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Millenium tome 7 sur 7

Hege Roel Rousson (Traducteur)
EAN : 9782330184063
432 pages
Actes Sud (01/11/2023)
3.28/5   265 notes
Résumé :
Le nord de la Suède est devenu le nouveau far-west. Des multinationales sans scrupules n'hésitent pas à venir s'y installer et détruire l'environnement pour s'enrichir toujours plus, pendant que des bandes criminelles, attirées par cet énorme nouveau flux d'argent, opèrent dans l'ombre.
Mikael Blomqvist et Lisbeth Salander se retrouvent malgré eux au milieu d'une bataille sans merci, où les forces du mal sont prêtes à tout pour faire fortune.
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Critiques, Analyses et Avis (57) Voir plus Ajouter une critique
3,28

sur 265 notes
Quand ça ne veut pas , ça ne veut pas...

Grande fan du vrai Millenium, et grande frustrée que Stieg Larson n'ai pu aller au bout, je tente a chaque fois les nouveaux tomes.
Si le tome 4 a pu me plaire, les suivants n'ont pas été concluants.
Alors évidemment, les deux auteurs qui ont eu le courage de reprendre la succession de Stieg Larson n'ont évidemment pas sa plume.
Mais mon problème ne se situe pas là.

Ce qui pour moi a fait le succès de Millenium ce sont les deux personnages principaux, extrêmement travaillés, atypiques. C'est également l'atmosphère qui se dégage des romans.
Si l'auteur originel a autant travaillé ses personnages c'est pour les rendre attachants aux lecteurs malgré leur côté déjanté.
Malheureusement, je ne retrouve absolument pas cela chez les auteurs de substitution.
Je n'arrive plus a m'attacher à cette nouvelle Lisbeth, ni au nouveau Michaël.

Je n'ai pas non plus été convaincue par le scénario. Après je me suis peut être trop focalisée sur les personnages.

Je tente donc a chaque fois avec l'espoir de retrouver ces personnages que j'ai tant aimé sous la plume de Stieg Larson mais en vain...
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+++++ MILLÉNIUM 7 : LE CRI DE L'AIGLE DE MER +++++

Ce roman constitue le septième épisode de la série à succès commencée par la trilogie Millénium de Stieg Larsson (1954-2004), publiée à titre posthume entre 2005 et 2008, suivi des 3 suites écrites entre 2015 et 2019 par le journaliste suédois David Lagercrantz.

En dépit du succès difficilement égalable d'une série littéraire à suspense, j'ai été fort surpris que presque un quart de siècle plus tard sorte à Stockholm une nouvelle suite de la main de l'écrivaine suédoise Karin Smirnoff, connue chez nous pour son beau roman "Mon frère" de 2021.

Cette dernière suite "Havsörnes skrik" en version originale et traduit en Anglais comme "The Girl in the Eagle's Talons" et dans ma langue - traduit par mes soins en Français - "Le cri de l'aigle de mer" vient de paraître ce 23 mai 2023. La version française suivra probablement incessamment chez l'éditeur Actes Sud, comme les 6 volumes précédents de la collection.

Pour les lectrices et lecteurs qui ont aimé la collection une bonne nouvelle : l'excentrique et énigmatique Lisbeth Salander est de retour !
En plus, elle est accompagnée dans ses aventures périlleuses par une espèce de sosie : Svala Sandberg, une fille de 13 ans appartenant au peuple Sami et frappée de la maladie rare d'insensibilité congénitale à la douleur (ICD). Par ailleurs, la jeune Svala dispose d'une mémoire prodigieuse qui lui permette d'emmagasiner des connaissances encyclopédiques de nature à bluffer même Lisbeth.

À Gasskas dans le grand Nord suédois, à quelque 900 kilomètres de Stockholm, le secrétaire communal, Henry Salo, rêve d'un développement économique fabuleux de sa région. Une initiative fort louable en soi, mais les méthodes pour y arriver, basées sur des pots-de-vin et de dessous-de-table substantiels le sont évidemment beaucoup moins. L'auteure, qui a vécu à Paris et parle très bien notre langue n'a apparemment pas choisi le nom du bonhomme au hasard.

