Pour les animaux pensants et mobiles que nous sommes, le végétal, insensible et ne semblant se mouvoir qu'au gré du vent ou des flots, consitue une réalité paradoxale, aussi familière comme décor qu'étrange comme acteur.
Caractériser le philosophe comme celui qui sait qu'il ne sait rien, alors que les autres croient savoir ce qu'ils ignorent , permet de ne pas oublier que l'attitude réflexive est au coeur de l'activité philosophique.
Ceux qui dans l'Antiquité ont, les premiers, donné des noms aux végétaux l'ont fait d'après un caractère remarquable d'une espèce.