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EAN : 9782267029864
176 pages
Christian Bourgois Editeur (12/01/2017)
3.8/5   103 notes
Résumé :
C’est la fin de l’été dans une petite bourgade suisse. Une famille rentre de vacances, elle s’apprête à reprendre le cours d’une existence paisible : Astrid est une mère dévouée, Thomas est un père aimant, Ella et Konrad, élèves de collège, semblent épanouis. Rien ne semble présager la situation à laquelle ils vont se trouver confrontés. Lorsque Astrid se réveille le matin suivant, Thomas est parti. Commence alors une longue errance à travers les montagnes, vers une... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (30) Voir plus Ajouter une critique
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Merci à Babelio et à Christophe Bourgeois, éditeur, pour l'envoi de ce livre dans le cadre de masse critique.

L'un et l'autre,
L'un sans l'autre,
L'un avec l'autre,

Pas de trait d'union, pas de virgule, pas de particule…

Non.

L'un l'autre,

titre court, évocateur, lourd de sens,

choisi par Peter Stamm nous en dit déjà beaucoup !

Une peinture floue, mystérieuse en première de couverture....

Astrid et Thomas forment un couple ordinaire. Ils vivent harmonieusement dans une bourgade suisse. Elle était libraire quand ils se sont rencontrés, maintenant mère au foyer avec Ella et Konrad. Lui est banquier, sportif, ils occupent une maison familiale.
A leur retour de vacances en Espagne, le lendemain, Thomas disparaît….sans préavis… laissant son épouse, abandonnée dans sa disparition, son silence, sans explications.

Très rapidement après quelques pages, l'auteur nous plonge dans un suspens déroutant…

Qui est l'un ?
Qui est l'autre ?

Avec une écriture simple, mais « équipée » d'une caméra embarquée au bout de sa plume, subtil, Peter Stamm, nous fait rentrer en employant , des phrases courtes, dans l'errance de Thomas, ses pensées, les chemins qu'il emprunte, les paysages, les personnes qu'il rencontre. Puis, il alterne en décrivant l'avis d'Astrid, avec ses peurs, ses vertiges, ses questions, ses doutes et la vie qui continue, son rôle de mère …. Nous découvrons alors la géographie affective de chacun…

Cet écrivain questionne le lecteur sur le thème du couple, de la solitude propre à l'être humain et leur histoire pousse à essayer de donner un sens à cette disparition. Un récit factuel, sans jugement, mais pourtant sans réponse évidente... : A un moment, l'auteur nous fait basculer dans une autre dimension, par la trajectoire qu'il donne à ce roman où on imagine, on trébuche…sur la part du réel ou du….rêve donnée par la narration, cette brèche dans l'intrigue…pourtant on se relève et on va jusqu'au bout du chemin…

L'un l'autre…. une belle découverte, une rencontre littéraire inattendue….J'ai beaucoup aimé….

Un roman dont le thème résonne forcément en chacun de nous….

Je m'en vais….
Je lui laisse mon fardeau,
J'endosse mon sac à dos…

Cela ne vous a jamais seulement efffffleuré….. ? mais si….

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A une époque, j'avais lu avec grand intérêt la plupart des livres de Julian Barnes, mais je sentais mon plaisir un chouia gêné par quelque-chose d'indéfinissable de son écriture. Je le trouvais un peu trop ceci ou trop cela : trop "distancié" de ses sujets, pas assez ludique, trop "cool", trop British, trop maître de ses moyens. J'ai éprouvé cela jusqu'à ce que je tombe sur un petit texte troublant, "Quand tout est déjà arrivé", un court essai d'une délicatesse à couper le souffle, nourri d'une douleur et d'un deuil dont Julian Barnes y parle sans savoir et sans pouvoir en parler vraiment. Ce jour, tous ses livres me sont apparus brusquement dans une lumière nouvelle, comme la lumière d'un matin neigeux se reflétant dans ton regard rafraîchi et reposé. D'un coup, toute l'humanité de ses livres, celle qui m'était restée auparavant inaccessible, s'est bousculée dans ma pensée, en modifiant radicalement mes souvenirs de lecture et le profil de Barnes (dont j'ai même repris quelques titres, que j'ai perçus résonner bien différemment).

Souvent je me suis fait la réflexion que dans une vie de lecteur, on avance à ses risques et périls un peu comme dans un couple : un jour, d'une façon inattendue, il arrive que l'autre fasse un geste, dise un mot, ait une certaine réaction, et d'un coup, dans ta tête, toute sa figure se met à changer. Quand on est prêt à vivre du bonheur, il y a la version heureuse : les manifestations de "l'autre" appellent la tendresse, installent et renouvellent sans cesse le lien. Dans l'autre cas, un tel geste, mot ou réaction incongrus venus de sa part nous l'éloignent à des années-lumière, nous le rendent inconnu et étranger ; ensuite, la distance s'accroît vertigineusement.