Quoi qu'il en soit, son ambitieux projet de mettre une surface considérable de terrain disponible pour l'ouverture de mines industrielles et surtout l'aménagement du plus grand parc éolien d'Europe et si possible du monde ne recueille nullement l'enthousiasme de la population locale, qui préfèrent continuer la pêche de saumon, la culture des rennes et autres occupations traditionnelles.

Certains habitants refusent tout simplement de céder leur terrain, peu importe le prix, ce qui rend le puissant entrepreneur sans scrupules, Marcus Branco, fou furieux et l'incite à avoir recours à la violence pure.

Cette évolution inquiétante précipite l'arrivée à Gasskas de Lisbeth Salander de la lointaine capitale suédoise et la mobilisation de l'ingénieuse Svala Sandberg.

Pour ne pas décevoir de futurs lecteurs, je ne puis en dire davantage sur le combat acharné qui se développe entre bons et méchants, sauf qu'il s'agit d'un récit captivant avec des personnages crédibles et certains même touchants.

Comme l'auteure Karin Smirnoff est originaire d'Umeå dans le grand Nord, ses descriptions de la nature en hiver dans cette partie du globe évoquent des décors grandioses que nous connaissons seulement par des cartes postales.

Mme Smirnoff défend avec conviction le respect des droits des "petits" peuples dans ces régions, tels les Sâmes et Lapons. Elle prend également la défense des efforts de la célèbre Greta Thunberg. Voir à ce propos mon billet du 13 septembre 2019 de son ouvrage "Scènes du coeur ".
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J'aurais dû le savoir pourtant. Que la quantité ne remplacerait pas le talent. Que pratiquer le speed reading pour m'assommer de meurtres serait vain. Me voilà avec une gueule de bois sans m'être jamais vraiment abstraite de ce monde qui cloche en rouge et blanc. Cuite et pleine conscience, c'est au moins un de trop.

Je vous épargne ma désastreuse tentative de saoulerie avec Son espionne royale et les conspirations du palais, de Rhys Bowen, décidemment pas assez titrée pour moi : 360 pages, un seul meurtre, et encore, d'un personnage tout ce qu'il y a de plus secondaire. A peine un coupable. Lady Georgina et le beau Darcy ne passent toujours pas aux travaux pratiques, l'enquête est inexistante, le suspense également. Un non polar pour une non ivresse. « Entre Downton Abbey et Miss Marple » qu'ils appâtaient sur la 4e de couv. Mouais… avec un « entre » qui s'étale à perte de vue avant de faire se rejoindre les deux termes alors. Waterloo, à côté, c'est escarpé. Bref, je ne changerai pas ma déconvenue en prétérition et vous dirai pour finir sur ce sujet que Son espionne royale ne m'a même pas fait l'effet d'une camomille.

J'ai donc opté pour la méthode suédoise, quelques crans au-dessus : du sordide, de la violence, des pourris incroyablement pourris, des gros dégueulasses que t'imagines même pas dans tes pires cauchemars, une défense sans concession des droits des femmes, des personnages écorchés au point que la morale n'a plus d'autre place que des recoins insolites, Millenium et les excellents quoi que brumeux souvenirs que j'en avais.

Oh la gamelle !
Ca commençait plutôt pas mal avec un bon petit shoot d'expectative dégoutée : en pleine forêt, un mystérieux Nettoyeur offre en festin à des aigles de mer des livres de chair qu'il tire d'un grand seau. Origine de la barbac inconnue mais éminemment suspecte. Ensuite, on nous présente d'autres personnages. Un gang de motards vraiment vilains, quelques politiciens plus ou moins véreux. Et de vieilles connaissances qu'on retrouve avec plaisir. Mikael Blomkvist, l'éditorialiste à succès du journal Millenium, Lisbeth Salander, la jeune prodige asociale qui a assez morflé durant ses jeunes années pour détester la terre entière. Il semblerait qu'il y ait eu embrouilles entre ces deux là dans les tomes précédents. Les raisons de leur présence simultanée sur le lieu d'un crime tiennent donc d'un hasard objectif, l'une doit voler à la rescousse de sa nièce quand l'autre marie sa fille. Ben voyons ! Il n'en fallait pas plus pour réveiller mon sens critique que l'aigle de mer vorace avait eu toutes les peines du monde à anesthésier.

Le cadre ? le nord de la Suède, ses grandes étendues venteuses où paissent les rennes et tentent de survivre quelques familles samis propriétaires de ces immenses terres incultes.

