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Aude Monnoyer de Galland (Traducteur)
EAN : 9782373050523
240 pages
Aux forges de Vulcain (10/05/2019)
3.47/5   17 notes
Résumé :
Un homme ne sait comment courtiser une collègue - alors qu'une invasion zombie est en cours. Une société décide de permettre à chacun de donner ses mauvaises journées à autrui. Le chef d'une bande de héros de fantasy est pris d'un grand doute existentiel. Autant de situations absurdes qui, nourries de culture geek et de littérature classique, deviennent des méditations mélancoliques sur les problèmes de l'homme moderne.
Que lire après Pardon, s'il te plaît, merciVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Pardon Charles Yu, mais tes textes de jeunesse sont de valeurs assez fluctuantes, alors,
S'il te plait, ne m'en tiens pas rigueur car j'aime ton regard absurde, oblique, surréaliste sur l'imaginaire.
Merci.

A l'instar d'un Ken Liu, Charles Yu utilise les tropes de la science-fiction pour nous parler de la société d'aujourd'hui, Il garde ici son ton absurde, voir surréaliste que l'on pouvait déceler dans son Guide de survie pour le voyageur du temps amateur qui, sous prétexte de voyage dans le temps décalé, nous parlait d'une relation père/fils très crédible.
Un recueil qui ne dépare pas dans le catalogue des Forges de Vulcain, qui nous sort régulièrement des textes atypiques aux frontières des genres et nous font sortir des sentiers balisés de la SF. Ici, nous sommes dans le jeu littéraire, nous entrons de plein pied dans la tête de l'écrivain ou encore dans les pensées des personnages qui se savent le jouet d'un narrateur joueur.
Paru initialement en 2012, ce sont donc des textes de jeunesse, et il faut séparer le bon grain de l'ivraie, certaines nouvelles n'ayant pas eu ma préférence, l'auteur, à mon sens, se regardant plus écrire pour l'expérience en tant que t'elle, en oubliant le lecteur qui veut une histoire qui tienne la route.
Un recueil qui plaira à celles et ceux qui aiment les mises en abîme, un fond critique qui n'oublie pas la forme littéraire.
Petit tour d'horizon des quelques textes qui ont eu ma préférence


Pack de solitude standard
Un employé d'une sorte de call center nous dévoile ses états d'âme et son laborieux travail. Mais ici, nous sommes dans le futur, la technologie a fait un bon en avant, et ce n'est pas du SAV, la vente de fenêtre ou de plat minceur qui occupe les journées des travailleurs. Un scénario qui aurait toute sa place dans la série Black Mirror. La solitude des sociétés modernes prend ici tout son sens, pas le temps de s'apitoyer sur les malheurs de la vie quotidienne, d'autres sont là pour ça. Si l'argent peut tout acheter, que nous reste t-il ? Une nouvelle effrayante dont la chute manque cependant de piquant, dommage.

Jeu de Tir à la Première Personne et le Héros subit des dégâts considérables nous entraine dans les méandres du jeu vidéo, via les zombies et le jeu de rôle. Même si elles se lisent facilement, il manque cependant d'universalité dans le propos et s'oublient rapidement une fois la dernière page tournée.

Inventaire : un texte autour du travail de création de l'écrivain et de ses personnages toujours remis sur le métier chaque jour. Et si ce personnage avait conscience de soi, que penserait il de lui, de son créateur ? Est ce que cette histoire est en partie autobiographique ? Ou simplement imaginé. Tant de questions....

Note à moi même joue aussi de la mise en abyme, ici via la rencontre du narrateur avec lui-même issu d'un monde parallèle. Que se passerait-il dans cette situation, une réponse loin d'être simple

Yeoman
Nous voici dans la peau d'une équipe de Star Trek qui enfile les missions à la chaine et de son yeoman qui doit mourir pour les besoins de l'épisode. Cela m'a fait penser au Redshirt de Scalzi . Complètement barré, absurde mais drôle, loufoque et assez intelligent sur le fond.

Émotion griffée 67 nous emmène à l'écoute du discours annuel sur les résultats et projets du PDG d'une multinationale pharmaceutique. Toujours aussi décalé, la diatribe est cependant valable et légèrement effrayante..
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Bien décidées à poursuivre la publication en langue française du jeune prodige Charles Yu, les éditions Aux Forge de Vulcain nous offrent aujourd'hui son second recueil de nouvelles curieusement intitulé Pardon, S'il te plaît, Merci.
Rassemblant treize histoires inattendues comme seul l'auteur américain semble capable d'en produire, l'ouvrage nous replonge dans l'inventivité débridée qui faisait le sel de Super-Héros de Troisième Division.
Les expérimentations littéraires de Charles Yu sont-elles toujours aussi délicieuses ?

