Une plage, un enfant, la mer, un château de sable...
Un beau château de sable...
Et quand l'enfant va se baigner, une famille de bigorneaux s'y installe. Puis un crabe, trouvant le château à son goût, vient contester la propriété des lieux aux bigorneaux avec des arguments ... coupants.
L'enfant, de retour de la baignade, appelle sa maman qui déloge les importuns. Jusqu'à ce que la marée vienne balayer le tout.
C'est simple, linéaire, avec une belle économie de moyens, qui souligne le propos.
Mais il m'a manqué quelque chose... Un je-ne-sais-quoi d'imprévu, de surprenant. Autre chose. Quelque chose qui apporte de la profondeur à un récit très superficiel.
Si on se place dans la tête d'un enfant de 4 ans (sans doute le public-cible, àmha), il suffit d'appeler maman (ce qu'ils ont déjà tendance à faire...) pour régler le tout et redevenir
le roi du château... ??? Je ne veux pas faire mon bobo-gaucho-ecolo, mais ouù sont la tolérance, le partage, le vivre ensemble dans tout cela? Plus je réfléchis (et ce n'est sans doute pas bon...) et plus je me dis que ce roi du château est bien égoïste, et que le propos du livre abonde dans un penchant déjà bien présent chez l'enfant. Une vision alternative n'aurait as fait de tort au récit.