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Caroline Bouet (Traducteur)
EAN : 9782258201569
816 pages
Presses de la Cité (24/08/2023)
4.19/5   31 notes
Résumé :
Avant d’être portée disparue avec son biplan en 1950, Marian Graves aura passé sa vie à se jouer des règles imposées au « sexe faible ». Son lien indéfectible avec l’aventure et le danger s’établit dès ses premiers mois, quand elle est sauvée d’un paquebot en flammes. Puis, confiée à la garde d’un oncle fantasque dans le Montana, elle comprend à 12 ans qu’elle ne veut qu’une chose : piloter. Un rêve audacieux, mais si irrésistible qu’il la conduira à tenter un tour ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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« L'Equateur est un grand cercle.Deux points diamétralement opposés comme le pôle Nord et le pôle Sud sont intersectés par un nombre infini de grands cercles ».
C'est ainsi qu'est expliqué le titre de ce roman éblouissant qui va du début du siècle dernier aux années 50 et raconte la vie et les exploits aéronautiques d'une jeune femme américaine Marion Graves .
S'intercalent des chapitres dédiés à une jeune actrice de cinéma sollicitée pour incarner l'aviatrice à l'écran.
Résumer ce livre de 800p prendrait des pages et des pages, Disons donc que ce roman évoque au départ le naufrage d'un bateau sur lequel étaient Marion et son jumeau Jamie ; ils sont sauvés par un épisode familial dramatique à découvrir.
Puis Marion est vite attirée par les avions et s'intéresse en particulier aux femmes intrépides qui vont la devancer. Elle parviendra à accomplir son rêve malgré toutes les interrogations, les stratégies et les refus dus à sa qualité de femme. Elle est intrépide et volontaire et va traverser la planète d'un pôle à l'autre.
D'autres chapitres, moins nombreux, présentent Hadley Baxter, une actrice qui doit se battre aussi à Hollywood pour être autre chose qu'un objet .
C'est avant tout un roman sur le féminisme non pas exacerbé mais revendiqué par ces jeunes femmes qui, soit dit en passant me semblent recevoir encore plus de rebuffades aujourd'hui, moins de respect qu'au siècle dernier dans le cinéma en tous cas, et maintenant en plus il y a les réseaux sociaux.
Je viens à peine de survoler ce roman tant il est foisonnant d'histoires d'amour d ‘amitié, de sexualité aussi.Des femmes fortes, des hommes forts pour la plupart ; Toutes proportions gardées, autre époque, autre situation, ce roman m'a fait penser parfois à Scarlett et Rett Butler. Je serai peut-être la seule d'ailleurs…
Il me semble amusant quand même de retranscrire une phrase trouvée dans les remerciements de l'auteur à son éditeur ; «  Réduire un encombrant manuscrit de 1000p à cette mince broutille (800p) n'a pas été une sinécure, mais je n'aurais pu souhaiter ou espérer meilleure camarade et guide ».
J'ai vraiment aimé cette lecture , mais si la broutille avait encore perdu 200p (1kg pas facile à manier) c'était vraiment le coup de coeur.
Parution le 24 août aux Presses de la Cité
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LE GRAND CERCLE de Maggie Shipstead "Presses de la Cité 2023 - traduit de l'anglais US 2021" 816,- pages



Marion (Marion) et son jumeau Jamie, âgés de deux ans sont sauvés de la noyade du paquebot que commande leur père. Ce dernier à l'encontre de toutes les règles de la marine abandonnera son navire pour sauver ses deux enfants. Un fois à terre, il devra confier les enfants à leur oncle débonnaire pour purger une lourde peine à SING SING pour son acte jugé sévèrement.
Les enfants grandissent livrés à eux mêmes. Jamie est un sensible qui ne rêve que de croquis et de dessin, Marian, elle ne rêve que d'avion.
Mais nous sommes dans les années 30 et la place d'une femme n'est pas aux commande d'un avion, alors cette fillette rusera pour arriver à ses fins.
La guerre tombera à point pour les femmes. La pénurie d'hommes leur donnera une chance d'accéder à des postes dont elles n'oseraient rêver en temps de paix. Et cette jeune femme pourra entrer dans l'aviation anglaise pour du transport d'appareil à vide. Qu'importe, elle vole et plus seulement sur des appareils légers, mais aussi des gros porteurs qu'elle doit conduire vers d'autres destinations stratégiques.