Labyrinthes formels pour histoires surréelles
S'il y a bien une chose qu'affectionne tout particulièrement Charles Yu, c'est jouer avec la forme de son texte…et Pardon, S'il te plaît, Merci renoue volontiers avec cette obsession.
Dans Résolution des Problèmes, une liste numérotée explique le fonctionnement d'une machine d'analyse de nos désirs (en profitant au passage pour s'interroger sur la nature profondes de nos souhaits et notre éternelle insatisfaction).
Dans Guide sur les humains à l'usage des débutants et le Livre des catégories, Charles Yu s'amuse à créer des guides fictifs où l'humour est roi.
Et dans Émotion griffée 67, le lecteur assiste au long discours promotionnel d'un représentant pharmaceutique à la veille de la mise sur le marché d'un nouveau médicaments révolutionnaire (avec 137 effets secondaires, mais mesdames, messieurs, tout cela n'a aucune importance).
L'américain expérimente, crée, invente, détourne. Si la forme semble toujours autant l'intéresser, le fond n'est pas en reste puisque ses textes flirtent volontiers avec le surréel et le grotesque.
Jeu de Tir à la Première Personne imagine par exemple l'arrivée d'une femme-zombie dans un supermarché l'espace d'un hommage évident au Dawn of the Dead de Romero. En fin connaisseur de la pop-culture, Yu y critique notre société de consommation à travers ses représentations grossières comme celle du jeu House of The Dead. N'est-il pas tout à fait réducteur de représenter le zombie comme de la chair à canon pour FPS ? Voyons…
Autre farce drôle et addictive au possible, Yeoman est un pastiche à la Star Trek avec une équipe d'exploration spatiale qui s'ennuie ferme à force de perpétrer la même routine. le yeoman (qui semble n'avoir aucune utilité de toute façon) doit mourir…mais c'est un peu ennuyeux pour lui quand il laisse femme et enfants derrière lui. Une façon maligne de s'interroger sur les bullshit jobs et sur notre capacité à reprendre en main notre destin.

Crise d'identité(s)
Un destin d'autant plus capricieux chez Charles Yu que le langage et notre identité constitue autant d'écueils sur le chemin de la normalité.
La nouvelle d'ouverture, Pack de Solitude Standard, suit le parcours d'un homme travaillant dans un centre sous-traitant la souffrance, ou plus précisément, monnayant la souffrance de ses opérateurs pour que les occidentaux qui recourent aux services de l'entreprise n'ait plus à supporter le chagrin d'une rupture ou d'un enterrement…ou même le banal ennui du quotidien. Pire, dans ce monde d'exploitation émotionnelle, il est possible d'hypothéquer son existence pour devenir un simili-disque dur pour autrui.
Cette superbe histoire s'intéresse autant aux conséquences humaines — peut-on avoir de véritables sentiments alors que l'on passe sa journée à éprouver ceux des autres ? — qu'aux implications sociales — Pourquoi notre époque a-t-elle une peur panique de la moindre souffrance ?
Au bout de Pack de Solitude Standard, c'est la question de l'identité qui fait surface : comment peut-on se définir dans un monde où l'argent achète tout, même les sentiments, mêmes les êtres humains ?
Une réflexion poursuivie de façon plus humoristique mais non moins passionnante dans le Héros subit des dégâts considérables où le lecteur se plonge dans un univers-RPG grandeur nature dans lequel une troupe de héros tente de se frayer un chemin vers le boss final et la gloire éternelle. Sauf que la chose s'avère redoutablement plus difficile qu'escomptée. Un chef de troupe qui manque de confiance en lui, un guerrier qui craque avant la fin, un dieu qui se révèle être un enfant de neuf ans rabroué par sa mère…la monde n'est pas aussi simple que cela à appréhender, surtout lorsque l'on est pas conscient de ce que l'on est vraiment.
Un héros de jeux-vidéo ou une véritable personne ?
Dans cet ersatz de Livre dont vous êtes le héros, Charles Yu tente de redonner au héros une confiance qu'il n'a, semble-t-il, jamais eu.
Et comment peut-on décemment vivre notre histoire comme il faut si nous n'avons même pas conscience d'être le héros de nos propres existences ?
Les autres nouvelles — Inventaire où un Charles Yu schizophrène apprend à apprécier chaque moment de son existence, Note à moi-même où un narrateur au pluriel s'interroge sur sa nature de lecteur ou de créateur, Ouvre où un couple à la dérive découvre une porte dans son salon et de multiples versions heureuses d'eux-mêmes — tournent autour de la question de l'identité profonde de chacun, de notre capacité à pouvoir apprécier l'instant présent et à nous battre pour transformer notre monde.
Dans Adulte Contemporain, une dernière nouvelle en forme de charge anti-capitaliste, Murray achève un Brad™, une vie artificielle qui lui procure du psychodrame à foison et l'extirpe de son quotidien morose. Et si nos existences étaient aussi intimement lié à l'influence de la publicité, de la surconsommation et, plus simplement, d'un mode de vie où tout est trop lisse ? Une dernière interrogation brûlante pour un recueil qui ne manque définitivement pas de piquant.

