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Myrtille Vardelle (Autre)
EAN : 9791039528474
250 pages
Auzou Editions (25/08/2023)
4.28/5   72 notes
Résumé :
Salut ma Josée,
Je sais que je t'ai déjà écrit aujourd'hui, mais il s'est passé un truc de dingue. Tu vas être fière de moi. Tu sais, le nouveau ? Le fils de la Lqnpp (La locataire qui ne paie pas) ? Il veut prendre des cours de surf. Il s'est pointé à l'heure du déjeuner et j'ai pas pu dire non devant tout le monde, Gramboise et tout ça. Du coup, quand il est revenu à la charge, j'ai dit OK mais c'est 35 euros. Il s'appelle Iñigo. Par contre, me demande pas... >Voir plus
Que lire après This is not a love letter : les 10 règles du sexe et du surfVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (37) Voir plus Ajouter une critique
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This is not a jolie couverture bien distinguée, mais this is a P... de bon roman !
Coup de coeur. Pour le style de l'autrice : frais, cash, généreux, poétique, original, inventif, ensoleillé...


Sea, sex and SURF (beaucoup).
On est à Guethary (Argh....!) et Lou (avec un E au bout) ne va pas bien. Mais pas bien du tout.
Elle a dix-huit ans, est interdite de téléphone, d'ordinateur, mais pas de plage et de surf. Pour occuper son temps devenu si "loooong "sans réseaux, elle écrit à Josée sa meilleure amie. Et on comprend qu'il y a un "couac" avec Josée , parce que les lettres que Loue dépose dans la boîte aux lettres de son propre jardin, jamais Josée n'y répond. On comprend donc que ,soit elles sont fachées, soit Josée est en vacances ailleurs.
Que s'est-il passé aux vacances de Pâques pour que Loue soit isolée à ce point. Qu'a- t-elle fait pour qu'on la surveille comme du lait sur le feu (ou comme une vague prometteuse pour un surfeur....) .
Sa famille est son seul contact avec le reste du monde. Elle fuit son ancienne bande d'amis, surfe à l'aube , aux heures entre entre chien et LOU... On dirait qu'elle a honte. Honte de se montrer.
Mais cet été, sa grand-mère Gramboise (Françoise/Framboise/grand-mère), va héberger dans la Tiny House , une mère et son fils. Et Inigo a pile l'âge de Loue (en plus d'avoir les yeux bleus ...) et ce jeune homme a besoin de cours de surf (mais pas que...).

Ce roman oscille sans arrêt entre des scénes de "vraie vie", et les lettres que Loue écrit. Et c'est par le biais de ces lettres, qu'on en apprend toujours un peu plus sur la relation Josée-Loue, sur le mal qui ronge cette jeune fille, qui rend tout noir et sombre alors qu'il fait si beau dehors.
La relation qu 'il y a entre les deux amies est magnifique.
La relation entre Loue et son grand-frère Solal est magnifique. il est à la fois protecteur sans être lourd, et à la fois égoiste dans le sens où il vit sa vie de célibataire en vacances, entre soirées, filles, alcool et plus si affinité !
La relation ,toute en petites avancées, entre Loue et son voisin, Inigo est magnifique.
L'autrice décrit si bien l'amour, les vacances, la première fois, les tatonnements... par le biais des lettres que Loue écrit à Josée , de ces dix commandements sur ce que doit être une première fois réussie, sur le sexe, l'amour dans tout ça. C'est juste splendide de pudeur et de "vrais" mots, un équilibre pas facile à trouver, qu'elle réussit haut la main.
Et puis, il y a le pays basque, la plage, le surf, LA vague, les cours que Loue donne à Inigo qui sont autant de cours sur la vie, que sur ce sport...
Et puis il y a le fait que c'est une fille qui sait , qui sait mieux que le garçon, que LES garçons.
Ça parle beaucoup de consentement, du respect de l'autre. Pour tout ceci, ce livre devrait être mis entre les mains de toutes les adolescentes et les adolescents.
Ne vous fiez pas à cette couverture...
Il y a du sable dans ce roman de l'eau salée aussi, et pas que l'eau de l'océan...

Magnifique. GROS coup de coeur...

Alors je suis allée surfer (hé, hé !) sur internet pour en savoir plus sur l'autrice, sur ses autres livres et à ma grande stupeur, elle n'a plus vingt ans ( j'imaginais une jeune autrice tant elle réussit à "choper" l'air du temps, le vocabulaire des adolescents, leur fougue). Mais qui suis-je pour lui jeter "le galet " , moi qui ait cru pendant 349 pages que j'avais 18 ans, que je savais surfer comme une pro et que j'étais en vacances au pays basque et que c'était l'été ...
L'atterrissage a été rude !
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Loue surfe aux aurores, écrit à son amie Josée, se tient à l'écart des autres. Sa famille doit pourtant cohabiter pour l'été avec une femme et son fils, Iñigo, qui s'est mis en tête de prendre des cours de surf avec Loue. Entre eux se dresse le drame qui a projeté la lycéenne en marge du monde… Que s'est-il passé pendant les vacances de Pâques ?

