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EAN : 9782855669014
210 pages
Prosveta (22/02/2005)
4.58/5   6 notes
Résumé :

" La joie véritable n'a pour cause rien de visible ou de tangible, c'est une joie sans cause que vous donne la seule sensation d'exister comme âme et comme esprit. Alors, au lieu d'attendre de posséder quelque chose ou quelqu'un pour vous réjouir, au contraire, réjouissez-vous de l'existence des êtres et des choses, car c'est dans cette joie qu'ils vous donnent que vous avez la sensation qu'ils vous appartiennent. C'est c... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Aux sources inaltérables de la joie est le 2ème ouvrage écrit d'après des conférences d'Omraam Mikhaël Aïvanhov que je découvre, après Nature humaine et nature divine. Dans ce livre, il nous affirme que rester constamment dans la joie est tout à fait possible, et nous donne des pistes pour y parvenir.

Dans beaucoup d'ouvrages on nous dit que pour être dans la joie il faut voir les côtés positifs des choses, rester dans le positif. Mais pour les voir, pour savoir les reconnaître, il faut connaître le fonctionnement de l'univers et de l'humain, ce que nous enseigne Omraam Mikhaël Aïvanhov. Son enseignement ne demande pas simplement de considérer que le meilleur de ce qui nous arrive, mais de changer notre façon de voir nos difficultés et nos épreuves. Être dans le véritable bonheur, réaliste. Ne pas prendre les choses à coeur car nous sommes juste des voyageurs sur cette terre et se souvenir que ce qui nous paraît insurmontable maintenant, ne représentera plus rien pour nous dans une semaine, un mois ou un an. Ne jamais perdre de vue que chaque difficulté est justement placée là pour nous faire évoluer, et c'est donc en soi une merveilleuse chose dont nous pouvons nous réjouir. Et de toute façon, une vie facile est juste symbole de stagnation. Nous devons apprendre à percevoir en quoi une épreuve nous fait progresser et avancer. Aussi, certains de nous ont une mission, dont ils ont fait la promesse de la réaliser eux divinités, avant de s'incarner dans cette vie. Comment savoir quelle est cette mission? Vous le découvrirez en rentrant profondément en vous-même et lorsque cette dernière se manifestera avec une telle force en vous que vous ne pourrez plus la nier ou l'ignorer. Et rien ne devra vous arrêter de la réaliser, vous devrez apprendre à aller toujours plus loin, à oser poser pied là où il n'y a pas encore de chemin. Regarder en direction de ce but vous maintiendra dans la joie.

Il est clair que la peur est l'un des plus grands facteurs qui nous fait instantanément sortir d'un état joyeux. Ici aussi, pour apprendre à dominer cette peur, il faut la comprendre. Nous disons de nous « j'ai le vertige », « j'ai peur des araignées », « j'ai toujours été mal à l'aise dans le noir » et nous nous identifions à ces affirmations pensant qu'elles nous accompagnerons toute notre vie. Si seulement nous comprenions que bon nombre de nos peurs sont simplement le fruit de mémoires d'autres vies, d'autres incarnations, nous pourrions faire en sorte de travailler sur ses peurs, de les concevoir autrement, de lâcher prise sur elles et de les dépasser. Cette mémoire, ce sont des accidents ou autres, survenus dans un passé proche ou lointain, qui s'est inscrite dans votre subconscient. Vous avez donc le pouvoir sur vos peurs.

L'homme s'enlève lui-même sa joie en comptant constamment sur l'estime des autres, surtout sur celles de personnes qui manifestent souvent leur nature inférieure. La seule estime sur laquelle on doit compter est celle de notre Créateur, et nous l'avons, tout le temps. Mais l'homme se fait surtout beaucoup de mal en oubliant que dans l'Homme cosmique, nous sommes tous un, et que le coup, la blessure ou la critique que l'on inflige à un tiers nous reviendront forcément. Si nous travaillons à apporter la bonté, la générosité et la patience à chacune de nos rencontres, ce sont ces mêmes choses que l'on se renverra vers soi-même. Apportez le bien aux autres, et vous apporterez le bien dans votre vie. Aussi, le sentiment d'injustice qui nous vide souvent de toute joie pourra disparaître lorsque l'on comprendra que chaque cause a son effet, immanquablement. Chaque bienfaiteur est récompensé et toute personne malveillante récolte ce qu'elle sème. Simplement, nous ne vivons pas assez longtemps dans notre incarnation terrestre pour voir se produire toutes les causes à tous les effets. Si nous vivions plus longtemps, nous les verrions, et nous rendrions compte à quel point tout est juste. Et grâce à cette conscience de la durée, vous développerez pleinement une nouvelle vertu qu'est la patience.

