AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782374481029
557 pages
XO Editions (04/10/2018)
3.92/5   89 notes
Résumé :
« Mon nom est Thoutmosis, et j’ai construit un monde.
Un monde aux frontières menacées par les ténèbres et la barbarie.
Un monde qui aurait pu disparaître sous le poids de l’avidité, du mensonge et de la médiocrité.
Mais j’ai combattu, jour après jour, avec l’aide des dieux pour que rayonne la lumière, et qu’elle nourrisse les humains.
Et mon royaume fut de ce monde. »

Dans la suite des grands romans qui ont fait son succès... >Voir plus
Que lire après Pharaon : Mon royaume est de ce mondeVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (28) Voir plus Ajouter une critique
3,92

sur 89 notes
5
9 avis
4
11 avis
3
3 avis
2
1 avis
1
0 avis
À la mort prématurée de son père, le jeune Thoutmosis n'a que sept ans. Selon la tradition il est couronné Pharaon mais, trop jeune pour régner, la régence est attribuée à sa tante et belle-mère Hatchepsout bien connue des égyptophiles. Pendant les 22 ans que dure cette régence, Thoutmosis va se plonger dans la lecture et l'étude des textes sacrés, et quand la Reine-Pharaon disparaît, il est confronté directement à l'exercice du pouvoir auquel il n'aspirait que modérément, bien qu'il eût été associé souvent aux décisions de sa tante.
Très vite il prend la mesure de sa fonction et doit asseoir son autorité auprès de son peuple, de la cour et surtout des hommes qui oeuvraient auprès de la reine Hatchepsout. le royaume des deux-terres étant menacé au nord par des rébellions menées en sous-main par le Mitanni (ancien nom d'une large Mésopotamie), le jeune roi va devoir se transformer rapidement en chef de guerre et partir en expédition pour rétablir l'ordre dans les territoires révoltés. Sa fougue et son caractère vont bientôt le faire respecter de toute son armée et les insoumis feront allégeance auprès de ce roi si audacieux.
À l'intérieur du pays il n'aura de cesse d'améliorer la gouvernance avec des proches inspirés par la règle de Maat, et pour rassurer le peuple, prendra pour femme Satiah, une jeune et belle harpiste dont il tombe éperdument amoureux. Mais la contestation reprend en Syrie ou au Liban et c'est une succession de campagnes militaires qui va rythmer son règne pour maintenir l'ordre et assurer la sécurité des Deux-Terres.

Pour un fidèle de Christian Jacq, c'est toujours un plaisir renouvelé que d'aborder la lecture d'un nouveau livre. Surtout quand il s'agit d'un livre sur l'antiquité égyptienne. Tout d'abord la facilité de lecture, vocabulaire varié, chapitres courts, sens du suspense. Ensuite les passages obligés qui font sourire le lecteur : les personnages secondaires récurrents comme « le vieux », les animaux fétiches : l'âne « Vent du Nord ou encore le chien « Geb » comme celui de l'auteur ; et, de temps à autre, depuis quelques années, une petite phrase détournée en référence aux « Tontons Flingueurs ». Mais ce serait un peu court de se limiter à ces quelques détails. Certains diront que Christian Jacq se répète, fait toujours du Christian Jacq, et alors ? Imagine-t-on Hugo faire autre chose que du Hugo, ou Audiard faire du Balzac ? Non bien sûr, c'est d'ailleurs ce que l'on aime chez un auteur, son style, ses références qui deviennent les nôtres à mesure qu'on avance dans les livres.
Et dans ce dernier roman « Pharaon, mon royaume est de ce monde » on plonge tout de suite dans l'univers que l'on connaît. Pourtant il y a un “quelque chose” de plus grave, de plus posé. Non pas que des sagas comme « Ramses », « le Juge d'Égypte » ou « La Pierre de Lumière » (mes deux préférées) étaient d'aimables plaisanteries, non, bien au contraire, et c'est certainement le destin hors norme de Thoutmosis III qui donne une profondeur particulière au texte. Ce roi inspiré en permanence par les textes sacrés n'a qu'un désir, assurer le bien-être de son pays et ses habitants. Pas uniquement par la paix militaire mais aussi dans la vie quotidienne pour laquelle il va s'entourer de quelques proches qui lui sont entièrement dévoués et communient dans une même vision.
L'auteur, pour faire partager au lecteur la fonction du Pharaon, va le faire parler à la première personne, et c'est sans doute cela qui donne une gravité différente d'autres romans précédents. On a l'impression d'être dans l'âme de Pharaon et lorsqu'il décrit les douze heures de sa vie pour sa demeure d'éternité, on est pénétré par la puissance de l'harmonie qui l'anime.
Sans doute aussi Christian Jacq, avec l'âge et l'expérience personnelle, prend une hauteur différente avec ses récits et les imprègne davantage de sagesse. Mais cela n'engage que moi ! Si je devais émettre un bémol, l'ouvrage a les défauts de ses qualités, la retranscription fidèle des dix-sept campagnes de pacification amène des répétitions dans : l'annonce des troubles, l'organisation de l'expédition, l'intervention elle-même, et le retour triomphal en Égypte. Or ce n'est pas l'auteur qui menait campagne, mais Pharaon…

Une vie extraordinaire, racontée par un spécialiste du genre, un pur plaisir de lecture.

