

Bon, Haggard a écrit ce livre après un pari, en deux semaines, avec des bribes de souvenirs, et cela se ressent quand même. le bouquin n'est pas tout à fait achevé. Ca va vite, trop vite à mon sens. On n'éprouve pas assez les épreuves, les difficultés, les longueurs du voyage. Haggard a repris des passages obligés de la vie là-bas (on les retrouve dans tous les récits de voyage du temps) mais ça manque quand même un peu de liant, de profondeur, de souffle. En somme, on peut écrire un roman en deux semaines, mais pas le dégrossir assez, et là il fallait encore polir les détails, épaissir les descriptions, nourrir les caractères.

Bon, malgré tout ça se laisse lire et suivre sans déplaisir, et aujourd'hui il suffira de projeter l'imaginaire cinématographique pour donner un peu mieux corps aux protagonistes et à l'intrigue.

Pour le reste, Rider Haggard offre un récit d'aventure au sujet intelligent (dans l'air du temps à l'époque) et qui sans échapper complètement à des considérations géopolitiques et sociologiques un peu typées fin XIXe, laisse transpirer l'intérêt et la passion de l'auteur pour l'Afrique. Après évidemment faudra quand même se souvenir que ce livre reflète une époque, et donc pour l'apprécier éviter de projeter dessus des considérations actuelles (par exemple sur la chasse aux gros vertébrés).

Pour ma part, Les Mines du roi Salomon, en dépit de leur célébrité n'est pas le meilleur récit d'aventure du temps. Certes, il a fait émerger un genre, mais Haggard a écrit son livre sans vraiment d'ambition particulière et sans y mettre l'application nécessaire, et si le résultat est distrayant, j'avoue ne pas avoir éprouvé l'humidité poisseuse, avoir redouté la diphtérie et le mycétome ni senti le souffle âcre d'une harde de hyènes affamées dans le cou. Bref, c'est un peu ça qui manque ici, mais cela n'enlève qu'une partie du plaisir. 3
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Quelles aventures trépidantes que celles d' Allan Quatermain et ses compagnons!
Rider Haggard fait massacrer allègrement quelques éléphants et girafes pour nourrir nos chasseurs de trésor. En passant, les héros aident à rétablir un héritier légitime sur son trône. Rien que çà.
Le livre est captivant, et je m'y suis promené agréablement un peu comme dans certains Jules Verne.
Ces Mines du Roi Salomon, sont le but d'une odyssée qui ne saurait trop enrichir le trio européen. Les trésors de Salomon sont sacrément bien protégés!
Quant au ton légèrement condescendant du livre, il a ce caractère un peu désuet qui fait le charme d'une pure lecture de divertissement (le cinéma de l'époque).
Si Spielberg a fait du Tintin, avec ses Aventuriers de l'Arche perdue, Hergé a quand même pas mal pompé sur Rider Haggard! le "coup de l' éclipse" pour affoler les sauvages ne vous rappelle-t-il rien?
Un livre d'aventure (un vrai) à lire pendant les vacances avec un bon verre à portée de main.
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Une petite déception que ce livre !
Des le début le style lourd m'a agacé sans compter que la traduction est loin d'être de qualité, certaines phrases sont à la limite du compréhensible .
L'aventure est certes au rendez vous, mais sans plus...Il manque un je ne sais quoi pour y adhérer complètement...Bon, le fait que ce livre ait été écrit en 1885 explique en partie les relents d'impérialisme qu'on rencontre dans ce roman.
En conclusion, je pense que , une fois n'est pas coutume, le film est plus intéressant à voir que le livre ....
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Très connu à son époque, un peu oublié aujourd'hui, Henry Ridder Haggard (1856-1925) est un de ces romanciers britanniques qui, à la fin du XIXème siècle, ont porté le roman d'aventures à son apogée. A l'instar des ses collègues Robert-Louis Stevenson, Rudyard Kipling, Arthur Conan Doyle ou encore Joseph Conrad, il a créé des mythes (personnages ou thèmes littéraires) qui perdurent encore de nos jours.
