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Les Enfants de la terre tome 5.2 sur 9

Jacques Martinache (Traducteur)
EAN : 9782266129701
512 pages
Pocket (05/06/2003)
4.06/5   715 notes
Résumé :
Ayla, la voyageuse des steppes, compagne de Jondalar, ne cesse d’étonner le clan des Zelandonii. Elle-même, fille de tribus nomades, amie des chevaux et des loups apprivoisés, découvre les mœurs déconcertantes de ses hôtes. Elle s’adapte peu à peu à leurs confortables abris sous roche, s’émerveille des peintures dont il ornent leurs habitations et leurs grottes, compare leurs outils et leur manière de vivre.
Née de leurs différences, une nouvelle humanité se... >Voir plus
Que lire après Les Enfants de la terre, tome 5 : Les Refuges de pierres (partie 2)Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
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Les Enfants de la Terre est une oeuvre déroutante et probablement la plus inégale de toutes mes lectures. le premier tome, le Clan de l'Ours des Cavernes, avait été un enchantement indescriptible ; les autres, en comparaison de ce chef d'oeuvre, m'ont extraordinairement déçue. Ce dernier volume, Les Refuges de Pierre, est un condensé de cette ambivalence de sentiments.

Ayla a rejoint avec Jondalar le clan de la Neuvième Caverne où vivent les proches du jeune homme. le roman retrace la première année après ces retrouvailles, durant laquelle Ayla et les Zelandonii vont apprendre à se connaître, à se respecter et à s'aimer .

Les qualités du premier tome se joignent aux défauts des suivants pour faire un nouvel opus très inégal. le plaisir de découvrir l'organisation sociale d'un nouveau peuple, ainsi que les nombreux passages concernant le Clan (ou Têtes Plates) et leurs rapports avec les Zelandonii rappellent celui ressenti lors de l'immersion dans le clan de Brun, avec Iza et Creb qui ont élevé Ayla. Il y avait de l'émotion à réentendre évoquer ces personnages ainsi que Durc, le fils abandonné - pour moi les plus attachants de la série.

En revanche, quelle barbe devant ces longues descriptions, illisibles pour moi, de paysages géographiques qui s'interposaient comme des obstacles à la narration déjà pas très palpitante du récit ! (Pourquoi n'avoir pas mis une carte en début de roman ?) Quelle plaie que ces explications hyper détaillées sur la façon de fabriquer tels objets et leur composition ! Et que dire de cette manie qu'a l'auteur de faire répéter par ces deux héros, trente-six fois dans chaque livre, la façon dont Ayla a découvert la pierre à feu, la façon dont Ayla a trouvé Whinney, la façon dont Ayla a sauvé la vie de Jondalar... avec toujours les mêmes réactions des interlocuteurs, notamment ébahis par la pierre à feu (oui, effectivement, c'est une découverte extraordinaire pour les intéressés, mais pour le lecteur qui se tape la même scène sans arrêt, c'est horripilant).

Et plus exaspérant encore, comme dans les autres opus : cette façon qu' a Auel de mettre sur un piédestal ces deux personnages favoris, Ayla et Jondalar, pour moi sans conteste l'un des couples les plus gavants de l'histoire de la littérature. L'amoureuse de roman d'amour que je suis n'a jamais ressenti la moindre émotion, la moindre empathie durant toute l'aventure vécue par ce couple. Parce que qu'ils sont trop ceci et trop cela : les plus beaux, les plus gentils, les plus ingénieux, et j'en passe et des meilleurs. Lui est le maître amant du roman ; quant à Ayla... Elle apprend aux Zelandonii à : apprivoiser des animaux, faire du feu sans bâtons, utiliser une aiguille et un lance-sagaie, empêcher les grossesses... C'est même elle, l'étrangère fraîchement débarquée, qui découvre sur des lieux mille fois arpentés par son nouveau peuple une grotte merveilleuse, la plus belle jamais trouvée, celle dans laquelle rayonne le plus la présence de Doni, la Grande Mère de la Terre.

