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EAN : 9782749950051
208 pages
Michel Lafon (25/08/2022)
2.98/5   24 notes
Résumé :
En rejoignant une station d'observation en plein cœur des Hautes-Alpes, l'astronome Alexandre espérait oublier son divorce houleux, la fuite de sa maîtresse et autres vicissitudes du quotidien. Mais c'était sans compter un vortex polaire, un phénomène de dépression d'altitude rarissime. Forcé d'attendre avec ses compagnons d'étude une météo plus clémente pour redescendre, finira-t-il par entendre le chant des étoiles ?
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Lecture aussi rapide qu'une étoile filante, il faut dire que le livre compte seulement 200 pages.

Je n'avais jamais lu Maxence Fermine et pendant très longtemps je pensais que cet auteur était une femme… Pourquoi, je n'en sais rien. Je voudrais lire de lui "Neige".

L'auteur doit avoir un lien particulier avec la neige car ici aussi la neige est très présente.

Dans cette histoire le narrateur, Alexandre Dreamsen, nous embarque au sein d'une station d'observation dans la montagne. Cette station prend d'ailleurs assez vite des allures de vaisseau spatial.

On comprend assez vite qu'il s'est engagé dans ce travail suite à de nombreuses mésaventures dans sa vie privée et que c'est un peu une fuite en quelque sorte…

Alors, comme dans un élan de dernière minute, cette mission lui semble être une bonne idée.

Mais, c'est sans compter sur ce vortex polaire qui coince tous les personnes là-haut au coeur de l'observatoire. Et la fuite d'Alexandre va vite ressembler à un piège pour lui …

Alexandre coincé, va n'avoir qu'une envie : redescendre en bas. Comme cela n'est pas possible il va partir à la rencontre des autres qui sont là haut avec lui et de l'univers de grand froid qui y sévit.

Le personnage d'Alexandre Dreamsen semble un peu détaché de tout, il s'est laissé vivre. Prenant tout ce qui pouvait lui faire plaisir.

La rencontre entre son (ex) femme et sa maitresse résultat de son exode sur les hauteurs ne m'a pas trop convaincue. Et bien oui, ils étaient sur le point de divorcer alors pourquoi la maîtresse se barre le laissant sur son lit d'hôpital alors là, je ne vois pas …

Le livre nous dresse le portrait d'un homme qui se laisse guider sans prendre vraiment de décision… Il n'a pas vraiment de caractère. Il ne m'a pas forcément agacé, comme il a pu le faire à certains lecteurs à ce que j'ai pu lire dans les avis des lecteurs, mais il ne m'a pas non plus trop enthousiasmé.

Dans les différents personnages qui travaillent à l'observatoire c'est bien le personnage de Shogun qui met de l'ambiance qui a raflé mon attention !

Personnage truculent, aux idées hautes en couleurs, pour qui seules la neige et la montagne ont grâce à ses yeux.

L'auteur s'amuse à faire des rapports entre le cosmos et la vie de Dreamsen et nous distille dans son livre et sans en avoir l'air un message sur le dérèglement climatique.

Un livre que j'ai pris plaisir à lire mais qui ne me laissera pas forcément une énorme trace dans mon chemin de lectrice.

J'ai obtenu La théorie des étoiles filantes grâce à mon cher Babelio lors d'une Masse Critique

Merci à eux ♥ et aux éditions Michel Lafon.
Lien : https://imagimots.blogspot.c..
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Ce roman, c'est l'histoire d'Alexandre, un astronome qui se retrouve confiné dans une station d'observation des Hautes-Alpes, à quelques jours de Noël, en compagnie de 6 autres personnes. Alors qu'ils étaits censés regagner la terre ferme à temps pour les fêtes, la météo les empêche de quitter la station d'observation : les tempêtes de neige et le froid plus que glacial causés par un vortex polaire rend les rotations prévues impossible à réaliser. D'abord peu enclin à rester coincé, Alexandre finit par accepter la situation et profite de ce confinement forcé pour dresser un bilan (peu glorieux) des mois qui viennent de s'écouler.

