« Ce livre a pour ambition de mettre à la portée de chacun les grands acquis de la science, y compris les plus difficiles. Il ne s'agit pas d'un ouvrage technique, ni d'un manuel d'enseignement, mais d'un livre de culture générale qui prétend se rendre accessible à honnête homme du XXIe siècle.
Pour bien faire comprendre l'essence des découvertes fondamentales et du cheminement de la pensée scientifique, j'ai évité tout recours au langage mathématique afin de ne pas rebuter ceux qui y sont allergiques. J'ai au contraire privilégié l'aspect historique, humain, vivant de la grande aventure de la science, sans pour autant en sacrifier ni l'esprit ni la rigueur.»
C'est vrai, mais il bien gentil le petit père Allègre, mais ça reste un livre tout de même un peu, non pas compliqué à lire, car l'auteur est très clair et sans prétention, mais fastidieux, parce que fatalement entrent des notions de mathématiques, de physique, de chimie, de mécanique… qu'on a soit oubliées, soit qui nous sont complètement inconnues.
J'en suis venue à bout toutefois, mais en prenant mon temps, sauf qu'hélas je ne suis pas certaine d'avoir tout retenu, loin s'en faut ; néanmoins j'en ai beaucoup apprécié le résumé de l'histoire des sciences en filigrane de cet ouvrage.
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A ce moment, Tycho était parvenu à un tournant. Il avait réalisé que faire tourner toutes les planètes autour de la terre posait des problèmes géométriques insurmontables, mais d'un autre côté, renoncer à l'idée de la rotation du Soleil autour de la Terre lui était très difficile.
Dans ce genre de circonstances, pris entre deux feux, on transige.
Quand on a d'un côté les radicaux, de l'autre les socialistes, on fabrique les radicaux-socialistes. Et c'est ce que fit Tycho Brahe.
Il inventa un nouveau système hybride, ni celui de Ptolémée, ni celui de Copernic, mais une combinaison, un mélange des deux.
Le piston est tellement le symbole de cette transformation chaleur-travail et de la première révolution industrielle que l'une des plus anciennes de nos grandes écoles d'ingénieurs, l’École centrale des arts et manufactures, a pris le piston comme symbole et que ses anciens élèves s'appellent des Pistons, comme les anciens élèves de l’École polytechnique s'appellent des X (le symbole de l'inconnu dans les équations).