Une aventure d'Emile pour le week end?
Une d'ailleurs très à propos pour cette passation faite aux horaires de détente, pour nous et à la veille de ses vacances pour lui.
Notre petit Emile à la mine ronchon est déconnecté.
Dès le réveil, jusqu'à l'école, le corps d'Emile a déja sorti les lunettes de soleil et mis les doigts de pieds en éventail, il est déja en vacances.
Alors, Emile rêve.
Il baille, croise des chats ailés qui lui offrent des fleurs en classe.
Non, notre loustic n'est pas bien réveillé à la veille des vacances, le dernier jour d'école.
Emile nous amuse (comme toujours), bien qu'habituellement très tonique et n'en faisant qu'à son idée, là, notre héros se laisse porter.
Tout va, tout est bien, les trains peuvent voler, n'en déplaise.
Il s'adapte et les personnages de son univers et d'autres plus farfelus se trouvent emportés dans le scénario fantaisie de ses pensées.
Vincent Cuvellier joue sur le doute en permanence, ne délimitant pas de frontière entre la réalité et le songe, sans doute Emile se laisse t-il glisser par moment de l'un à l'autre(il faut arrêter de se cacher derrière les canapés et de se coucher tard pour regarder la TV, Emile), mais le "bullage" le prend et le reprend, donnant l'impression de n'être jamais sorti de sa nuit.
Cela donne évidement des situations humoristiques qui feront pouffer de rire les jeunes lecteurs, qui leur donneraient envie de secouer notre Emile et de lui dire "Hey, Emile! Mais réveille-toi, on est arrivé, c'est la fin de l'histoire!?".
Une histoire à se mettre sous le coude pour se rappeler des lendemains où les petits ne peuvent-plus se lever d'avoir veiller.
Qu'il est drôle notre Emile!