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Vices tome 3 sur 4
EAN : 9791094980187
228 pages
(10/10/2018)
4.77/5   13 notes
Résumé :
« Et la voiture n'a pas dérapé, elle a accéléré, ça aussi, elle le jurait. Et les hommes à l'intérieur ? ils ont ri. Oui, quand les os de mon petit gars se sont brisés entre la tôle et le mur, elle est certaine de les avoir vus rigoler ? »

A la BJV, on traite les affaires qui concernent les mineurs et jeunes adultes. Ces derniers temps pourtant, Zolan n'a pas la tête au travail. Fou amoureux, il n'a qu'une obsession : épouser sa collègue Marie. Or le... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Cette sensation du vide laissé, le coeur à vif, l'estomac noué, le cerveau en ébullition, Gipsy Paladini m'a emporté dans cette quête désespérée et jouissive de creuser toujours plus la vérité au sein de la matrice humaine, de me faire goûter à cette saveur décuplée en pénétrant au sein de ses personnages, à comprendre les mécanismes qui régulent ou tourmentent les êtres, qu'ils soient de la BJV, une Brigade des Jeunes Victimes censée résoudre des affaires touchant principalement les jeunes victimes, qu'ils évoluent dans des cités oubliées comme celle des 608, une chose est sûre, plus jamais vous ne lirez les polars autrement qu'en cherchant ... les vices !

Après l'avoir découverte avec deux romans "Coup de poing !", d'abord avec Sang pour sang (2009, 2015) puis J'endends le bruit des ailes qui tombent (2015), quand l'émotion brute de décoffrage supplante le décor urbain et désintégré d'un New York sur le fil du rasoir avec des enquêtes époustouflantes dans la tête d'un flic borderline, al Seriani, au bord du chaos pour tenter d'éradiquer le mal sévissant dans la faune d'une ville qui ne dort jamais, cette croisade qui a déjà entamé le peu d'humanité restant encore dans les âmes de tous les personnages en lutte contre les démons mais surtout contre eux-mêmes.

Trois petits singes

En amorçant cette série intitulée sobrement Vices et prévue pour 8 épisodes, érigée comme une série télévisée avec une piqûre de rappel à partir du 3ème en résumant brièvement l'essentiel à retenir ainsi que les personnages principaux, cet ambitieux projet littéraire se décline à toutes les surfaces pour transcender un genre largement reconnu pour exploiter les miroirs d'une société en proie à ses doutes existentiels comme dans les crevasses d'hommes et de femmes qui se liguent pour le meilleurs et surtout ... le pire à venir, la preuve une fois de plus que le polar se marie merveilleusement avec les drames sociétaux et contemporains en vue d'aspirer le venin, d'en comprendre un tant soit peu les tenants et les aboutissants, d'approcher un peu plus ce qui différencie et sème la confusion dans les esprits, cette danse langoureuse et machiavélique entre le bien et le mal, une frontière mince et paradoxalement exaltante à en saisir des concepts, des prémices d'une ère nouvelle pour considérer autrement le destin tourmenté des personnages, leurs désirs enfouis, le poids du passé qui les plombe mais jamais ne semble disposer à les-en lester, qui d'un chagrin, qui d'une souffrance infini, l'auteure propose sa version opéra rock'n'roll du quotidien d'une jeune brigade policière spécialisée dans la défense et la cause perdue des jeunes, une galerie épatante de personnages aux antipodes l'un l'autre insufflant une énergie contagieuse au rythme du récit, telle une chevauchée sauvage qui cadrerait de près chacun, de l'ombre à la lumière, au fil des pages, chacun se dévoilera ou laissera apparaître des fissures, des zones d'ombre imprimant cette curiosité mordante au lecteur de tourner les pages afin d'en repousser les murs plus avant, à vos risques et périls pour la suite.

