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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Respirer.
Profondément.
Emplir d'air (et de tout ce qu'il contient) mes poumons, ouvrant mes narines, gorge envahie, torax déployé... Je respire.
Un bon coup.
Pour retrouver mon calme.
Pour ne plus trembler.
Pour tourner ma langue sept fois dans ma bouche.
Pour remettre mes mains dans mes poches.
Avant de faire des bêtises que je pourrais regretter.
Envie de meurtre!!!

Que c'est difficile d'être adolescent...
Plus difficile encore, c'est d'être maman d'une adolescente!
Je sais de quoi je parle: allez, debout, c'est l'heure de te lever!
Ramasse tes chausettes!
Lâche donc ton portable, il est presque minuit!
Non, à 14 ans, tu n'as pas besoin d'un compte sur Instagram (sur Babelio, d'accord... Tu ne parles pas français? Et après?).
Non, à 14 ans, tu n'as pas l'âge d'aller boire un coca avec tes copains après 20 heures....
Parles-moi sur un autre ton: je suis ta mère!
Grosse? Mais non, tu n'es pas grosse: 55 kilos pour 1,62 m. Tu es folle!

Respirer le noir. Encore un recueil de nouvelles qui accompagne ma pause-dejeûner (z'avez qu'a lire mon billet sur "Exils"... Je ne vais pas me répéter, tout de même!).
Après avoir "Écouter le noir" que j'avais apprecié malgré une nouvelle qui m'a completement échappée, j'ai mis un certain temps à me replonger dans ce genre de littérature "courte". Pause-dejeûner oblige, donc.
Bien qu'inégales, comme dans tout recueil de nouvelles, j'ai trouvé leur niveau excellent. Peut-être parce que le "Noir" a une odeur. le malheur et la mort se sentant à mille lieues à la ronde, il a semblé plus "simple" ou plus "évident" aux auteurs de créer une nouvelle "noire" tournant autour de la respiration et/ou de l'odorat.
Résultat: inspirées (c'est le cas de le dire, puisqu'elles s'y prêtent), chaque nouvelle se respire, se hume ou coupe le souffle! J'ai même retenu ma respiration...
Bravo à Adeline Dieudonné qui m'a rappelé "Le parfum". J'ai sentis les remugles décrits si nettement que j'ai eu du mal à avaler mon potage!
La nouvelle de Mesdames Karine Giebel / Barbara Abel, duo imbattable ne pouvait qu'être parfaite. Je l'ai lue le souffle court, "aspirant" (ben, oui...) à ce qu'elles épargnent les "gentils", sans savoir qui allait périr. J'aime déjà beaucoup la plûme de chacunes de ces dames séparément. En tandem, c'est formidable. Elles ne sauraient faire autrement. À noter: le talent de ce duo pour planter un décor, installer une ambiance et "parfumer" l'atmosphère d'angoisse, sur un format aussi court qu'une nouvelle, mais avec le brio dont elles usent et abusent quand elles écrivent des romans, textes beaucoup plus copieux. Bref, une réussite! Et la petite pique politique (aaaah...le nom de ce toutou!!). Impayable!

Et maintenant? Comment lier mon intro et mon envie de meurtre avec l'ado de mon deuxième paragraphe? Oui, c'est bien elle que j'ai envie d'étrangler. Et pourtant, c'est ma fille, la chair de ma chair, le fruit de mes entrailles (ma fille, ma bataille, j'voulais pas qu'elle s'en aille... Merci Balavoine...).
Mère indigne? Monstre-maman?
Noooon!
Je voudrais l'étouffer... de baisers, la serrer sur mon coeur à lui couper le souffle, la porter tout contre moi pour sentir son parfum de bébé devenu grand.
Elle est née au début d'une chaude nuit d'octobre, pendant un été indien comme il y en a souvent au Portugal. L'accouchement (très compliqué...) ne s'est pas du tout passé comme je l'avais imaginé pendant les mois de ma grossesse (mais ça, c'est encore une longue histoire...). Quand, vers trois heures du matin, la sage-femme nous a emmenées du bloc opératoire jusqu'a notre chambre, elle a pris soin de coucher ma princesse à mes côtés, tout près de mon coeur, au creux de mes bras... Et jusqu'au matin, j'ai caressé son petit nez retroussé pour sentir sa douce respiration et m'assurer qu'elle était bien vivante...

