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EAN : 9782246812432
162 pages
Grasset (17/01/2018)
3.74/5   250 notes
Résumé :
« Le téléphone sonne. C’est Charlotte qui m’appelle d’Israël. Nous étions dans la même classe à Montélimar. Elle a été arrêtée après moi, mais je ne l’ai pas croisée à Birkenau.

— Qu’est-ce que tu fais en ce moment ? demande-t-elle.
— Je travaille sur l’amour.
Un silence alors, comme si le mot amour s’égarait, se cognait dans sa tête. Elle ne sait qu’en faire.
— L’amour au camp ou quoi ?
— Après les camps.
—... >Voir plus
Que lire après L'amour aprèsVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (57) Voir plus Ajouter une critique
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Marcelline Loridan-Ivens, de son nom de jeune fille Rozenberg, est née le 19 mars 1928 et elle est morte le 18 septembre 2018. Elle est déportée à Auschwitz-Birkenau à l'âge de quinze ans.
À son retour des camps, elle se jette dans l'existence, le cinéma et les amours, à corps perdu. Elle se cherche follement. Ce qu'elle veut, c'est ne plus subir, jamais.
De cette expérience, ô combien traumatisante, elle a réussi à se relever à travers les mots et les images. Ses premiers amours, elle les cherche d'abord parmi les autres survivants. Si, très vite, elle a des amants, c'est aussi pour s'émanciper de sa mère qui veut absolument la marier. Mais comment aimer, s'abandonner, jouir au retour des camps ?
Qu'est-ce que le désir quand on revient de si loin ? Pour elle, la nudité reste associée au regard humiliant des nazis. Elle a dû accomplir un long chemin pour renaître à l'amour. Elle écrit la difficulté à trouver ce lâcher-prise et l'abandon. Pour le raconter, avec la complicité de Judith Perrignon, journaliste et écrivaine, elle va s'aider de « sa valise d'amour ».
Elle a retrouvé cette valise dans laquelle sont conservées les lettres, les petits mots échangés avec les hommes de sa vie. Elle nous offre d'ailleurs quelques passages de sa correspondance, notamment avec Georges Perec qu'elle ne pouvait aimer, celui-ci l'attirant inexorablement vers son passé.
De ces hommes qui ont traversé sa vie, elle en épousera deux. le premier se nomme Francis Loridan mais c'est le second, Joris Ivens, qui sera le grand amour et avec qui elle coréalise une série de documentaires dans les années 1970.
Cette femme d'acier qui avait une énorme soif de culture, grâce à une force de vie incroyable a dû accomplir un long chemin pour renaître à l'amour après avoir vécu l'inacceptable. L'amour après nous parle de son inlassable quête de l'amour, de son apaisement impossible et de sa soif d'aimer.
Cette femme exceptionnelle et insoumise se livre sans fard et nous offre une véritable ode à l'amour et à la liberté. Tout au long de son livre, elle prône la liberté, la liberté de l'esprit.
Ce livre éblouissant, écrit par l'un des derniers passeurs de mémoire, est un livre intime, puissant, bouleversant, un roman vrai sur le corps, la féminité, la sexualité, qui parle essentiellement d'amour.
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Retrouver Marceline Loridan-Ivens, toujours avec la complicité de l'excellente Judith Perrignon, est l'assurance de passer un moment très émouvant et plein d'enseignements sur ce qu'a vécu cette femme au retour des camps de concentration. Comment parler de l'innommable, de l'incroyable, de cette industrie de la mort de nos semblables, pensée, mise au point et réalisée par l'Allemagne nazie, au siècle dernier ?