Zabulu

Le noir peut se déflorer et conter à toutes les sauces, du noir profond et presque opaque à la grisaille d'une urbanisation galopante, la nature des personnages révèlent des blessures secrètes et constamment au bord du précipice, les apparences trompeuses toquent à la porte, les mots de l'auteur résonnent longtemps et ricochent dans les salles à la lumière tamisée jusqu'aux bas-fonds de la ville, au bord de la nausée ou de la décrépitude, Vices est une oeuvre exigeante pour oser s'aventurer dans des zones inhabituelles et tenter le diable, de caresser d'autres frontières, de la déchéance inéluctable à la rédemption, la culpabilité qui ronge les âmes pour l'assoiffer jusqu'à ce que mort s'ensuive, sentir les effluves de la fin avec ses nécroses et parfums morbides, il est des passages difficiles à encaisser pour mieux en ressentir les répercussions inaliénables, l'ambiance explosive peut coltiner des instants de poésie éphémère mais d'une beauté suffisante à combler le coeur que tout reste encore possible à drainer, à espérer des jours et des lendemains meilleurs, c'est cette humanité-là qu'attirent les charognards et les prédateurs de tous les horizons qui participent à rendre les romans de Gipsy Paladini tellement ... vraie, à force de gratter sous le vernis désincarné et délabré, vous ne serez pas au bout de vos surprises, quand le polar se mêle avec le réalisme, Vices devient rapidement addictif, vous le lisez plus, vous finissez par vous confondre non pas avec un seul mais plusieurs personnages-clés, c'est ce qui rend un style unique et atypique, la patte de l'auteure est comme des griffes propres à faire grincer les tympans et vous rendre accro, des enquêtes de disparitions aux effets dévastateurs de drogues touchant l'innocence, au-delà des mots et des cicatrices, l'âme meurtrie des contemporains laissent des sillons et des bouches béantes, vous n'en sortirez pas indemne.

Butterfly

Cette conviction profonde de toucher aux organes sensibles, de capter le bruit des ailes des papillons, dans le tumulte des actions ne manquant pas de panache et de toucher aux fibres de chacun, la mort n'est jamais loin, mettre un point d'honneur à repérer le point de bascule, cet instant suspendu dans le clair-obscur, votre coeur pourrait rater un battement que vous vous surprendriez à vous faire oublier pour vous immerger plus loin dans ces contrées inconnues et salvatrice, une batterie d'émotions surgissent au coin des pages que vous vous demanderez encore comment l'auteure a réussi ce tour de passe-passe, c'est la magie évanescente des mots qui s'aligne, cette fragrance entêtante qui ne vous quitte pas, cette nuit qui n'en finit plus d'éloigner le jour suivant de poindre son nez, défendre l'irrécupérable pour lui laisser une deuxième chance, loin de traverser les zones de turbulence qui menacent d'ébranler jusqu'aux fondations de la BJV, les histoires d'amour se suivent mais ne se ressemblent pas, de l'opéra rock à la chevauchée des cabossés de la vie, dans le deuil ou la raison d'être, Vices propulse un monde jamais figé dans ses veines, une représentation haute en couleur d'un microcosme à l'échelle de la société, des fulgurances viennent happer et remettre en cause tous les acquis, une plume percutante dans le but de dresser des tableaux criants de vérité, des aspects étouffés et défenestrés en même temps, l'air peut combiner des relents nauséabonds et des fraises Tagada, c'est toute l'ironie cruelle d'une société cherchant inlassablement un nouveau souffle, de détruire à petits feux pour renaître de ses cendres, un jour ...

La chance n'est pas réservé seulement aux privilégiés, la roue du destin peut embrayer et dérailler à tout instant, l'impermanence des choses est propre à la vie, rien ne laisse transpirer un long fleuve tranquille, les dérives et échappatoires appartiennent à la colère des flots, si la nature est dotée d'une empreinte génétique, les êtres humains ne sont pas en reste avec leur fragilité camouflée, leur égo démesuré, Vices pose des questions essentielles sur les rapports entre la loi et les hommes, les envies flirtent avec les mystères que chaque personnage recèle, du premier épisode à Kuyashii, l'écriture de Gipsy Paladini gagne en intensité, de l'introduction des protagonistes à la peinture progressive des fêlures, de l'absence de lumière à la sagacité de Marie pourtant chargée d'un passé nébuleux, Zolan traîne sa silhouette alourdie de spectres avec sa moto au milieu de la nuit, le commandant Tala et son lourd fardeau, la désinvolture de Bia, Marcus pourrait s'ériger comme un roc si seulement, les confidences sur Myriam dans le 4ème épisode, les choix de Sophie, Amir et sa vie familial compliquée, tout le socle de l'édifice de la BJV est comme un château de cartes, un seul être vous manque et tout l'air semble différent, d'autres personnages ne manquent pas de piment pour réserver le meilleur à venir, dans les motivations et attentes, l'auteure prouve une nouvelle fois sa capacité à sonder l'âme de l'humanité dans tous ses recoins et instabilités affectives, la violence n'est pas en reste avec certaines séquences choc pour rappeler que l'être humain est aussi le pire prédateur sur la Terre, à l'égard des autres espèces mais surtout à ses semblables.

