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EAN : 9782847361698
158 pages
Nouveau Monde (22/06/2006)
4.25/5   4 notes
Résumé :

Il y a un mystère de Callières : voilà un homme presque ignoré en France depuis la fin du XVIIIe siècle alors même que son œuvre est célébrée dans les pays anglo-saxons comme un " classique " de la négociation. Longtemps émissaire officieux ou officiel de Louis XIV dans diverses cours européennes, puis secrétaire du cabinet du roi (1701-1708), François de Callières publie De la manière de négocier avec les souverains après le décès de Louis XIV. Il y déc... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Un court traité, oublié en France et vénéré dans le reste du monde.
Ou comment former des négociateurs hors pair en diplomatie.
Ce recueil de bonnes pratiques est devenu un manuel de référence dans les business school anglo-saxonnes.

Il est excellemment clair et bien écrit.
La moitié des chapitres sont surannés mais la seconde moitié est universelle.

Merci à Amine Maalouf d avoir cité l'ouvrage dans son livre hommage aux occupants du 29eme fauteuil de l'académie Française.


Lien : https://axel-roques.iggybook..
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Ainsi le grand secret de la négociation est de trouver les moyens de faire compatir ces communs avantages et de les faire marcher, s'il se peut, d'un pas égal. Il faut même que le plus puissant de deux souverains qui traitent ensemble fasse les premières avances et les dépenses nécessaires pour acheminer cette union, parce qu'il a en vue de plus grands objets et des avantages beaucoup plus considérables que l'argent qu'il emploie à donner des subsides à un prince inférieur et des gratifications ou des pensions à ses ministres, pour l'engager à l'aider de ses forces et à favoriser ses desseins.
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Il faut non seulement qu'un négociateur ne soit pas sujet à ses humeurs ni à ses fantaisies, mais qu'il sache s'accomoder à celles d'autrui ; qu'il soit comme le Protée de la fable toujours prêt à prendre toutes sortes de figures selon l'occasion et le besoin ; qu'il soit gai et agréable avec les jeunes princes qui aiment les joies et les plaisirs ; qu'il soit sérieux avec ceux qui le sont ; et que toute son attention, tous ses soins, toutes ses passions, et même ses divertissements ne tendent qu'à un seul et unique but, qui est de faire réussir les affaires dont il est chargé.
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Les fonctions d'un ministre envoyé dans un pays étranger se peuvent réduire à deux principales : l'une est d'y traiter les affaires de son prince et l'autre est de découvrir celles d'autrui.
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