Les livres de la collection Izvor ont beau être courts, ils sont si riches et si remplis d'informations absolument incroyables et importantes, qu'après chaque lecture, j'ai l'impression d'être une nouvelle personne. Ma conscience s'ouvre et ma façon de considérer le monde change à une grande vitesse. Et la vie quotidienne est tellement plus facile lorsque l'on en comprend le fonctionnement. Encore un coup de coeur à placer sur mon étagère de livres à relire.
Lien : https://lebloglitteraire.com..
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Un livre dont les paroles (retranscrites) revigore de l'intérieur et en profondeur. Il m'a fait ressentir ce qu'est une philosophie vivante et appliquée.
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Citations et extraits (43) Voir plus Ajouter une citation
Les humains croient savoir ce dont ils ont besoin. Interrogez-les sur ce qu'ils souhaitent, et vous verrez leur réponse: presque tous mentionneront la santé, la famille, la maison, le métier, les voyages, etc. Mais alors, pourquoi ceux qui ont tout cela se sentent-ils encore insatisfaits et malheureux? Parce que leurs besoins profonds ne sont pas ceux de leur corps physique, ni même ceux de leur coeur ou de leur intellect, mais les besoins de leur âme et de leur esprit. Or, ces besoins-là ne peuvent être comblés que par le monde spirituel. Seulement voilà, ils ont l'habitude de considérer tout ce qui est spirituel comme irréel, donc négligeable et même à éviter. Pourtant, combien de personnes, si elles sont sincères, doivent reconnaître que les contes de fées par exemple les plongent, pour un moment au moins, dans une sorte de ravissement! Certains diront qu'il leur est agréable de retrouver là des impressions de l'enfance. Oui, peut-être un peu, bien sûr. Mais la véritable explication, c'est que le merveilleux est un besoin de l'âme humaine et que ce que l'on appelle irréel est en vérité tout à fait réel, plus réel que ce que nous avons l'habitude de considérer comme la réalité. Pourquoi? Parce que tout y est non seulement vivant, mais animé et doué de parole: les rochers, les fleurs, les arbres, les animaux... Et les forces de la nature y agissent avec intelligence. Et puis surtout, c'est qu'au-delà de la naïveté apparente de ces contes, sont décrites des réalités de notre vie intérieure. Lorsque, dans certaines circonstances très particulières, le subtil, l'irréel, le féérique font irruption dans notre vie, nous nous sentons comme un arbre qui, arraché jadis à sa terre est transplanté quelque part dans un milieu hostile, retrouverait soudain sa forêt natale où il peut à nouveau s'enraciner et revivre. Cette sensation que nous éprouvons parfois que le merveilleux, le surnaturel est la véritable partie de notre âme, n'est pas une illusion: elle a son origine dans notre structure psychique. C'est pourquoi, ceux qui refusent de prendre en considération ces besoins de leur âme, éprouveront toujours au fond d'eux-mêmes une sorte d'insatisfaction. Même comblés par la fortune, au milieu des honneurs, des succès, de la gloire, ils auront toujours la sensation d'un vide. Et il est inutile d'essayer de nier ou de refouler cette sensation, car elle est là pour nous obliger à marcher sur le chemin qui nous conduira jusqu'à la Source de la lumière.
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L'épreuve nous contraint, et nous ne devons pas nous en plaindre, mais bien plutôt chercher à en comprendre le sens. Contrariétés, obstacles, empêchements nous obligent à nous ramasser sur nous-même, à concentrer nos forces et nos énergies. Concentration et dispersion correspondent à deux signes astrologiques: le Lion et le Capricorne. Le Lion est un signe extériorisant: il projette, il dépense. Le Capricorne, au contraire, est un signe intériorisant: il accumule et condense. Sous son influence, en décembre et janvier, la terre concentre les énergies dans les racines des arbres afin de préparer l'explosion des mois de juillet et août, l'abondance de fruits sous l'influence du Lion.