Ceci n'est pas une pipe, euh, une lettre d'amour, vous êtes prévenus. Pourtant, des lettres il y en aura beaucoup : celles adressées à Josée qui ne répond pas mais dont Loue imagine les conseils – sacrément avisés d'ailleurs, on aurait aimé avoir une copine de lycée qui ait un tel sens des gens et des choses.

Disons-le : jamais je n'aurais lu ce roman s'il n'avait pas figuré dans la sélection du Prix Vendredi. le titre, le baiser sur la couverture, l'ambiance sea, sex and sun : on est clairement hors de ma zone de confort. Me voilà prise au dépourvu comme une estivante qui n'aurait pas vu la vague arriver ! Car le propos est beaucoup plus subtil et profond que ce à quoi je m'attendais.

Avec une franchise et une générosité désarmantes, Anouk Filippini parle de cet âge intense où les corps sont brûlants mais intimidants, les désirs aussi irrésistibles que contradictoires. Elle pulvérise tous les clichés sur « la première fois », distille ses « 10 règles du sexe et du surf » qu'on aurait voulu lire ado et qu'on a particulièrement envie de laisser traîner à portée des garçons. C'est décomplexant, bienveillant, féministe : et rien que pour cette manière d'évoquer la découverte de la sensualité, ce roman est salutaire (n'en déplaise à notre ministre de l'intérieur qui a fait du zèle cet été en censurant un titre de Manu Causse jugé trop explicite pour un public ado !). le jury du Prix Vendredi ne s'y est pas trompé.

Mais il y a plus. La métaphore filée du surf montre comment une fille s'accroche pour ne pas plonger dans la tourmente, d'évoquer l'âge de l'exaltation, de la vulnérabilité et de la quête de soi.

Tout cela mis sous tension par le silence de Loue qui laisse planer le mystère quant au drame autour duquel se noue l'intrigue.

Non, this is not a love letter, et c'est tant mieux !
Lien : http://ileauxtresors.blog/20..
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Loue a dix-huit ans, elle quitte Paris avec sa mère Marion et son frère Solal et passe ses vacances comme chaque été chez sa grand-mère Gramboise - contraction de Grand-mère et Françoise - à Guéthary sur la côte Atlantique au pays basque. D'habitude elle y retrouve sa meilleure amie Josée et ses copains de surf, Cannelle, Moussa, Bixente. Cette année, rien n'est pareil, Loue a raté son baccalauréat et il s'est passé quelque chose l'année précédente que tout le monde sait mais dont personne ne parle. Et puis sa grand-mère a prêté la petite maison du fond du jardin à une jeune veuve, Graziella et son fils, Inigo.

Anouk Filippini est titulaire d'une licence Art du Spectacle, mention Cinéma – Paris I et d'une Licence Lettres et Civilisation italiennes – Paris IV (Sorbonne). Collaboratrice littéraire pour France Télévisions depuis 2012, elle est également scénariste et auteur.
Elle a commencé dès 2011 par des traductions pour la bibliothèque rose chez Hachette (Winx Club 3D, Poppixie, Agatha Mistery, Belle, intelligente et courageuse, Violetta : mon journal intime etc.). Elle publie son premier roman le squelette de l'hôtel rouge en 2015 chez Auzou, puis enchaîne les séries Anna & Hannah en 2019 et 2020, 2105 en 2020 et 2021 et Les influenceuses en 2022 et 2023. Elle continue aussi les traductions chez Auzou (Dragon boy de Guido Sgardoli, Tom O'Clock : le détective du temps de Sir Steve Stevenson, Ma place au soleil de Gabriele Clima).

Il y a d'abord le récit de cet été particulier d'une lycéenne en vacances chez sa grand-mère : l'héroïne raconte à la première personne son quotidien, sa solitude et sa fuite du monde habituel de l'été après un drame, sa rencontre avec un jeune homme. L'héroïne rédige aussi des lettres à sa meilleure amie dans lesquelles elle se confie peu à peu. Et enfin, elle reprend l'exercice qu'elle avait entamé avec sa meilleure amie, la rédaction des dix règles pour bien pratiquer le surf, en fait pour bien vivre sa sexualité.

La tension dramatique du roman repose sur la compréhension progressive du drame de l'été précédent et le suspense du mystère entourant le secret de l'héroïne. Il s'agit d'amour et de sexe et Anouk Filippini profite des questionnements de l'héroïne pour aborder frontalement les thématiques liées à l'adolescence, à la sexualité et surtout au consentement. Il y est question des stéréotypes de genres et notamment de la manière dont les garçons peuvent se comporter avec les filles mais elle montre aussi de manière positive la découverte du plaisir et de l'amour de deux jeunes adultes en nommant les choses.

