Eh! bien moi, ce bouquin m'a détendu et mes zygomatiques avec !
Je l'ai trouvé bien souvent drôle, avec des situations comme tout un chacun peut être amener à en vivre.
J'ai adoré , le traquenard du speed-dating, mémorable ; enfin, les pauvres mecs en prennent pour leur grade, "des coqs qui ne peuvent plus se pavaner après ces bons coups dans l'aile" !!!
C'est ça que j'ai aimé, par dessus tout, cet humour vachard qui n'épargne
ni les femmes ni les hommes.
Désopilant !
Phileas et Gustave refont le monde. Tiens ! Je croyais que c'étaient que les filles qui faisait ça ?
Une belle rencontre du troisième type !
ça arrive ça dans la vraie vie ????
Cupidon était de la partie.
Sans prétention, mais rafraîchissant !
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Cela faisait un moment que ce livre trônait dans ma PAL gargantuesque. Et puis, les températures estivales ont fait que j'avais envie de lire quelque chose de léger, de frais, pour rire, et relâcher la pression.
Adélaïde est une maman de deux adolescentes. Divorcée, elle s'est jurée de ne plus tomber dans les bras d'un homme, puisque pour elle, ils sont tous les mêmes, et tous décevants. Elle partage donc son quotidien entre ses amis, ses enfants, et sa carrière dans le cinéma (recruteuse de talents).
Philéas, lui, est l'heureux papa d'un petit garçon. Hélas, la maman l'a quitté du jour au lendemain, lorsqu'elle a su qu'elle était enceinte. Ayant le sentiment d'avoir été utilisé, celui ci a bien du mal à faire confiance aux femmes, et a donc du mal à les traiter de manière décente.
Rien ne prédestinait ces deux là à se rencontrer, et pourtant, le théorème de Cupidon est là...
Une brochette de personnages secondaires hauts en couleur sont également présents. On a parmi eux Viviane, la bonne copine, mère indigne sur les bords. On a Gustave, le meilleur ami coeur d'artichaut et coureur de jupons. Mais aussi Kelly, la collègue bimbo superficielle et se croyant au dessus des autres.
Que dire ? Pour ce qui est de la légèreté et de l'humour, j'ai eu ma dose. Trop peut-être. En effet, l'auteur use tellement des situations cocasses, et accentue tellement les traits de ses personnages que cela donne un rendu vraiment irréaliste et invraisemblable. Le rythme de l'histoire est à vrai dire inexistant. Agnès Abécassis plante le décor, les personnages, et puis le moment propice arrive aux dernières pages du livre, que j'ai donc trouvé bâclé et trop court à mon goût. C'est vraiment dommage puisque l'histoire avait l'air rigolote et romantique à souhait. Je ne dirais pas que j'ai détesté la plume de l'auteur. C'est frais, simple, rigolo. Les multiples références au monde du cinéma étaient appréciables, tout comme les nombreux jeux de mots à propos des noms des acteurs qui ont pu être utilisés. Mais, les personnages principaux étaient tellement farfelus, irréalistes et "gros" dans leurs réactions, que je n'ai pas pu m'y identifier, et donc rentrer correctement dans l'histoire. L'intrigue principale est, pour ainsi dire, inexistante. Ce fut donc une déception pour moi. Mais je compte découvrir d'autres oeuvres de l'auteur, pour ne pas m'arrêter à cet échec.
En conclusion "le théorème de Cupidon" a été une déception pour moi. L'intrigue principale est inexistante, les personnages trop caricaturaux, et le récit, bien trop court. Toutefois, la plume simple et fraîche de l'auteur m'incite à ne pas rester sur cet échec. Nous verrons cela par la suite !
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Première lecture de ces vacances, c'était vraiment le livre idéal pour se vider la tête, débuter sur une note de légèreté et d'humour.
j'ai bien aimé le récit à deux voix de ce futur couple qui se croise sans se voir, les références aux films et les flash-back.
Mais je pense que ce sera aussi vite oublié que lu, distrayant mais pas marquant.
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- Excuse-moi d'avoir un mari cloué au lit par une gastro ! Je t'assure que j'aurais préféré venir parader avec toi ce soir dans ma petite robe noire, plutôt que de le regarder vomir !