L'intrigue : ces terres sont convoitées par d'affreux crapuleux qui ont bien l'intention de les convertir en or vert via l'installation de centaines d'éoliennes. Dit comme ça, ça casse pas trois pattes à un canard. Vous ajouterez donc : une enfant surdouée (encore), un jeune garçon kidnappé, un mariage foireux, des pots de vin et un affreux méchant qui n'a pas de jambe mais une bite d'étalon (subtilité, nuance, passez votre chemin). Des disputes, des personnages tourmentés par leur passé (pitié !), quelques scènes de séduction tellement balourdes qu'on préfère regarder ailleurs. Un peu de course poursuite, parce que faut bien. Dans la neige et le froid, préférez donc mettre les héroïnes en chemise de nuit, ça fera monter la tension. D'autres personnages qui n'ont tellement rien à faire là que je les suppose plantés pour les deuxième et troisième tomes à venir. Bref, un truc laborieusement assemblé à partir de tous les ingrédients réputés indispensables à un polar suédois. Une daube en kit.

Je crois que je vais arrêter les polars. Quitte à rester consciente, autant penser.
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Karin Smirnoff, ce n'est toujours pas la bonne descendance de Stieg Larsson.

Certes un peu mieux que David Lagerkrantz dans l'écriture, le style et la structure, mais toujours rien à voir avec les trois premiers Millenium écrits par Stieg Larsson. Celui-ci avait le don de vous captiver. Malgré les descriptions de scènes terribles, ses livres étaient des page-turner ou si je veux parler un français correct, des accrolivres. Avant Stieg Larsson je ne supportais pas les scènes trash mais étonnamment, avec lui, ça passait.

Dans ce 7ème volume il y a aussi quelques très moches actions, mais ce sont surtout certains personnages qui m'ont foncièrement déplu. Blanco, par exemple, un sombre entrepreneur postulant pour l'acquisition d'un immense terrain pour l'implantation d'éoliennes dans un magnifique environnement suédois, est physiquement et moralement plus près de l'animal primitif que de l'humain.

On retrouve de temps en temps les deux personnages principaux que sont Lisbeth Salander l'extraordinaire et attachante hackeuse et Mikael Blomkvist, le rédacteur du journal Millenium ; mais pas assez à mon goût, d'autant qu'à part la petite Svala de 13 ans, fille du demi-frère de Lisbeth, les autres sont fades.

L'histoire. Mikael Blomkvist rejoint la ville de Gasskas dans le Nord de la Suède où sa fille doit épouser l'excentrique Henry Salo, éminent ponte municipal. En parallèle, Lisbeth apprend qu'elle doit s'occuper de la fille de son horrible demi-frère qu'elle avait elle-même dû abattre dans un précédent Millenium.

Les propositions d'acquisition de terrains pour l'implantation du gigantesque parc éolien affluent d'autant plus que dans cette région il y a déjà une production hydroélectrique qui génère une telle quantité d'électricité que le prix de l'énergie est modique dans cette région.
Bien sûr la municipalité va devoir régler des refus de vente : celui d'une sympathique mamie qui veut mourir dans sa maison près de la forêt et des ruisseaux, ainsi que celui des éleveurs de rennes et des écolos. C'est là que Blanco va semer la terreur et utiliser les failles du passé d'Henry Salo, le futur gendre de Blomkvist, pour semer la recteur dans les deux familles.

Si, comme moi, on n'a que ce livre sur soi, on le lit : l'écriture et la traduction étant plus que corrects eux !
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Après plusieurs années de silence, voilà que le Millenium va refaire parler de lui. Et pour cause, le journal a tiré sa révérence pour laisser place aux podcasts ce qui n'est pas au goût de tous ses actionnaires.

Qui dit nouveauté dans cette saga signifie également nouvel auteur ! La fille dans les serres de l'aigle constitue le premier tome d'une nouvelle trilogie écrite par la romancière suédoise Karin Smirnoff pour laquelle la maison d'édition lui a donné carte blanche.

Dans ce premier opus, Karin Smirnoff va évoquer de nombreux sujets d'actualité notamment en lien avec les questions environnementales. En proposant une intrigue qui se déroule dans le grand Nord de la Suède, l'auteure va se pencher sur la question très intéressante du peuple lapon et de leur devenir dans cette région tiraillée entre tradition et expansion économique.

