Un mètre quatre

Un petit livre en apparence léger, sur une petite fille face à la maladie. C'est touchant, émouvant, souvent drole, très facile à lire une fois qu'on s'est adapté à l'écriture "petite fille". J'ai beaucoup aimé partagé les pensées de Nanou face à un monde qu'elle ne comprend pas toujours.

A noter que la "Nanou" du livre, c'est Anne de Rancourt quand elle était jeune, même si tout n'est pas autobiographique.

Et si je pouvais rajouter une 6ème étoile, je le ferais!! Ce livre est une bouffée d'air frais!! Un de mes plus beaux coups de coeur !! Bouffée d'air, malgré la gravité du thème. Suivre le combat d'une "gamine" contre la maladie à travers ses propres mots, sa vision des choses, c'est une écriture à la fois originale, simple, un côté naïf, spontané, c'est un vrai bonheur!! Ses interrogations, son quotidien, son propre vocabulaire... Je n'ai qu'une chose à vous dire, courrez dans une bibliothèque ou chez un libraire, trouvez-le, dévorez-le!! Vous en sortirez avec le sourire et pleins de toute l'émotion que cette petite Nanou envoie à travers ses mots!! Un petit bijou!!

Nanou, sept ans, est hospitalisée ou elle comme elle le dit elle fait « des stages d'hosto ». Parce que ce monde, les « firmières », elle connait à force. Sa tante Alice lui offre un cahier bleu pour « écrire rire tout ce qu'on a mal au coeur ou envie de rigoler ». Nanou récit aves ses mots, son langage : la maladie de sa maman, la jalousie qu'elle éprouve envers sa soeur ainée, les copines et puis l'amour immense de sa tante.

Le hasard fait qu'il y a cinq jours j'ai écrit un billet sur Oscar et la dame rose d'Eric-Emmanuel Schmitt, une lecture qui m'avait bouleversée.

Un mètre quatre reprend ces mêmes thèmes: la maladie, le monde médical racontés par un enfant. le récit est de la main de Nanou, sept ans, mais j'ai été gênée par les phrases trop infantiles. J'ai trouvé que l'ensemble du livre baignait dans les bons sentiments comme si l'auteure en faisait de trop. Quand Nanou parle de la sclérose en plaques de sa maman et de ses craintes : c'est juste et touchant.

La dernière page m'a laissée perplexe. le livre se termine par un mot d'Alice. Aussi, j'ai pensé qu'il s'agissait d'un livre autobiographique sauf que l'auteure se prénomme Anne.

Une écriture trop édulcorée à mon goût pour une enfant de sept ans. Aussi, cette lecture m'a juste effleurée…

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Merci à BoB et Pocket pour ce partenariat qui m'a permis de découvrir l'histoire, très touchante, de cette petite fille malade qui va pouvoir, lors de ses "stages" à l'hôpital, s'épancher dans un cahier bleu (impossible, à cet égard, de ne pas penser à Oscar et la dame rose d'E.- E. Schmitt). Elle y déposera ses douleurs mais également ses (sou)rires, dans une complicité sans faille avec sa tante Alice, sa tante-fée.

Le récit se lit vite (120 pages) ; les mots sont à la fois remplis de fraîcheur et émouvants mais je dois bien avouer que deux éléments m'ont quelque peu dérangée : d'abord, la ponctuation "hasardeuse" puisque censément celle d'une petite fille de sept ans ; ensuite, à certains moments, j'ai trouvé que l'on s'éloignait trop, me semble-t-il, de l'écriture d'un enfant, on sent l'adulte derrière "qui désire écrire à la manière de...". Cela dit, nul regret de l'avoir lu.

"J'aime bien les parenthèses parce que les mots ils se parlent tout bas avec la main devant la bouche quand ils se mettent dedans."
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Très touchant ce récit avec des mots d'une enfant de 7 ans.
Ils sont épatants les gamins ils ont une lucidité étonnante !!!