Dans Et tu n'es pas revenu, elle s'attachait à parler de son père et voilà que dans L'amour après, c'est son intimité qu'elle dévoile avec spontanéité et franchise, ses amours, ses joies et surtout ses difficultés à retrouver du plaisir physique alors qu'elle ne peut plus supporter de se déshabiller devant quelqu'un d'autre.
Elle perd presque totalement la vue à Jérusalem, en pleine séance de dédicace. Ce qui lui arrive et le lieu où cela se passe déclenche en elle une cascade de souvenirs. Elle, une fille de Birkenau, regrette son nom, Rozenberg, car elle porte les noms des deux hommes qu'elle a épousés, le second étant son grand amour.
C'est en plongeant dans sa « valise d'amour » qu'elle retrouve quantité de lettres et de mots qu'elle ne peut lire qu'avec l'aide d'un appareil spécial. Elle cherche d'abord l'amour parmi les survivants mais c'est un échec. Comme elle fréquente Saint-Germain-des-Prés, elle rencontre et aime des personnages importants : Edgar Morin, Georges Perec… Elle est la copine de Christine Sèvres qui épouse Jean Ferrat et se lie enfin avec Simone Veil qui avait bien pris soin d'elle à Birkenau. Elle s'implique aussi dans la lutte pour l'indépendance algérienne, fait l'amour mais ne veut pas du mariage puis épouse successivement deux hommes.
Georges Perec était très amoureux d'elle, amour non partagé mais elle nous livre des passages de lettres de l'auteur de la disparition. Plus loin elle confie : « J'en ai voulu à Georges de s'être fait incinérer. Pourquoi as-tu donné ton cadavre aux flammes, comme là-bas ? » Ses confidences, ses réactions, sont spontanées, empreintes d'une extraordinaire franchise qui m'a beaucoup touché.
L'amour après est un livre tellement tendre, avec des confidences les plus intimes d'une femme immensément courageuse dont la vie n'a été que du rab, comme elle le confie à la fin. Savoir qu'on a été dénoncé par de « bons Français », être déportée, côtoyer la mort, l'horreur des camps, c'est inimaginable pour nous qui lisons cela aujourd'hui. Cela a broyé celles et ceux qui en sont revenus et qui disparaissent les uns après les autres aujourd'hui. Il faut lire ce qu'ils écrivent pour qu'ils vivent encore, que leur sacrifice ne soit pas oublié.

Marceline Loridan-Ivens a eu une vie pleine ensuite, beaucoup d'amours, donné toute son énergie à ses passions, surtout pour le cinéma. Elle est morte le 18 septembre 2018 mais lorsque je la voyais répondre aux questions de François Busnel qui l'invitait dans son émission, La Grande Librairie, je ne pouvais m'empêcher de l'admirer, de l'aimer.

Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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Marceline est haute comme trois pommes, elle a toujours sa tignasse rousse qui lui donne un air de petit faune ingénu et insolent, comme dans Chronique d'un été de Jean Rouch et Edgar Morin, où elle demandait à des Parisiens croisés au hasard: "Êtes-vous heureux?'.

Aujourd'hui, Marceline a 89 ans. Et cette fois c'est elle-même qu'elle interroge en fouillant dans sa "valise d'amour" qu'on imagine joyeusement bordélique.

Une valise pleine de lettres d'amour et d'amitié.

Lettres de Loridan son premier mari lointain, de Georges Perec amoureux fou de ce petit bout de femme qui était revenue d'un enfer où sa mère à lui avait disparu, de Jean-Pierre Sergent, d'Edgar Morin, de Joris Ivens son deuxième mari, de trente ans son aîné, compagnon de luttes et de tournages engagés.

Lettres d'anonymes, parfois oubliés, d'amies tendrement chéries comme Simone Veil, comme elle revenue " du même transport, du même quai, du même camp".

Sortie de Birkenau, vivante, Marceline y a laissé son père, tendrement aimé. Et ce qui aurait pu être une adolescence heureuse a été tué avec lui. Elle se jette avec frénésie dans la vie, dans ce "ballet des hommes qui a chassé le nom de (son) père de (son) état civil."

Mais les lettres de la valise , parfois citées partiellement, ne sont pas l'objet du livre: elles tendent un miroir à la narratrice et lui posent toutes la même question : "Es-tu heureuse, Marceline? Peux- tu être heureuse? L'as-tu été ? "

Comment fait-on l'amour, comment ressent-on l'amour après les camps quand on y est entré enfant -elle avait quinze ans- et qu'on y a tout appris de la mort, rien de l'amour?

Sans esquive, sans effet, Marceline répond et dit la vérité d'un corps qui refuse de se dénuder, qui reste insensible, qui ne découvre le plaisir des caresses que dans un mélange troublant de sensualité et de violence.

Elle dit la quête effrénée de la liberté : plus personne ne lui donnera d'ordres, désormais. Et la griserie de la séduction.. .

Mais cette ivresse de séduire n'a pour objet que de s'apprivoiser elle-même. Bientôt elle retrouve la confiance dans la tendresse paternelle et amoureuse du grand Ivens, dont elle devient la co-scénariste.

C'est toute une époque effervescente qui revit en même temps qu'elle : effondrement de l'empire colonial, guerre d'Algérie, naissance d'une Chine nouvelle, luttes politiques , luttes sociales, luttes féministes.

Sortir du camp c'est aussi sortir de soi, donner la parole à ceux qui ne l'ont jamais, aller vers l'autre. Mettre en images et en mots les secousses du monde...et jusqu'au dernier souffle de l'homme aimé dans cette "Histoire de vent"dernier film du vieux lion à crinière blanche, qui m'a laissé un souvenir magique.

Une vraie leçon de vie, d' éternelle jeunesse.

Petit bémol : la co-écriture, qui me gêne toujours un peu. Mais j'ai entendu Marceline parler.. Elle parle comme elle pense et , sans doute, comme elle écrit : vite, juste, précis. Vivant.