J'ai pris plaisir à découvrir les différentes intrigues, mais, j'ai regretté que leurs résolutions soient trop rapides et fassent l'objet de certaines facilités même si la plume de Karin Smirnoff est agréable à lire et se révèle moins journalistique et plus romancée que celle de Steig Larsson.

On retrouve nos deux protagonistes principaux ainsi que d'autres rencontrés ponctuellement, mais finalement, Michaël devient un personnage très secondaire au profit d'une nouvelle génération constituée de la nièce de Lisbeth.
En redistribuant les cartes et en offrant une place centrale à la jeune Svala, Karin Smirnoff insuffle un vent de fraîcheur et d'espoir qui marque son souhait de tracer son propre chemin à l'instar de celui pris par David Lagercrantz.

Je tiens à remercier les Éditions Actes Sud et Babelio pour l'organisation de cette rencontre qui m'a permis d'en apprendre plus sur le travail d'écriture de Karin Smirnoff pour cette nouvelle trilogie.
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critiques presse (7)
LeJournaldeQuebec
26 décembre 2023
Juste pour le nouveau personnage de Svala, la jeune nièce intrépide de Lisbeth, un opus qui vaut le détour.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Culturebox
20 décembre 2023
"La Fille dans les griffes de l’aigle" (Actes Sud) est un thriller noir qui a tout pour plaire à ses millions de lecteurs. Moins introspectif que l’originel, il s’attaque de front aux problématiques actuelles et aux excès du capitalisme débridé.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Liberation
04 décembre 2023
Karin Smirnoff est partie pour une trilogie, tentant de copier le rythme vif et intrigant de Stieg Larsson sans y parvenir. L’autrice s’essouffle vite, les lecteurs aussi.
Lire la critique sur le site : Liberation
LaTribuneDeGeneve
27 novembre 2023
Une histoire pleine de rebondissements avec un fond social et écolo passionnant, digne de la série !
Lire la critique sur le site : LaTribuneDeGeneve
Lexpress
27 novembre 2023
Suffit-il d’avoir été un livre à (très grand) succès pour mériter une suite ad vitam aeternam ? La question se pose très sérieusement à propos de "Millénium", avec le septième volet des aventures de Lisbeth Salander et de Mikael Blomkvist.
Lire la critique sur le site : Lexpress
LaCroix
07 novembre 2023
L’écrivaine suédoise Karin Smirnoff signe "La Fille dans les serres de l’aigle", le septième volet de la saga policière, entamée il y a près de vingt ans par Stieg Larsson [...]. Un défi qui implique d’imposer sa marque sans trahir l’esprit du best-seller.
Lire la critique sur le site : LaCroix
LaLibreBelgique
07 novembre 2023
La romancière suédoise Karin Smirnoff signe “La fille dans les serres de l’aigle”, premier volet d’une trilogie sous son nom et poursuite de la saga de Stieg Larsson.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
La cabane est un refuge, modernisé sommairement au moyen d’un groupe électrogène qui lui sert à charger son portable. Il n’est personne. Un homme sans nom, sans passé et sans avenir. Il ne fait qu’exister. Au jour le jour. Se couche tôt. Se réveille à l’aube. Il fait ce qu’il a à faire sans se préoccuper de savoir si c’est bien ou mal.
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Il ne faut jamais sous-estimer les enfants. Ils collectionnent des mots. Les notent. Font des colonnes avec des dates, des événements, des noms et des lieux, et planquent le carnet dans le croupion d’un singe en peluche.
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La forêt se révèle à lui peu à peu, lui parle. Elle survit à tout si on la laisse faire, dit-elle. La forêt donne à celui qui voit.
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N’est-ce pas justement ce qu’elle déteste chez les êtres humains ? Les décisions guidées par les émotions. L’absence de logique.
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Un journal papier est enterré et renaît sous forme de podcast. Un podcast ! Impossible à prononcer sans postillonner. L'écrit n'est plus en vogue.
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Videos de Karin Smirnoff (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Karin Smirnoff
Karin Smirnoff a repris les rennes de la saga Millénium ! *La Fille dans les serres de l'aigle* est à retrouver en librairie.
https://millenium.actes-sud.fr/
#actesnoirs #millénium
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