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Marie-Anne de Béru (Traducteur)
EAN : 9782021462654
480 pages
Seuil (19/01/2024)
3.83/5   21 notes
Résumé :
Pendant l’Occupation peu d’images ont autant choqué la population que la photographie du maréchal Pétain – le héros de la Première Guerre mondiale – serrant la main de Hitler le 20 octobre 1940. Pétain déclare alors au peuple français qu’il « s’engage dans la voie de la collaboration ». Il termine par ces mots : « Telle est ma politique. Mes ministres sont responsables devant moi. C’est moi seul qui serai jugé par l’Histoire. »
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Le jugement de l'histoire peut-il prétendre venir de cet auteur d'outre-Manche ?
Connu pour sa proximité avec Paxton dont les thèses sont de plus en plus remises en cause, et son admiration pour De Gaulle, son ouvrage « le procès de Pétain », par ses oublis, ses insinuations permanentes contre Pétain et sa façon de minimiser tout ce qui pourrait être mis au crédit de Pétain et de maximiser tout ce qui pourrait en venir à son débit, en fait le prolongateur du procureur Mornet, lui-même ayant été téléguidé de l'Elysée par l'intermédiaire de Gaston Palewski

Un hôte de l'Elysée, d'ailleurs, qui avait d'autant plus intérêt à étouffer la parole et le crédit de son ancien mentor, qu'il se savait co-responsable de la défaite française, pour avoir le 24 mars 1940 au cours d'un entretien décisif, resté bien ignoré car tabou, conseillé ardemment à Paul Reynaud, à peine nommé Président du Conseil, d'envoyer le gros des forces armées françaises en Belgique et Hollande, contre l'avis de son conseiller militaire le lieutenant-colonel Paul de Villelume.
Le 28 mars quatre jours après ce funeste entretien qui avait cassé l'influence de Paul de Villelume sur Paul Reynaud, se tenait la réunion interalliée à Londres en présence de Paul Reynaud et Churchill qui actait la Belgique et la Hollande comme théâtre des opérations en cas d'attaque allemande. (source : Rapport fait au nom de la Commission parlementaire chargée d'enquêter sur les évènements survenus en France de 1933 à 1945 Tome 9 Particulièrement les pages 2761 et 2762)

A noter que Paul de Villelume, témoin de cet épisode, avait prévenu Paul Reynaud en ces termes : premièrement, nous perdons le bénéfice de nos fortification (comparaison avec un homme, qui, ayant acheté une cuirasse très chère, s'en dépouille au moment du danger pour combattre le torse nu) ; deuxièmement , nous affrontons en terrain libre des forces deux fois supérieures aux nôtres ; troisièmement, nous exposons nos colonnes à être hachées par l'aviation ; quatrièmement , une entrée préventive allumerait la guerre active, ce que nous n'avons aucun intérêt à faire, étant donné en particulier l'état déficient de nos fabrications

C'est bien ce qui s'est passé et d'autant que quelques semaines avant, le 17 février, au cours d'un entretien célèbre celui-ci, Éric von Manstein avait convaincu Hitler de faire passer le gros des forces allemandes par les Ardennes. Toutes les réserves françaises étant parties dans le plat pays, il n'y avait plus personne pour les « cueillir à la sortie du bois»!

Pas un mot de l'auteur sur cet épisode capital, plus encore, il dédouane Paul Reynaud page 160 de sa responsabilité dans le désastre sans en donner de justification, alors que le pouvoir militaire était bien subordonné au pouvoir politique pour la conduite de la guerre comme l'explique très bien Paul de Villelume qui avait exhorté Paul Reynaud dès sa nomination, de renvoyer Gamelin justement parce qu'il était devenu partisan de ce plan d'inspiration britannique, de défendre les côtes anglaises à partir de la Belgique et de la Hollande. Paul Baudoin a confirmé que face aux arguments de Villelume, Paul Reynaud a beaucoup hésité, mais c'est l'assurance et l'aplomb de de Gaulle qui ont emporté le morceau...vers le désastre

Difficile d'imaginer qu'un historien de la période fasse l'impasse de la lecture complète du rapport parlementaire de la commission Gérard Jaquet. Mais sortir cet épisode de l'ombre, c'est révéler le véritable « père de la défaite » qui a mis la France dans le pétrin et pourquoi on a eu un Pétain qui au final a dû s'efforcer de minimiser les conséquences désastreuses de la décision Reynaud-De Gaulle. Après cela toutes les réflexions et jugements de l'auteur sont-ils fortement démonétisés
Quel crédit accorder à cette façon de traiter systématiquement de dérobade, d'aveuglement, de mensonges, les réponses de Pétain ? Ne pouvant ici les commenter compte tenu du manque de place, je laisse les véritables experts exempts de toute visée politique ou idéologique s'exprimer