Si le cadre m'a bien plu (le cadre dans les Hautes-Alpes, les splendides passages sur la beauté de la montagne), j'ai eu beaucoup de mal avec Alexandre. Je ne me suis nullement attachée à lui, j'étais même agacée par ses réflexions et le fait qu'il s'appitoie sur son sort alors qu'il en est le seul responsable. En effet, ce qui cause son malheur, c'est la disparition des deux femmes de sa vie, l'une est sa femme et l'autre sa maîtresse. Et évidemment lorsque la première a découvert qu'elle était trompée, elle n'est pas restée sans rien dire... ! J'ai trouvé le comportement d'Alexandre assez lâche et son sort ne m'a pas émue. J'aurais aimé en découvrir plus sur les deux femmes présentes dans la station car elles ont un rôle essentiel pour maintenir le moral et l'équilibre du groupe.

Heureusement, la plume de l'auteur vient contrebalancer ma déception vis-à-vis des personnages puisque je l'ai trouvée très poétique et agréable à lire. Les phrases regorgent de jeux de mots et de métaphores sur les thèmes de l'astronomie, de la neige, du froid. C'est un vrai exercice de style, qui nous montre à quel point notre langue est belle et riche.

La théorie des étoiles filantes est donc une lecture en demi-teinte, mais que je suis tout de même contente d'avoir découverte pour la beauté du cadre et la poésie de l'auteur.
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Alexandre Dreamsen est en pleine crise de la cinquantaine. Entre son corps qui flanche et son métier qui l'ennuie, son mariage fraîchement dissolu et ses relations extraconjugales qui périclitent, il est au bord du gouffre et prend une décision radicale. À savoir : déposer sa candidature pour aller travailler dans un observatoire à plus de 2 000 mètres d'altitude dans les Hautes Alpes. Il veut revenir à l'essentiel : les étoiles avant la paperasse, son bien-être personnel avant les tourments de l'amour. Malheureusement, la météo semble décidée à s'acharner sur la station qui l'abrite, empêchant la rotation des équipes par deux fois. Quand Dreamsen apprend qu'un vortex polaire est prévu pour dans quelques jours, promettant aux personnes sur place de rester coupées du reste du monde jusqu'en janvier, il perd un peu plus pied dans cette nouvelle existence qui est la sienne.

Je n'ai pas su m'attacher au protagoniste. Dreamsen a fait des choix discutables, voire même stupides, et ne cesse de s'en plaindre comme s'il était victime de circonstances qu'il a lui-même déclenchées. Personne ne trouve grâce à ses yeux, ni son ex-femme ni sa maîtresse, ni son ancien chef ni l'actuel. Il ne supporte pas qu'on le prenne de haut et pourtant, lui, passe son temps à médire de son entourage et de leurs petites habitudes. Pire encore : au fil de ses flashbacks, nous appréhendons mieux son parcours, comprenons qu'il s'est retrouvé ainsi bloqué en altitude, privé de tout, à cause de ses pulsions amoureuses et de sa malhonnêteté. Alors, plutôt que de prendre du recul, profiter de l'isolement pour faire le point et bâtir de nouvelles bases pour son retour sur le plancher des vaches, que fait-il ? Il commence à draguer l'infirmière, l'une de ses deux pauvres collègues féminines, avec une finesse proche de celle d'une dameuse dans un magasin de porcelaine. J'ai trouvé ce comportement d'autant plus détestable qu'ils vivent tous dans un espace restreint, coupés du reste du monde pour plusieurs semaines. En clair : il n'existe aucune réelle échappatoire pour l'objet de ses désirs. Cela m'a hérissée au lieu de me toucher. Dreamsen reproduit encore et encore le même schéma dévastateur qui l'a amené à ce point de non-retour. Il en est quelque part conscient, de par les réflexions qu'il soulève devant le lecteur, mais à aucun moment, il n'essaie de s'en extraire. À la place, il râle, se morfond, dénigre.

