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Anne Damour (Traducteur)
EAN : 9782351788240
432 pages
Gallmeister (01/02/2024)
3.78/5   16 notes
Résumé :
Louisa et Clem sont sœurs, amies et rivales. Louisa, l’aînée, est consciencieuse, sérieuse et appliquée. Elle rêve d’un bon mariage, d’une carrière d’artiste et d’une famille. Clem, la plus jeune et la préférée de ses parents selon sa sœur, est une rebelle, émancipée et iconoclaste. Elle est fidèle à son travail dans les montagnes Rocheuses, mais pas aux hommes qui tombent sous son charme. Pourtant, à mesure que leurs vies et leurs métiers les éloignent, les deux sœ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
C'est dans le Vermont que Louisa et Clem se retrouvent, après deux sans véritable relation. Leur grand-tante Lucy vient de mourir. C'est alors l'occasion pour toutes les deux de raviver certains souvenirs, d'affronter les fantômes du passé et d'accepter les chemins différents qu'elles s'apprêtent à prendre…

Je te vois partout de Julia Glass est une lecture qui se fait tout en douceur, avec une réelle tendresse pour ces deux soeurs, et les personnages qui gravitent autour d'elle. Les pages défilent et ce sont 25 années dans la vie de ces deux jeunes femmes pétillantes, fragiles, courageuses et parfois perdues, qui s'ouvrent à nous.

Je découvre l'univers de Julia Glass avec ce roman et l'écriture m'a éblouie. Elle a une parfaite maitrise de son histoire, elle joue avec les blancs et les silences, elle apporte avec sensibilité et subtilité tous les éléments dont on a besoin pour se sentir proche des personnages.

Louisa et Clem sont comme deux faces de la vie : l'une est libre, s'épanouie dans les milieux sauvages, auprès d'animaux en voie de disparition, sans limite à ses désirs. L'autre est rationnelle, réfléchie, posée, lucide sur son avenir et ce qu'elle attend de la vie. Mais les apparences sont souvent trompeuses et avec le temps, l'une et l'autre découvrent les failles et les forces qu'elles partagent.

Je te vois partout est un roman qui nous touche car il porte sur les liens qui nous unissent. Ceux qui semblent fragiles, mais qui s'avèrent bien plus solides et nécessaires qu'on ose se l'avouer. L'histoire est belle, tendre, parfois cruelle… C'est celle du temps qui passe, des bonheurs simples et de tous ces mots qu'on regrette d'avoir laisser aux silences…
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J'avais beaucoup aimé « Conte d'automne », de la même autrice, que j'avais lu l'an passé, et j'étais donc impatiente de retrouver la plume de Julia Glass.

Résumé :
Clem et Louisa sont deux soeurs à l'opposé l'une de l'autre, aussi souvent amies que rivales. Louisa, l'aînée sérieuse et appliquée, rêve de mariage, d'enfants et d'une belle carrière. Clem, quant à elle, veut être libre avant tout : elle n'a que faire des chemins tout tracés, n'est jamais là où on l'attend et enchaîne les aventures. À mesure que la vie s'écoule - avec ses joies, ses épreuves, ses réussites et ses regrets - et que la distance qui les sépare augmente, les deux soeurs nouent une relation de plus en plus profonde.

Les romans de Julia Glass ont beau compter plusieurs centaines de pages, il ne s'y passe pas grand-chose en termes d'action - et c'est très bien comme ça ! La romancière excelle dans l'art de conter les relations et la vie qui passe. Sa plume sans concession explore les vicissitudes de l'existence : si les évènements heureux ont leur place dans ses récits, c'est surtout au travers des épreuves que ses personnages révèlent toute leur complexité et leur humanité.