Heureusement, dans notre vie de lecteur, où les choix de couples possibles sont bien plus nombreux, on peut s'accorder le privilège d'abandonner sans états d'âme les auteurs non-affins et de s'offrir plutôt l'accès à l'expérience inverse : il se peut qu'un auteur (seulement très) moyennement adopté persiste dans cette zone grise jusqu'à ce qu'un éclair, un petit quelque-chose nous le rendent unique, proche et attachant, et l'on sait qu'un lien est en train de se construire et qu'il perdurera.

J'ai risqué un ressenti pareil en lisant "La douce indifférence du monde" de Peter Stamm : plaisant mais sans plus, joli mais assez froid exercice intellectuel et littéraire ; ultérieurement, j'ai avancé vite mais péniblement, m'inquiétant de voir mes réserves confirmées, dans un deuxième bouquin du même auteur, "L'un l'autre". La géométrie de l'écriture, la modernité dépassée (pensais-je) du sujet d'un déserteur de sa petite vie tiède, tout ça, tout ça m'agaçait pas mal. Sauf qu'à un moment donné, pendant quelques pages, en rencontrant un ton indéniablement singulier, dans la lumière d'un découpage de la réalité puissamment surprenant, j'ai senti venir cet instant quand tes réticences tombent et craquent. Quand les doutes se dissipent - un peu malgré toi - et ouvrent une faille où l'attachement s'insère. C'est toute la beauté de la vie de lecteur, et cela n'a pas d'explication rationnelle (ni de prix...), c'est comme l'un de ses personnages dit, dans "L'un l'autre" : "tout ce qu'on fait n'a pas forcément de sens". Et j'ai su, devant la beauté de ce livre envoûtant de par sa subtile mélancolie réaliste, que je ferai miens les livres de Peter Stamm.

En quelque sorte, "L'un l'autre" parle précisément de cet étrange phénomène qu'est l'adhésion à autrui et de la superbe (et inexplicable) continuité d'un lien.
A lire.
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L'un l'autre est un livre qui sort de l'ordinaire. Peter Stamm aborde un sujet qui me hante, la disparition brutale d'une personne, ici la fuite de Thomas, mari d'Astrid et père de deux enfants Ella et Konrad.
Le sujet me direz-vous n'a rien n'a rien d'original, les disparitions ont été maintes fois traitées mais ici Peter Stamm nous livre un roman qui bouscule nos attentes et notre façon de penser.
De retour de vacances, cette petite famille ordinaire se réinstalle dans leur maison et c'est au moment où Astrid va coucher les enfants que l'on assiste au départ de Thomas. Ce départ est décrit avec minutie, on suit pas à pas Thomas, ses hésitations, ses précautions.
Tout le roman tourne autour de cette fuite qui nous interpelle et que nous ne comprenons pas. Astrid quant à elle, si elle ne sait pas pourquoi Thomas est parti, elle arrive à le comprendre.
Les paragraphes alternent entre le cheminement de Thomas qui avancent sur les chemins de montagne et Astrid qui part à sa recherche et poursuit ses réflexions.
Les deux thèmes centraux du livre sont la fuite et l'amour. Oui, l ‘amour car on sent que L'amour ne cesse d'exister ni chez l'un, ni chez l'autre. On a même le sentiment que Thomas peut partir car sa famille reste en lui et qu'il ne les quitte pas réellement. Astrid de son côté vit ce départ de façon extrêmement « philosophe » et avec hauteur, elle non plus ne remet pas en cause l'amour. C'est peut-être cela qui peut gêner et déplaire à certains car on s'attend à des réactions plus courantes, à une analyse psychologique détaillée du ressenti de l'absence mais c'est cette « prise de hauteur » qui fait la force de ce roman.
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L'histoire, c'est celle de Thomas et Astrid, un couple aisé et heureux, installé dans une petite localité suisse en bordure de forêt. Ce jour ils reviennent d'un beau séjour passé en Espagne avec leurs deux jeunes enfants Ella et Konrad. le plaisir de retrouver son chez soi, ses habitudes. La journée a été longue, la nuit tombe paisiblement, tout est calme et reposé...
Le lendemain, au petit matin, Astrid aide les enfants à se lever. Au bout d'un instant cependant lui vient un sentiment étrange, confus. Il règne un silence tout particulier dans la maison.
Au même moment, Thomas continue de progresser dans les sous-bois, sans idée précise. Il va seulement où ses pas le mènent, loin déjà des siens.