Vraiment, une saga en demi-teintes, que je ne saurais vraiment conseillée et qui est en même temps un tel ovni dans la littérature mondiale qu'il serait dommage de ne pas la lire. Peut-être faut-il simplement s'arrêter après le premier. Il semble d'ailleurs que la série se poursuive encore après les Refuges de Pierre ; j'ignore si j'aurais jamais l'envie de supporter à nouveau ces deux exaspérants Enfants de la Terre.
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[Critique identique pour les parties 1 et 2 car lues en intégrale]

Une lecture dense qui fait du bien. On sent ses 1000 pages et pour autant on est heureux de voyager parmi les Enfants de la Terre.
Dans ce 5e opus, nous retrouvons Ayla et Jondalar qui arrivent chez les Zelandonii. Ayla est enceinte et pleine d'appréhension : au vue de son passé, la famille et la Caverne entière de Jondalar l'acceptera-t-elle? L'auteure nous fournit ainsi une collection de nouveaux personnages que l'on apprécie vivement. L'essentiel de l'action se déroule l'Eté lors de cette fameuse Réunion d'Eté qui permet au couple de s'unir.

Comme dans les autres tomes, Jean M. Auel donne une part large à l'émotion. On suit avec plaisir l'amour débordant de ce couple ( Qui n'aurait pas envie d'un Jondalar ou d'une Ayla?).
L'auteure nous rappelle bien aussi que ces sociétés primitives vivent au contact de la Nature : les scènes de chasse, les description de paysages, l'utilisation de plantes sont autant de touches qui montrent l'Homme face à la Nature, cette relation pure qu'ils entretiennent avec Elle. Véritable Ode à la Nature, l'auteure est également friande d'invention de coutumes, de rituels, de croyances. C'est donc avec plaisir que l'on suit son imagination sur le monde des Esprits et sur les différents rituels. Mes moments préférés sont sans conteste l'union de nos deux héros et la naissance de leurs enfants.
Elevée par le Clan, Ayla tente également de convaincre la Caverne des Zelandonii que "les Têtes Plates" ne sont pas des animaux mais bien des Êtres humains à prendre en considération. Des révélations qui démontrent cette difficulté d'accepter l'Altérité par certains.