Plus qu'une saga littéraire en cours et dont chaque épisode peut se lire indépendamment les uns les autres, le talent de Gipsy Paladini avec un style original alliant le polar et le drame humain, exercice délicat entre équilibre des intrigues et volonté de s'affranchir des codes du genre, d'oser pénétrer au coeur de territoires dangereux tant géométrique que sur le plan psychologique, l'art de l'auteure réside dans cette capacité à éviter les pièges du pathos et du voyeurisme, de surenchérir dans la violence pour mieux encore la faire ressentir et palpiter au creux des tripes, bien après la dernière page tournée, cette humanité qui oscille entre la lumière et la noirceur de l'âme, toujours plus près, toujours plus loin dans les abysses ...

Le vices dans la peau, quand tu nous tiens ...

A noter, à l'instar d'auteurs comme James Osmont et sa trilogie psychiatrique, Maxime Chattam, l'auteure invite le lecteur à écouter les clips ou morceaux de musique (et les paroles certes en anglais mais collant à l'ambiance et la pertinence de Vices dans ses propos) disponibles sur Youtube.

De la fiction à la réalité, j'ai pris mon temps pour coller et adhérer au plus près de l'univers de Vices, ces 4 épisodes inauguraient, déboussolaient, déchiraient, révélaient et une chose demeure, pour conclure, hâte de lire la suite des péripéties et du devenir des protagonistes, l'histoire d'une Brigade policière pas comme les autres, singulière pour conjuguer le meilleur du polar et de l'humanité sous toutes ses couleurs.

Coup de coeur pour Vices ❤️

Vices de Gipsy Paladini Auteur est une pépite littéraire à découvrir et à lire sans modération, dans l'ivresse de la nuit, dans les bas-fonds de la ville et de votre esprit, partout où le vice existe ...
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Une fin de semaine et un week-end chargé avec peu de temps pour lire, j'avais besoin de commencer un livre qui se lit facilement ! Et comme il me semble que le tome 4 ne va pas tarder à sortir, j'ai choisi Vices histoire d'être prête pour le prochain tome !
De quoi ça parle ? «Et la voiture n'a pas dérapé, elle a accéléré, ça aussi, elle le jurait. Et les hommes à l'intérieur… ils ont ri. Oui, quand les os de mon petit gars se sont brisés entre la tôle et le mur, elle est certaine de les avoir vus rigoler… »


A la BJV, on traite les affaires qui concernent les mineurs et jeunes adultes. Ces derniers temps pourtant, Zolan n'a pas la tête au travail. Fou amoureux, il n'a qu'une obsession : épouser sa collègue Marie. Or les plans carriéristes de celle-ci ne s'alignent pas sur cet objectif. D'autant qu'elle le soupçonne de lui mentir et de la surprotéger. Frustrée de ne pas être prise au sérieux, elle décide de faire bande à part, aussi quand une jeune fille est kidnappée et que les premiers indices impliquent des néo nazis, elle mène sa propre enquête. Or l'affaire s'avère avoir plusieurs visages...
A la Brigade aussi les façades se craquèlent et les cicatrices apparaissent.
Il semblerait que Marie ne soit pas la seule à couver un secret…

VICES est une série littéraire de 8 « épisodes » dont les deux premiers ont été réunis en un ouvrage édité aux éditions Fleuve Noir. On y suit les destins mêlés des membres de la brigade des jeunes victimes confrontés aux maux de notre société moderne.
VICES c'est aussi l'histoire de Marie et de Zolan, deux êtres tourmentés que tout oppose, dont l'amour naissant est sans cesse menacé.»

