César Aira choisit ici la forme de la novelita, courte fiction qui convoque les événements quotidiens et les lectures en cours et porte le travestissement de l'auteur et de ses proches jusqu'à des sommets d'étrangeté et parfois de monstruosité, jouant des rebondissements feuilletonesques, des paysages oniriques et des réflexions esthétiques. Entre fable surréaliste et conte fantastique, l'auteur crée des personnages incroyablement attachants, souvent oubliés en chemin ou tués par mégarde. Un régal de fantaisie qui interroge sur l'illusion, y compris celle de l'écriture.
Lien :
https://tandisquemoiquatrenu..