En mettant de côté cet odieux personnage, il nous reste tout de même la magie de Maxence Fermine. Sa jolie plume, jalonnée de métaphores enchanteresses, entre mythes et constellations. Il a su nous immerger dans cet enfer blanc, sans issue de secours immédiate. Alors que Noël approche, sans espoir pour les membres de l'équipe de redescendre en ville et de partager les fêtes en famille, ils se voient tous contraints d'apprendre la patience et de vivre avec la crainte que le froid extrême du vortex ne finisse par les atteindre. L'auteur dépeint parfaitement cette ambiance anxiogène à huis clos. Certains se réfugient dans le travail, d'autres dans l'alcool.

Le format court de ce roman ne laisse place à aucun temps mort. Maxence Fermine va une fois de plus à l'essentiel, mais avec style ! de la météorologie à l'astronomie, il maîtrise son thème et nous transmet indéniablement une partie de cette passion qui l'anime. Il en profite pour passer un message terriblement d'actualité à propos du réchauffement climatique et des responsabilités de chacun quant à l'avenir de notre planète.

J'avais beaucoup apprécié la plume de l'auteur dans « Zen » et avais hâte de renouer avec celle-ci. Si le style est toujours aussi impeccable, saupoudré de rêveries et de poésie, je reste tristement cantonnée à un avis en demi-teinte avec ce titre.
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En librairie depuis le 25 août, le nouveau roman de Maxence Fermine était le signe d'un beau moment de lecture. La couverture sobre et élégante attirait mon oeil et la quatrième confirmait ma curiosité. Cependant, malgré un style net et poétique, je ne suis pas parvenue à accrocher à ce roman. Le début possède quelques phrases qui prête à sourire, mais il a été impossible de m'attacher au personnage principal, Alexandre, cinquantenaire dont la vie fou le camp, car il a fait un adultère. Entre sciences et bribes de développement personnel, La théorie des étoiles filantes, manque selon moi de profondeur. Alexandre cherche à se retrouver, mais il ne semble finalement pas se rendre compte de ses dérapages. Des instants du passé complète la vie d'Alexandre pour le comprendre, mais pour moi, la poudreuse de ne prendra pas. J'ai cependant apprécié les passages en italique proposant une explication autour du vortex polaire. L'atmosphère dans l'observatoire sous forme de huis clos était une très bonne idée, les personnages secondaires portent, mais le manque de rythme et un personnage principal  pas terrible ne m'ont pas convaincue. 
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Alexandre Dreamsen, est en mission depuis quelques jours à l'observatoire NOEMA, dans les Hautes Alpes. Confiné avec six autres personnes, Alexandre cherche à fuir sa vie à plus de 2550 mètres d'altitude…:

Et ce cher vortex polaire va sans doute l'aider. À cause des vents glaciaux, des chutes de neige abondantes et des températures polaires, les rotations qui devaient avoir lieu ont été annulées, condamnant Alexandre et ses collègues à rester et à attendre.

À quelques jours de Noël, comprenant que ce vortex ne sera pas favorable à une probable relève de personnel, Alexandre fait une crise de panique et cherche par tous les moyens à redescendre sur la terre ferme. Comprenant que c'est mission impossible et en proie à un élan mélancolique, Alexandre dresse le bilan de ces deux dernières années. Un divorce, une nouvelle relation avortée, un infarctus sont les principales raisons de sa mutation dans cet observatoire isolé.

Isolé mais avec quand même quelques phénomènes à l'intérieur. Outre les deux techniciens, ressemblant à ces chers Dupont et Dupond (si un Dupond peut être fan de Johnny), un personnage tient un rôle à part dans l'observatoire: le bien nommé Shogun. Sorte de samouraï tout terrain, totalement imperméable au froid et passionné par sa dameuse. Ce qu'il m'a plu, ce Shogun!

Décomplexé; avec un langage châtié, Shogun se permet ce que nous autres n'osons faire. Carburant à la bière, qu'il boit dès le petit déjeuner, ce Hulk des sommets reste particulièrement philosophe. Fin observateur, il n'hésitera pas à rappeler à Alexandre qu'il reste acteur de sa vie. Grand défenseur de la nature, il rappellera également que tous ces dérèglements climatiques ne sont pas étrangers au comportement de l'homme et qu'il suffit d'agir pour en limiter les effets.

