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EAN : 3663322112096
150 pages
Tempura (30/09/2020)
3.62/5   8 notes
Résumé :
Catastrophes, dérèglement climatique, relation au vivant... Quel rapport entretiennent les Japonais à la Nature ? Comment un archipel en proie aux catastrophes gère son paysage ? Pourquoi un pays au fond culturel animiste, qui conçoit la nature comme plus grande que l’homme et considère que tout objet possède une âme, a entrepris dès les années 1960 un grand chantier de destructions de son environnement ? Un dossier inédit de 50 pages qui pose la question sans détou... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
"Il est où le bonheur, il est où ? Il est où ?" disait le poète.

Pas à Fukushima, répondraient les habitants de ce territoire encore aujourd'hui sinistré.
Pour ce troisième numéro, assorti d'un très joli marque-page, Tempura nous emmène dans un sujet qu'on associe facilement au Japon : la nature. La Nature à la Japonaise est souvent vue comme le parangon d'une esthétique orientale, forcément raffinée et toujours minimaliste.

Disons-le, ce n'est pas le propos de ce numéro. Entre une enquête sur le (non-)traitement des terres radioactives de Fukushima et une interview d'un photographe renommé pour ses clichés d'une nature en interaction avec l'homme par les constructions, l'utilisation d'explosif, Tempura donne une vision engagée et peu versée dans le cliché d'une réflexion japonaise sur la Nature.
On retrouve des témoignages forts de riziculteurs, d'artisans, de pêcheurs de l'île d'Iki, autrefois appelée "île chanceuse" car elle échappait jadis aux catastrophes climatiques. Aujourd'hui, elle subit comme partout les conséquences du réchauffement climatique. Tempura offre aussi de très belles feuilles sur Toru Hayami, sylviculteur dans une forêt multiséculaire, qui travaille à valoriser cet héritage de la ville de Mie.
Pour les fans de disruption, et je sais qu'il y en a beaucoup parmi vous !, les première pages sont dédiées à un entretien avec le réalisateur Sion Sono, connu pour verser dans le cinéma violent, noir. Il est particulièrement critique d'un système et d'une amorphe société japonais.
Il y a d'autres articles dans ce thème, mais on a aussi une partie hors-thématique. On y trouve quelques articles sur le milieu du crime et de la nuit.

Pour finir, Tempura nous transporte, avec Sylvain Breton, vers Hokkaido à la recherche de la culture Aïnou. C'est le temps de quelques ageimos (boulettes de pommes de terre), de quelques cocktails avec des japonaises en jour de repos, sans parler de la rencontre fortuite dans un rotenburoo (un bain en extérieur) avec un fan japonais de Christophe Maé.

Et oui. Dans 45 degrés, à admirer les feuilles d'érable, à écouter les gouttes de pluie. Il est là, le bonheur. Il est là.
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Vu mon adoration du magazine Tempura après la lecture des deux premiers numéros, je me suis abonnée pour être sûre de ne rien rater. J'ai pas mal tardé à vous parler de ce numéro mais j'espère le faire plus rapidement pour les prochains.

Comme d'habitude, je parlerai des articles et éléments qui m'ont le plus marqués mais si vous souhaitez vérifier le sommaire complet, vous le trouverez sur le site du magazine.

Le dossier sur le rapport des Japonais⋅es à la nature est très intéressant et aborde des sujets divers. Bien sûr, la catastrophe de Fukushima en 2011 fait partie des articles, que ce soit à propos de l'impact qu'a eu le désastre sur la nature ou les manifestations de solidarités citoyennes qui ont suivi. C'est aussi l'occasion de jeter un oeil aux catastrophes naturelles qui sont survenues au Japon dans le passé et les conséquences que cela a pu avoir sur la culture et le pays. L'article « To bio or not to bio : Les agriculteurs japonais et le dilemme de l'organique » de Régis Arnaud avait toute sa place dans ce dossier et permet de faire le point sur la présence minime du bio au Japon par rapport à d'autres pays (1,5 % des ventes d'agroalimentaire contre 7,7 % en France par exemple) et les raisons derrière cette différence : notamment la politique de l'association de coopératives agricoles japonaises ou la proportion de terres agricoles très faibles.

Comme toujours, Tempura n'est pas en reste d'un point de vue visuel et l'entretien du photographe Naoya Hatakeyama effectué par Marc Feustel avec la collaboration de Corinne Quentin dévoile la philosophie qui se cache derrière ces photographes et le rapport qu'il entretient à la nature et à la ville. le tout est agrémenté de plusieurs de ses clichés qui sont très impressionnants.

On trouve dans ce numéro une nouvelle inédite de Mieko Kawakami, La Honte, traduite par Patrick Honnoré et illustré par Riejo Wakayama qui parle de grossophobie et c'est aussi beau que déchirant.

Bien sûr, impossible pour moi de ne pas mentionner l'article « Japon côté queer » de Johann Fleuri sur la communauté transgenre et LGBTQ* au Japon où les discriminations ne sont pas si éloignées de celles présentes en Occident j'ai l'impression, mais il était intéressant de voir les différences et de reposer la question de l'égalité des sexes au Japon de manière générale.
Lien : https://deslivresetlesmots.w..
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Mensonge sur la marchandise.

Ce n'est pas un magazine sur le Japon. C'est un magazine ideologique , prônant les derives de la gauche, du pseudo-progressisme , du wokisme ainsi que de ses formes les plus grave, le tout sous un vernis japonais ( et de la sous-culture japonaise, celle des chiottes sentant l'urine, pas celle du senso-ji ou de muramasa).

De plus, les très nombreux articles du funeste Jake Adelstein démontre le manque évident de sérieux et de professionnalisme de Tempura. En effet, ce dernier est un menteur pathologique, beaucoup de preuves le démontre sur la toile, et nous doutons même de la véracité de sa carrière. "Journaliste".



Bref, quelle déception de montrer une telle image du Japon.
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