Un livre plaisant, richement illustré, mais dont l'héroïne principale ne m'a pas emballé.
Ondine tire son nom d'une espèce vivante dans les eaux, les ondins. Elle est ici le personnage principal d'une romance. Alors évidemment, cela ne m'a pas beaucoup emballé. Sa personnalité est dure à appréhender. Comme elle n'est pas humaine, il est difficile de dire que son caractère comme-ci ou comme ça, pour ne pas dire niaise ! Merde, vengez-vous sauvagement quand vos hommes vous délaissent, surtout quand il vous couvre de beaux mots quand ils vous croient humaines et qu'ils changent vite d'avis une fois la vérité révélée ! Elle a une certaine fragilité et une certaine faiblesse qui font d'elle un personnage étrange.
On assiste à une sorte de trio amoureux :
Ondine, Berthalda et Huldebrand, qui d'un certain côté, n'est pas sans rappeler le trio Arthur, Guenièvre et Lancelot (bien que les différences soient notoires). Il y a aussi des parallèles avec les légendes de
Mélusine où l'amant sera fortement puni s'il renie ou enfreins sa parole. Ici, ça lui coute la vie.
Ce que j'ai aimé, ce sont les nombreuses références à la mythologie germanique et parfois scandinave. Comme dans ses autres ouvrages « Il était une fée », on sent que l'auteure sait de quoi elle parle.
J'ai aussi apprécié l'ambiance des vallées ténébreuses et angoissantes.
Les illustrations sont sublimes et j'avoue mon petit coup de coeur pour les trolls et autres kobolds !
Un livre très beau qui se lit bien et vite, mais dont l'histoire de fond est assez classique.
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http://0z.fr/vCUqk