Je conseille ?

Poétique, drôle et tellement dépaysant. « La Théorie des étoiles filantes » vous garantit une évasion totale. Géographique certes puisqu'il nous est permis d'entrer le temps de notre lecture dans un sanctuaire privilégié et impénétrable. Mais aussi intellectuelle. Outre le second degré omniprésent qui m'a fait plus d'une fois sourire, ce roman est une bulle d'oxygène qui nous rappelle certains principes: que nous ne sommes pas grand-chose face à Dame Nature et qu'il est de notre devoir de la protéger.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
C'est tellement compliqué, l'astronomie, il faudrait au moins toutes une éternité pour en percer les mystères. La théorie des étoiles filantes est une croyance populaire attribuée à certaines peuplades dites primitives, selon laquelle cette pluie de météores représenteraient l'âme des défunts en partance pour l'autre monde. Ces âmes seraient ensuite chargées d'apporter les vœux au paradis pour y être exausés.
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Aussi paradoxal que cela puisse paraîre, je détestais l'humidité mais j'étais amoureux de la neige. C'est seulement quand elle tombait sans discontinuer, me prenant au piège de son linceul blanc comme c'était le cas à présent, que je commençais à me lasser d'elle.
La neige était certes plus subtile que la pluie, aussi silencieuse que l'autre était bruyante. Elle était légère, aérienne et tourbillonnante, ce qui avait le don de me mettre le cœur en fête. Elle témoignait aussi de prouesses architecturales dont la nature était capable. Il n'y avait qu'à étudier les cristaux de neige, ces molécules d'eau froide saturée d'humidité, pour succomber aux joies de la cristallisation.
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Entre Constance et Ambre, le choix était cornélien. Mais je dois avouer en dépit du bon sens, je n'avais jamais vraiment choisi. Comme aspiré par la force gravitationnelle d'une planète, je m'étais laissé entraîner dans le champs de cette double relation sans prendre la mesure des éventuelles et dramatiques conséquences qu'indubitablement elle finirait par engendrer.

Aujourd'hui je ne sais toujours pas comment j'avais pu en arriver là, à cette situation certes cocasse et divertissante à plus d'un titre, mais extrêmement épuisante pour un homme qui venait tout juste de fêter son cinquantième anniversaire
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NOEMA était en quelque sorte le bureau des longitudes galactiques, le cabinet de psychothérapie des astres, la maternité des étoiles.
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Un voyage philosophique aux confins de l’Âme
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Vidéo de Maxence Fermine
" L'AUTRE, AVEC LE T-SHIRT BLEU, IL NE MÉRITE QUE ÇA COMME NOM. " Jennifer de Araujo, mère de Maëlys Dimanche 27 août, trois heures du matin.
Une petite fille de huit ans et demi, Maëlys de Araujo, disparaît lors d'un mariage à Pont-de-Beauvoisin, en Isère. C'est le début de l'affaire Nordahl Lelandais, un ancien militaire, trentenaire versatile, cocaïnomane, alcoolique et violent.
Quelques mois plus tard, le suspect est également impliqué dans la disparition d'un jeune caporal de 23 ans, Arthur Noyer. Dès lors, un tsunami médiatique et judiciaire va s'emparer de l'affaire. Une cellule est constituée pour étudier son éventuelle implication avec d'autres disparitions énigmatiques dans la région sud-est.
Nordahl est-il le tueur en série français du siècle ? Que sait-on vraiment du mode opératoire, de la psychologie profonde de celui qu'aucun des proches des victimes ne souhaite appeler par son nom ?
Écrit au scalpel, le récit glaçant de l'auteur multiprimé Maxence Fermine retrace fidèlement l'un des parcours les plus pervers de l'histoire hexagonale contemporaine et nous immerge à pic dans la solitude criminelle et l'âme noire de Nordahl.
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