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"Le monde d'après" d'Hervé Commère
est un bijou d'une folle noirceur
Tiré de "Respirer le noir"
recueil de nouvelles de plusieurs auteurs
Un pamphlet social où éclatent
colère et rancoeur.
Le chômage, la délocalisation ,le désespoir,
Le covid, la dépression nerveuse...
Tout ces ingrédients fabriquent le malheur,
conduisent à l'irréparable .
La faute à pas d'chance face
aux pouvoirs de le Grande Finance..
L'écriture de Commère est magistrale
elle sert avec talent
ce qui aurait pu être un fait divers.
Saisissant d'hyperréalisme!
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J'avais adoré les trois précédents recueils de nouvelles, Écouter, Regarder, Toucher, normal il y a des plumes incontournables, et j'ai plongé avec délices dans celui-ci aussi, Respirer le noir.

Cela m'a permis de découvrir Vincent Hauuy, Dominique Maisons et François-Xavier Dillard !

J'ai tout aimé, mais plus particulièrement la tendresse présente dans "Les doux parfums du cimetière de Jérôme Loubry".

Excellent moment de lecture !
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Après avoir lu Toucher le noir l'année dernière, je me suis donc lancé avec confiance dans la lecture de Respirer le noir, cette fois consacré à l'odorat. L'idée de ces recueils de nouvelles autour d'un des cinq sens est à la fois originale et vraiment intéressante, d'autant plus quand Yvan Fauth s'entoure de grand auteurs de polars pour mener le projet à bien.
Chacun des auteurs a traité le thème à sa façon, racontant des histoires très différentes les unes des autres, s'inspirant parfois de l'actualité, ou partant dans un futur imaginaire, voir avec une touche de fantastique.
J'ai vraiment apprécié ma lecture, toutes les nouvelles m'ont plu, offrant aux lecteurs un éventail de sensations fortes, en attendant le prochain (et dernier recueil), consacré au goût.
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Quatrième sens exploré dans cette expérience littéraire inédite, l'odorat est le thème imposé cette année par Yvan Fauth à une nouvelle pléiade d'auteurs enthousiastes et inspirés : Barbara Abel, Franck Bouysse, Hervé Commère, Adeline Dieudonné, François-Xavier Dillard, Chrystel Duchamp, R. J. Ellory, Karine Giebel, Vincent Hauuy, Sophie Loubière, Jérôme Loubry, Dominique Maisons et Mo Malø.

Tous ont planché pour nous concocter un menu des plus surprenants. L'odorat est parmi les cinq sens celui qui me semble le plus simple à exploiter car contrairement aux autres il implique une action vitale : le fait de respirer. Toutefois aucun des auteurs ici présent ne s'est satisfait de la facilité en traitant ce thème et le résultat, à la hauteur des précédents tomes, est terriblement surprenant! L'exploration de l'odorat se décline dans sa dimension scientifique, historique, et futuriste. Plusieurs auteurs ont fait le choix de l'ancrer dans notre société actuelle qui en cette période sombre est particulièrement anxiogène, je trouve que leurs nouvelles comptent parmi les plus réussies, les plus percutantes: la nouvelle Happy World de F.X Dillard qui traite de terrorisme de masse m'a plongé dans un malaise indescriptible. de même que la visite que nous propose D. Maisons au Palais de l'Elysée, en plus d'être d'actualité, est fortement troublante. Que dire du Petit Nouveau du duo renouvelé B.Abel / K.Giebel hormis qu'il est excellent et porte à réfléchir… Les horreurs relatées dans ces nouvelles sont crédibles et particulièrement angoissantes : pari de nouveau réussi !

Respirez et plongez en apnée dans ce recueil qui ne vous laissera aucun répit ! Pour ma part, après ma lecture, je n'ose plus trop respirer à fond, je me méfie… Par contre, je salive d'avance quant au dernier opus consacré au goût !!!