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(Chronique commune à l'ensemble de la série Les enfants de la Terre)
Avec la lecture du tome 6 j'achève enfin une saga dont j'avais découvert le premier tome il y a une vingtaine d'années (autant dire un autre millénaire…). J'avais alors enchaîné la lecture des quatre premiers livres, puis les avais plusieurs fois relus tant j'avais eu de plaisir à suivre les aventures de Ayla et de ses amis préhistoriques. Et quelles aventures ! Recueillie par des Néandertaliens, la jeune Sapiens apprendra à chasser, à soigner, et plus généralement à survivre ; exclue de son clan, elle rencontrera alors ses semblables, et les étonnera souvent au cours de ses voyages et rencontres par son intelligence et ses initiatives. Tout cela est souvent aussi passionnant qu'un roman d'aventures plus contemporaines, mais avec en plus de nombreuses informations sur ces peuples et leur mode de vie. Bien documentée (pour le dernier tome l'auteure américaine a par exemple visité de nombreuses grottes en France), Jean Auel nous décrit avec force détails les plantes utilisées comme médecine, les rites sacrés, la façon de tailler les silex ou encore des scènes de chasse. Ca peut parfois être un peu long ou répétitif, mais c'est au final très enrichissant et permet de réellement nous plonger au coeur de cette période. Les esprits rigoureux pourront cependant objecter, avec raison, que l'auteure a tendance à concentrer sur quelques années des inventions et découvertes (dressage des chevaux, allumage du feu par silex, navigation, lunettes de soleil…) qui se sont étalées sur des millénaires ! Mais on peut facilement accepter ces dérapages pour le bien de l'aventure.
Après ces quatre romans, de plus en plus palpitants (et épais, au point de scinder le dernier en deux volumes), j'avais eu l'agréable surprise de découvrir un nouveau tome paru en 2002… mais qui m'avait nettement moins enthousiasmé : après leur long voyage, les héros vont s'installer dans le centre de ce qui deviendra la France… et un peu tourner en rond, comme le livre, d'autant plus que l'auteure, sans doute avec la louable intention d'éviter à ses lecteurs d'être perdus, rappelle dans chaque volume le passé de l'héroïne que l'on a suivi dans les premiers tomes. Cela explique que je ne me sois pas précipité sur un ultime (c'est en tout cas ce qui est annoncé) volume sorti en 2012. Pourtant, je l'ai trouvé finalement plus intéressant. Même si on a de nouveau droit à la reprise de nombre des aventures passées de Ayla (plusieurs dizaines de pages réparties tout au long du livre), cette histoire axée sur sa formation de Zelandoni (une sorte de médecin-professeur-sorcier) est en effet intéressante à suivre, avec des visites de grottes assez remarquables par les descriptions des peintures rupestres et quelques aventures toujours mouvementées (quoique pas toujours originales : la séquence de jalousie est la même, y compris dans son dénouement, que dans le troisième tome !).
Au final, je ne suis pas certain que cette saga avait vraiment besoin de ces épisodes 5 et 6, mais l'ensemble forme vraiment un récit aussi original que passionnant, dont je ne peux que recommander la lecture au plus grand nombre, des lecteurs occasionnels aux gros lecteurs et aux amateurs d'aventures comme aux érudits intéressés par la préhistoire.
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Cette seconde partie des Refuges de Pierre continue dans la même veine que la première : les partis se dessinent plus nettement, notamment lors des Cérémonies d'Union. La demi-soeur de Jondalar crée le scandale par le choix de son époux, tandis que les tenues de Jondalar et d'Ayla éclipsent tout le reste...

Ayla, grâce à Loup, va également faire une remarquable découverte, qui amènera Zelandoni de la neuvième caverne à lui proposer de rejoindre la Zelandoni.

Heureusement pour Jondalar, dans le cas d'Ayla, cela n'impliquerait pas le célibat. Quelle idée aussi ce penchant pour les femmes choisies par Doni !

J'ai adoré dans cette partie les rivalités entre Zelandoni et les jeux de pouvoirs entre les différents protagonistes. La question des Têtes-plates est de plus en plus présente aussi et fait tout de même furieusement écho à des situations toujours actuelles.

