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EAN : 9782204118163
194 pages
Le Cerf (31/08/2018)
3/5   3 notes
Résumé :
Qu'est le monde d'hier devenu ? Découvrir ses monuments et ses mystères, ses splendeurs et ses ombres, ses foules et ses visages faisait le voyage et le voyageur. Submergé par le tourisme de masse, le voilà englouti sous les guerres, les fanatismes, les tsunamis. Et la laideur. Ce livre constitue la grande cérémonie des adieux qui manquait à la littérature des ailleurs. Il est tant de lieux où l'on ne pourra plus aller ou revenir sur un globe rétréci comme peau de c... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Masse Critique septembre 2018.

C'est la première de couverture qui m'a en finalité interpellée lors du choix de l'ouvrage.

Le site de Palmyre en Syrie tel qu'il était, beauté, aride, on pourrait croire que la reine Zénobie va apparaître au détour de la page. Après plus de deux mille ans d'existence, la cité antique n'est plus, et je ne puis m'y résoudre, l'ayant visitée à plusieurs reprises, foulant sa poussière, deux mille ans après les légions d'Aurélien.
A la télévision j'ai pu découvrir ce qu'il restait de Palmyre à cause de ces fanatiques complètement sous-développés.

Ainsi, je découvre cet essai. Grande joie, mais pas assouvie ...

Longtemps dans les métiers du tourisme, j'ai eu la chance de découvrir nombreux de ces lieux dont parle l'auteur Jean-Claude Perrier.
Je regrette fortement que l'auteur est l'acteur principal de ces "cartes postales" dont il fait référence.
Car on peut bien parler de cartes postales, passant très peu de temps sur la beauté ou l'histoire des lieux qu'il visite. Bien sûr parler de ses rencontres c'est bien, mais on s'en fiche un peu de son amie Isabelle, de ce garçon Japonnais qu'il a remarqué sur une plage et de sa relation avec son ami Sud Américain ...
Les rencontres font parties des voyages mais l'auteur plombe la partie touristique à la faveur de ses sentiments (souvent dérangeantes).

En lisant l'ouvrage j'avais souvent l'impression de me retrouver dans une peinture (le pays) avec l'auteur au centre et en relief.

Je pense que les lecteurs n'ayant jamais mis les pieds dans tels ou tels pays ne peuvent pas se mouvoir dans l'ambiance du dit lieu.

J'ai apprécié la lecture justement car lorsque Jean-Claude Perrier est à Istanbul j'entends l'appel à la prière de la Grande Mosquée, quand il est à Naples j'ai l'odeur des pizzas ... et des poubelles (Urghh..), quand il est en Egypte je ressens la brûlure du soleil au pied des pyramides, quand il en Syrie j'entends le bruit du souk ... Bref, quand on n'y a été on ressent. Quand l'auteur était à la Havane je n'est rien ressenti du tout car je n'y était jamais. Sa rencontre avec son ami Sud Américain remplace tous les sens que pourrait procurer cette ville.

Quel dommage de proposer aux lecteurs de si beaux voyages et d'être hors sujet.

Les lecteurs qui n'auront jamais foulé tous ces endroit se sentiront frustrés.

Me concernant, la lecture à tout de même été plaisante, puisque je connais la plupart des destinations, mais je n'ai rien appris ... à part certaines rencontres de l'auteur, et le plus hallucinant c'est qu'il a oublié la plupart de leur nom et prénom. Quel fouillis ! Peut-on parler de belles rencontres ?

Merci à Babelio ainsi qu'aux éditions CERF pour l'envoi de cet essai que je note 14/20 (la première page de couverture sauve à moitié la lecture).
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Vol et survol.


Le résumé m'a vendu "la grande cérémonie des adieux", je m'attendais donc, vu le titre, à de grandes descriptions lyriques de lieux disparus, une grande fresque minutieuse de ces endroits désormais interdits ou que le temps a changés. Après lecture, c'est un peu comme si j'avais reçu un lot de cartes postales.
Les pérégrinations de l'auteur sont plus mises à l'honneur que les illustres monuments et les lointains ailleurs qu'il fréquente. J'avais trop souvent l'impression qu'il prenait toute la place et n'en laissait pas assez aux pays perdus qui en deviennent une toile de fond. Par exemple, dans Les pistaches d'Istanbul, on saura tout des déboires de JC avec Isabelle, bisbilles qui grignotent du terrain que j'aurais aimé parcourir aussi sûrement qu'Isa boulotte lesdites pistaches.