Dans une production abondante et parfois inégale, il aborde à peu près tous les types de romans, mais sa spécialité reste le roman d'aventures. A ce titre, il nous laisse deux séries romanesques chacune liée à un personnage mythique : Allan Quatermain et She.
Allan Quatermain, chasseur et guide, est le héros de dix-huit romans parus de 1885 à 1927. Les Mines du roi Salomon (1885) est le premier, et sans doute le meilleur, citons Allan Quatermain (1887), L'Epouse d'Allan (1889) ou encore Marie (1912) qui revient sur sa jeunesse.
She ou Elle (le roman est paru sous les deux titres) (1887) est l'histoire d'Ayesha, une Egyptienne du temps des pharaons, qui attendit 2000 ans la réincarnation de son amour Kallicratès sous les traits de l'archéologue Léo Vincey. Deux suites vont suivre : Aycha, le retour d'Elle (1905) et La Fille de la Sagesse (1923)
Les deux cycles font leur jonction en 1912 avec le roman Elle et Allan Quatermain.
Avec Les Mines du roi Salomon, Ridder Haggard invente le roman d'aventures africaines. Un Anglais, Sir Henry Curtis, accompagné de son ami le capitaine John Good, est à la recherche de son frère, parti à la recherche des mines du roi Salomon. A cet effet il embauche comme guide Allan Quatermain, chasseur renommé et grand connaisseur des régions à traverser. L'expédition, on s'en doute, sera riche en péripéties.
Avec ce simple résumé vous imaginez un peu le personnage, non ? Cherchez bien. Mais oui, c'est Indiana Jones. le même chapeau, on l'imagine aussi avec un fouet, un fusil n'en parlons pas... La seule différence c'est qu'il est chasseur et pas archéologue, mais bon, en Europe ça ferait une différence, mais ici, au fin fond de l'Afrique… Cette parenté entre Indy et Allan, Lucas et Spielberg ne l'on jamais niée, et l'ont même avouée dès l'Arche perdue.
Et Ridder Haggard ne s'est pas arrêté là : voyez Ayesha, cette reine aussi belle que mystérieuse, et de plus cruelle avec ses amants, ne vous rappelle-t-elle pas Antinéa, la reine des sables de l'Atlantide ? Pierre Benoit a juré ses grands dieux n'avoir jamais lu She, on veut bien le croire, mais comme dit Lino Ventura dans Ne nous fâchons pas « N'y aurait-il pas là comme un cousinage ? »
Ces deux mythes (Allan et She), le cinéma ne pouvait pas les ignorer. Ils ont été immortalisés le premier par Stewart Granger en 1950 dans Les Mines du roi Salomon de Compton Bennet et Andrew Marton, la seconde par Ursula Andress en 1965 dans La Déesse de feu de Robert Day.
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Tout commence par une rencontre à bord d'un bateau le long des côtes d'Afrique du sud.
Allan Quatermain est un aventurier, chasseur de fauves.
Sir Henry Curtis recherche son frère, disparu dans une contrée encore inexplorée.
Ce dernier, muni d'une carte vieille de trois siècles que lui a légué un aventurier portugais avant de mourir, s'est enfoncé au dangereux pays des Koukouanas. Allan et Sir Henri Curtis se lancent donc dans l'aventure avec le secret espoir de trouver les fabuleuses mines de diamants du roi Salomon.