Je remercie chaleureusement les Editions Belfond Noir pour cette lecture !
Lien : https://loeilnoir.wordpress...
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La fratrie s'agrandit. Après écouter, regarder, toucher, un quatrième sens est mis à l'honneur dans ce dernier recueil « Respirer le noir ». Il faut beaucoup aimer les nouvelles et la littérature de genre pour s'atteler encore une fois à mettre en lumière des textes courts, un peu boudés par les lecteurs plus friands de romans. Il est vrai que se frotter à l'exercice de la nouvelle est périlleux, et qu'en peu de mots, il faut susciter un attachement immédiat au récit, aux personnages, faire naître l'émotion comme on craque une allumette, et proposer une fin originale que le lecteur gardera en mémoire. Et pourtant, quel résultat ! le coordinateur du projet, Yvan Fauth, n'a pas ménagé ses efforts depuis le début de cette aventure. Parce que la nouvelle, lui, il y croit. Il la défend. Il veut lui redonner ses lettres de noblesse. Il m'a d'ailleurs réconciliée avec le genre, moi qui en lisait très peu. Cette année, il s'offre une affiche à faire pâlir. Il y a les fidèles, le duo Barbara Abel/Karine Giebel, RJ.Ellory, et les nouveaux dont Franck Bouysse, Sophie Loubière, Hervé Commère, Jérôme Loubry, Dominique Maisons et toute la troupe de ceux que vous allez découvrir. Une palette impressionnante de talents regroupés sous un même chapiteau.

Avez-vous déjà pris le temps de focaliser sur votre respiration, de prendre conscience de tout ce qui se joue lorsque vous inhalez profondément ? Ce nouvel opus focalise sur les sens olfactifs, mais il vous dévoilera que l'on peut respirer de différentes façons… Chaque auteur possède sa propre interprétation de « Respirer », et chacun à sa manière réussit à vous coller des frissons, que l'air soit vicié, étouffant ou vivifiant. de nombreuses odeurs flottent ici, celle du laurier rose, celle du jasmin ou de la lavande, celle du sang, celle de la mort, celle du poisson, celle de l'haleine, celle de l'(in) humanité, celle des divagations humaines, celle des apparences, celle d'un potentiel futur. Les effluves noirs ondulent à chaque texte, mais pas seulement…

« Respirer le noir » est sans doute mon préféré des quatre tomes parce que les nouvelles sont profondément ancrées dans notre époque, donc dans mes préoccupations. Sans doute est-ce cette proximité avec notre réel qui fait que chaque texte me parle intimement. Ces nouvelles possèdent le charme d'une résonance très actuelle et fleurent bon l'air du temps. de facto, à mon sens, « Respirer le noir » est plus cérébral, et laisse place à de vraies méditations personnelles après chaque lecture. Ne vous y trompez pas, plus intellectuel ne veut pas dire sans EmOtionS. Des émotions, vous allez en ressentir à la pelle, suffoquer, transpirer, vous asphyxier, puis sourire, déstresser et même visualiser votre futur.

« Respirer le noir » berne vos sens grâce au « parfum du laurier-rose » R.J Ellory

« Respirer le noir » va s'inscrire comme « le tarin number one des réseaux sociaux » Sophie Loubière

« Respirer le noir » s'abat sur vos émotions comme « des insectes kamikazes remplis d'humeur transparente » Franck Bouysse

« Respirer le noir » est « Un cristal qui sent » merveilleusement bon. Mø Malo

Le parfum de « Respirer le noir » flottera bien plus longtemps que « Deux heures et trente minutes » dans vos esprits. Dominique Maisons

« Respirer le noir » demeure « cent fois plus puissant que le sarin » François-Xavier Dillard.

« Respirer le noir » parcourt « cette ville noire, dans ce pays noir, dépouillé de sa rage et de ses illusions. » Adeline Dieudonné

Dans « Respirer le noir » existe un lieu de vacances « où tant de drames s'étaient noués. » Hervé Commère

« Respirer le noir » vous installe « un implant d'analyse » et « une interface neuronale. » Il devient un « pirate de cerveau. » Vincent Hauuy

« Respirer le noir » incarne le « nez de la mort » Jérôme Loubry

« Respirer le noir » provoque « l'amour à mort » Chrystel Duchamp

« Respirer le noir » est le « Novitchok » qui va hanter vos nuits. « (…) il suffit de le toucher pour en mourir. » Barbara Abel/Karine Giebel

Pour terminer, pardonnez-moi d'utiliser les mots des auteurs en les détournant. Je souhaite à « Respirer le Noir » de provoquer de nombreuses hallucinations olfactives. « (…) je trouverais le moyen de propager ce cadeau du ciel. »(Franck Bouysse) pour qu'il inspire de nombreux lecteurs. Au « Yvan, le charbonnier (…) un homme gentil et triste » (Adeline Dieudonné) je dis merci, tu as rassemblé autour de toi de belles personnes qui nous ont offert des textes, profonds, sincères, intelligents et émouvants. Tu peux être fier de toi (allez, souris) et d'eux !
Lien : https://aude-bouquine.com/20..
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Après l'ouïe, la vue et le toucher, c'est l'odorat qui servira de toile – noire – de fond aux treize auteurs qui ont répondu présent à l'invitation d'Yvan.