D'ailleurs, y'a foule. On en croisera du monde. Rencontres marquantes ou non, elles sont une grosse partie du paysage que les mots déroulent sur un pas si grand nombre de pages ; moins de 200. Mais bon sang, on me dit "la grande cérémonie des adieux", pas un petit pot de départ !
Vous l'aurez compris, j'ai trouvé qu'il manquait quelque chose à ma lecture, plus d'approfondissement et un meilleur équilibrage des hommes et des lieux. Pas que je sois asociale, hein. On en douterait vu le néant de mes relations babeliotes, mais je vous assure ! Sur la tête de mon ami Furby. Bref. Les rencontres font les plus beaux voyages ; c'est le côté humain du bouquin, mais mal dosé vu le petit nombre de pages et tout ce qu'il y aurait eu à raconter. ( Tant qu'on en est au côté social, j'ouvre une parenthèse sérieuse pour dire que je suis bien désolée que l'auteur ait été cambriolé. C'est moche. J'espère que le karma va faire son boulot. )

Si on dissèque le livre, il est divisé en plusieurs parties, faisant chacune environ 10-15 pages écrient en gros ; je suis restée sur ma faim que ces 14 amuses-bouches n'ont pas pu caler. Alors oui, il y a de la vie dans ces souvenirs de voyage, même si je trouve parfois certains détails laborieux ( Chandernagor qui ouvre le bal m'a lassée, sans doute car elle a été la première à se confronter à mes attentes vis-à-vis du livre. ) J'ai l'air d'être très critique, mais c'est en demi-teinte, j'ai parcouru le livre sans déplaisir et sans me forcer. En fin de compte, les rencontres que fait l'auteur ou qui l'amènent et le ramènent aux berceaux de ses liens tissés sont ce qu'il y a de plus beaux et de plus mis en valeur. Toutes époques confondues, le seul pays qui ne sera jamais perdu est celui du coeur, peuplé de nos aimés. C'est ce que je retiendrai de ma lecture, une fois refermée la couverture.


Sur laquelle j'aurais bien titré « La nostalgie des amis dispersés ».
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Une célébration des ailleurs contre le rétrécissement du monde. C'est la phrase d'accroche de ce service presse. Cette idée était plaisante. Et…. Ca aurait pu… Mais non.
Chaque chapitre est un instantané d'un lieu, un peu comme une carte postale envoyée de là-bas. Mais sans légende. Chaque chapitre, donc chaque voyage rapporté, s'attache à rendre compte des rencontres vécues et/ou des projets envisagés. Ce sont des photos dont l'auteur est le centre, entouré des gens rencontrés, ou croisés, dont d'ailleurs il ne se souvient pas toujours des noms. Alors oui, ces rencontres ont très certainement été importantes. Pour lui… Parce que, bon, pour nous, hein…
Donc voilà, je crois qu'on passe à côté du sujet annoncé. J'imagine que ces courts récits doivent parler aux personnes qui connaissent les lieux si rapidement évoqués. Mais pour moi, cela ne me permet pas de m'en faire une image réaliste, ni d'en ressentir l'ambiance. J'espérais une sorte de fresque de ces endroits désormais interdits, hors d'accès ou détruits par la folie humaine. J'aurais aimé d'autres descriptions, peut être un peu plus pittoresques et culturelles. de quoi faire naître des images. D'autant que le peu que Jean-Claude Perrier partage est intéressant.
Donc, voilà, je suis passée à côté de ce livre, ou alors je n'en ai pas compris le but. Pour moi, l'auteur est trop présent, on ne voit que lui, au détriment de lieux certainement magiques.
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Je pensais lire un livre sur les pays plus ou moins lointains qui raconterait l'histoire, les personnages, la magie, des lieux emblématiques de l'auteur. Je pensais lire un livre un peu général, un peu mondial, où chacun se sentirait concerné par les mots et paysages qui défileraient dans ces pages.
Ben non.
Finalement c'est un livre très personnel, où l'auteur parle de lui, de ses rencontres, de ses questionnements, de ses voyages, de ses attentes. Déçue ? Oui, un peu, car je ne m'attendais vraiment pas à ça.

Toutefois, je n'irai pas dire que ce livre est mauvais. En effet, si la magie n'a pas opéré entièrement, j'ai malgré tout ressenti cette nostalgie que l'auteur a pour les lieux et les gens qu'il a connu, car je comprends son sentiment. Qui ne s'est jamais demandé ce qu'était devenue cette personne ou comment le lieu à évoluer pendant tout ce temps d'absence ?

Outre la nostalgie, et même si cette dernière est différente de celle de l'auteur car sa vie n'est pas la mienne, je dois admettre que pour le voyage, pour les rencontres, ce livre n'est pas désagréable non plus, puisqu'il est aussi le récit d'un lieu dans une époque. Il donne ainsi à voir certaines mentalités, certaines tensions politiques… à un moment donné, et donne aussi à voir ce qui a changé.

En résumé, ce n'est pas un livre que je qualifierais d'indispensable, mais si un jour vous l'avez sous la main, ouvrez-le, et vous prendrez conscience que face au temps l'homme est impuissant.
Lien : http://voyagelivresque.canal..
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Rencontre animée par Jean-Claude Perrier
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Auteur d'une douzaine de livres traduits dans le monde entier, éditorialiste à La Repubblica, Paolo Rumiz est avant tout un écrivain voyageur. Reporter de guerre, investigateur de zones frontalières et de lieux oubliés, il a parcouru des itinéraires merveilleux, inconnus du tourisme de masse. Dans son dernier ouvrage, le Fil sans fin, il poursuit son errance en suivant les disciples de Benoît de Nursie, le saint patron de l'Europe : de l'Atlantique aux rives du Danube, un voyage spirituel à travers l'Europe des monastères, à la redécouverte de nos valeurs fondatrices.
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À lire – Paolo Rumiz, le fil sans fin, voyage jusqu'aux racines de l'Europe, trad. par Béatrice Vierne, Arthaud, 2022.
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