L'insoumise de Carennac

L'insoumise de Carennac, c'est Lorène Desobière, fille d'un négociant commerçant de Carennac. En 1906, elle tombe amoureuse d'Amaury Liféri, le fils des gabarriers. Mais Liféri, sentant que le chemin de fer va détrôner les gabarres, se reconvertit dans le commerce avec l'Afrique, concurrençant ainsi le père Desobière. Et par dessus le marché, un différent oppose les deux familles depuis que le père Liféri a renversé Madame Desobière avec sa calèche, la laissant handicapée à vie. L'amour entre Lorène et Amaury n'éclot pas sous les meilleurs auspices...

L'insoumise de Carennac était plein de promesses: une fresque romanesque, début du 20e siècle, entre Lot et Périgord, régions très chères à mon coeur.

Et pourtant... je ne m'explique pas pourquoi j'ai eu autant de mal à entrer dans l'intrigue, pourquoi je n'ai pas accroché aux personnages principaux.
Alors qu'ils avaient tout des Roméo et Juliette périgourdins, je n'ai pas trouvé le couple Lorène/Amaury attachant; pire, je me suis même parfois demandé pourquoi on qualifiait la jeune femme d'insoumise si c'était pour s'embarquer dans une telle histoire "d'amour".
Ce n'est qu'une fois arrivés dans les années 20, quand on suit le fils de Lorène qui tente de faire revivre un vignoble du bergeracois que j'ai enfin accroché au roman.

Corinne Javelaud, que j'ai eu la chance de rencontrer à une foire du livres à Domme cet été, parlait de son roman avec beaucoup d'enthousiasme. Je pense qu'elle en a mis beaucoup à écrire celui-ci, et beaucoup de coeur aussi. Et j'aurais souhaité plus de profondeur dans l'intrigue, plus d'explications sur certains événements importants de ces années de grands chamboulements pour la région; une bonne vingtaine d'années balayées en 270 pages, ça laisse un goût de trop peu.

Malgré tout, cela reste un joli roman pour les amoureux du Périgord, de son histoire et de ses traditions.

le destin d'une femme dans années 1900

Aimez-vous les romans historiques ? Les destins d'une vie ? le combat de la femme pour s'émanciper peu à peu ? Si oui, ce récit est fait pour vous.

Dans ce roman, le lecteur va suivre l'évolution de la vie de Lorène Desobières, et de ses proches. Alors âgée de seize ou dix-sept ans, elle va tomber amoureuse d'Amaury Liféri, le fils de l'ennemi juré du père de Lorène. Quelle erreur ne fait-elle pas là ?
Reniée et déshéritée, elle va devoir mener de front plusieurs combats auxquels elle ne s'attendait pas de son jeune âge. Mensonges, humiliations, trahisons, enfant infirme, jamais résignée, elle va se battre envers et contre tout pour son bonheur.

J'ai pris beaucoup de plaisir à retrouver la plume de l'auteure que j'avais vraiment apprécié dans son précédent roman "L'oubliée de la ferme des brumes". C'est un style plutôt descriptif, mais toujours fluide, et agréable à lire, d'ailleurs j'ai même trouvé qu'il n'y avait pas assez de pages, j'aurais bien voulu quelques détails en plus d'autant plus que parfois l'action se déroulait très vite (avec bond dans le temps). Quelques passages de plus n'auraient pas été de trop.

Une histoire et des personnages captivants

Malgré un roman est trop peu étoffé à mon goût, l'auteure réussit à nous dépeindre des personnages auxquels nous sommes forcés de nous attacher. Je ne sais par quelle magie elle opère, mais il est impossible de ne pas être touché par ces destins et ces protagonistes. Chacun a son charme, chacun évolue à son rythme et c'est ça qui est bon.

J'ai particulièrement aimé le personnage de Lorène qui s'est révélée à la fois forte et insoumise, mais qui pourtant devait subir (et assumer) certaines décisions qu'elle avait prises dans sa vie. Pour moi, il s'agit là d'une vraie héroïne de roman.
Les autres personnages ne sont pas en reste, j'ai beaucoup été touchée par son fils et son caractère doux malgré que la vie ne soit pas facile pour lui non plus. J'ai aussi beaucoup apprécié son père Amaury même s'il n'était pas parfait.

C'est une intrigue sans temps mort puisqu'on fait des avancées de plusieurs mois/années régulièrement, il s'agit donc d'une lecture rythmée et pas du tout ennuyante. Les pages se tournent toutes seules sans qu'on s'en rende compte.

Même si ce n'est pas un roman à suspense, l'auteure arrive à étonner son lecteur subrepticement, comme si elle nous avait lancé sur une fausse piste sur certains sujets et qu'on se retrouvait bête devant la réalité qu'elle nous avouait enfin.

Ce style délicat et subtil est un régal à lire, et je me languis déjà du prochain roman de l'auteure.

En résumé,

Je vous recommande ce roman qui retrace la vie d'une femme en période de pré-guerre, guerre et post-guerre. A lire !
Lien : http://www.lesperlesdekerry...

J'ai découvert récemment la plume envoûtante et fluide de cet auteur lors de la lecture de « L'oubliée de la ferme des Brumes », puis de « La dame de la Villa Saphir », romans que j'ai beaucoup aimés.

Dans ce roman, l'auteur nous emporte en Dordogne en 1906 et nous conte le destin de Lorène qui, après avoir désobéi à son père en épousant Amaury, mène un combat pour son émancipation et devient institutrice, métier à l'époque réservé aux hommes.

