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EAN : 9791096673414
192 pages
Lazare et Capucine (20/03/1900)
3.33/5   3 notes
Résumé :
Un château du Gers vit au rythme de l’agonie de Marie. La famille réunie va soudain découvrir le lourd secret qu’elle cachait depuis tant d’années.
Sa mort va déclencher une profonde confusion au sein de cette famille unie par le souvenir de l’Algérie, par les silences sur ses mystérieux voyages solitaires, une passion singulière pour la musique et particulièrement le violoncelle, pour la nature et les animaux.
Mais, qui est ce célèbre violoncelliste? ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Dans un château du Gers, une femme agonise, entourée de l'amour de ses trois filles. La dernière surtout, Emilie, qui perçoit des choses que les autres ignore, l'aide à franchir ce « passage ». L'atmosphère est tendre, apaisée. Mais le père n'est pas avec elles : dans une autre pièce, il lit avec horreur un dossier manuscrit trouvé dans le secrétaire de sa femme. La mourante passe doucement dans l'autre monde, les filles pleurent, et soudain, le père maudit sa femme. C'est qu'il vient de découvrir que celle-ci, Marie, a eu pendant toute la durée de son mariage, une liaison secrète avec un violoniste florentin : c'est avec la mort de Marie que tout éclate au grand jour. On découvre une femme libre et passionnée, une tout autre vie, de lourds secrets, des filiations brouillées, tout un monde italien, riche, brillant si différent de l'existence provinciale de la dame du Gers. On découvre aussi toutes les souffrances que la liberté de l'une a infligées aux autres.
Peu de temps après cette mort, sur fond de lumières mauves et turquoise qu'on perçoit du coin de l'oeil, d'une série de hasards, de sensations venues on ne sait d'où, surviennent des mises en relation imprévues entre les partenaires italiens ou français de la dame, et on voit peu à peu s'apaiser les souffrances, s'oublier les rancoeurs… comme si Marie, de là où elle est, avait à coeur de guérir les blessures dont elle a été responsable.

Existe-t-il une vie après la mort ? A cette question redoutable, Maïa Alonso apporte sa réponse personnelle, toute de tendresse et de pudeur. le surnaturel n'intervient qu'indiscernable, suggéré. Bien ancrés dans leur vie, les personnages sont attachants, bien typés et l'on souhaite les voir dirigés vers la solution qu'ils méritent. Une sensation de paix se dégage peu à peu, la vision d'un autre bonheur.
Un roman très abouti où se mêlent, comme dans une tapisserie ancienne, le présent et le passé, le réel et l'onirique, dans des pages magnifiques, comme celle, digne d'une anthologie, de l'accouchement de l'enfant du futur.
Un hymne à l'amour, secret, mystérieux, bouleversant.
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Une lecture très émouvante. Dans cette belle histoire il s'agit entre autres du cheminement chaotique d'un très grand amour caché. Marie l'exilée plonge ses racines écorchées en Gascogne. Notre Auteure, dont le coeur balance toujours entre deux pays, nous fait voyager dans le temps jusqu'à nous faire découvrir cette région de France magnifique. Des villages, des terres décrites d'une bien belle manière. le fil conducteur de ce bel ouvrage est l'Amour. Alors que nous apprenons à connaître la « nuit » de Marie c'est sa « lumière » qui se dévoile au grand jour, lors de sa mort. Son grand amour secret est alors divulgué avec tous les désordres que cela peut engendrer au coeur d'une famille aimante. Cette mère, ce pilier qu'on pensait si solide est ébranlé du jour au lendemain par des révélations fracassantes. La mort n'est pas une fin en soi. Alors qu'on pense que l'union familial va imploser il se produit une sorte d'alchimie inattendue et salutaire à la reconstruction de chacun de ses membres et régie par l'omniprésence de l'esprit bienfaisant de Marie. Cette histoire étonnante et troublante me fait réaliser combien il est primordial d'être en paix avec nos morts et cela quoi qu'ils aient pu faire, juste pour se consacrer au bel épanouissement de nos propres vies. J'invite tout le monde à découvrir " Juste un reflet sur la vitre " il faut connaître l'ombre pour aimer la lumière. Maïa Alonso nous raconte combien la beauté d'une âme peut être fascinante.
Lien : http://lepetitmondedebabou.e..
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