Grâce à la qualité de sa plume et sa capacité impressionnante à repenser encore et encore la forme comme le fond de ses histoires, Charles Yu régale une nouvelle fois le lecteur en quête de mondes atypiques et de textes surréalistes.
Dès lors, on comprend mieux le titre de l'ouvrage :
Pardon, mais vous ne connaissez pas encore Charles Yu ?
S'il te plaît, il va vraiment falloir combler cette lacune !
Merci de filer chez votre libraire le plus proche…
Lien : https://justaword.fr/pardon-..
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Relevé, atypique, subtil « Pardon, S'il te plaît, Merci » est un condensé de nouvelles originales, hors du sentier battu, éloignées de la terre-mère. Dans cette lecture raffinée, élevée se glissent des avertissements en poivre et sel. Saveurs et délectations, sourires et grimaces, la pertinence est la levure des rois. Cette pépite est bien plus qu'un livre rare. Charles Yu est un grand auteur. Les nouvelles, mariées dans un troisième degré plaisent aux érudits de l'Anticipation. La Science-Fiction déploie le tapis rouge. le lecteur est en voyage dans ce monde où l'identité revêt son habit le plus existentialiste possible. L'impression fulgurante d'être entre deux couleurs, le noir et le blanc, le sombre et la clarté, les sentiments et le lâcher prise. Tout ce qui est relié au XXème siècle se trouve en décadence dans une approche d'une ère nouvelle que l'auteur construit avec ses connaissances et convictions. La terre ferme vacille. le questionnement cher à aux philosophes prend ici des notions futuristes superbement maîtrisées et intelligentes. « Mieux vaut avoir aimé et perdu que ne jamais avoir aimé du tout ? Que dites-vous de cela : j'ai perdu des choses que je n'ai même jamais eues. »Ces nouvelles sont une chance. Dotées d'un enseignement perfectionniste, toutes de prouesses et délivrées par un grand connaisseur de « Franz Kafka, Kurt Vonnegut, et Douglas Adams. » Charles Yu possède le genre, apprécie l'envergure Fantastique, délivre dans ses nouvelles l'emblème d'une Science-Fiction dont il connaît tous les degrés, les arcades et la fibre littéraire. L'écriture contemporaine, agréable, aérienne est une oeuvre intégrale à part entière. « Nous avons atteint le point où notre connaissance du monde surpasse désormais notre capacité à croire, croire ce que nous voyons, croire en nos capacités… » « Il a l'art de parler en italique. » « Ce que nous sommes capables a désormais atteint et probablement surpassé l'intuition de ce que nous pensions possible. » »Pardon , S'il te plaît, Merci » est un langage à apprendre par coeur. Les illustrations de la première de couverture de Elena Vieillard, pavloviennes et remarquables sont toujours au summum d'un trait qui par sa fidélité aux Editions Aux forges de Vulcain sont appréciées et attendues. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) avec brio par Aude Monnoyer de Galland. Les Editions Aux forges de Vulcain prouvent une nouvelle fois leur haute qualité éditoriale. A lire par tous les temps. A offrir sans modération.
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Des nouvelles aux thèmes et genres variées composent ce recueil plein d'humour souvent acerbe, presque toujours absurde. Une vraie réflexion de fond sur les travers de notre société. L'ouvrage est divisé en trois (quatre ?) parties : Pardon, S'il te plaît, Merci et Si toutes les réponses susmentionnées, petite conclusion de trois pages.
Au fil du recueil, Charles Yu nous ballade aux côtés d'humains perdus dans ce que pourrait devenir notre monde, si nous le laissons poursuivre sa route dans la direction actuelle. le constat pourrait être glaçant s'il n'était traité par l'absurde.
Dans Pardon, trois nouvelles plus terrible les unes que les autres, où l'on découvre que tout un chacun peut, moyennant finance, déléguer sa souffrance à des employés d'entreprises spécialisées. Eux portent de fait la souffrance du monde… On y découvre aussi que certains ont de plus en plus de mal à différencier la réalité du virtuel, et que les machines ne peuvent pas à elles seules résoudre l'insatisfaction chronique du genre humain.
S'il te plaît réunit des histoires où l'on se cherche, où l'on essaie de se comprendre, de comprendre les autres, le monde autour. Où l'on cherche parfois à fuir dans le rêve, le virtuel, ce qui rend la chute d'autant plus dure…
Merci propose des bribes de réponses à l'insatisfaction chronique, mais en existe-t-il seulement une capable de satisfaire un être humain ? Passé l'enfance, peut-on encore être heureux, simplement ?
Dans Si toutes les réponses susmentionnées, Charles Yu donne un point de vue sur la question. « Pardon, s'il te plaît, merci, de rien. L'ensemble des interactions humaines se résume à ces quatre idées. » Mais sommes nous seulement encore capable de réellement interagir avec les autres humains ??? Hors du virtuel, existe-t-il encore un salut ?
Pardon, s'il te plaît, merci est un recueil très intéressant, car par le biais de l'absurde, Charles Yu interroge notre humanité. Est-on encore réellement humain quand on ne vit plus, ou presque, que par procuration numérique ? Toutes ces inventions sensées nous simplifier la vie ne nous privent-elles pas de nous-même, en nous empêchant finalement de vivre notre quotidien dans sa globalité ? A quel moment demande-t-on trop aux machines ? A quel moment glisse-t-on dangereusement vers le monde virtuel, au point d'avoir de plus en plus de mal à en revenir ?
Fable est une nouvelle dans la droite lignée du recueil précédent, poursuivant cette quête de bonheur par l'être humain, au détriment de sa vie, parfois.
On passe avec ces deux titres un excellent moment de lecture, et on se surprend à vouloir aller plus loin dans la réflexion, à chercher nos points communs avec eux, à réfléchir à comment ne pas être dans leur situation… Mais non, ce n'est pas possible, je ne peux pas être stupide au point de glisser hors du monde réel sans m'en rendre compte, dit-elle en rédigeant sur son ordinateur une chronique qui sera lue devant des écrans par des gens qu'elle n'a très majoritairement jamais vus, mais qui font un peu partie de sa vie. Cette lecture pose de très nombreuses questions, certaines dont je cherche encore des réponses, mais n'est-ce pas un des plaisirs de la lecture, que d'ouvrir sur des questionnements profonds, de faire évoluer ? Pour moi, oui, tout autant que de parfois « simplement » faire rêver.
J'ai reçu la version papier de ces livres de la part de la maison d'édition. Merci David pour la confiance.
Lien : https://leslecturesdesophieb..
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Deuxième parution que je découvre de cet auteur, cette fois c'est totalement différent de ma première découverte. Ce n'est pas un roman que nous découvrons, mais bien un ensemble de nouvelles toutes plus étonnantes que les autres. Si j'ai trouvé le résultat très bon sur un roman, je dois bien dire que sur des nouvelles, Charles Yu est franchement doué pour mener le lecteur par le bout du nez.