Mon propos ne serait pas complet si j'omettais de remercier Babelio et son opération Masse Critique de septembre, et les Éditions XO qui m'ont fait confiance pour cette critique.
Commenter  J’apprécie          170
Une biographie romancée qui me donne envie d'en savoir un peu plus sur ce Napoléon Egyptien qu'est Thoutmosis III.
Longtemps sous-estimé et laissé à ses études tandis que la grande Hatchepsout, sa tante, régnait, l'inquiétude plane lorsque la régente décède et qu'il lui faut prendre le pouvoir. L'Egypte est un grand pays, entouré d'ennemis. Aura-t-il la carrure?

On suit donc pas à pas les différentes années du règne de ce pharaon. Lorsque l'histoire manque, Christian Jacq comble les quelques trous avec son imagination. Campagnes militaires, choix politiques, ennemis dans l'ombre et famille à construire, sa vie est étalée et ce pharaon nous est incontestablement montré comme un grand Homme. Un grand Homme dans un grand Etat. Roman choral un peu particulier, on suit plusieurs points de vue, passant d'une narration externe à une narration interne lorsqu'il s'agit de Thoutmosis.
On voit ainsi l'administration si rodée et méritocratique qu'est l'Etat égyptien. On voit aussi ses rituels, indispensables dans le quotidien de la vie de ce pays qui doit tant aux dieux. Enfin, on voit les relations diplomatiques, ou non, avec les pays voisins: la Nubie, la Syro-Palestine, le Liban, etc. Ce livre m'a beaucoup appris, c'est indéniable. J'ai aimé cette virée dans l'Egypte du XVe siècle avant J.C.
Ce que j'ai moins aimé, en revanche, ce sont les personnages, un peu trop lisse ou manichéens à mon goût, ou encore les scènes de bataille et les rebondissements, un peu trop épuré. A l'ordinaire, j'aime les chapitres courts, cela rythme la lecture. En l'occurrence, je trouve qu'il nécessitait peut-être un peu plus de développement.

Challenge Pavés 2020
Challenge A travers l'histoire 2020
Commenter  J’apprécie          190
Voilà un livre qui m'a fait voguer sur les bords du Nil;du grand Christian Jacq.Cela faisait longtemps que je ne m'étais sentie aussi bien en lisant ce genre de roman.
Le fait que Touthmôsis soit le narrateur donne beaucoup de corps à cet ouvrage.
Je dis encore des romans de ce genre Mr Jacq
Commenter  J’apprécie          180
"Mon royaume est de ce monde", le sous titre de ce livre, "Pharaon", qui raconte l'histoire de Thoutmosis III, et ce que l'on peut dire c'est que rien n'est plus vrai, ce roi a littéralement donné sa vie pour protéger son peuple et ses frontières, jusqu'à en renier la moindre parcelle de bonheur ou de tranquillité, livré corps et âme à sa fonction.

J'ai trouvé ce personnage de "Thoutmosis III" vraiment intéressant, même captivant et entouré d'une galerie de personnes toutes plus intéressantes les unes que les autres.
Une mention toute particulière au "Vieux" et à son âne intelligent, qui même si les périodes diffèrent, ce vieux est un visage que l'on retrouve dans plusieurs romans de Christian Jacq comme un fil rouge ou un clin d'oeil et je l'adore tout simplement.

Les décors, je pense que je n'ai pas besoin d'épiloguer là-dessus, Egypte antique, Karnak, Thebe, Memphis, Vallée des Rois, Palestine, Syrie, Liban, de quoi satisfaire votre imaginaire à chaque page.

Les thèmes qui reviennent le plus sont La gouvernance, la politique, la stratégie, la guerre, l'amour, la spiritualité et les croyances, les complots et autres tentatives d'assassinat, l'amour et la résignation, le tout raconté de divers points de vue, par le biais de personnages de tous horizons et rangs sociaux.

Une chose est certaine, c'est l'un des meilleurs Christian Jacq que j'ai pu lire ces dernières années, et si vous ne connaissez pas et devez en lire un seul, celui-ci est parfait, facile d'accès et très intéressant. Pour les habitués de l'auteur, foncez, c'est tout bon.