La vie nous soumet à de grandes pressions afin que nous amassions et condensions forces et énergies. Que serions-nous capables de faire dans la dispersion? De même, devant l'obstacle nous nous concentrons, nous nous ramassons sur nous-même, nous prenons un peu de recul... et puis nous sautons! Les obstacles ne s'opposent à nous qu'en apparence. Les obstacles sont là pour que nous les franchissions et devenions plus forts.
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Mais n'attendez pas d'avoir à traverser des conditions difficiles, à subir de grandes pertes, de grands malheurs pour vous exercer à la patience. Dans la vie quotidienne, déjà, c'est la patience qui vous manque, et ce manque de patience nuit à la manifestation de toutes vos bonnes qualités. Efforcez-vous chaque jour de gagner un peu plus de cette faculté de supporter. C'est-à-dire qu'au lieu de réagir tout de suite aux paroles, aux événements, faites silence en vous, respirez profondément afin de convoquer toutes les puissances de la paix, de l'harmonie et de la lumière: elles vous aideront à trouver la meilleure attitude.
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Les humains croient savoir ce dont ils ont besoin. Interrogez-les sur ce qu'ils souhaitent, et vous verrez leur réponse : presque tous mentionneront la santé, la famille, la maison, le métier, les voyages, etc. Mais alors, pourquoi ceux qui ont tout cela se sentent-ils encore insatisfaits et malheureux ? Parce que leurs besoins profonds ne sont pas ceux de leur corps physique, ni même ceux de leur coeur ou de leur intellect, mais les besoins de leur âme et de leur esprit. Or, ces besoins-là ne peuvent être comblés que par le monde spirituel.

Seulement voilà, ils ont l'habitude de considérer tout ce qui est spirituel comme irréel, donc négligeable et même à éviter. Pourtant, combien de personnes, si elles sont sincères, doivent reconnaître que les contes de fées par exemple les plongent, pour un moment au moins, dans une sorte de ravissement ! Certains diront qu'il leur est agréable de retrouver là des impressions de l'enfance. Oui, peut-être un peu, bien sûr. Mais la véritable explication, c'est que le merveilleux est un besoin de l'âme humaine et que ce que l'on appelle irréel est en vérité tout à fait réel, plus réel que ce que nous avons l'habitude de considérer comme la réalité. Pourquoi ? Parce que tout y est non seulement vivant, mais animé et doté de parole : les rochers, les fleurs, les arbres, les animaux... Et les forces de la nature y agissent avec intelligence. Et puis surtout, c'est qu'au-delà de la naïveté apparente de ces contes sont décrites des réalités de notre vie intérieure.

Lorsque, dans certaines circonstances très particulières, le subtil, l'irréel, le féerique font irruption dans notre vie, nous nous sentons comme un arbre qui, arraché jadis à sa terre est transplanté quelque part dans un milieu hostile, retrouverait soudain sa forêt natale où il peut à nouveau s'enraciner et revivre. Cette sensation que nous éprouvons parfois que le merveilleux, le surnaturel est la véritable partie de notre âme, n'est pas une illusion : elle a son origine dans notre structure psychique. C'est pourquoi, ceux qui refusent de prendre en considération ces besoins de leur âme, éprouveront toujours du fond d'eux-mêmes une sorte d'insatisfaction. Même comblés par la fortune, au milieu des honneurs, des succès, de la gloire, ils auront toujours la sensation d'un vide. Et il est inutile d'essayer de nier ou de refouler cette sensation, car elle est là pour nous obliger à marcher sur le chemin qui nous conduira jusqu'à la Source de la lumière.
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La patience n'a jamais été une vertu très pratiquée, et à notre époque elle l'est de moins en moins. La façon dont on comprend l'existence et ce besoin que tout aille de plus en plus vite, font que l'on considère la patience comme un frein et les gens patients comme des imbéciles, des mous, des endormis. Que disent ceux qui sont plongés dans l'action ou dans les affaires au sujet des gens patients? Ils les traitent de ruminants, tout simplement. L'homme capable doit se montrer pressé: pressé d'entreprendre, pressé de réussir; il faut prendre les concurrents de vitesse, il faut être le premier à occuper la place sans se préoccuper des dégâts qu'on peut faire dans son entourage... Mais les dégâts, on les fait aussi en soi-même; cette tension, cette précipitation ne peuvent avoir que des conséquences déplorables: la fébrilité, l'irritabilité, etc. Un proverbe bulgare dit: "Seuls sont sauvés ceux qui savent attendre jusqu'au bout!"
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