Merci à Babélio et son opération Masse critique pour l'envoi de ce livre.
Merci aux éditions Buchet-Chastel de m'avoir permis cette découverte.
Quand j'ai vu qu'il y avait un nouveau titre d'
Isabelle Hausser proposé à l'opération Masse critique, j'ai tout de suite coché la case correspondante car je garde un excellent souvenir des deux romans que j'ai déjà lus d'elle,
La table des enfants et
La chambre sourde.
Quand j'ai reçu l'ouvrage et que j'ai découvert la quatrième de couverture, j'ai eu un peu peur que ce qui m'attendait ne corresponde pas à ce que j'apprécie habituellement et que, même si j'aime découvrir, la lecture, obligatoirement conclue par une critique sur Babélio dans ce cadre de Masse critique, ne m'apparaisse plus ardue que ce dont j'ai besoin en ce moment: "pays imaginaire", "récit de formation", "narrateur anonyme"...ce n'est pas tout à fait ce que j'aime en général...
Partant de ces impressions de départ différentes, c'est au bout du compte un constat tout à fait positif que je tire de ma lecture. L'histoire, certes menée par des personnages imaginaires dans des pays aux noms évoquant plus qu'ils ne désignent des lieux réels, est finalement rigoureusement, à en croire l'encyclopédie que j'ai consultée, celle de la Syrie actuelle et, surtout, celle de son dictateur Bachar El Assad. Au fur et à mesure que j'avançais, je me souvenais des titres de journaux et des événements qui se sont produits depuis quelques années dans ce pays qui a sombré peu à peu dans l'horreur actuelle.
Le narrateur est anonyme mais l'auteur le place au coeur du système et m'a permis de mieux comprendre l'engrenage qui a pu conduire à la période tragique que traverse actuellement le peuple syrien.
Au final, une lecture que j'ai beaucoup appréciée parce que très instructive et bien écrite!