Le sujet de l'individu décidant de tout quitter, proches et biens, de partir au loin pour s'essayer à une autre vie est un thème qui a été largement abordé dans la littérature. Même si Peter Stamm reprend ici le sujet à son compte, l'intérêt, l'originalité de son roman ne semble pas résider ici, il ne semble en être que le prétexte apparent.

Comme dans son recueil de nouvelles Au-delà du lac que j'avais lu précédemment, l'auteur semble d'abord choisir avec soin le cadre, le lieu, l'instant de l'intrigue pour y répandre ensuite minutieusement le vrai propos, l'argument essentiel de son histoire : les rapports entre les êtres humains.
Dans L'un l'autre, Peter Stamm interroge les relations du couple : quelles sont les limites de ma connaissance de l'autre ? Que sais-je véritablement de la réalité de l'autre, de notre vie à deux ? La conscience que j'en ai est-elle en soi suffisante pour dire que je sais tout de notre relation ? Et puis plus en retrait : qu'est-ce que deux êtres qui vivent ensemble ?

Et puis la différence des corps. Corps en mouvement (celui de Thomas qui sans plus réfléchir poursuit sa marche en avant) et corps immobile (Astrid plongée en elle-même, dans l'inquiétude, l'incompréhension, le repli sur soi). toute cette disharmonie apparente créé le sens même du roman, le lien entre les deux personnages.

Un sens qui se concrétise encore dans la très belle écriture de Peter Stamm, toute imprégnée de poésie, de sobriété, d'atmosphère onirique, étrange et d'absence de parti pris.

Plusieurs semaines après la lecture de ce roman, les belles impressions que j'en ai eu ne se sont pas dissipées tout comme le souvenir de la belle épigraphe qui ouvre le livre. Quelques mots seulement, ceux tirés de "Zündel s'en va", un roman de l'écrivain suisse Markus Werner : "Quand nous nous séparons, nous restons l'un à l'autre".
Une belle lecture.
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C'était un jour comme les autres, un jour de retour de vacances mais ce soir-là Thomas a posé sa tasse et est parti, abandonnant Astrid et ses deux enfants, sans raison, sans motif, sans un mot, comme cela pour voir où cela allait le mener. Il se lance dans une marche qui va durer longtemps, le temps de savoir où est sa vie, tellement longtemps qu'on le pense mort, elle gardera toujours espoir car ils sont l'un l'autre, ils sont un couple, ils sont un.

Un roman à deux voix : celle de Thomas alterne avec celle d'Astrid, lui par les chemins, elle dans le quotidien de sa maison. Lui ne se pose pas de questions, il vit, elle, les questions, elle se les pose mais n'y trouve pas toujours de réponse même si parfois elle a une piste ou une intuition. 

Un roman qui m'a tenue jusqu'à ses derniers mots, un récit de deux aventures personnels, l'un sans l'autre alors qu'ils n'avaient toujours été que l'un avec l'autre, un roman dans lequel règne une certaine tension dans le devenir de chacun, de l'évolution de leurs pensées. C'est avec une écriture douce et introspective que Peter Stamm évoque une histoire de couple, de disparition en laissant chacun raconter son passé, son présent, le futur est envisagé par l'une et est absent pour l'autre, vivant au jour le jour. La réalité et l'espoir sans jamais aucune accusation, violence. Deux vies, deux chemins qui cherchent un sens. Un roman d'ambiance qui parcourt deux vies.