Reflétant la position des forces armées américaines sur la question Pétain, c'est l'historien de la marine américaine, le capitaine de vaisseaux Charles W. Koburger qui dans son ouvrage référence, « La France et sa marine 1940-1942 » (publié en 1990 chez NEP), montre le rôle clé de Pétain pendant cette période de 28 mois entre l'Armistice (22 juin 1940 ) et le sabordage de la flotte française (27 novembre 1942), période pendant laquelle les alliés étaient en position de faiblesse extrême et où la saisie par les Allemands de la flotte et de l'Afrique du Nord pouvaient faire pencher la victoire du côté de l'Axe :
Pétain refusant à Montoire de déclarer la guerre à l'Angleterre en échange d'un mot collaboration, dont Paul Schmidt (interprète d'Hitler) dira qu'en fait à Montoire « nous n'avons rien obtenu » ;
Pétain empêchant Darlan de lancer la flotte contre la Royal Navy après ses agressions de Mers- el-Kébir, Dakar, la Syrie etc. ;
Pétain refusant l'offre insistante de Mussolini de rejoindre l'Axe « avec tous les avantages pour la France de ce choix » juste après de débarquement américain ;
Pétain envoyant à l'insu de Laval et des Allemands par le seul code secret non livré aux Allemands , son accord à Darlan pour traiter directement avec les américains dans les termes suivants « vous avez mon entière confiance ; faites pour le mieux, je cous confie les intérêts de l'Empire ». Pétain donnant l'ordre de sabordage de la flotte

Koburger montre que dans l'opposition, le gouvernement français ne pouvait pas aller plus loin que ce qu'il a fait, refusant aux allemands les bases françaises de l'Empire comme Bizerte, Dakar, faisant de l'obstruction de mille façons, contredisant notamment un Paxton centré sur des documents officiels, comme les PV de la Commission d'Armistice dont l'auteur se doute bien qu'ils étaient signés sous la contrainte

Koburger dément fermement d'une part que la France pouvait continuer le combat en Afrique du Nord pendant cette période (pas d'usines d'armement, pas de bassin de radoub pour réparer les navires, pas de pièces de rechange etc.) , d'autre part que le Gouvernement français pouvait résister plus que ce qu'il n'a fait face à un ennemi cruel et cynique et enfin il montre les fautes anglo-saxonnes vis-à-vis du gouvernement français et notamment de ne pas avoir prévenu Pétain/Darlan du débarquement américain du 8 novembre 1942 en Afrique du Nord qui aurait évité la riposte, la perte de la Tunisie et le sabordage. Il conclut « si De Gaulle a été nécessaire pour sauvegarder l'âme de la France, Pétain (et Darlan) l'ont été pour sauver le reste »

A noter que pour tuer dans l'oeuf la thèse du double jeu de Pétain, Jullian Jackson nie, comme les anglais, eux-mêmes maitres du double jeu, savent le faire, le sérieux des accords franco anglais à travers les missions Rougier, ou Chevalier/ Halifax. Dans « Londres-Vichy », Pierre Abramovici montre qu'à Londres jusqu'en 1944, il y a un consulat de Vichy avec à sa tête Georges Peissel , haut fonctionnaire, responsable des transactions financières entre Londres et Vichy. Donc des accords franco-britanniques ont bien existé à la barbe des gaullistes !

Mais ce qui compte pour Pétain, ce ne sont pas les Anglais, mais les Américains qu'il attend dès le début de la guerre, particulièrement lorsque début janvier 1941, Washington par l'intermédiaire du canal Halifax/Chevalier, conseillera à Pétain de ne surtout pas reprendre les hostilités contre l'Allemagne à partir de l'Afrique du Nord comme le lui conseillait Churchill dans sa fameuse missive du 31 décembre 1940.

Roosevelt considérait en effet les conditions d'Armistice obtenues par Pétain comme providentielles dans la mesure où l'Amérique n'était pas encore prête à intervenir en Europe. Pétain a suivi la recommandation de Roosevelt qui lui dépêchera immédiatement après l'Amiral Leahy, s'accrochant à conserver coûte que coûte l'Afrique du Nord et la flotte hors de la portée allemande.
On voit bien là que Pétain a de suite pris l'option américaine, alors que Laval, imposé par les Allemands le 18 avril 1942 et qui lui capte ses principaux pouvoirs, ne croyait pas en la victoire des Alliés, d'où entre les deux une relation conflictuelle.