Parmi eux, trois auteurs se prêtent au jeu pour la troisième fois (Barbara Abel, R.J. Ellory et Karine Giebel), deux auteurs signent pour une seconde manche (François-Xavier Dillard et Sophie Loubière), enfin, un auteur décide de ne rien faire comme les autres en revenant sous un autre nom de plume (Mo Malo aka Fred Mars).

Ce cru 2022 voit donc sept petits nouveaux, au talent connu et reconnu, rejoindre la dream team des 5 sens du noir sous le coaching d'Yvan Fauth. En quatre recueils, ce sont pas moins de trente-huit auteurs qui ont relevé les défis imposés par leur impitoyable maître de cérémonie. Chapeau bas l'ami ! Et bien sûr, chapeau bas à tous ces auteur(e)s.

C'est R.J. Ellory qui ouvre le bal de l'odorat. Au menu de son récit, un parfum de vengeance qui se déguste saignante. Une nouvelle maîtrisée de bout en bout mais dont j'avais pressenti la fin.

Sophie Loubière prend le relai pour une nouvelle fraternelle aux fragrances multiples. Je me suis longtemps demandé quelle était la finalité du récit, j'avoue ne rien avoir vu venir. Belle trouvaille qui colle parfaitement à une actualité encore fraîche.

Direction les effluves marines – ou plutôt celles d'une fin de marché aux poissons avec une chaine de froid défaillante – en compagnie de Franck Bouysse. Un récit plein d'humanité dans lequel le cynisme et l'humour noir font office d'armure contre la solitude et la détresse. le pire c'est que cette foutue pathologie existe bel et bien.

Mo Malo nous entraîne au Groenland (what a surprise !) pour un récit aromatisé d'un soupçon de fantastique sur un fond écolo-noir. Une approche pour le moins originale à laquelle on aimerait en partie croire.

Avec Dominique Maisons ce sont les coulisses de l'Élysée qui nous visitons, autour d'un corps (non, non, ce n'est pas celui de Mc Manu) aux exhalaisons fétides. Une enquête de deux heures trente menée à un train d'enfer pour sauver les miches de Jupiter.

Sous la plume de François-Xavier Dillard la fête vire au cauchemar. Une nouvelle d'où suintent les relents infects de la folie des hommes. Incontestablement l'approche la plus pessimiste du recueil… et malheureusement pas totalement improbable.

Adeline Dieudonné nous fait voyager en Belgique à l'aube de la première guerre mondiale pour s'essayer au true crime. Alcool et pauvreté ne font pas bon ménage quand leurs émanations viennent brouiller le peu de bon sens qu'il reste à Alexandre Glandy. Un portrait criant de vérité mais aucune empathie pour le personnage.

Hervé Commère nous entraîne dans un petit village qui tombe peu à peu en désuétude, un récit familial et social, triste reflet de notre temps. Les apparences sont parfois trompeuses, un miroir aux alouettes qui peut vous jouer de mauvais tours.

Vincent Hauuy joue la carte de l'anticipation mais ne nous promet pas des lendemains qui chantent, sa vision de l'avenir est pour le moins glauque. Moyennement adhéré à cette plongée neurale.

Jérôme Loubry dénote en ne parfumant pas son récit de noir (ou alors juste un soupçon). Il nous offre une histoire pleine d'humanité et d'émotions autour du deuil. Un conte tout simplement magnifique.

Chrystel Duchamp ne lésine pas sur les moyens pour nous en envoyer plein les naseaux. Surprenant de voir l'auteure s'essayer au fantastique… et le résultat est plus que convaincant. Et très noir !

