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EAN : 9782743645632
140 pages
Payot et Rivages (03/10/2018)
2.71/5   70 notes
Résumé :
Deux enquêtes de James Ellroy sur deux faits divers marquants de l'après-guerre à Los Angeles et à New York, dans la plus pure tradition du "true crime" américain. L'un des textes revisite la mort de l'acteur Sal Mineo, le premier acteur hollywoodien à avoir fait son "coming out" sur son homosexualité, et l'autre revient sur l'affaire Wylie-Hoffert, le meurtre sauvage de deux jeunes femmes new-yorkaises dont un Noir, George Whitmore, a été accusé à tort. Du grand El... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Que l'on s'appelle James Ellroy ou Jean-Claude Tartempion, les peuvres de commande atteignent rarement des sommets.

James Ellroy nous en fournit un brillant exemple avec ces deux récits écrits pour Vanity Fair. le préambule de cet ouvrage parle de "deux reportages"... quel terme délicatement choisi. Reportage, c'est vite dit. J'ai eu davantage l'impression de lire des notes préalable à un roman.

On a deux affaires sans rapport entre elle, présentées comme si les enquêteurs remettaient leurs notes au clair. D'abord, il y a le meurtre de deux jeunes filles blanches dans les années 60. Ensuite, on suit l'enquête sur le meurtre de Sal Mineo, l'acteur de la Fureur de vivre, dans les années 70.

A chaque fois, donc, James Ellroy présente les choses comme une sorte de grande confession d'un enquêteur, sur l'air mi-figue mi-raisin du mea culpa, si on avait su, etc. mâtiné de rapport officiel. On passe par toutes les étapes des enquêtes. Les ratés, les hypothèses, les bavures, les interviews, les perquises, les identifications, les fausses pistes, etc. C'est minutieux, précis, détaillé, répétitif et lassant (on peut le dire) à la longue. Comme si la répétition était un gage de réalisme.

Le premier récit nous plonge dans le genése de l'Arrêt Miranda, selon lequel un suspect doit être informé de ses droits, du fait d'avoir un avocat avant de parler à la police, etc., de ne pas s'auto-incriminer dans des aveux précoces. On a aussi quelques éléments sur le retrait de la peine de mort dans l'Etat de New York.

Disons-le franchement, on retrouve assez rarement le style inimitable d'Ellroy. On singe les rapports froids et ternes des enquêteurs. Et même cela manque de crédibilité. James Ellroy se livre peut-être à un exercice de style, incompris sans doute. Mais on a déjà vu l'auteur plus inspiré. Tel qu'il est là, lelivre pourrait avoir été écrit par un pigiste. Je n'ai pas vu la valeur ajoutée d'Ellroy.

Rayon vomissures de bidet, il y a quand même quelques saillies "ellroyesques", surtout sur Sal Mineo, acteur dont la carrière s'enfonce à mesure qu'il tourne des nanars, et qui a déjà reçu pas mal de volées de bois vert dans d'autres ouvrages d'Ellroy.

Je l'ai déjà dit, on n'a pas le sentiment d'un produit fini. On a un brouillon (qui est alors de bonne qualité) de ce que pourraient devenir les deux récits.
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Voix inimitable, lit on sur la 4· de couverture. Je dirai cynique, insultante, de cette sorte d'intelligence froide, sans aucune empathie. Ce sont 2 reportages, avec évocation rapide, très rapide, pour le premier, du discours en 1963 de Martin Luther King « I have a dream » Ellroy dit « Washington était envahie par les bonnes âmes ». Par hasard, c'est le jour de l'assassinat de deux jeunes filles, et ce sera l'assassinat de Kennedy quelques mois plus tard. Ellroy dit « John Kennedy, il nous appartenait. John Kennedy nous faisait rire. Il aimait le bon scotch et les cigares. On se souvenait du temps où il venait à la messe. On lui pardonnait ses vues permissives ».
le 2 · reportage porte sur Sal Mineo, l'acteur « minable » dit Ellroy, et pourtant il a laissé un vrai souvenir depuis son film avec Nathalie Wood et James Dean. Sal Mineo est assassiné en 1976 et Ellroy commente « il jouait un petit voyou torturé dans ce nanar flamboyant intitulé « La fureur de vivre ». Là encore, le reporter se heurte à des pistes de meurtrier noir, puis blanc, puis à l'impasse.
Ces deux reportages commandés par Vanity Fair sont les commentaires d'un échec, car il s'agit bien de la frustration de reporters quand ils voient une affaire s'enliser, rebondir, s'aplanir, s'oublier, et les pistes les plus prometteuses abandonnées.
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Reporter criminel est un petit volume formé de deux nouvelles qui étaient des commandes du magazine Vanity Fair USA. Elles reprennent deux affaires qui ont eu un certain retentissement à leur époque. Elles sont réécrites par Ellroy qui prend la voix de la police, des flics qui ont mené les enquêtes, leurs procédures, toutes les péripéties. La commande d'un magazine de détente du WE oblige à un format court imposé et devant sans cesse captiver un lectorat en quête de lecture facile en se concentrant sur un écrit nerveux aux chapitres courts et ça , James Ellroy le fait très bien, nous mettant au milieu de ces flics à moitié cowboys et à moitié voyous, très machos, parfaits reflets d'une Amérique blanche dominatrice.