Vivante Marceline.
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Beau et énigmatique titre de ce récit paru chez Grasset en janvier dernier : L'amour après quoi me diriez vous ? Tout simplement et tout tragiquement, l''amour après Birkenau, où la cinéaste fut déportée à l'âge de quinze ans et où son père fut tué.

Dans ce livre écrit avec Judith Perrignon L'Amour après, irrigue de façon aussi percutante que déchirante la voix de Marceline Loridan-Ivens écrivaine, une cinéaste, rescapée des camps de concentration. Et sans le savoir on la connaissait un peu puisque c'est la jeune femme qui, dans un morceau du dernier album de Vincent Delerm, demande aux gens s'ils sont heureux, extrait tiré d'un film de Jean Rouch.

A 15 ans, elle était à Birkenau. A la question que l'on se pose souvent : peut-on vivre après l'horreur, Marceline Loridan-Ivens en substitue plusieurs autres, peut-on aimer un jour après les camps ? Comment peut-on aimer quand son rapport au corps a été totalement ravagé ? Peut-on avoir un jour du plaisir ?
Aujourd'hui à 89 ans, et notamment il Ya un mois sur le plateau de l'émission La grande librairie, elle réaffirme sa conception de l'amour : un amour synonyme de liberté et sans possessivité. Marceline Loridan-Ivans dit se sentir toujours jeune dans sa tête, seul son corps ne suit pas. Une vision aussi libre que rebelle et surtout hors des sentiers battus de l'amour par une résistante dans tous les sens du terme.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Sur la couverture du livre, la photo d'une femme que l'on devine espiègle, ses cheveux roux sont en bataille, ses yeux sont pétillants. Elle perd peu à peu la vue, mais elle a toujours la même verve. Elle vient de fêter ses quatre-vingt-dix ans, elle fume de temps en temps un pétard, elle se fout de son âge. Une valise oubliée, remplie de lettres, de photos, de souvenirs, l'occasion d'évoquer les maris, les amants, les amies.

« Ces amitiés et ses amours que nous tissions sans formalités, et qui nous donnaient le sentiment même fugace de notre liberté. »

Marcelline Loridan-Ivens a été déportée à 16 ans à Auschwitz-Birkenau, à 17 ans elle sort d'un monde qui lui a retiré son nom, sa personne, son corps. Dans ce témoignage émouvant, elle évoque librement l'amour après les camps.

« Jamais, avant le camp, je ne m'étais déshabillée devant quelqu'un, jamais je n'avais vu le corps de femmes nues, ni celui de ma mère, ni celui de mes soeurs. J'ai découvert le mien en même temps que je l'ai su condamné. J'en ai fait une quantité négligeable. Secondaire. Il fallait juste qu'il tienne, qu'il soit sec et solide. J'ai tout vu de la mort, sans rien connaître de l'amour. »

L'amour est pour elle une contrée inconnue, elle est un très jeune bourgeon que la guerre a gelé sur pied. Et pour très longtemps. Faire l'amour était devenu une façon claire d'affirmer son autonomie, sa liberté. Elle vit des histoires en sachant qu'elle n'ira pas au bout. Elle fait l'amour sans rien ressentir. Elle n'a pas grand-chose à donner, et elle ne sait pas le donner, elle n'aime pas qu'on la touche, elle n'aime pas se déshabiller.

« J'avais un comportement décousu sans doute, mais sans en avoir conscience. Je me cherchais dans les regards et je ne voulais pas y voir mon âme perdue. Qu'est-ce qu'une âme perdue ? C'en est une qui tâtonne dans la nuit, sur les routes du souvenir. Il faut agir follement pour ne pas la laisser voir. »

La fin des années 50, les nuits de Saint-Germain des prés, à traîner au café et à discuter jusqu'au lever du soleil. Un besoin immense de communiquer avec ses semblables, le besoin aussi qu'on la remarque, qu'on l'entoure, qu'on l'accepte. Elle sera de tous les combats des femmes, la révolution sexuelle, le féminisme.

« Il n'y eut, après les camps, plus aucun donneur d'ordres dans ma vie. »

Elle nous parle de ses deux tentatives de suicide, de Simone Weil sa compagne de détention, de leur difficulté de raconter ce qu'elles ont vécu, elles ne savent pas l'exprimer. L'évocation aussi de Joris son grand amour, avec lui tout s'est mis en place naturellement, la jeune femme et la survivante des camps ne firent enfin plus qu'une seule.