J'avais adoré les deux premier épisodes de cette série littéraire, et j'étais assez impatiente de me replonger dans les aventures de la BVJ surtout que la fin du tome 2 m'avait donné très envie de connaître la suite.
Comme je l'ai déjà dit pour les précédents tomes, Vices ça se lit super bien ! C'est génial quand tu as envie de te bouffer un livre en une journée ou quand tu as peu de temps pour lire car tu sais que tu avanceras malgré tout assez vite.
La construction est la même que pour le deux premier épisodes, ce qui a énormément d'avantages notamment dans le rythme de lecture.
Comme pour les premiers, la façon dont se livre est écrit / construit est très différent d'un roman basique. C'est un peu comme de lire un scénario mais sans les côtés descriptifs un peu chiant.
Le petite point personnages et « previously » au début du livre était top ! Ça donne encore plus l'impression d'être dans une série TV ! Mais c'est bien pour remettre tout le monde en place !

Donc au niveau chronologie on se retrouve dans cet épisode 3, 3 semaines après la fin de l'épisode 2. C'est marrant j'avais l'impression que le délais était plus court à la lecture ! On retrouve les personnages à peu près là où nous les avions laissé et notamment Marie pour laquelle nous avions eu une grosse révélation à la fin du dernier épisode !
Dans ce tome on avance un peu plus avec les personnages ! On découvre certaines choses, pas grand chose, ce qui je pense est cohérent dans la construction de cette série puisqu'on avance de quelques jours à chaque tome.
J'ai beaucoup aimé l'enquête de ce livre, on pourrait pensé au départ que c'est cousu de fil blanc mais pas du tout, il y a pleins de rebondissements, tout est très maîtrisé par l'autrice.
La fin nous laisse une fois de plus sur le carreau, rahlalalala j'aurais aimé avoir le tome 4 pour l'enchaîner direct tellement j'avais envie de connaître la suite !!!!
Je ne vais pas vous en dire plus sur le contenu, ce sont des livres qui se lisent très vite, dont on ne peut pas trop révéler le contenu sans spoiler !
C'est une série très addictive, chaque tome nous laisse sur un petit cliff, plusieurs pour ce tome !
J'attends impatiemment la sortie du 4, tant pis pour le challenge no achat ! J'essaie de dégommer ma PAL en attendant !!!
J'ai encore passé un excellent moment de lecture avec ce livre, ce n'est pas un coup de coeur tout simplement parce que le format proposé fait qu'il me manque un petit quelque chose .

Note 9/10
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Butterfly est le troisième volet de la saga Vices, de Gipsy Paladini. On y retrouve Marie, Zolan et les autres, aux prises avec une autre affaire concernant une mineure disparue. J'avais regretté, dans les deux premiers épisodes, de n'avoir pas retrouvé l'obscurité et la complexité des personnages que j'avais pu voir dans « Sang pour Sang », et dans « J'entends le bruit des ailes qui tombent », les deux premiers livres de l'auteure. Alors c'est avec un peu d'appréhension que j'ai ouvert celui-ci.

Marie et Zolan ont toujours une relation compliquée. Sophie est toujours aussi dingue. Marcus toujours obnubilé par la mort. le commandant toujours aussi mystérieux. Tous les personnages répondent à l'appel. Mais pas seulement. Ils prennent une dimension particulière dans cet opus. Je dois d'abord dire qu'alors qu'elle avait été éditée par Fleuve Noir pour les deux premiers épisodes de Vices, Gipsy Paladini a choisi de revenir à l'autoédition. Je pense sincèrement que ça change tout. le style Paladini est complètement de retour alors qu'il m'avait semblé étouffé sur les affaires précédentes, et Marie et les autres ont bénéficié du même traitement que l'auteure a l'habitude de réserver à ses personnages, dont l'inénarrable Al, héros de ses deux premiers romans.