“Le 28 août 1963, le jour où Martin Luther King prononce son célèbre discours « I have a dream », deux jeunes filles sont sauvagement poignardées dans leur appartement de Manhattan. À l'issue d'une enquête bâclée et orientée, George Whitmore, un jeune Noir, est accusé du crime.”

“Le 12 février 1976, l'acteur Sal Mineo est assassiné devant chez lui à Los Angeles. le LAPD mène l'enquête. Toutes les théories sont avancées autour de ce meurtre, mais la vérité est ailleurs.”

Les années 60 et les années 70, deux affaires ayant toutes les deux des relations directes ou indirectes avec le sexe permettant à Ellroy de montrer l'univers très phallocratique de la police de l'époque, l'enquête ne semblant s'intéresser qu'à une des deux victimes bien plus belle que l'autre. L' affaire Wylie -Hoffert avec un ton assez moqueur, railleur, de gros con aussi parfois, met en évidence les inévitables suspects, les a priori raciaux et sociaux, le harcèlement en interrogatoire, le fonctionnement de flics qui veulent un coupable, à tout prix, avant qu'un avocat entre dans la partie dans l'affaire Wylie -Hoffert et afin de satisfaire dans les plus brefs délais médias, hiérarchie et politiques.

Sur un ton un peu plus retenu, dans « Clash by night », Ellroy réécrit L.A. des années 70, l'univers de Sal Mineo petit voleur rital du Bronx devenu acteur, partenaire à 16 ans de James Dean et Natalie Wood dans “la fureur de vivre” et qui finit poignardé dans la rue, sans mobile apparent. Pour quoi, pour qui ? Beaucoup de tâtonnements de la police mais une rythme de récit très soutenu, direct, allant au coeur de l'histoire tout en parsemant l'enquête des doutes, des interrogations de flics sous pression comme toujours quand la victime est blanche et de plus connue, suffisamment au point que John Lennon (sic), à l'époque, avait promis une récompense pour retrouver le coupable.
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Reporter criminel est un court et atypique ouvrage dans lequel James Ellroy emprunte la voix d'inspecteurs au coeur de deux enquêtes bien réelles qui ont défrayé la chronique et exalté les États-Unis respectivement en 1963 et 1976. L'auteur peint une fresque nord-américaine peu reluisante car oppressive et abusive où les suprématistes blancs, qu'ils soient du côté de la loi ou non, agissent comme de véritables bourreaux et n'hésitent pas à passer outre la morale pour défendre leurs intérêts. C'est dans un décor minimaliste, exempt de signalement accessoire, que James Ellroy plonge le·a lecteur·rice dans un monde rétro, dénué de couleurs mais néanmoins agrémenté d'une documentation et de photographies polaroid authentiques. S'appropriant les codes du « true crime » américain, et grâce à sa verve nerveuse si singulière, l'auteur place le·a lecteur·rice en position de voyeur·e, spectateur·rice de la progression des investigations. Malgré l'aspect succinct du roman ainsi qu'un style d'écriture désincarné et immédiat, les deux récits manquent, selon moi, d'accessibilité pour qui souhaite découvrir l'univers du célèbre romancier. La seconde enquête plus digeste et fluide que la première reprenant le journal d'un enquêteur sera alors davantage abordable et séduisante. Cet ouvrage est, malgré ses qualités évidentes et en dépit de mon intérêt pour les phrases lapidaires au rythme convulsif, une déception, n'étant pas parvenue à m'immerger dans les deux récits, trapus et picturaux.
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N.Y.C 1963. L.A dans les seventies. Deux affaires, trois crimes et une ribambelle de suspects.

Dans un style sobre et efficace, Ellroy reprend deux articles écrits pour Vanity Fair. le premier concerne le meurtre de deux jeunes femmes et les errements de la police, focalisée sur un suspect noir. le second traite de l'assassinat crapuleux d'un acteur hollywoodien de seconde zone.