Toutes les guerres ont une fin et laisse ses stigmates. La mort de son jumeau au combat, et celle de Ruth son amie, son amante et sa muse. Marian s'effondre. Comme chantait Barbara " Soudain elle s'alanguit, elle rêve et elle frissonne. Elle tangue, elle chavire, elle va, elle vient, elle vire, elle tourne et elle se traîne.
Et puis elle retrouve Eddy, veuf de Ruth. Lui aussi éploré et ensemble ils décident de se confondre dans un vieux rêve : le tour du monde.
Les stocks de l'armée regorgent de zincs que la guerre mourante a vomi. Ils ont l'embarras du choix pour commencer leur dernière étape.

Il m'a fallu un mois pour venir à bout de cette brique. Des pages qu'il faut lire et relire. Un exercice épuisant.
Un exemple prit au hasard :
" C'est surtout des maisons. Et, quand tu penses aux maisons, quand t'y réfléchis vraiment, tu trouves pas qu'elles sont trop bizarres ? C'est des boîtes dans lesquelles on se range et on range nos affaires, des boîtes en forme de manoir Tudor et des bunkers chic en ciment de seigneurs de guerre comme celui-ci et des navettes spatiales modernes en verre, des dômes géodésiques et des vitrines lisses et brillantes. L.A., c'est des vieux tas délabrés et mystérieux au sommet des collines, des haciendas empaquetées dans du bougainvillier, des maisons bien proprettes et de plain-pied de style Craftsman, des petits machins en adobe à toit plat avec des barreaux aux fenêtres, des cabanes de surfeurs, des cabanes à came, des cabanes de vieux mecs ronchons démarcheurs s'abstenir, des cabanes patchouli ornées de drapeaux de prière et dont les fenêtres rougeoient à travers un bout de tissu indien comme si à l'intérieur se trouvait le coeur battant de tout. C'est les tentes des SDF amassées sous un échangeur routier, le lierre qui pend de l'échangeur comme un rideau de perles. C'est les ordures qui tournoient dans le vent chaud et sec, nichent dans un ficoïde au bord de l'autoroute. C'est l'éventail dansant blagueur et sautillant des arrosages automatiques sur les pelouses. C'est le tchac tchac des sécateurs et le bruit sourd des citrons qui tombent des branches lourdes, éclatent sur le trottoir et pourrissent sous une nuée d'abeilles. C'est l'épuisette bleue qui glisse placidement au bout du bras d'un jardinier qui, coiffé d'un grand chapeau de paille, manoeuvre avec la grâce d'un gondolier. C'est l'herbe qui meurt de soif et de grandes bermes de lauriers-roses en fleur vénéneux et archi-durs qui poussent au milieu de l'autoroute, séparant ceux qui vont vers le nord de ceux qui vont vers le sud, la lave du champagne, et c'est les cactus, yuccas, aloès, agaves, succulentes gorgées d'eau ayant des noms tels que doigts bleus, horizon bleu, reine de la nuit, queue d'âne, empereur pourpre, bâtons de feu, joubarbe à toile d'araignée, haworthie à bande, flamme de feu, plante porcelaine, lis du Mexique, collier de perle, dame peinte. Je veux que Redwood sache tout cela. (Mais sérieux, a-t-il répété, genre tous les anges ?) Je veux qu'il sache que Los Angeles est un vent du désert qui souffle sur le jardin du paradis. Qu'il comprenne que je suis un empereur pourpre et une dame peinte et que : tout. est. si. succulent. Voilà ce que je lui ai dit, et il a répondu oui. Oui, exactement. Et j'ai cru apercevoir un point froid de lumière, comme une étoile mais pas une étoile qui venait de lui, qui venait de nulle part. " sic.

A lire quand le coeur est vaillant
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Waouh, quel livre ! Quelques 800 pages, lues très vite car on s'y attache au personnage (fictif) de Marian Graves, une pionnière de l'aviation au féminin, à ses compagnons de route, aux autres femmes qui déambulent dans ces pages, à son frère jumeau Jamie, à Caleb. Des personnages à la psychologie fouillée.

Quel pavé foisonnant de beauté, d'amitié, d'amour, de passions, de libertés, d'aventures, de rebondissements, de désillusions aussi et qui nous fait traverser la grande Histoire de la première moitié du XXème siècle avec panache. C'est passionnant!

Les chapitres se chevauchent entre passé et présent; une autre femme, Hadley Baxter, actrice de cinéma, occupe une grande place également dans ce roman. Elle doit jouer le rôle de Marian Graves dans un prochain film, et nous la suivons dans son parcours pour entrer dans le personnage de Marian et l'incarner au mieux. Tout comme Marian, elle aspire à être une femme libre.