Tout ce qu'on fait n'a pas forcément une raison. Ce n'était pas le fait d'une grande décision, mais plutôt le résultat d'une succession de petites décisions, du laisser-faire, se laisser faire. (p.160)
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critiques presse (5)
LeMonde
21 avril 2017
Thomas quitte femme, enfants et routine, nez au vent. Astrid le recherche. Se retrouveront-ils ? « L’un l’autre », du romancier suisse, élégiaque et magnétique.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Liberation
07 février 2017
Peter Stamm cède le pas à l’imaginaire de la femme, à cette invraisemblable foi en une issue heureuse.
Lire la critique sur le site : Liberation
Telerama
01 février 2017
D'une douceur trompeuse, ce roman est un conte métaphysique captivant.
Lire la critique sur le site : Telerama
LesEchos
23 janvier 2017
Dans son nouveau roman, «L'Un l'autre», l'écrivain suisse emprunte un col périlleux entre fable philosophique et thriller sen­timental. Le tout nimbé d'une rare mélancolie et d'un troublant mystère.
Lire la critique sur le site : LesEchos
Bibliobs
20 janvier 2017
On connaît l'art économe de l'auteur de «Tous les jours sont des nuits», qui touche ici à une sorte de sommet implacable et sublime.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
Le chemin était encore plus raide que la veille et Thomas ne tarda pas à retrouver le rythme lent de la marche qu'il adoptait dans ses randonnées en montagne, qu'il pouvait tenir pendant des heures. La forêt se terminait, la flore devenait moins dense. Les prairies étaient remplies de chardons, le chemin bordé de griffes du diable, de gentianes d'automne, tandis que de petites fougères poussaient dans des anfructuosites du rocher. Il ne cessait d'entendre le bruit du torrent, mais lorsque le chemin fit une grande courbe, le bruit s'arrêta soudain. Thomas n'entendait plus que le frottement de ses chaussures sur les éblouis et son souffle qui s'était mis au diapason du rythme de ses pas. Il se sentait présent au monde comme jamais, comme s'il n'avait ni passé, ni avenir.
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Il avait épousé Astrid, ils avaient eu des enfants, ils s'étaient installés dans la maison de ses parents, qu'ils avaient peu à peu aménagée. Il avait fallu beaucoup d'énergie pour arriver à tout ça et maintenant ils habitaient dans cette maison qui commençait doucement à se délabrer, doucement mais inexorablement. Il avait lu un jour qu'un bâtiment est terminé quand il commence à tomber en ruine. C'était peut-être la même chose pour les humains.
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Ce n'est que ce matin-là qu'Astrid se rendit compte que Thomas avait toujours été auprès d'elle. Dans tout ce qu'elle avait fait, elle avait senti son regard posé sur elle, à chacune de ses décisions, son accord ou son désaccord. Au cours des derniers jours, elle avait souvent eu l'impression de jouer la comédie pour lui, qu'il était son metteur en scène qui lui disait ce qu'elle devait faire, recourant à l'un de ces regards qu'il lui lançait parfois et qu'elle avait appris à interpréter avec le temps. Il aurait accueilli d'un sourire son comportement face au policier, il n'avait jamais été porté à la jalousie et les quelques fois où elle avait flirté avec d'autres hommes, il avait réagi avec une désinvolture amusée ou une indifférence qui l'avait blessée. Il avait toujours été sûr de ses sentiments à son égard, plus qu'elle ne l'était elle-même, même si, de son côté, elle aurait été incapable de dire qu'elle pouvait douter des siens. Elle se dit quel'amour qu'elle ressentait était peut-être moins fort que le sien, que les doutes qu'elle éprouvait envers lui n'étaient peut-être que des doutes sur son amour pour lui.
Commenter  J’apprécie          40
[...] Parfois la veuve parlait aussi de son fils, un garçon très doué qui travaillait dans la finance et vivait à Londres. Elle parlait avec enthousiasme de ce qu'il faisait et de son salaire mirobolant, mais Thomas avait la vague impression qu'elle aurait quand même préféré que son fils reste au village et mène une vie plus modeste mais plus proche d'elle.

(p. 168)
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Parfois elle sentait qu'il était très loin, et voilà que soudain il était juste derrière elle, si près qu'elle croyait sentir la chaleur de son corps. Elle résistait à la tentation de se retourner. Qu'est-ce que tu veux que je fasse ? demandait-elle tout simplement. Tu veux que je te cherche ? Que je te suive ?Est-ce que tu m'attends quelque part ? Ou tu veux que je fasse comme s'il n'était rien arrivé ? Tu as besoin de temps ? Combien de temps ? Il ne répondait pas.
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Vidéo de Peter Stamm
Ancien documentaliste, le narrateur passe son temps à découper des articles de presse qu'il archive dans sa cave – tous soigneusement rangés dans des dossiers. L'un d'entre eux est dédié à Franziska, alias Fabienne, une ex-chanteuse de variétés à succès. Il ne pèse pas moins de deux kilos, un poids à la mesure de l'amour que le narrateur lui porte depuis l'enfance. Ils se sont connus sur les bancs de l'école et ont même été de proches amis. le temps passant, ils se sont perdus de vue. Mais un jour, le narrateur décide de reprendre contact avec elle et, après s'être procuré son adresse mail, lui envoie un message.
Avec humour et tendresse, la voix du narrateur se déploie ici pour déjouer les codes du roman sentimental, et nous conter une histoire d'amour singulière. Est-il possible de conserver intacts les sentiments pour l'être aimé, de les mettre à l'abri du temps comme on classe un dossier? La réponse à ces questions ne manque ni de charme ni de poésie.
« Les Archives des sentiments » de Peter Stamm Traduit de l'allemand (Suisse) par Pierre Deshusses
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