J'aimerais, dans ce commentaire, faire partager la passion que j'ai eue à la lecture de ce livre.
Pour moi, contrairement on ce que l'on pourrait croire ce livre n'est pas seulement une autobiographie je l'ai vécu comme un roman. L'histoire relève plus du roman que du simple témoignage. La précision, la justesse de l'écriture est remarquable. le lecteur se sent, dès le début, concerné par ce qui est raconté. C'est probablement, tout ou partie autobiographique, mais le lecteur se retrouve dans les pages du livre. C'est là un des talents de l'écrivain.
Il y a une première impression qu'il faut chasser, tout de suite, avec la taille du volume. Elle peut intimider mais c'est en fait tout le contraire. Il se lit très facilement. A la fin du livre, le lecteur regrette de ne plus avoir de pages à tourner. Pour ma part, j'aurai été preneur d'une suite.
Je finis sur un regret : je m'étonne que ce livre n'ait pas eu une plus large couverture médiatique.Je trouve qu'il est un peu méconnu et je n'explique pas pourquoi.
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Magnifique cette traversée du temps et d'une partie de la vie de Philippe Val.. Beaucoup de recontre ( Ah Renaud...) passionnantes.
Un bonheur de lecture
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Ah la lucidité ! Que c'est revigorant.
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À la tête de Charlie Hebdo de 1992 à 2009, puis directeur de France Inter pendant cinq ans, Philippe Val se raconte dans une passionnante autobiographie, qui révèle notre épopée collective, alors que l'écrivain journaliste vit aujourd'hui sous haute protection policière.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Quand tout allait mal pendant la journée, il se disait : ce soir, je vais retrouver mon livre. Il lisait avec délices. Ouvrir un livre, c'était briser toutes les chaînes de la journée. C'était voler librement dans l'univers. C'était avoir rendez-vous avec lui-même dans la réalité imprimée. Si Philippe aime tant les artistes, c'est que tous les soirs de sa vie, quel qu'ait été son état moral ou physique, ils l'ont accueilli dans leur monde, et l'ont rendu heureux. Les livres donnaient un but désirable à ses jours difficiles, ils lui donnaient aussi la force, réveillaient son désir, son courage, son insolence. Ils étaient la preuve quotidienne de la réalité du bonheur. Et si on lui demande pour quel monde il se bat, encore aujourd'hui, ton père répondra : "Je me bats pour un monde où l'on écrit des livres".
[BIOGRAPHIE] LA CHRONIQUE DE VALERIE EXPERT - TU FINIRAS CLOCHARD COMME TON ZOLA