- Mais tu ne le regardes pas vomir, puisque tu es là.
- Ouais, ben il a une mère, qu'il s'en serve. Il n'a pas voulu assister à l'accouchement du petit pour préserver notre vie sexuelle, je refuse d'assister à la délivrance de ses tripes pour les mêmes raisons.
Mais pourquoi j'en voudrais ? C'est vrai, quoi. J'adore ne pas avoir à servir de femme de ménage permanente et gratuite à un rustre qui me confond avec sa mère. Ni à planquer mes paquets de serviettes hygiéniques au fin fond de l'armoire de la salle de bains pour maintenir le glamour de ma relation. Ou à hurler "vas-y, t'es le meilleur !" un dimanche matin au lieu de faire la grasse mat, en suivant une équipe d'amateurs dégarnis sur un terrain de foot pour prouver mon amour au plus lent d'entre eux.
Je crois que tu n'as pas très bien compris , là , Viviane . Je n'ai plus envie de fréquenter qui que ce soit . Tout ça pour découvrir ensuite un type qui se révélera un invalide de sentiments , un raté des émotions ou un incompétent de la vie amoureuse , comme la plupart de ses semblables . C'est bon , ils ne valent pas tout le mal qu'on se donne pour eux . J'ai donc pris la décision ferme et définitive de ne plus jamais brader ça ...
Il y a des hommes attirants physiquement, qui deviennent tellement moins ensorcelants dès qu'ils ouvrent la bouche, qu'on n'a plus du tout envie d'y faire adhérer la nôtre.
Voilà, j'ai son numéro de téléphone, là dans mon portable.
Trois jours que je le regarde sans oser le composer, que je l'apprends par cœur, que j'en additionne les chiffres pour savoir si la numérologie me révélera qu'elle pense à moi autant que je pense à elle.
Mais je ne pourrai jamais l'appeler. Rien que l'idée d'appuyer sur la touche "Adélaïde" me tétanise d'effroi.
Aujourd'hui qu'est-ce que l'amour ? "C'est l'art délicat d'un texto. C'est hésiter, répondre, effacer et réécrire. C'est le coeur qui bondit après l'avoir reçu. C'est une déclaration dans un long mail. C'est un long mail qui devient une déclaration. C'est un selfie à deux ; une photo que l'on fait tirer. Les messages qui arrivent, du matin au soir, se répondent et parfois s'entrecroisent. C'est écrire la même chose, au même moment. Les SMS qui font sourire, les échanges sur WhatsApp qui deviennent des romans-fleuves, les stories et les reels. Ce sont aussi les charmes, les coeurs, les matchs sur les applications de rencontres".
Telle est la nouvelle définition, mouvante et connectée, qu'Éliette Abécassis propose de l'amour moderne, dans les premières pages de son livre "De l'âme soeur à Tinder", une analyse de l'amour moderne, pris entre les dangers de la marchandisation, de l'individualisme et du capitalisme. Savons-nous encore aimer ?
Comment penser l'amour dans le nouveau vocabulaire - et donc le nouveau paradigme de pensée - des applications ? Matcher, swiper, stalker ou encore ghoster : les verbes à la mode seraient-ils le symptômes d'un appauvrissement de la relation ? Éliette Abécassis s'interroge sur le renouveau des expressions du sentiment amoureux et livre une analyse du mythe de l'amour au XXI° siècle.
Pour elle, tout n'est pourtant pas à rejeter des formes nouvelles de l'amour : ainsi elle définit le texto comme le descendant du billet amoureux, de la correspondance galante : "Je crois que le texto c'est une manière de retrouver le romantisme de s'écrire."
Olivia Gesbert invite à sa table l'écrivaine Éliette Abécassis pour parler d'amour.
#RéseauxSociaux #Amour
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Prenez place à La Grande Table pour rencontrer d'autres personnalités qui font l'actualité des idées https://www.youtube.com/watch?v=5mhkxIUzX-o&list=PLKpTasoeXDrpsBVAaqJ_sANguhpPukaiT&index=5&t=617s&ab_channel=FranceCulture
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