C'est la troisième fois que Barbara Abel et Karine Giebel se prêtent à l'exercice de l'écriture à quatre mains. Comme dans regarder le Noir, elles ont la lourde responsabilité de fermer le bal. Un défi qu'elles remportent haut la main… pas surpris outre mesure que leur histoire s'inspire de faits réels.

Voici les notes sur 5 que j'attribue à chacune des nouvelles du présent recueil, comme d'hab elles sont le reflet de mon ressenti et n'engagent que moi :

R.J. Ellory : le parfum du laurier-rose / 4
S. Loubière : Respirer la mort / 4.5
F. Bouysse : Je suis un poisson / 5
M. Malo : Cristal qui sent / 4.5
D. Maisons : Deux heures et trente minutes / 5
F.X. Dillard : Happy World / 5
A. Dieudonné : Glandy / 3
H. Commère : le monde d'après / 5
V. Hauuy : Miracle / 3.5
J. Loubry : Les doux parfums du cimetière / 5
C. Duchamp : L'amour à mort / 4.5
B. Abel & K. Giebel : Petit nouveau / 5

Ce qui nous fait une honorable moyenne de 4.5 / 5 que j'arrondis volontiers à 5 pour la mise en avant de la dimension humaine dans de nombreux récits.

Il me tarde déjà de découvrir l'ultime (?) recueil de cette série, quels seront les auteurs qui oseront croquer dans le noir à pleines dents ?
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Un recueil de nouvelles dont le fil est l'odorat ! J'en ai encore les effluves qui imprègnent mes narines tant les parfums de ces nouvelles m'ont marquée.

Les 12 nouvelles abordent des sujets variés et utilisent des genres différents pour aborder le thème du recueil. Chaque auteur a joué avec Respirer le noir de manière très habile.

Je vous recommande d'aller mettre le nez dans ce recueil, il est parfait pour découvrir des auteurs et autrices.

Ma nouvelle favorite est celle de Jérôme Loubry : Les doux parfum du cimetière. J'ai trouvé cette nouvelle très douce et touchante.

Figurez-vous qu'il existe d'autres recueils aux @editionsbelfond avec les autres sens ! Perso, je vais aller y jeter un oeil (Regarder le noir), y glisser une oreille (Écouter le noir) et y caresser les pages (Toucher le noir).

😱 Trouillomètre - Pense à respirer de temps en temps : certaines nouvelles sont soft mais une ou deux m'ont faite grimacer (ambiance glauque et stressante).

Pour découvrir les visuels et le reste de la chronique, c'est sur Insta ou par là :
Lien : https://roselivres.fr/2022/0..
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Comment résister à l'appel du noir, surtout quand c'est Yvan Fauth qui est à la manoeuvre. En effet une nouvelle fois, il nous propose de mettre tous mes sens en éveil pour regarder le noir.
Après l'ouïe, la vue, le toucher, voici l'odorat. 4e opus d'une collection dont on ne se lasse pas. Surtout que notre directeur de collection nous propose là douze nouvelles écrites par des écrivains spécialisés dans le thriller, la fine fleur du polar français et même un peu plus.
Mais l'art de la nouvelle, je ne le répèterai jamais assez est un art complexe et exigeant. Surtout qu'ici le thème est imposé mettant à l'honneur une exploration sensorielle autour de l'odorat.
Alors oui, j'ai ressorti mon regard aiguisé pour scruter chacun de ces textes courts.
Vous pouvez si vous le souhaitez les découvrir dans l'ordre de parution :
1 – le parfum du laurier-rose de R.J Ellory,
2 – Respirer la mort de Sophie Loubière
3 – Je suis un poisson de Franck Bouysse
4 – Cristal qui sent de Mo Malo
5 – Deux heures et 30 mn de Dominique Maisons
6 – Happy world de François Xavier Dillard
7 – Glandy d'Adeline Dieudonné
8 – le monde d'après d'Hervé Commère
9 – Miracle de Vincent Hauuy
10 – Les doux parfums d'un cimetière de Jérôme Loubry
11 – L'amour à mort de Chrystel Duchamp
12 – Petit nouveau de Barbara Abel et Karine Giebel
Moi j'ai fait le choix de les parcourir suivant mes envies. J'ai lu d'abord quelques auteurs ou autrices que je voulais découvrir dans cet exercice. Et grand bien m'en a pris.
Et puis j'ai retrouvé aussi quelques auteurs qui avaient déjà participé à un ou plusieurs autres recueil de la collection. Intéressant de voir comment à chaque fois, iels s'emparent du sujet imposé.
On retrouve ici toute la palette du polar, tous les genres et sous genres ou presque sont présents. du thriller au roman noir, du social à l'anticipation, de l'historique au scientifique. Chacun y étant allé avec sa propre sensibilité.
Alors parfois celle-ci résonne en nous, d'autres fois moins. Mais rien que de très normal en soi !
Alors attention quand des grands noms du thriller mettent nos sens en éveil ça peut faire des ravages. Surtout que nous sommes souvent en apnée tout au long de ces différentes histoire, on retient son souffle, souvent la douce odeur acre de la mort n'étant pas si loin. Et chacune de ces nouvelles a son parfum propre. Alors inspirez, expirez et laissez-vous porter par toutes ses odeurs du noir.
Et à y regarder de plus près, ça nous promets encore de belles lectures.
Pour ma part je vais épier maintenant la sortie du prochain opus et ne me priverai pas de déguster le noir.
J'avoue même secrètement que je rêve d'un sixième volet. Et oui ne parle-t-on pas de sixième sens… Et j'aimerai que mon instinct ne me trompe pas…
En attendant régalez-vous à Respirer le Noir.
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Un opus senteur frissons.