Lire Charles Yu à travers des nouvelles, j'ai trouvé que cela donnait une toute autre dimension à ses textes. Oui, nous sommes bien dans de la fiction, mais honnêtement, je trouve la fiction bien proche de la réalité finalement. Je ne vais pas vous détailler chaque texte enfermés dans ce livre, cela prendrait énormément de temps, mais bien vous délivrer un avis général.

Pour moi, l'auteur ne se refuse absolument rien, s'il veut parler d'un sujet, il le fera, et cela donne des textes non seulement originaux, mais qui, pour certains, vous dirigeront vers le questionnement. Encore une fois, la société de consommation, je dirais même de surconsommation, est pointée du doigt avec justesse, sous des airs de fiction.

Si vous croisez un des livres de cet auteur, surtout, n'hésitez pas, vous risquez d'être surpris de belle manière 🙂
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Aurions-nous seulement besoin de demander quelque chose si nous n’avions rien perdu ? Tout ce que nous disons n’est qu’une autre manière d’exprimer : je perdrai un jour ceci, je perdrai tout cela. Je te perdrai toi aussi.
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Et si la fin du monde arrivait aujourd’hui, sans que tu ne lui aies jamais avoué que tu l’aimes ? Et si chaque jour de ta vie était la fin du monde, et que tu ne l’avais quand même jamais dit ?
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Peut-être que le dieu que nous prions est un garçon de neuf ans à qui sa mère n’arrête pas de crier de ranger sa chambre.
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Vidéo de Charles Yu
Le 24 novembre 2020, Gorian Delpâture, dans le cadre de l'émission Entrez Sans Frapper (RTBF) nous présente CHINATOWN, INTERIEUR" de Charles Yu, traduit par Aurélie Thiria-Meulemans aux éditions Aux forges de Vulcain, et lauréat du National Book Award 2020.
"De l'humour, de l'intelligence, qui méritait bien le National Book Award!"
Pour en savoir plus sur ce livre : https://www.auxforgesdevulcain.fr/collections/fiction/chinatown-interieur/
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