J'ai beaucoup aimé ce récit intime et puissant d'une femme en quête permanente d'amour, une femme anticonformiste tout en séduction. Tous ses souvenirs sont écrits avec une langue alerte comme elle. Parmi les nombreux livres que j'ai eu l'occasion de lire sur les camps de concentration, c'est la première fois que je vois aborder ce thème de comment se réapproprier son corps après avoir subi l'horreur des camps. le récit bouleversant, sincère, sans aucun artifice d'une femme libre, parfois provocatrice qui se moque bien du regard des autres et qui semble d'une éternelle jeunesse.



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critiques presse (6)
LeFigaro
16 février 2018
La rescapée d'Auschwitz-Birkenau raconte la difficulté d'aimer après les camps.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Culturebox
13 février 2018
Un livre solaire et sensuel, écrit dans une langue d'une jeunesse éclatante.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Lexpress
12 février 2018
À son retour des camps, et après deux tentatives de suicide, Marceline Loridan-Ivens doit se réapproprier son corps, "à jamais associé à l'ordre d'un nazi".
Lire la critique sur le site : Lexpress
LaCroix
09 février 2018
Dans un livre intime et puissant, Marceline Loridan-Ivens, rescapée des camps de la mort, évoque les hommes qui ont traversé sa vie.
Lire la critique sur le site : LaCroix
Bibliobs
24 janvier 2018
Survivante d'Auschwitz, Marceline-Loridan Ivens fait le récit de son difficile retour à la vie et à l'amour.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
LeMonde
22 janvier 2018
L’écrivaine et cinéaste, survivante d’Auschwitz, de Bergen-Belsen et de Theresienstadt, raconte son retour à la vie dans « L’Amour après ».
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (133) Voir plus Ajouter une citation
Francis est mort il y a quelques années maintenant, sans avoir trouvé la paix. L'ai-je trouvée moi ? Non, je ne la cherche pas, elle ne viendra pas, elle m'est impossible. Seuls comptent la quête, le mouvement, le sens. Et j'ai su jalonner ma vie de gens et de combats qui m'apaisent.
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Je crois que tu t’es trompée, Marceline. Je ne crois pas, je ne sais pas, on ne jamais être totalement sur. Ou bien c’est moi qui me suis trompé. C’est possible, je ne crois pas. Je voudrais t’en vouloir- T’en vouloir pour cette impasse, pour cette impasse, ce cul de sac, pour ces coups de téléphone : - « Bonjour, Georges comment vas-tu ? »

Non, Marceline, tu le savais très bien, cela, je ne pouvais le souffrir, c’était pire que de l’hypocrisie.
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J'ai cru comme elle au Prince Charmant, je l'ai espéré, plus on est libre, plus on entretient l'idée d'un homme idéal, on cherche l'âme soeur, pas le mari, c'est une longue quête où l'on s'enferme comme une bonne épouse dans sa vie rangée. Il ne viendra pas. Il n'existe pas. Il faut déserter les modèles, fuir leurs pièges, leurs barbelés invisibles. L'important, c'est d'avoir de l'air, alors tout peut commencer.
P.71
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En politique, nous* n'étions pas du même bord, mais qu'est-ce qu'un bord, sinon une rive d'où l'on écoute et interprète le bruit du monde? Nous étions du même transport, du même quai, du même camp. Nous étions des femmes dures.

*Nous: la narratrice et Simone Weil.
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On a commencé à sortir ensemble, à s'embrasser, se bécoter, je le laissais faire, de plus en plus pressant, je savais où nous allions, ou plutôt où il fallait aller, ça ne m'intéressait pas, ça me faisait peur, mais bien au-delà de la crainte de la première fois, bien au-delà du risque de tomber enceinte, je fuyais mon propre corps, sa mise à nu, à jamais associée pour moi à l'ordre d'un nazi, à son regard humiliant tandis qu'on nous rasait la tête et le sexe, à son verdict : la mort ou le sursis. Jamais, avant le camp, je ne m'étais déshabillée devant quelqu'un, jamais je n'avais vu le corps de femmes nues, ni celui de ma mère, ni celui de mes soeurs. J'ai découvert le mien en même temps que je l'ai su condamné. J'en ai fait une quantité négligeable. Secondaire. Il fallait juste qu'il tienne, qu'il soit sec et solide. J'ai tout vu de la mort sans rien connaître de l'amour.
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Vidéo de Marceline Loridan-Ivens
Rencontre avec Frédérique BerthetFrédérique Berthet a publié en 2018 aux éditions P.O.L La Voix manquante – texte qui retrace l'apparition fugitive et inoubliable de Marceline Loridan dans Chronique d'un été de Jean Rouch et Edgar Morin. Ce film de « cinéma-vérité » évoque les souvenirs poignants de la déportation de Marceline. La Voix manquante raconte les coulisses de ces images. Frédérique Berthet a reçu pour La Voix manquante le Prix du livre de cinéma 2018 décerné par le Centre national du cinéma et de l'image animée (CNC).Rencontre animée par Alexia Vanhee
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