Chacun des protagonistes de Butterfly est traité comme un personnage principal, bénéficiant d'un « solo », d'un moment où il est particulièrement mis en valeur. Et c'est ce qui donne la profondeur à l'intrigue. L'enquête policière joue finalement le rôle de liant entre chacun des acteurs de l'histoire et c'est de manière très visuelle que le roman est structuré. À la manière d'une série télévisée, on cherche le coupable tout en gardant un oeil sur le couple de Marie et Zolan, sur la folie soudaine du commandant, sur l'amour trépidant de Bia pour le nouveau psy, etc..

Vous l'aurez compris, pour moi, la synergie des personnages est LE point fort de ce troisième épisode. Et parce qu'on y retrouve la plume tranchante et ciselée, de Gipsy Paladini, je me suis régalée à la lecture. L'ambiance est sombre, les crimes sont difficiles et tordus, il n'y a aucune place à la simplicité, tout est travaillé et profond. le livre est bourré d'émotions contraires, de paradoxes, de secrets et de tensions. Chacun tente de se sortir la tête de l'eau. Certains y arrivent, d'autres s'enfoncent plus profondément encore. Mais jamais comme on le croit. Parce que l'auteure passe par des chemins sombres et tortueux, et qu'elle nous y emmène en nous tenant amoureusement la main. Trompeuse.
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Avec ce troisième volet, Gipsy nous balade dans les méandres et les contradictions de l'âme humaine.
Pour ceux qui ont lu les deux premiers épisodes, vous constaterez que cette fois l'accent est d'avantage mis sur les personnages de la BJV, que sur l'enquête, et c'est un des points forts de ce troisième opus.
On en apprend d'avantage sur Marie, mais aussi sur Marcus, Tala, Sophie...
Avec cette plume qui lui est propre, à la fois incisive et tendre, elle nous taille à coup de serpes une intrigue dans laquelle la noirceur côtoie la tendresse.
Tout est calibré avec minutie et jamais là où on l'attend pour notre plus grand plaisir.
L'esprit tortueux de la belle Gipsy est comme toujours au rendez vous pour vous emberlificoter les neurones.
Elle fait la part belle aux mystères, secrets et travers que certains de ses personnages aimeraient garder bien cadenassés dans un coin de leur mémoire ou de leur âme.
Attendez vous à ne pas sortir indemne de cette lecture et à supporter la patience qui sera nécessaire pour lire le 4ème épisode, parce que la fin va vous laisser pantois !
On prend les paris ?
Alors foncez vite sur cette série, qui en plus d'être innovante est vraiment excellente 👌
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Dans ce troisième épisode, Gipsy Paladini nous ouvre les portes sur la noirceur de l'âme humaine. A chaque fois, on se dit qu'in ne peut pas toucher plus le fond que ce que l'on a déjà lu, mais l'auteur a sur une fois de plus aller loin. Une jeune fille disparait, le peu d'indices conduit à un groupuscule néo nazi, déjà à ce stade, on peut se dire que c'est déjà du lourd et pourtant ce n'est que le début.

L'attrait de cette série est bien sur l'exploration de l'ame humaine mais aussi et surtout ces personnages. Cette brigade est composée de flics aussi cabossés que les victimes qu'ils défendent. Au fut et à mesure des épisodes, on en apprend un peu plus sur eux et sur leurs secrets. Mais s'il y a un bémol à apporter ce serait que l'on en apprend bien trop peu à chaque fois.
Le récit est quelques fois un peu décousu car on passe d'une histoire à l'autre ce qui est un peu déstabilisant mais les personnages sont tellement passionnants que l'on s'accroche et c'est tant mieux.

Vices continue d'être aussi addictif et j'ai vraiment hate de connaitre la suite pour savoir ce qui arrive aux personnages.
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Vidéo de Gipsy Paladini
New York, 1969. Au milieu des bouleversements sociaux et politiques qui ensanglantent cette fi n de décennie, une poignée de meurtres ne pèse pas lourd dans une ville comme New York. Mais lorsque de jeunes enfants sont retrouvés assassinés dans des mises en scène macabres, la terreur s’installe. L’inspecteur Al Seriani, rongé par la culpabilité depuis la mort de son coéquipier, est mis sur l’affaire.
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