De cet épisode, Jackson n'en a qu'une vue tronquée. Il ne sait pas que le jour même où Pétain reçoit la missive de Churchill le 31 déc, il demande à Peyrouton de faire partir immédiatement pour Alger via Marseille les internés de l'établissement administratif de Pellevoisin, soit Paul Reynaud, Georges Mandel, Vincent Auriol, Jules Moch, Max Dormoy, Charles Pomaret. Et en effet à minuit de ce jour, part le convoi sous le commandement du commissaire Charles Courrier dont on a la relation, en direction Marseille. Mais aussitôt, Pétain demande à Jacques Chevalier de prendre contact avec son ami Halifax en poste à Washington pour connaitre son avis sur la proposition de WC et surtout connaitre la position de Roosevelt sur un retour de la France dans la guerre dans l'état où elle se trouve.
C'est à la réponse d'Halifax et donc de Washington que Pétain suivra son conseil et le convoi sera définitivement stoppé à Aubenas. C'est l'une des plus grandes décisions jamais prise par un chef d'état français. Et c'était la bonne décision comme le reconnaitront après-guerre les journaux britanniques !

Donc un Pétain en attente des américains (d'où la relation Pétain- Roosevelt par l'intermédiaire de l'amiral Leahy, le plus proche collaborateur du président américain) qui fait que le statut des juifs en plus de véritable contre-feu aux lois de Nuremberg (Otto Abetz se plaint auprès de la Wilhelmstrasse que les français font un statut des juifs pour diminuer la rigueur de leurs lois) est forcément de nature provisoire jusqu'à l'arrivée des Alliés. Quant aux 50000 immigrés cible de l'article 19 de la convention d'Armistice, c'est-à-dire revendiqués constamment par les Allemands, on sait que Pétain avait voulu les ré-immigrer aux Etats-Unis aux frais de l'Etat français. L'Amérique, pingre, a refusé !

En définitive, un résultat étonnant, avec 90% des juifs Français de l'Hexagone sauvés, 60% des juifs étrangers dans l'Hexagone sauvés, 100% des 440000 juifs Français d'Afrique du Nord sauvés. Pour comprendre la résistance de Vichy aux exigences nazies, lire deux livres complémentaires, ceux des historiens Jacques Boncompain « Pétain : bourreau ou bouclier des juifs » et Jean-Marc Berlière « Histoire d'une falsification »

Il ne faut pas se faire d'illusion, si Pétain était parti en novembre 1942 à Alger, la vengeance des Allemands eu été terrible. Les mémoires d'Otto Abetz sur ce sujet sont explicites



En somme, on comprend que l'auteur ne supportant pas que le dernier sondage réalisé sur Pétain auprès des français soit contraire à ses attentes, il se soit donné pour mission de torpiller définitivement l'image de Pétain en se prenant pour le « jugement de l'histoire ». Mais avec ce que l'on sait maintenant, le risque c'est plutôt d'ouvrir le procès de de Gaulle dont on pourrait en conclure qu'il fut le pompier incendiaire de ce drame.

Juste après la Libération, Churchill après avoir dit que l'Armistice leur avait rendu un grand service et que« la préservation de l'Afrique du Nord de toute présence ennemie a hâté d'au moins 2ans la fin du conflit », à la question de savoir ce qu'il aurait fait à la place de de Gaulle, répondit : « je crois que j'aurais fait chercher le Maréchal pour lui dire de descendre avec moi les Champs-Elysées ». Et en effet peut-on peut imaginer combien d'hommes sauvés et de convois de déportés ainsi évités ?