Si Ellroy démontre son talent sans égal pour créer une ambiance de film noir, ce trop bref survol de deux affaires m'a laissé sur ma faim. Mille détails relevés par l'auteur auraient pu être exploités. Dommage.
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critiques presse (1)
LeDevoir
26 novembre 2018
C’est le ton d’Ellroy qui séduit. En s’appuyant sur les rapports d’enquête et en dégainant comme personne ne sait le faire, il réussit à faire sentir de l’intérieur la démarche des policiers.
Lire la critique sur le site : LeDevoir
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Les victimes

Le lieu et l’heure du crime nous ont surpris : en plein jour, dans un quartier chic de Manhattan. Rien à voir avec le Queens pouilleux, théâtre du meurtre commis par Alvin “Le Monstre” Mitchell. Cela s’est passé le mois précédent. À la une du Daily News : UN ADOLESCENT AVOUE AVOIR TUÉ DANS SA CHAMBRE UNE JEUNE FILLE DU QUEENS.

Le Monstre appartenait à un gang de jeunes crétins. Il vivait mal le spleen d’un vendredi soir où il ne se passe rien. La baston prévue ne s’était pas matéria­lisée. Cherchez la femme. Il s’est mis en quête de chatte facile, sans résultat. Il s’est soûlé avec un copain. Ils se sont introduits par effraction dans une école, où ils ont volé des ballons de volley-ball, de football, et des paires de ciseaux. Le copain a volé une Chevrolet de 1961.

Le Monstre connaissait l’adresse de deux filles chez qui ils pourraient passer la nuit. Dans la 140e Rue, chez Barbara Kralik, et chez une autre fille, âgée de 15 ans.
Le Monstre a démonté la porte-moustiquaire de la terrasse et ils sont montés à l’étage.
Barbara s’est réveillée et s’est mise à hurler. Le Monstre l’a tuée en la criblant de coups de ciseaux puis il s’est enfui.
C’était stupide et prévisible. Rien à voir avec le carrefour Park Avenue-88e Rue. Pas de gardien pour assurer la sécurité de l’immeuble. Pas de victimes huppées.

Janice et Emily avaient un emploi. Idem pour leur colocataire, Pat Tolles, qui leur a survécu. Janice travaillait au bureau des dépêches pour l’hebdomadaire Newsweek. Pat faisait des recherches pour Time-Life. Emily avait un contrat pour commencer une carrière d’enseignante à l’automne.

Janice était âgée de 21 ans, Pat et Emily en avaient 25. Elles avaient de l’ambition – oui, avoir un emploi, c’est prendre en main son destin. Sans l’ombre d’un doute, elles ne tarderaient pas à se marier, à épouser un homme qui les ferait accéder à une classe sociale supérieure.

Mercredi 28 août 1963.
Date historique, gravée dans toutes les mémoires : La marche de Washington pour les droits civiques.
La liberté, maintenant ! et : Nous vain­crons !
Washington était envahie par les bonnes âmes.
L’événement était retransmis sans interruption par la télévision.

À Manhattan, 50 000 New-Yorkais sont descendus dans la rue. La Grande Ville est devenue la Ville Fantôme. Les ambitieuses n’ont pas bougé de leur appartement.
Pat s’est rendue mollement jusqu’aux locaux de Time-Life. Emily est partie faire des courses. Janice, qui a échangé ses horaires avec ceux d’une collègue, commençait sa journée à 11 heures du matin.

Emily Hoffert

Un jour, elle ne s’est pas présentée à son lieu de travail. Son absence a provo­qué une certaine agitation. Un assistant a appelé l’appartement des demoiselles Wylie, Hoffert et Tolles, et personne ne lui a répondu. L’assistant a téléphoné à la mère de Janice. L’appartement occupé par Mme Wylie et son mari Max était mitoyen de celui de leur fille.

Mme Wylie était perplexe. Elle ne savait pas où se trouvait Janice. Elle a donné à l’as­sistant un numéro pour joindre Pat Tolles à son travail, et elle a elle-même appelé Pat.

Pat aussi était perplexe. Elle a pensé à Emily et elle a appelé une amie de celle-ci, Susan Rothenberg. Emily et Miss Rothenberg avaient prévu de déjeu­ner ensemble. Miss Rothenberg a déclaré qu’Emily n’était pas venue au rendez-vous. Pat a fait savoir qu’elle cherchait Janice Wylie. Et qu’il fallait qu’Emily l’appelle si elle avait des nouvelles.

Pendant toute la journée s’étaient succédé des appels téléphoniques qui n’aboutissaient pas et des connexions ratées. Pat Tolles est rentrée chez elle en métro, et elle est arrivée à 6 h 25. Le vendredi, elle faisait la une de tous les journaux. Voici celle du Daily News :
“ON RECHERCHE LE FOU QUI A TUÉ PLUSIEURS JEUNES FEMMES.” On y voit une photo de Pat, manifeste­ment rongée par l’inquiétude – juste au-dessous du pli du journal. Elle partage l’espace disponible avec Alvin “Le Monstre” Mitchell. Le Monstre a droit à un éclairage en clair-obscur. Il a une tête d’adolescent obsédé sexuel.

