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EAN : 9782290319086
218 pages
J'ai lu (31/05/2002)
3.32/5   48 notes
Résumé :
Dans notre société, où travail et précarité vont parfois de pair, certains individus en recherche d'emploi épluchent les rubriques nécrologiques des quotidiens, se renseignent sur le cher disparu, et notamment sur l'entreprise où il travaillait, afin d'y envoyer séance tenante leur propre CV : une démarche rapide et originale, mais surtout active et "impactante". Mais il y a mieux : la démarche "pro-active", encore moins dénuée de scrupules et de cynisme. Elle consi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Interné dans un hôpital psychiatrique, Martin raconte son histoire à un autre patient. Étudiant en économie, il n'a eu d'autre choix, après une longue période de chômage, que d'accepter un emploi dans une entreprise pharmaceutique. Il a pour seul ami Thomas, même étude que lui, mais au chômage, et qui lui rend fréquemment visite. Curieusement, personne ne remarque jamais Thomas : les concierges ne l'ont jamais aperçu, il arrive juste après ou part juste avant une visite.

Thomas se démène pour trouver un boulot. Fini l'envoi massif de CV et réponse aux petites annonces. Dans un premier temps, il épluche la rubrique nécrologique, pour proposer ses services à l'entreprise de l'employé récemment décédé. Devant le manque de résultats, il envisage de passer à une démarche pro-active, en tuant lui-même les titulaires du poste qui l'intéresse pour proposer ses services aussitôt.

Mais Martin n'a pas le temps pour ces théories : son entreprise est bouleversée par deux évènements : la lancée d'un nouveau médicament, qui met tout le monde sur le nerfs ; et l'arrivée d'une ravissante stagiaire, qui provoque une désorganisation totale du personnel. le stress, la jalousie provoque de multiples « accidents de travail », selon la version officielle. Et à chaque crime, Martin postule pour remplacer le défunt.

Le roman, bourré d'humour (parfois très noir), critique férocement le monde du travail. L'ambiance est assez particulière, puisqu'on naviguer dans le monde de Martin, qui n'a pas les idées très claires (son séjour à l'hôpital en témoigne). Je m'attendais à un « roman de gare » léger, mais l'intrigue se révèle beaucoup moins convenue que prévu. À découvrir !
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C'est le problème des titres hyper efficaces comme celui-ci : il est rare de ne pas être au moins un peu déçu. Avec celui-ci, on pourrait imaginer un déluge de caricatures de CV ou d'entretiens d'embauche ; ce n'est pas le cas car l'histoire commence après cette étape.

En fait, si ce livre était le premier que je lise de cet auteur, je pense que j'aurais écrit un avis du genre "Un bon petit roman sympathique à tendance satyrique, qui se passe dans le monde du travail, avec quelques poncifs dans le traitement des émois amoureux mais dont le ton apporte une fraîcheur et une originalité revigorantes.Très distrayant pour ceux à qui un poil de potache dans le second degré ne fait pas peur", avec en prime le conseil de NE PAS LIRE LA QUATRIEME DE COUVERTURE (elle n'est pas très subtile et spoile sans le vouloir).

Mais par chance, j'ai lu le troisième roman de l'auteur avant celui-ci, et ça me permet d'être catégorique : pour un choc maximum, COMMENCEZ DIRECTEMENT PAR "ETAT DYNAMIQUE DES STOCKS" (tordu, cruel, magistral, et terriblement d'actualité encore en 2016). Après ensuite il sera temps de lire les deux premiers ("Mon CV dans ta gueule" et "Etat dynamique des stocks"), qui peuvent être vus comme des prémices du troisième. Ils sont moins bons, mais permettent d'apprécier le mûrissement de Wegscheider dans l'écriture d'un roman à facettes multiples et, pour les sentimentaux, de prolonger un peu le contact avec son univers glauque et réjouissant à la fois.
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Le titre alléchant une quatrième de couverture attirante et le sujet intéressant.

Ce roman fut une sympathique bouffée d'air littéraire. Un sujet original, hélas d'une part sous-exploité, d'autre part l'histoire part dans tous les sens et on se demande où veut nous emmener l'auteur. Mais comme c'est le but de l'auteur on se prend dans l'histoire et on aime.

ça se lit vite et c'est bien écrit . A lire
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Une lectrice a mis ce simple commentaire "Déjanté" et je partage cet avis. Pas grand chose à dire de plus. Divertissant et bien écrit. Pas immémorable. A partager avec des amis.
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J'avais pris ce livre pour un récit humoristique. Mais, au fil des pages, je me suis vite aperçue que j'entrais dans le monde de la folie pure.

Martin, notre narrateur débute son récit dans l'hôpital psychiatrique où il est interné. Ca donne le ton.

S'en suit son histoire, celle qui l'a mené dans cet endroit...
Lien : http://ouliloula.wordpress.c..
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Depuis dix minutes, j'observais le combat que menait Bob contre le sommeil. La lutte était inégale. Sa tête basculait d'avant en arrière, et il ne sursautait plus depuis cinq bonnes minutes. Je savais, pour l'avoir déjà secoué à la fin de deux ou trois réunions, qu'il dormirait bientôt... comme nous tous si Roger continuait à ce rythme. À croire que son séminaire en animation de réunion ne lui avait servi à rien ! Tipit m'avait même glissé, alors que Roger entamait le septième point :
— J'espère qu'on lui a aussi appris à réanimer, sinon on est foutu.
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— Messieurs, je compte sur vous. Le navire sombre mais le capitaine n'abandonnera pas ses galériens, regard affectueux et personnalisé sur chacun de ses hommes. Allez, on retourne au travail.
Les grognards promus au rang de galériens se dispersèrent lentement. La journée était terminée. Il était dix-sept heures cinquante.
— Au fait, il n'y a pas eu d'accident aujourd'hui ?
— Non, tu n'iras pas au courrier demain.
— À ton avis, je les ai vexés en disant « galériens » ?
— Pas de problèmes, Roger, l'assurai-je.
Derrière lui, je voyais Tipit qui faisait des moulinets avec une barre à mine et Bob qui battait la mesure en tapant sur la benne à cartons.
— Pas de problèmes, Roger, répétai-je.
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