Je peux difficilement en dire plus sans divulgâcher des éléments clés du roman : des années 1980 au début des années 2000, « Je te vois partout » offre un moment de lecture contemplatif au goût doux-amer. Si vous aimez les expériences de lecture pleine de langueur et les romans contemporains qui décortiquent les relations familiales, je ne peux que vous encourager à découvrir la plume de Julia Glass, qui fait indéniablement partie de mes autrices américaines favorites, aux côté de Jodi Picoult et Joyce Maynard.
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Je te vois partout est le genre de roman qui, sous ses airs innocents, laisse une marque assez profonde dans votre esprit.
Nous suivons Louise et Clem, deux soeurs complètement différentes l'une de l'autre. Alors qu'une est blonde comme les blés, l'autre a une chevelure d'un noir de jais. Quand l'un est discrète et appliquée, l'autre est extravertie et fonceuse. Une sorte de Yin et de Yang à la nord-américaine que nous suivons sur plusieurs décennies.

Dès le début du roman, nous sentons cette tension palpable entre les deux protagonistes que seulement quelques années séparent. Les coups sont silencieux mais néanmoins vifs et brusques. J'avançais dans cette lecture avec précaution, me demandant quand est-ce que l'une empoignerait l'autre par les cheveux.

Les pages se tournent, les années passent, la distance s'installe entre les deux soeurs qui vivent à des milliers de kilomètres l'une de l'autre. Mais, contre toute attente, si les liens invisibles ne se rompent pas, ils s'accroissent. Et c'est là que la magie de la plume de Julia Glass opère. Elle parvient à mettre en mots l'indicible, à retranscrire des émotions qui se cachent parfois au plus profond de nous. Elle nous montre à quel point les liens du sang peuvent être résistants et salvateurs et cela, même lorsque la mort sépare.
Les apparences sont trompeuses comme le dit l'adage, cet adage qui résonne fort dans ce roman et qui laisse coi le lecteur.

Un roman comme je les aime sur les liens extrêmement délicats, fragiles mais aussi forts et tenaces qui se nouent entre les humains.
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Heureusement que tout un groupe de #gallmeisteraddict à décidé d'organiser une lecture commune de ce livre parce que sans leurs retours, j'aurai probablement abandonné.
Le livre est divisé en plusieurs chapitres correspondant à une année, une période dans la vie des soeurs. Jusqu'en 1993 à peu près, l'alternance des points de vu m'a complètement perdu.
Chaque paragraphe correspond à une soeur, mais le paragraphe en question n'a rien à voir avec ce qui était en train de se passer juste avant. Je suis sûre d'être passée à côté de détails tellement ces premiers chapitres ont été laborieux.
Et puis d'un coup, la magie opere. Un chapitre devient un point de vu, et j'ai eu bien plus de facilité à m'attacher à Louisa et Clém. Comme si l'autrice avait volontairement voulu nous embrouiller, comme le Chaos dans les vies des filles, avant de passer à quelque chose de plus "posé".
Chacune va vivre sa vie, avec son lot de bonheur et de malheur. Les hommes de passages et ceux qui restent, les nouvelles amitiés, les problèmes de santé, les accidents, l'épanouissement professionnel, à défaut du personnel, ou parfois l'inverse. La vie en générale fait qu'elles vont se rapprocher et construire une vraie belle relation.
Si vous avez une soeur, vous serez touché. Comment deux personnes si différentes peuvent s'aimer autant ? C'est un mystère que tente de résoudre ici Julia Glass.
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Je te vois partout est la première lecture commune du Challenge Gallmeister. Nous sommes une dizaine à l'avoir lu ou à le lire pour le thème du mois de février « En famille ». C'est mon second roman de Julia Glass après Conte d'automne. Ce n'est pas un nouveau roman, car il est sorti il y a quelques années sour le titre Louisa et Clem.

Pour celles et ceux qui suivent Julia Glass, vous le savez les relations familiales sont au coeur de ses romans. C'est une fois de plus le cas avec celui-ci, mais pour l'autrice, il est particulier car même s'il s'agit d'un roman, il y a une part d'autobiographie, une part d'elle et de sa soeur. Alors quelle est la part de la fiction et du réel ? Voilà un sujet de discussion avec Julia Glass qui pourrait être vraiment très intéressant.

