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EAN : 9782226238276
261 pages
Albin Michel (02/11/2011)
3.55/5   10 notes
Résumé :
Sur les landes battues par les vents et les vagues du Cap de La Hague, il se disait encore, à la fin du XIXe siècle, que les « bergers blancs », qui louaient leurs bras à la saison, venaient de la mer. Les paysans craignaient ces hommes libres, à la peau diaphane d'albinos, arborant à l'épaule un tatouage de bateau au mat brisé : des jeteurs de sort, qui pouvaient lire l'avenir dans les mains et les eaux dormantes... Puisant son inspiration dans les souvenirs des ha... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Catherine Ecole-boivin a une passion pour la "ruralitude" des choses. La France profonde lui parle. Les chemins qui sentent la noisette. Les haies d'aubépines. Les murs de pierre sèche. Les hommes simples et honnêtes, courbant le dos sous le poids des fagots et des ans. Tout cela, c'est l'univers de Catherine Ecole-Boivin.

Dans Les Bergers blancs, elle aborde la première moitié du XXè siècle dans le Cotentin. Un monde sauvage encore. Rural. Où les gens se contentent de peu. Où les croyances jouxtent la foi. le guérisseur, c'est à la fois celui dont on ne parle qu'à voix basse, et celui chez qui on va souvent sans vouloir être vu.

Léo Jodran est un homme comme cela. de larges mains. Des savoirs ancestraux. Un bon sens paysan dans le meilleur sens du terme. Il recueille un bébé abandonné sur les rochers et promis à une mort certaine. Il l'adopte. La nomme. Lui apprend l'art de soigner et guérir. L'art des simples. Et ainsi va la chronique de Catherine Ecole-Boivin, du début du XXè siècle à la fin de la seconde guerre mondiale. Celle-ci marque la fin du monde des bergers blancs, ces hommes venant de la mer, tatoués d'un symbole qui signe leur appartenance à un groupe spécifique. Ils louent leurs bras quand il le faut. Ils ne se font pas payer les soins qu'ils prodiguent, chacun donne ce qu'il peut ou ce qu'il veut. Don de soi et existence simple. le bonheur est là, dans la simplicité, dans la frugalité. Ne cherchons pas ailleurs, ce que nous pouvons réaliser de nos mais, semble nous dire Catherine Ecole-Boivin.

Ode à la ruralité. Ode à l'amitié vraie, celle qui ne demande rien en échange. Celle qui permet aux hommes "de bien" de se reconnaître entre eux.

Chronique, ai-je dit... et c'est là -pour moi- que le bât a blessé. Il m'a manqué (pendant plus de la moitié du roman) un fil conducteur, une tension, un quelque chose qui m'aurait poussé en avant. Cette tension vient vers la fin, quand l'autrice aborde les années de guerre, et quand le lecteur entrevoit le drame inévitable qui s'annonce. Les choses sont écriteset il ne sert à rien d'essayer d'aller à leur encontre...

Dans une langue simple, classique, teintée de mots de patois, l'autrice nous raconte la vie, dure, cruelle mais aussi belle et pleine.
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Catherine Ecole-Boivin place cette histoire en Normandie, fin XIXème siècle.
Un berger vaguement ermite recueille une enfant abandonnée aux vagues. Il la prénomme Katica, et l'élève de façon très libre.
Katica se découvre le don de guérir et son "père" va l'y aider.
Ce roman se lit sans peine, mais j'ai trouvé le style très pauvre, et je n'ai pas éprouvé de plaisir à suivre cette histoire, dommage.
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J'ai dévoré ce livre, plein d'humanité, d'embruns, de vent, de joies, de souffrances.
Il m'a rappelé " Les déferlantes " de Claudie Gallay qui se passe aussi à La Hague.
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Vidéo de Catherine Ecole-Boivin
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