On avait pu le toucher, le regarder, l'écouter… cette année les auteurs rassemblés entre ces pages (et toujours sous l'excellente supervision d'Yvan Fauth) nous proposent de « Respirer le noir ».
13 auteurs, pour 12 histoires à couper le souffle.
13 conteurs qui aiment le noir et nous livrent des histoires à lire en apnée.

- RJ Ellory montre qu'un parfum peut (r)éveiller la nature d'un homme.
- Sophie Loubière prouve qu'une capacité hors du commun peut conduire à la folie. Ou à la triste réalité…
- Franck Bouysse offre un texte dont l'odeur de soufre poursuit le lecteur.
- Mo Malø crée une histoire aussi dure et belle que symbolique.
- Dominique Maisons raconte une histoire qui pourrait se retrouver aux infos de 20h.
- FX Dillard nous terrifie avec une intrigue dans laquelle chacun pourra s'imaginer… dans son pire cauchemar.
- Adeline Dieudonné nous propose un voyage dans le passé dont nous ne revenons pas indemne.
- Hervé Commère nous explique comment une vie ordinaire peut facilement basculer dans le monde d'après.
- Vincent Hauuy nous projette dans le futur tout sauf idéal.
- Jérôme Loubry se renouvelle dans une histoire où l'émotion est sublimée.
- Chrystel Duchamp nous explique comment l'amour peut (terriblement) mal tourner.
- Enfin, Barbara Abel et Karine Giebel font équipe pour une nouvelle à 4 mains furieusement actuelle et angoissante.

13 auteurs, 12 nouvelles.
Toutes autour du thème de l'odorat, dont chacun s'est emparé avec des idées bouillonnantes et un talent incontestable.

𝙑𝙤𝙪𝙨 𝙫𝙤𝙪𝙡𝙚𝙯 𝙛𝙧𝙞𝙨𝙨𝙤𝙣𝙣𝙚𝙧 ?
𝙑𝙤𝙪𝙨 𝙨𝙤𝙪𝙝𝙖𝙞𝙩𝙚𝙯 𝙫𝙤𝙞𝙧 𝙟𝙪𝙨𝙦𝙪'𝙤𝙪̀ 𝙡𝙚 𝙣𝙤𝙞𝙧 𝙥𝙚𝙪𝙩 𝙨'𝙞𝙢𝙢𝙞𝙨𝙘𝙚𝙧 𝙙𝙖𝙣𝙨 𝙣𝙤𝙨 𝙫𝙞𝙚𝙨 ?
𝙑𝙤𝙪𝙨 𝙧𝙚𝙘𝙝𝙚𝙧𝙘𝙝𝙚𝙯 𝙙𝙚𝙨 𝙩𝙚𝙭𝙩𝙚𝙨 𝙛𝙤𝙧𝙩𝙨 𝙚𝙩 𝙢𝙖𝙧𝙦𝙪𝙖𝙣𝙩𝙨 ?
Inutile d'aller plus loin, vous trouverez tout cela (et bien plus encore !) dans cet oppressant et sublime recueil.
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