Pat est entrée dans l’immeuble. Elle a pris l’ascenseur jusqu’au troisième étage, elle a déverrouillé la porte 3-C. Aucun bruit dans l’appartement. À l’approche du crépuscule, la lumière pauvre accentuait le sentiment de solitude qu’engendrent les lieux déserts.

Une porte de service accédant à la cuisine était entrouverte. Pat l’avait fermée au verrou le matin même. Deux chambres donnaient sur le couloir central, dont celle d’Emily, qui contenait des lits jumeaux. Pat partageait la seconde chambre avec Janice.

L’éclairage était allumé dans la salle de bains d’Emily. Pat est entrée dans la chambre d’Emily. Voici ce qu’elle y a vu :

Des vêtements, des livres, des papiers, des lettres jonchant le parquet. Deux valises ouvertes sur le lit proche du couloir. Pas de draps sur le lit situé près de la fenêtre. Les tiroirs de la commode étaient ouverts, leur contenu répandu dans la chambre – pièces de monnaie, paquets de cigarettes, bigoudis.

Pat est ressortie de la chambre pour entrer dans la salle de bains, de l’autre côté du couloir. Elle y a vu ceci : Un couteau sur le bord du lavabo. Manche en bois, lame de trente centimètres, une seule traînée de sang. Pat s’est précipitée dans la cuisine. Elle a appelé son petit ami pour lui faire part de ce qu’elle avait découvert. Le jeune homme lui a dit qu’il allait la rejoindre au plus tôt.

Pat a raccroché, puis elle a téléphoné au poste de police du quartier. Son appel a réveillé l’inspecteur Martin Zinkand. Pat l’a informé de ce qu’elle avait vu. Zinkand lui a promis que des inspecteurs allaient intervenir sans délai. Pat a aussi­tôt appelé les Wylie. Elle a raconté toute l’histoire à M. Wylie. Celui-ci lui a dit qu’il venait tout de suite. Pat a raccro­ché et s’est ruée au rez-de-chaussée. Elle a attendu devant l’immeuble. Comme ses nerfs lui jouaient des tours, elle est rentrée en courant. Elle a attendu devant l’appartement 3-C.

Les Wylie sont arrivés. Max Wylie a pris les choses en main. C’était son genre, à cet homme. Sans frémir un seul instant, il a examiné la chambre d’Emily. C’est nous qui aurions dû arriver les premiers. C’est nous qui aurions dû bloquer l’accès en condam­nant la porte. Max Wylie s’est suicidé dix ans plus tard. Nous aurions pu lui épargner dès le début ces pénibles souvenirs.

Toutes les forces de police ont convergé. Un appel général par radio l’a annoncé. L’appartement 3-C s’est vite retrouvé bondé.
Les agents en uniforme sont arri­vés. Marty Zinkand et John Lynch sont venus à leur tour. L’inspecteur en chef Larry Mc Kearney a fait son appari­tion. D’autres flics ont débarqué. Les gradés ont déferlé. Les techniciens du labo ont pris des photos et cherché des empreintes. La chambre d’Emily était le centre névralgique. L’inspecteur Lynch en a dressé l’inventaire. Il a noté ceci : Les deux lits, les vêtements, les livres et les papiers sur le plancher. Les valises sur le lit d’Emily. Les tiroirs de la commode laissés ouverts et leur contenu épar­pillé : exactement ce que Pat avait vu.
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Nous avons résolu l’affaire, et en fin de compte, nous avons fini par tout arran­ger. Le faux pas de Brooklyn a provoqué un scandale sans fin. Nous avons sacrifié la vie d’un homme innocent, et succombé à un consensus délétère. Le meurtre nous a horrifiés, la scène de crime nous a déconcertés, le pays tout entier est devenu hystérique par ricochet. Janice et Emily ne représentaient qu’une part infime de l’affaire.
Mais elles nous appartenaient. C’était à nous, exclusivement, qu’il revenait de les pleurer et de les venger.
C’était comme dans ce film célèbre, Laura : une femme est tuée par un coup de feu qui la défigure. Un inspecteur de police tombe amoureux de son portrait. En fait, elle est toujours vivante. Leur rencontre devient alors une véritable union.
L’affaire Wylie-Hoffert, c’était un avatar de ce film. Il n’y avait pas de portrait. On s’est contentés de photos de scènes de crime et d’anciens clichés. Ils ont entretenu notre béguin unanime.
Cela ne justifie pas notre mauvaise conduite. Cela ne nous absout pas de ce que nous avons fait à George Whitmore. Ce compte rendu désigne l’amour comme raison principale du ratage total.
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