Par contre, j'avoue que Ken et Barbie m'agacent un peu parfois avec toute leur perfection, et je me demande également ce que pourra bien m'apporter la suite. Peur d'être déçue, car cela devrait concerner l'initiation d'Ayla et les moments un peu "chamaniques" du récit ne m'ont pas forcément emballée jusqu'ici. A voir donc...
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Amèricaine, Jean Auel nous fait découvrir une "saga" préhistorique qui nous fait découvrir l'âge de pierre tout en nous distrayant.
Elle nous raconte par le menu les découvertes du personnage féminin principal,Ayla, au cours de ses pérénigrations à travers le continent Européen.
C'est ainsi que la "pierre à feu" permet d'allumer trés rapidement un foyer et que le cheval devient le compagnon de l'homme !
Type d'habitat, mode de vie, coutumes, progrés (scientifiques), tout celà nous est conté et nous sortons de ce livre un peu moins 'ignare' (pour ceux qui le sont) sur la façon de vivre de nos ancêtres, non pas gaulois, mais préhistoriques .
J'ai bien aimé malgré, parfois, des longueurs et surtout une impression de décalage à cause du langage qui est celui de nos jour appliqué à cette époque .
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Nous devons toujours exprimer notre gratitude pour ce que nous prenons; nous devons aussi honorer les Esprits des arbres, des plantes et autres nourritures qui poussent. Nous devons traiter avec respect tous les Dons de la mère. Si nous ne le faisons pas, Elle pourrait se fâcher et reprendre la qu'Elle nous a donnée. Si nous oublions un jour notre Grande Terre Mère, Elle le pourvoira plus à nos besoins. Si Elle décide de tourner le dos à Ses enfants, nous n'aurons plus d'endroit où vivre.
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P 21 un boqueteau de bouleaux noirs dont l’écorce peut servir pour les fausse couche ou des lis des marais pour en provoquer une. C’est toujours bon de savoir où trouver des saules; une décoction d’écorce soigné les Max de tête ou les douleurs des os des vieillards. Ici un peu de marjolaine qui donne un goût agréable à la viande et soulage les coliques des bébés.
P 315 une soupe épaisse de fleurs d’hémérocalle ainsi que des bourgeons et de jeunes racines de cette plante, d’arachides et de fougères relevées d’oignons et d’herbes était un plat traditionnel . Les racines d’hémérocalle et de lin des marais que l’on pilait pour extraire les fibres étaient mélangés avec des grains d’avoine grillés, réduits en farine puis cuits en une sorte de pain plat et dur pour tremper dans cette soupe.
On cuisait des fraises avec des tiges de rhubarbe
P 353 j’ai déterré des racines d’anémone pour nettoyer la plaie saignante puis je vais les écraser et bouillir pour obtenir un liquide pour laver la blessure. J’ajouterai des fleurs et racines fraîches aux racines bouillies pour faire un emplâtre. J’ai de la poudre de racine de géranium pour faire sécher le sang des spores de pied de loup pour absorber. La racine de consoude est un excellent remède. Préparé en baume avec de la graisse elle soigne les coups et les coupure. Un emplâtre frais empêche la chair d’enfler et aide les os brisés à se résoudre. Les fleurs de soucis sont particulièrement indiquées pour les plaies. Je fais bouillir le suc des fleurs pressé avec les pétales pour éviter l’infection. On peut utiliser aussi des baies de genévrier écrasées pour les plaies qui saignent ou la vessie de Loup .
P 380 le liquide clair blanc bleu de la plante qui pousse à l’ombre et semble morte. Elle tirait sa substance du bois pourrissant et sa surface cireuse noircissait quand on la touchait est le meilleur traitement pour les yeux irrités ou enflammés si on fait suinter le liquide de sa tige cassée .
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S'il y a une chose que j'ai apprise pendant mon Voyage, poursuivit-il, c'est que ceux que nous avons traités de Têtes Plates sont des êtres humains, des êtres intelligents. Ce ne sont pas plus des animaux que vous et moi. Leurs coutumes sont différentes, leur intelligence aussi, peut-être, mais elle n'est pas moindre. Simplement différente. Il y a des choses que nous pouvons faire, et eux pas, mais aussi des choses qu'ils peuvent faire, et nous pas.
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Lorsque des hommes en maltraitent d'autres, ils doivent justifier leur conduite à leurs propres yeux pour pouvoir continuer à se supporter. Nous nous inventons des excuses. Là, nous avons argué que le Grande Mère nous avait donné la Terre, "ainsi que l'eau, le sol, toute la création". Cela signifiait que les plantes et les animaux étaient à notre disposition. Nous nous sommes ensuite convaincus que les Têtes Plates étaient des bêtes, et que, puisqu'ils étaient des bêtes, nous pouvions leur voler leurs abris.
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Il m'appartient de m'occuper de toi et de tes enfants. Je m'y suis engagé le jour de notre union. Si un homme ne pourvoit pas aux besoins de sa compagne et des enfants, à quoi sert-il ? A quoi servent les hommes si les femmes ont des enfants et pourvoient aussi à leurs besoins ?
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