Voir la chronique sur mon blog :
Lien : https://unbouquinsinonrien.b..
Commenter  J’apprécie          150
Je ne suis pas un habitué des critiques mais je vais essayer comme ont dit chez moi de donner mon ti grain de sel.
Je suis sur le Nil et je vogue paisiblement sur la barque royale, pas de vague, pas de vent rien calme plat, je regarde ma montre c'est la première heure. Je descend de la barque, je vois les pyramides, les temples, l'Égypte que je ne connais pas, je marche dans le désert et je comprend que c'est trés fatiguant de marché si longtemps, je regarde ma montre ce n'est que la deuxième heure . Mon premier ministre veut s'entretenir avec moi, qu'a t'il donc à me dire.
- Gros problème votre majesté les Mittanniens nous invite à un dîner combatif.
- Prépare notre armée de cuistot ils vont goûters à nos meilleurs spécialités.
C'est la troisième heure et j'arrive à un point à ne plus vouloir tourner les papyrus de monsieur Jacq.
Trop de ré-pé-ti-tion dans ce livre, entre les 12 campagnes et les prières incessantes, je dirai fade, sans goût ni sentiment .
Pourtant quand j'ai demander à Vent du Nord s'il avait aimer ce livre c'est son oreille gauche qui c'est dresser ... Si ont écouter cet âne ou irais le monde.
Commenter  J’apprécie          80


critiques presse (1)
LeJournaldeQuebec
18 février 2019
L’égyptologue et romancier de renommée mondiale Christian Jacq s’est inspiré des fresques peintes dans le tombeau de Thoutmosis III, l’un des plus grands rois de l’Égypte ancienne, pour raconter l’histoire de celui qu’on surnomme le « Napoléon » égyptien. Écrit au « je », Pharaon est remarquable à tout point de vue.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Mon nom est Thoutmosis, et j’ai construit un monde.
Un monde aux frontières menacées par les ténèbres et la barbarie.
Un monde qui aurait pu disparaître sous le poids de l’avidité, du mensonge et de la médiocrité.
Mais j’ai combattu, jour après jour, avec l’aide des Dieux pour que rayonne la lumière, et qu’elle nourrisse les humains.
Et mon royaume fut de ce monde.
Commenter  J’apprécie          50
Nos fondateurs avaient perçu que l'humain n'était qu'un élément de la vie, un prédateur à maîtriser, si l'on voulait éviter le règne de la violence et de l'injustice.

[p429]
Commenter  J’apprécie          80
Une femme-Pharaon qui agonisait. Grande Épouse royale, veuve, puis régente, Hatchepsout avait accédé à la fonction suprême, mais son règne touchait à sa fin.
Préservant la paix et la prospérité, elle avait gouverné avec une autorité souriante. Sa disparition était synonyme de désastre, car son successeur, de l’avis général, ne serait pas à la hauteur de sa tâche.
Commenter  J’apprécie          30
On ne se connaît pas, mais vous me détestez parce que vous croyez que je vais bousculer vos habitudes. Et c’est vrai. Puisque nous entrons en guerre, vous sortirez de vos confortables villas et vous conduirez nos troupes jusqu’à Memphis, d’où nous partirons pour la Palestine. La torpeur, c’est fini. Il est temps de faire honneur à votre grade.
Commenter  J’apprécie          30
L’important, c’est de ne jamais accuser autrui de sa propre faiblesse et de faire croître sa propre force, quelles que soient les circonstances. Ici, le bien-être temporel est au service des rites célébrés pour maintenir la présence des dieux sur notre terre. Puisse Pharaon rappeler en permanence au Premier Serviteur d’Amon qu’il s’agit de son principal devoir ; et puisse-t-il contrôler le trésor de Karnak, dont les richesses doivent être d’abord offertes aux dieux avant de bénéficier aux humains. Lorsque ces derniers passent en premier, surviennent la violence, la justice et la misère.
Commenter  J’apprécie          10

Videos de Christian Jacq (26) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Christian Jacq
De sa plume savante et enchanteresse, Christian Jacq fait revivre Ramsès III, le dernier grand pharaon, et nous raconte la conspiration criminelle la mieux documentée de toute l'histoire égyptienne. En savoir plus https://bit.ly/ramsesIII
autres livres classés : roman historiqueVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus


Lecteurs (264) Voir plus



Quiz Voir plus

La fiancée du Nil - Christian Jacq - classique et comtemporains

Qui veut prendre les terres de la famille de Kamosé :

Guérou
Nédjémet
Sétek
le maire

13 questions
24 lecteurs ont répondu
Thème : Christian JacqCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..