J'ai préféré les pages dans le passé, le personnage de Marian Graves a un destin tellement hors du commun, tellement puissant. Elle est une femme forte, luttant courageusement pour s'affirmer, suivre son instinct, poursuivre, vivre ses rêves, se libérer des carcans sociétaux.

« Savoir ce que l'on ne veut pas est aussi utile que savoir ce que l'on veut. Peut-être plus. »

L'écriture est fluide et très prenante même si quelques dizaines de pages en moins auraient été tout aussi appréciables le livre est aussi très agréable à tenir malgré son poids. J'en ai aimé la douceur de ses pages.

Un excellent moment de lecture, un beau et inspirant portrait de femme. Si vous aimez le romanesque, n'hésitez pas une seconde ! Et si vous avez quelques jours de congés devant vous, c'est encore mieux 😉
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Je suis contente d'avoir participé au jury du Prix du roman Fnac car sans cela je n'aurais jamais lu ce magnifique roman j'en suis certaine. Pourquoi ? La littérature américaine n'est pas mon terrain de prédilection et surtout les 816 pages qui peuvent décourager ! Et bien détrompez-vous, le volume n'est vraiment pas un argument car j'ai pris énormément de plaisir à découvrir ce roman passionnant qui retrace le destin de deux femmes éprises de liberté.


Marian Graves disparue avec son biplan en 1950 et en parallèle celui de Hadley Baxter en 2014 à Hollywood, celui d'une jeune starlette désabusée qui va incarner le rôle de Marian. Deux destins intimement liés au final !

On remonte la vie de Marian Graves tout en remontant la grande Histoire du vingtième siècle.

Marian est née le 6 septembre 1914 à New York, elle échappe avec son frère jumeau, Jamie, à l'incendie du paquebot "Josephina Eterna". Orpheline, élevée à Missoula chez son oncle Wallace, un peintre alcoolique désargenté. Elle a très tôt la passion pour les moteurs et la mécanique.

C'est en 1927 qu'elle voit de près des avions pour la première fois et qu'elle décide qu'elle deviendra pilote. Elle va très vite prendre son destin en main bien déterminée à voir le monde qu'elle a lu dans les livres laissés par leur père Addisson.

On revit l'histoire de l'aviation, la première tentative de traversée de l'Atlantique par Lindberg en 1929, la période de la prohibition, la grande dépression, la seconde guerre, Hitler et on retrouve des femmes aviatrices.

C'est passionnant. Marian se mariera avec Barclay mais devra lutter pour conserver son indépendance, son mari voulant à tout pris la posséder et lui donner un enfant..

On suivra aussi le destin de son frère, un peintre et en parallèle les préoccupations d'Hadley qui l'incarnera au cinéma un siècle plus tard.

Asservissement de la femme, féminisme et besoin de liberté au programme.

Une belle aventure, un très beau roman que je suis contente d'avoir découvert.

Ma note : 8.5/10
Lien : https://nathavh49.blogspot.c..
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Un roman puissant, d'une grande intensité. Maggie Shipstead a créé des personnages réalistes, à la psychologie fouillée, avec des doutes, des peurs, des désirs… Si je n'avais pas su que ce récit est entièrement fictif, j'aurais vraiment pu croire lire sur des personnes réelles. Un tour de force selon moi et la preuve d'une autrice de talent.

L'autrice nous offre une belle vision de la liberté et de l'individualité. En effet, chaque personnage souhaite être libre, mais ce n'est pas simple. Libre d'être, libre d'aimer, libre de faire des erreurs, libre de vivre à nouveau… Jamie, le frère jumeau de Marian, m'a beaucoup émue : il souhaite s'accrocher à ses valeurs sans passer pour un lâche. Les questions d'identité reviennent souvent aussi dans ce roman, ce que j'ai particulièrement aimé.