Louisa et Clem, le côté pile et le côté face, le Yin et le Yang, si différentes, mais si indissociables. Capables de se déchirer mais trouvant toujours refuge l'une auprès de l'autre. L'amour qui les lie va au delà que les simples liens du sang. Clem et Louisa, c'est un peu comme « je t'aime… Moi non plus… », elles sont comme deux aimants avec qui la vie et les lois de l'amour s'amusent à jouer, elles s'éloignent, puis inévitablement reviennent l'une auprès de l'autre. L'amour qui les unit me parle et me touche profondément, pour elle, c'est un amour fraternel qui fait que chacune est le « chez soi » de l'autre. Pour moi c'est une autre sorte d'amour, mais je comprend le fait de se sentir « chez soi » quand on est auprès de l'autre, tel un refuge.

Dans son roman, Julia Glass, parle donc d'amour, des liens du sang, de la vie, de la mort du deuil, de la solitude… Et tout cela avec tellement de sensibilité et de tendresse. J'ai plus d'une fois versé ma petite larme. C'est vraiment un très beau roman sur la Vie, sur comment nous décidons de la vivre et les choix que l'on fait en conséquence. Il fait s'interroger sur la portée de ces choix et décisions, il rappelle qu'il n'y a pas qu'une voie et qu'il est important de toujours garder les yeux et le coeur ouverts.

« Je te vois partout », quel titre parfait ! Beau coup de coeur pour cette lecture qui m'a touchée en plein coeur. Ce roman à deux voix, qui traverse les ans. Ce roman qui a fait résonner en moi de multiples émotions. Ce roman doux et sensible qui va rester graver longtemps en moi.
Lien : https://readlookhear.blog/20..
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Elle n'a ni le temps ni de penchant pour la duplicité. Pour le meilleur ou le pire, elle vit sans rien cacher.
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— Je préfère être agréablement surprise que fatalement déçue.
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Avez-vous jamais remarqué que deux sœurs, quand elles ne sont pas les meilleures amies du monde, peuvent se montrer des rivales particulièrement haineuses?
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Je pense qu'elle a été emportée par le courant, comme la plupart d'entre nous. Vous nagez avec application, droit devant vous, attentif à chacun de vos mouvements, quand vous levez la tête et vous rendez compte, médusé, que vous avez été imperceptiblement déporté de votre trajectoire.
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Il s'ébattit sur la plage comme l'un des chiens, puis s'immobilisa et figura un rectangle avec ses doigts. Il leva la tête et fit mine de viser, comme s'il voulait faire un portrait du ciel.
- Sais-tu ce que j'aimerai pouvoir saisir ? me demanda-t-il. Ces étonnants lointains bleus - Titien, Van Eyck ...
- Oui, c'est un ciel magnifique, dit Clem. Ces longs cirrus.
- Comme s'il y avait quelque chose d'écrit, dit Sam. Comme un message codé de l'au-delà.
- Ce ne sont pas des nuages, dit Luke d'un ton sec. Ce sont des sillages d'avions.
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Video de Julia Glass (1) Voir plusAjouter une vidéo
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La chronique de Gérard Collard - Refaire le monde
Si vous aimez lire, si vous êtes gourmet, si vous êtes gourmand... le livre que Gérard Collard vous présente aujourd'hui dans sa chronique, est pour vous!!! le libraire de Saint-Maur-des Fossé a choisi de vous parler du livre de Julia Glass "Refaire le monde" aux éditions J'ai Lu. Un roman qui se dévore... Regardez... La présentation du livre "Refaire le monde" par l'éditeur : Pâtissière à Greenwich Village, Greenie se consacre tout entière à son jeune fils et à son métier, tandis que son mari plonge dans la mélancolie. Lorsque le truculent gouverneur du Nouveau-Mexique, conquis par un gâteau à la noix de coco, lui propose de devenir chef cuisinière de sa résidence, elle accepte, par ambition autant que par désespoir, et part vers l'Ouest, bouleversant ainsi la vie de toute la famille... Vous pouvez commander "Refaire le monde" sur le site de la librairie en ligne www.lagriffenoire.com
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