Ce roman est extraordinairement percutant, il aborde la sexualité sans tabou, c'est un changement de ton dans la littérature adolescente et c'est réjouissant.

Un roman saisissant et impressionnant.
Un coup de coeur absolu.
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Loue avec un e, parce que le féminin compte et on ne le dira jamais assez, est une super surfeuse mais est aussi une âme en peine qui s'est isolée du monde. Pourquoi ? Ça, c'est ce qui m'a tenu en haleine pendant 300 pages.

Anouk Filippini écrit un roman d'amour, un roman sur la sexualité, un roman sur les traumatismes et sur la résilience. Elle a une plume superbe et je n'ai pas pu lâcher son livre alors que je n'en attendais rien de plus qu'un truc un peu distrayant. Et pourtant il est tellement plus que ça.

La sexualité est abordée sans tabou. Les addictions également. Il faut faire attention car il y a des trigger warning qui aurait pu être indiqués au début du roman, . Néanmoins, pour des ados, à partir de la 4e, 3e, c'est un livre qui est parfait pour les sensibiliser.

Grâce à Anouk Filippini, j'ai pris une belle claque avec ce roman beau, fort, délicat et tellement nécessaire.
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L'enthousiasme de mes copinautes m'a convaincue de lire ce roman en dépit de sa couverture racoleuse.
Je vois très bien ce qui leur a plu : entre la reconstruction d'une jeune fille suite à un drame, la douceur de la relation amoureuse, la remise en cause des attendus de la "première fois" et les fameuses règles sur le sexe, ce roman ne manque pas de qualités.
Je dois d'ailleurs avouer que le parallèle entre le surf et les relations sexuelles est étonnamment pertinent. Ces règles sont la vraie réussite de ce roman. Ce sont les passages qui m'ont le plus convaincue.

Malheureusement, d'autres éléments sont plus "clichés" et m'ont nettement moins emballée. le suspens entretenu tout au long du roman sur la source du mal-être de Loue (qui m'a semblé assez évidente), la sévérité aléatoire des parents (qui privent leur fille de tout - sans grand effet puisqu'elle désobéit régulièrement -, mais ne réagissent pas alors que leur fils sombre dans l'alcool sous leurs yeux), le groupe de potes surfeurs monolithiques...
Je termine donc cette lecture mitigée : dommage que tout cela n'ait pas été plus fouillé pour être à la hauteur des belles trouvailles du roman.
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
L’amour existe. Moi je t’aime, et toi tu m’aimes.
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Ce qu'elles ne m'ont pas dit, mais que je sais parce que je les ai entendu parler, c'est que la lqnpp [ locataire qui ne paie pas ] écrit des romans historiques avec des scénes olé,olé. Oui, bon, OK, je vais le dire clairement : elle écrit des bouquins de cul, quoi. Mais historiques. Ou alors historiques, avec du cul. Je ne sais pas s'ils sont plus cul ou plus historiques. Je ne savais même pas que ce "genre littéraire" existait. Mais ce qui est sûr, c'est qu'on retiendrait mieux 1515 si c'était un rencard à Marignan plutôt qu'une bataille, non ?
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" Car malgré les idées reçues et véhiculées par l'industrie pornographique (...), les prélis, ce n'est pas le menu du réveillon. "
- Menu du réveillon ? J'écris "menu du réveillon" ?
- Tout à fait. Et même tu détailles :
"Apéritif, première entrée, deuxième entrée, viande, poisson, trou normand, fromage... gardons-ça pour les dîners de famille et acceptons qu'au lit, si tu veux commencer par la bûche, tu commences par la bûche."
- T'es con...
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PEUR D'AVOIR MAL
PEUR DE SE FAIRE VIOLER
PEUR DE MOURIR
PEUR D'ÊTRE MOCHE AU MOMENT DE L'ORGASME
PEUR D'ÊTRE MALADROITE
PEUR DE NE PAS ÊTRE À LA HAUTEUR
PEUR QUE ÇA ME DÉGOÛTE
PEUR DE FAIRE DES TRUCS QUE J'AI PAS ENVIE DE FAIRE
PEUR DE TOMBER ENCEINTE
PEUR DÊTRE FILMÉE
PEUR D'ÊTRE UNE SALOPE
PEUR D'AVOIR PEUR
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Josée s'en foutait des études des notes de ce qu'on pensait d'elle les profs les autres, les adultes. Josée buvait de grandes gorgées de vie et ça lui suffisait. Elle disait que vue depuis l'univers, notre petite existence est à la fois insignifiante et miraculeuse. Josée n'avait pas de plan de carrière. Son plan de carrière, c'était d'être une étoile filante. Et d'aimer chaque seconde que durerait la combustion.

[p319]
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