Certes, c'est un livre très long (800 pages) et il ne contient pas des rebondissements à chaque chapitre. Mais c'est un récit de vie touchant sur la volonté de vivre ses rêves et de sortir de sa propre prison (ou celle construite par la société). Si vous aimez ce genre de romans, il pourrait vous plaire et je ne peux que vous encourager à le lire !
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critiques presse (1)
LeFigaro
08 décembre 2023
Les destins romanesques d’une pionnière de l’aviation et d’une actrice de cinéma.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
Manifeste, disait mon coach. Manifeste. J'étais censée regarder dans le miroir et manifester à mon esprit le corps que je voulais. Tout en portant des poids, je me penchais vers l'avant, je pliais les genoux, j'ouvrais les bras vers l'extérieur puis vers le haut. Mon coach appelait ça le papillon. J'essayais d'imaginer le corps que je voulais, mais tout ce que je voyais c'était un papillon qui se débattait dans une atmosphère lourde et marécageuse. Engage le cœur de ton être! disait mon coach.
Il y a un moment déjà, j'ai eu un psy, brièvement, qui m'a conseillé d'imaginer un tigre éclatant chaque fois que je doutais de moi, d'imaginer que le tigre était la source de ma force, mon essence. Je devais me le figurer de plus en plus éclatant, et voir par ailleurs une épaisse couche de poussière se poser sur tout le reste jusqu'à ce que le monde entier soit gris à l'exception de mon tigre. Le tigre était comme la fiole de lumière blanche dans ce film de super-héros. Ce tigre était grotesque. Ce tigre, c'était moi. Ce tigre, c'était tout sauf moi.
Tout le monde sait que Los Angeles est une ville peuplée de gens dans le déni. Tout le monde sait que c'est une ville de silicone et d'acide hyaluronique, de prêcheurs charismatiques sur vélo d'appartement et de gourous de la muscu, de cristaux guérisseurs et de bols tibétains, de probiotiques et de jus détox, de lavements du côlon et d'œufs en jade qu'on s'enfonce dans le vagin et d'onéreuse huile de serpent dont on asperge son pudding chia/noix de coco. Nous nous purifions pour la vie comme s'il s'agissait de la tombe. C'est une ville qui a terriblement peur de la mort. J'ai dit ça à Oliver un jour, et il m'a trouvée un brin négative. Je l'ai dit à Siobhan, et elle m'a filé le nom d'un psy. Je l'ai dit au psy, et il m'a demandé si je trouvais que les gens avaient tort de craindre la mort. J'ai dit que selon moi la peur n'était pas le problème, que le problème était plutôt de se débattre. Qu'au lieu de se débattre pour défier la mort on devrait tout faire pour l'accepter. Et là il m'a dit : Hum, imaginez un tigre.
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Mon frère, un artiste, m'a dit que ce qu'il souhaitait exprimer dans ses tableaux était une impression d'espace infini. Il savait que sa tâche était impossible en cela que, même si une toile avait la capacité d'accueillir un tel concept, nos esprits seraient vraisemblablement incapables de le saisir. Mais il disait croire, la plupart du temps, que les intentions inatteignables étaient celles qui en valaient le plus la peine. Mon vol a pour intention déclarée un but banal et, je le crois, atteignable, mais cette intention résulte de mon propre désir fondamentalement irréalisable de comprendre l'échelle de notre planète, de voir autant de choses que je le peux. Je souhaite mesurer ma vie à l'aune des dimensions du globe.
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Inévitablement, nous oublierons presque tout. Lorsque nous survolerons l'Afrique dans le sens de la longueur, par exemple, nous nous contenterons de couvrir une seule voie de la largeur de nos ailes, d'apercevoir une série d'horizons. L'Arabie, l'Inde et la Chine passeront sans être vues à l'est, tout comme la grande bête soviétique étalée avec son museau européen et sa queue asiatique. Nous ne verrons rien de l'Amérique du Sud, rien de l'Australie ni du Groenland, rien de la Birmanie ni de la Mongolie, rien du Mexique ni de l'Indonésie. Nous verrons essentiellement de l'eau, liquide et gelée, parce que c'est ce qui existe en majorité.
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J'imagine que, quand les gens se voient rappeler en permanence qu'ils pourraient mourir, qu'ils vont mourir, ils font plus d'efforts pour être en vie. Tu ne trouves pas ?
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Lorsque vous avez vraiment peur, vous éprouvez un désir urgent de vous séparer de votre corps. Vous avez envie de vous détacher de la chose qui vivra la douleur et l'horreur, sauf que cette chose, c'est vous. Vous êtes à bord d'un navire qui sombre, et vous êtes le bateau lui-même. Mais, lorsque vous pilotez, la peur ne peut être permise. Votre seul espoir est d'habiter pleinement votre être et, en outre, de faire de l'avion une part de vous.
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Vidéo de Maggie Shipstead
Les Presses de la Cité vous présentent sa Rentrée Littéraire 2023 avec deux formidables ouvrages "Le Grand Cercle" dans la section romans étranger écrit par Maggie Shipstead et "Je vais bien" dans la section roman français de Régis Franc.
"Le Grand Cercle", pour en savoir plus : https://www.lisez.com/livre-grand-for...
"Je vais bien", pour en savoir plus : https://www.lisez.com/livre-grand-for...
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