Ce formidable roman d'Henry Rider Haggard a connu de multiples adaptations cinématographiques dont la plus prestigieuse date de 1950 avec Stewart Granger dans le rôle principal.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
« Qu'est-ce que la vie, ô blancs ? Dites-le moi, vous qui êtes puissants, qui comprenez le secret de la terre et des astres ! Vous qui, sur des fils légers, et sans voix, portez au loin vos paroles ! Quel est le secret de la vie ! D'où vient-elle et où va-t-elle ? Vous restez muets, ô blancs ! Vous l'ignorez ! Nous sortons de la nuit et nous rentrons dans la nuit ; nous sommes comme un oiseau que chasse la tempête, nous venons de l'inconnu ; un instant nous volons à la lumière, puis nous rentrons dans la nuit. La vie ! c'est un ver luisant qui brille dans l'obscurité et qu'on ne trouve plus dès que le jour paraît ; c'est une ombre qui flotte sur le gazon ; le soir, elle a disparu.
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Voici mon histoire terminée ; elle va être livrée au public, et ce fait me remplit d'appréhension. Ma crainte est de pas être cru et d'être pris pour un hâbleur, moi, Allan Quatermain, dont la parole a toujours valu un serment.
L'idée d'un doute ne me serait pas venue sans un petit incident tout récent, dont je vous fais juge.
J'avais eu la simplicité d'envoyer mes épreuves à mon fils Harry. Lui, sans m'avertir, n'eut rien de si pressé que de les passer à certain Jones, rédacteur distingué, paraît-il d'un journal destiné aux jeunes garçons.
Cet illustre personnage jugea à propos de faire de cet ouvrage une critique blessante, et Harry, tout fier de la condescendance de l'homme célèbre, m'envoya cette critique.
Mr Jones, qui ignore comment j'ai recueilli les documents de mon récit, s'exprime ainsi :
"L'idée de votre ami n'est pas mauvaise ; on aurait pu cependant en tirer un meilleur parti. Le style non plus n'est pas fameux, et il me semble que, pour se permettre un ouvrage d'imagination pareil, il aurait été bon que l'écrivain possédât, en quelque mesure au moins, des connaissances exactes sur les indigènes et sur les coutumes qu'il décrit".
Remarquez, je vous prie, que me jugeant par lui-même, sans doute, Mr Jones me prend pour un de ses rivaux, c'est à dire un compilateur de mensonges littéraires, et il insinue que mon histoire de la découverte des Mines de Salomon est un fruit de mon imagination......
(extrait de l'introduction signée Allan Quatermain, datée de 1885 et placée en tête de l'ouvrage paru aux éditions "J'ai Lu" en 1994)
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Vers cinq heures, nous reprîmes notre marche . Le silence et la solitude nous paraissaient de plus en plus lugubres. Nous n'aperçûmes que quelques autruches et deux ou trois serpents. Un être, par contre, qui ne manquait pas, c'était la mouche .
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"Nous sommes les hommes les plus riches du monde, bégayai-je. Monte-Christo ne serait qu'un gueux auprès de nous.
-- Nous allons inonder le marché de diamants, s'écria Good.
-- Oui, mais il faudra d'abord les y transporter", objecta sir Henry.
"Hi! hi! hi! ricana derrière nous la vieille Gagoul, attachée à nos pas comme un oiseau de mauvais augure. Voici les pierres brillantes que vous aimez tant, hommes blancs; il y en a plus que vous n'en pouvez désirer. Prenez-les; faites-les glisser entre vos doigts; mangez-en, hi! hi! buvez-en, hi! hi!"
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Insecte extraordinaire que la mouche ! Où qu'on aille on la trouve. De tout temps elle a dû être le fléau des hommes, j'en ai vu une enfermée dans de l'ambre, où elle se conservait depuis cinq mille ans ; elle ne différait en rien de ses congénères. Pour notre tourment, les mouches ne venaient pas en sentinelles isolées ; c'étaient des bataillons nombreux et serrés. Je ne doute pas que, quand le dernier homme rendra son dernier souffle, une mouche bourdonnera autour de lui.
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Vidéo de Henry Rider Haggard
Les Mines du roi Salomon (film) (King Solomon's Mines, 1950) Official Trailer - Deborah Kerr, Stewart Granger.
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