Tous les personnages de ce livre sont attachants mais ma préférence va toutefois vers Lorène, cette jeune femme « insoumise » et forte qui doit se battre face aux mensonges, aux affronts et aux trahisons de son époux et qui, malgré tout, remplit dignement son rôle, au demeurant très difficile , de mère d'un enfant infirme.

Ce roman très intéressant, fort bien documenté tant sur le plan historique que régional, fait découvrir aux lecteurs l'univers des gabarriers de la Dordogne, des riches marchands et des vignerons de Bergerac au XXème siècle et fait voyager jusqu'au Sénégal.....

L'auteur dépeint avec précision les relations entre les personnages et l'on perçoit aisément la haine entre les familles Desobières et Liféri, la rivalité et le désir de vengeance mais également l'amour et l'amitié.

Je recommande vivement ce roman extrêmement bien écrit et très agréable à lire et si comme moi vous aimez les récits historiques et régionaux, ce livre ne pourra que vous séduire !

Bonne lecture.

Carennac 1906 :
Lorène Desobières, qui vient juste de sortir de l'Institution catholique, participe au pèlerinage qui se rend à l'église Saint Sauveur.
Son père, riche négociant, surveille de près Amaury Liféri dont la présence lui semble douteuse.
Les familles Desobières et Liféri étant en froid depuis quelques années.
Les prières devant les saintes reliques à peine terminées, Isabelle Octavie s'effondre et décède.
Lorène aperçoit Hermine qui s'empresse de subtiliser discrètement une clé dans la poche de sa défunte soeur.
Les dès sont jetés, Lorène est loin de s'imaginer que son retour à Carennac va modifier son destin.

Comme à son habitude, l'auteure bien documentée sur l'époque et la région nous fait découvrir dans ce récit l'univers des marchands, des gabariers, des vignerons et la place des femmes dans une société qui se dirige vers l'industrialisation et la guerre.
Sa plume est toujours aussi fluide, sensible et précise.

Lorène son héroïne, va affronter sa famille afin de pouvoir épouser Amaury mais également subir les tourments de la vengeance d'une discorde entre sa famille et celle des Liféri, bateleurs de profession.
Elle va devoir s'armer de courage pour élever tendrement son fils handicapé, garder son esprit d'indépendance pour devenir institutrice et être persévérante pour découvrir le secret de l'animosité qui règne entre les Desobières et les Liféri.

Au fil des chapitres, l'hostilité latente explose, espoirs et désillusions vont se succéder avec pour ingrédients l'amour, la tendresse, les secrets, la rancoeur, les affronts, les mensonges et les trahisons. le tout, rythmé dans un décor de paysages du siècle dernier et des protagonistes ayant eux aussi une vie confuse. Les secrets ne manquent pas !
Les personnages sont attachants. Un coup de coeur pour Evangelista, la gouvernante d'Amaury, d'une grande humanité.

Les évènements s'enchaînent. L'intrigue s'accélère suite aux découvertes de Lorène jusqu'au
dénouement.

La vie de Lorène va être comme le fleuve de la Dordogne, aux eaux imprévisibles et terriblement impétueuses quand on s'approche trop près des écueils.

Retrouver la plume de Corinne Javelaud entraîne toujours pour moi de bons moments de lecture.

PS : Merci à Corinne et aux éditions City POCHE pour cette proposition de lecture.

Lien : https://imagesderomans.blogs..

Début du XXème siècle, en Périgord un livre historique et de terroir, qui nous emmène sur les bords de la Dordogne où les gabarres pleines à craquer transportent sel, bois, caoutchouc, épices et autres denrées, jusqu'à l'arrivée du chemin de fer...

Une histoire avec son lot de mensonges, trahison, haine, affrontements, celle de deux grandes familles aisées, devenues ennemies au fil du temps, les Desobières et les Liféri, les premiers gros commerçants, les seconds maîtres bateliers, dont les enfants respectifs vont tomber amoureux.

C'est au milieu de cette tourmente que l'auteure va nous brosser le portrait d'une jeune fille, Lorène Desobières, jeune femme rebelle et avant-gardiste qui a soif d'indépendance et rêve de devenir institutrice. Lorsqu'elle tombe amoureuse de Amaury Liféri et l'épouse secrètement, Gilles Desobières, son père, fou de rage, la déshérite.

Nous allons suivre le combat d'une jeune femme forte et ambitieuse, reniée par ses parents, qui va se heurter seule et avec courage à bien des soucis ; un enfant infirme, un mari volage, la 1ère guerre mondiale où les femmes doivent remplacer les hommes. L'auteure met l'accent sur condition difficile de la femme après-guerre avec le retour des hommes, pour certains marqués, diminués mais néanmoins toujours machistes.

Un combat de toute une vie pour Lorène qui devra assumer ses erreurs et ses prises de décisions, y aurait-il une malédiction jetée sur ces deux familles ?

C'est aussi au coeur des vignobles de renom que nous suivrons Cyprien, son fils, digne héritier des Liféri-Desobières.


Un livre qui se lit facilement, j'aurais même aimé en savoir un peu plus sur cette famille, et pourquoi pas lire une suite avec la vie de son fils, digne descendant de ses deux familles réunies par le sang, une idée que je lance à Corinne et que je remercie pour cet envoi en SP, merci aussi aux Editions City poche.
Lien : http://jose-lire-et-le-dire...