Très décevant et bien ennuyeux. Écrit à la hâte, alors qu'elle avait tout son temps et rien d'autre à faire. Ça m'a laissé une impression d'inachevé (volontairement).
Elle se livre, sans se livrer à ce journal. Elle s'est entichée de ce garçon, mais refuse de l'admettre...
Trop de noms se ressemblant les uns aux autres, ça fait confusion et on ne comprend pas grand chose à qui est qui et qui fait quoi !
L'édition aurait du commencer par une vraie intro quant à la période et à la situation réelle dans ce ghetto. À l'état de ses habitants qui y étaient le temps de l'écrit de Rutka.
Insupportable le fait de devoir, sans arrêt, aller voir en fin de partie pour trouver les notes de bas de page. Notes qui ne nous renseignent ni mieux ni plus. La deuxième partie est mieux faite même si elle donne la même impression de hâte, on dirait une biographie du Who's Who...
Pour conclure je dirait qu'il n'apporte rien à la connaissance de cette terrible période et il n'est même pas adapté dans le cadre des lectures écolières. Je n'ai pas lu la dernière partie (Les juifs et la Pologne), car juste les 2 premières parties m'ont littéralement soulée !
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J'avais quatorze ans lorsque je tombai sur un album photo rouge caché derrière une pile de draps amidonnés, dans la maison de mes parents à Givataym. Les photos étaient celles de " là-bas ", d'avant le temps de l'Holocauste. C'étaient les photographies de la famille de mon père qui avait été exterminée. Je savais qu'il avait perdu ses parents, ses quatre frères et ses quatre sœurs. Je ne savais rien de plus.
Dans l'album il y avait aussi la photographie d'une fillette entourant de ses bras les épaules d'un petit garçon. Elle avait dans les huit ans, de magnifiques cheveux noirs et lisses. Le cœur lourd, je me tournai vers mon père pour lui demander qui étaient ces enfants, qui était cette petite fille qui me ressemblait tant. Ce fut alors que, pour la première fois, mon père me parla de Rutka et de Henius, les enfants qu'il avait eus avec Dorka - Dvorah Hampel, née en 1904 à Bedzin -, disparue pendant l'Holocauste. Rutka avait quatorze ans quant elle mourut, l'âge que j'avais lorsque j'appris son existence ; Henius avait six ans au moment de sa mort. Voilà comment je découvris que mon père avait eu une autre vie par le passé.
( . . . )
À partir de ce matin-là, j'allais faire la connaissance de ma sœur - une jeune fille belle, intelligente et talentueuse, qui, sachant qu'elle ne survivrait pas, avait voulu laisser un témoignage. J'allais apprendre ce que fut sa vie, comprendre ce que fut sa mort.