Et le secrétaire général du Parti Conservateur proche de Churchill, Kenneth de Courcy écrira à la Haute Cour (extraits) « Pétain sans De Gaulle, De Gaulle sans Pétain, n'auraient pas obtenu un résultat comparable à celui qu'ils ont obtenu ensemble (pour la France) » Et « Je ne crois pas que dans toute l'Histoire, il y ait eu un pays qui ait été aussi complètement joué que les Allemands l'ont été par les Français »
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le risque, avec les livres d'Histoire, est de tomber sur un auteur qui laisserait (trop) transparaitre son avis sur les évènements qu'il s'attache à nous décrire.
Et la tentation est grande de voir en Philippe Pétain celui qui, un jour, sauva la France de la débâcle, et ainsi amoindrir les faits pour lesquels il fut jugé. Des faits avérés certes mais sujets à interprétations.
Ce procès de Pétain nous replonge au coeur des heures les plus sombres de la France, une époque que nous ne devons ni occulter, ni minimiser.
J'ai parcouru ce livre avec beaucoup de curiosité, d'intérêt mais aussi avec un regard quasi neuf sur les évènements relatés car peu souvent évoqués en détails, à moins de s'y intéresser de près.
Je ressors de cette lecture avec le sentiment que Pétain, s'il ne s'était pas laissé grisé par son égo, aurait eu une toute autre attitude face au danger qui se présentait à lui. Pétain, parce qu'il avait le pouvoir et l'expérience, a été condamné à raison pour ce qu'il a fait. Mais d'autres, que l'on disaient "intellectuels", n'ont pas attendu longtemps pour se réfugier auprès de l'envahisseur et ainsi profité de sa protection. En cela l'exemple de L.F Céline est pour moi le plus marquant. Alors que Pétain est systématiquement présenté comme le traitre à la Nation, qui un jour sauva la France, Céline lui, a longtemps bénéficié de cet aura de grand artiste, d'écrivain confirmé et admiré qui était accessoirement antisémite. Tellement antisémite que même les hautes huiles nazies de l'époque se méfiaient de lui. Deux poids, deux mesures pour deux crimes non comparables certes, mais deux crimes aussi abjectes l'un que l'autre.
Je n'aime rien tant que lire et m'instruire, et ce livre a le mérite de joindre le nécessaire à l'agréable. le style et le rythme d'écriture sont fluides et facilitent la lecture et la compréhension du récit. le tout est richement documenté et illustré.
Bonne lecture.
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Julian Jackson est un historien britannique à qui l'on doit quelques ouvrages intéressants consacrés à De Gaulle et j'attendais avec une certaine impatience sa vision du procès Pétain.
Je ne suis pas déçu . L'auteur débute par replacer Pétain dans le contexte de l'époque, principalement juin 40 pour ensuite décrire de façon simple et compréhensible le procès et termine l'ouvrage par ses dernières années de vie ainsi que ce la figure de Pétain devint dans les années qui suivirent .
Ce qui est intéressant, à mon avis , c'est que Jackson ne se contente pas de raconter uniquement le procès mais bien de restituer l'ambiance de l'époque, il documente avec beaucoup de précision les événements et les décisions qui entourent ce procès.
Il cite des articles de presse mais également des anonymes par exemple.
Un livre parfait qui se lit très facilement et qui permet de se faire une vision du procès avant peut-être de se lancer dans des livres plus techniques le concernant.
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Un ouvrage qui, au premier abord, semblerait apporter du neuf. S'il remet dans de justes perspectives les quelques semaines de l'événement médiatique le plus attendu de 1945, s'il en définit précisément les enjeux, s'il trace avec vigueur les contours de témoignages évidemment divergents - Paul Reynaud, Albert Lebrun, Léon Blum, Daladier, Weygand, Pierre Laval et bien d'autres -, s'il décortique le déroulé des faits et l'importance des enjeux, l'historien britannique semble être resté au bord de l'interrogation capitale : quel aura été l'apport de ce psychodrame à la reconstruction de la France d'après-guerre ? Que Pétain ait eu un rôle essentiel dans un tournant idéologique désastreux, dans la gestion au jour le jour de la France vaincue et dans la soumission au vainqueur, peu le contestent. Sans doute aurait-il fallu cerner avec plus de rigueur l'originalité de tel ou tel témoignage, avec autant d'acuité qu'on a soupesé les arrière-pensées des avocats du Maréchal, Isorni au premier chef, qui fit de cette cause son fonds de commerce.
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Le sujet est historiquement et politique plus sûr sensible… On trouvera donc certainement des lecteurs qui trouveront, malgré la minutie avec laquelle les choses sont contées, que l'auteur a adopté un point de vue partial, que des éléments importants sont volontairement omis ou minimisés. Bien sûr, et c'est le risque inhérent à ce type d'ouvrage. Cette remarque liminaire étant posée, il n'en reste pas moins que ce livre nous raconte le procès de Petain : après tout c'est bien son titre ! Il le raconte en contexte, celui du tribunal. La force du livre est justement de décortiquer le processus du procès (les deux mots sont même tellement voisins!), et de montrer comment le contexte historique des années 1940 à 1945, principalement, voit des prolongements concrets dans notre vie politique actuelle. Ce type de livre est essentiel pour aider à se construire des grilles de lecture de l'histoire et du présent.
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critiques presse (2)
LeFigaro
09 février 2024
Biographe de De Gaulle, Julian Jackson s'attaque, cette fois, au procès du maréchal. Passionnant.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
LeMonde
29 janvier 2024
Le grand historien de l’Occupation et de la vie politique française y fait revivre avec son brio coutumier les semaines surchauffées de l’été 1945 [...] tout en proposant des interprétations de l’événement qui suscitent un certain malaise.
Lire la critique sur le site : LeMonde

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Vidéo de Julian Jackson
De Gaulle : une certaine idée de la France Julian Jackson traduit de l'anglais par Marie-Anne de Béru
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